Trois navires de la MRC rentrent à la maison pour les Fêtes

Nouvelles de la Marine / Le 16 décembre 2021

Plus de 500 marins de la Marine royale canadienne (MRC), ainsi que des aviateurs de l’Aviation royale canadienne et leurs proches ont des raisons de célébrer cette semaine, alors que les navires canadiens de Sa Majesté (NCSM) Winnipeg, Fredericton et Harry DeWolf reviennent de leurs déploiements de plusieurs mois. Les trois navires rentreront à leur port d’attache à Esquimalt, en Colombie-Britannique, et à Halifax dans un délai de 72 heures, ce qui constitue un fait unique au sein de la MRC.

Le 16 décembre, une cérémonie visant à souligner le retour du NCSM Winnipeg aura lieu à l’arsenal canadien de Sa Majesté (CSM) à Esquimalt, tandis que deux cérémonies distinctes pour le retour des NCSM Harry DeWolf et Fredericton auront lieu à l’arsenal CSM à Halifax, le 16 et le 18 décembre, respectivement.

Les trois navires ont connu des succès impressionnants tout au long de leurs déploiements, et ce, malgré les défis posés par la pandémie de COVID-19.

Pendant son séjour dans l’Arctique, le navire et son équipage ont tracé sa route vers le Nord en traversant le légendaire passage du Nord-Ouest. Il s’agit d’une première pour la MRC depuis le voyage nordique du NCSM Labrador en 1954. Le NCSM Harry DeWolf a suivi la même route que celle empruntée par les navires de la tristement célèbre expédition Franklin en 1845-1846, au cours de laquelle les navires et tout leur équipage ont disparu dans cette même région.

Après avoir quitté le Nord du Canada, le navire a longé la côte ouest de l’Amérique du Nord jusqu’à l’est de l’océan Pacifique. Sur place, le NCSM Harry DeWolf a réussi ses deux premières descentes pour saisie de drogues dans le cadre de l’opération Caribbe, la contribution du Canada à la campagne multinationale visant à lutter contre le trafic de drogue dans la région.

Le NCSM Winnipeg a accompli un programme tout aussi ambitieux au cours des trois derniers mois, alors qu’il était déployé dans la région de l’Asie-Pacifique à l’appui des opérations Projection et Neon, parcourant plus de 30 000 milles marins dans la région.

Pendant son séjour dans cette région, le navire a pris part à la coalition multinationale visant à lutter contre les activités maritimes illicites et à soutenir la mise en œuvre des sanctions imposées par le Conseil de sécurité des Nations Unies à la Corée du Nord. De plus, il a mené des exercices avec la Force maritime d’autodéfense japonaise dans la mer de la Chine orientale et avec le groupe d’attaque aéronavale multinationale (HMS Queen Elizabeth) dirigé par le Royaume-Uni dans la mer des Philippines et la mer de Chine méridionale. Le NCSM Winnipeg a également emprunté le détroit de Taïwan avec l’United States Navy (Forces navales des États-Unis), et la mer de Chine méridionale en compagnie de navires de guerre australiens.

Pendant l’opération Neon, le NCSM Winnipeg a effectué 48 jours de patrouille en mer et a recueilli des renseignements sur 23 navires d’intérêt soupçonnés de violer les sanctions de l’ONU contre la Corée du Nord.

Le déploiement du NCSM Winnipeg n’a toutefois pas été axé uniquement sur les opérations. Le navire a accueilli un officier de la marine allemande dans le cadre d’un échange et a également fourni plusieurs caisses de thé Earl Grey au HMS Queen Elizabeth de la Royal Navy, en veillant à ce qu’il n’en manque pas.

Pour sa part, le NCSM Fredericton a passé cinq mois dans l’Atlantique Nord, dans le cadre de l’opération Reassurance, qui soutient les mesures d’assurance et de dissuasion de l’OTAN en Europe centrale et orientale, en tant que navire amiral du 1er Groupe maritime permanent de l’OTAN (SNMG1). Pendant cette période, le commandant du SNMG1, le commodore Bradley Peats, était également canadien.

Pendant son déploiement, le NCSM Fredericton a mené plusieurs exercices avec les marines alliées et partenaires, y compris l’exercice international Dynamic Mariner 21-2, au large des côtes de l’Écosse, et un exercice de passage dans la mer Baltique. Ces exercices constituent des entraînements essentiels pour les marins canadiens et alliés, puisqu’ils leur permettent d’acquérir l’expérience nécessaire pour affronter de vrais aéronefs, navires et sous-marins.

Cependant, être en mer comporte aussi des risques, comme en témoigne l’incendie dans la salle des machines qui s’est déclaré à bord du NCSM Fredericton aux premières heures du 18 novembre, alors qu’il naviguait au large de la Norvège. L’équipage est intervenu immédiatement et a éteint l’incendie, tout en s’assurant que personne n’était blessé. Le navire a subi des réparations en Norvège avant de rentrer au Canada.

Une fois les trois navires rentrés au pays, leurs marins et aviateurs prendront un congé bien mérité pour renouer avec leur famille et leurs amis, et pour refaire le plein d’énergie en vue des défis et des réussites à venir en 2022.

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