20 septembre 2011
New York (New York)
Le 20 septembre 2011, le Premier ministre Stephen Harper a annoncé une nouvelle contribution canadienne de 9 millions dollars à l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette aide vise à assurer que les ressources mondiales affectées à l'amélioration de la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants à risques des pays en développement donneront des avantages et des résultats optimisés.
La contribution du Canada à l'OMS permettra de soutenir les travaux du Groupe d'examen composé d'experts indépendants chargés de suivre la progression des objectifs établis dans le cadre de la Stratégie mondiale de l'ONU pour la santé des femmes et des enfants jusqu'en 2015. La contribution aidera également les pays donateurs et les pays en développement à commencer à mettre en œuvre les recommandations de la Commission d'information et de responsabilisation pour la santé de la femme et de l'enfant des Nations Unies, que le Premier ministre Harper a coprésidée.
Avec le soutien de la contribution du Canada, l'OMS concentrera ses efforts :
- sur l'amélioration des systèmes d'enregistrement des actes d'état civil afin de garder une meilleure trace de chaque naissance et chaque décès, de même que des causes du décès;
- sur l'introduction des technologies de l'information et des communications afin de permettre aux pays de mieux suivre et évaluer les progrès réalisés à l'égard de la santé des femmes et des enfants;
- et sur l'amélioration du suivi des ressources et des résultats dans le domaine de la santé des femmes et des enfants.
La Commission d'information et de responsabilisation pour la santé de la femme et de l'enfant des Nations Unies
En septembre 2010, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon lançait la Stratégie mondiale pour la santé de la femme et de l'enfant, entraînant du même coup des engagements de 40 milliards de dollars, dont 7,3 milliards promis dans le cadre de l'Initiative de Muskoka du G8 pour la santé de la mère, du nouveau-né et de l'enfant. Pour assurer que ces engagements soient respectés et que l'on obtienne des résultats, le Secrétaire général a mis sur pied la Commission d'information et de responsabilisation pour la santé de la femme et de l'enfant des Nations Unies, à qui il a confié le mandat de formuler des recommandations concernant la préparation de rapports, la surveillance et la responsabilisation pour la santé de la femme et de l'enfant à l'échelle mondiale.
Le 20 septembre 2011, la Commission, coprésidée par le Premier ministre Stephen Harper et le Président tanzanien Jakaya Kikwete, présentait officiellement son rapport intitulé Keeping Promises, Measuring Results dans lequel se trouvent les grandes lignes de 10 recommandations de mesures à prendre pour renforcer la responsabilisation du travail effectué pour la santé des femmes et des enfants tant au niveau national que mondial.
Les recommandations de la Commission
Le rapport fait état d'une meilleure manière de faire les choses, de respecter ses promesses et de mesurer les résultats. Il établit un cadre permettant de vérifier si les engagements pris à l'égard de l'amélioration de la santé de la femme et de l'enfant sont respectés, tant au niveau national que mondial, et de suivre la progression des choses, y compris la vérification des résultats obtenus en fonction des objectifs fixés. La Commission recommande :
- l'amélioration du suivi des résultats et de l'utilisation des ressources tant au niveau national que mondial;
- l'établissement d'une liste d'indicateurs clés qui aideront à mesurer les progrès réalisés et à réduire la duplication des demandes faites aux pays en développement;
- de proposer des étapes visant à améliorer l'information sur la santé et l'enregistrement des grands événements d'une vie, soit la naissance et le décès, dans les pays à faible revenu;
- de rechercher des possibilités d'innovation en technologie de l'information afin d'améliorer l'accès à de l'information fiable sur les ressources et les résultats attendus;
- et d'améliorer la coordination et la responsabilité mondiales grâce à la mise sur pied d'un Groupe d'examen composé d'experts indépendants, lequel serait chargé de faire rapport régulièrement au Secrétaire général de l'ONU sur l'ensemble des progrès réalisés à l'égard de la Stratégie mondiale, jusqu'en 2015.
Contribution totale du Canada à la santé de la mère, du nouveau-né et de l'enfant
Pendant le sommet du G-8 à Muskoka, en juin 2010, le Premier ministre Harper a annoncé qu'une somme de 1,1 milliard de dollars serait consacrée à l'Initiative de Muskoka sur la santé de la mère, du nouveau-né et de l'enfant. Le gouvernement du Canada maintiendra également les dépenses des programmes existants destinés à la santé de la mère, du nouveau-né et de l'enfant à 1,75 milliard de dollars sur cinq ans, pour une contribution totale de 2,85 milliards de dollars à l'égard de ces initiatives, et ce, de 2010 à 2015.
Depuis septembre 2010, le Canada a annoncé l'affectation de près de 740 millions de dollars sur la somme de 1,1 milliard pour le financement de projets en Afrique, dans les Amériques et en Asie, dans le cadre des Initiatives de Muskoka.
Le Canada a maintenant lancé 48 projets liés à ces initiatives dans 26 pays pour aider à réduire les décès qui pourraient être évités.
Plus renseignements sur le travail qu'accomplit le Canada sont disponibles à l'adresse suivante : www.acdi-cida.gc.ca/smne.