Le 15 mars 2010
OTTAWA – L'honorable Gail Shea, ministre des Pêches et des Océans, a annoncé aujourd’hui une augmentation du total autorisé des captures (TAC) de phoques du Groenland pour la chasse au phoque dans l'Atlantique en 2010.
« Notre gouvernement reconnaît que l'industrie de la chasse au phoque est très importante pour les gens et l'économie des collectivités côtières du Canada, a déclaré la ministre Shea. Nous nous efforçons de tenir compte, dans nos décisions de gestion, du point de vue de nos scientifiques, ainsi que de celui des Canadiens du Canada atlantique, du Québec et du Nord qui pratiquent la chasse au phoque et qui dépendent de cette industrie pour gagner leur vie. »
Le TAC de phoques du Groenland pour 2010 a été augmenté à 330 000 individus. La population qui pourrait se situer entre 6 et 7,7 millions, est estimée présentement à environ 6,9 millions de têtes. Elle a plus que triplé depuis les années 1970.
Le TAC de phoques du Groenland en vigueur pour un an comprend une allocation de développement de 20 000 phoques afin d’appuyer trois projets à valeur ajoutée proposés par l'industrie du phoque du Canada atlantique. Ces nouveaux projets s’inscrivent dans les efforts déployés par Pêches et Océans Canada pour amener l'industrie à utiliser les carcasses des animaux capturés dans toute la mesure du possible.
Comme par les années précédentes, environ 70 p. 100 du TAC est accordé aux chasseurs du Front (les eaux situées à l'est de Terre-Neuve-et-Labrador), tandis que ceux du golfe du Saint-Laurent reçoivent environ 30 p. 100 du TAC.
Le TAC de phoques gris et des phoques à capuchon est le même que celui de l'an dernier, c’est-à-dire 50 000 têtes et 8 200 têtes, respectivement. On estime que les populations de phoques gris et de phoques à capuchon s’établissent à plus de 300 000 et 600 000 têtes respectivement, et qu’elles augmentent d’année en année.
Le gel des permis de chasse du phoque pour usage personnel est levé à compter d’aujourd’hui. Les Canadiens des régions côtières pourront faire une demande de permis de chasse les autorisant à prélever un maximum de six phoques par saison pour leur usage personnel. Les chasseurs de phoques doivent respecter le Règlement sur les mammifères marins en ce qui a trait à la méthode d’abattage en trois étapes, de même que toute autre condition de permis requise par le Ministère.
« Ce gouvernement accorde son soutien unanime aux milliers de chasseurs de phoque canadiens des régions côtières qui dépendent de la chasse au phoque pour assurer leur subsistance. La chasse au phoque est une activité durable qui s’appuie sur des principes de conservation rigoureux », d’ajouter la ministre Shea.
Les agents des pêches surveilleront rigoureusement la chasse afin de faire respecter le règlement et les conditions des permis et ils prendront des mesures d’application au besoin.
Les particuliers auront encore le droit d’observer la chasse depuis une distance sécuritaire, comme le prévoit le Règlement sur les mammifères marins. Le ministère des Pêches et des Océans respecte le droit des particuliers d’émettre leur opinion à propos de la chasse au phoque, mais il rappelle aux observateurs qu’ils doivent toujours demeurer au moins dix mètres derrière les activités de chasse, ne pas perturber les activités ni poser de gestes qui pourraient menacer la sécurité des chasseurs, des agents d’application de la loi ou des autres observateurs.
Pour obtenir de plus amples renseignements à propos de la chasse au phoque, consultez le site http://www.dfo-mpo.gc.ca/media/seal-phoque.
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Nelson Kalil
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