Document d’information : Investir pour électrifier les réseaux de transport en commun dans tout le pays

Document d'information

Aujourd’hui, le gouvernement du Canada a annoncé un investissement de 2,75 milliards de dollars sur cinq ans à compter de 2021, pour soutenir l’achat d’autobus à zéro émission pour le transport en commun et le transport scolaire, et améliorer les réseaux de transport en commun et les rendre plus propres en procédant à leur électrification. Ce financement est tiré de la somme de 14,9 milliards de dollars pour les projets de transport en commun qui a été mis de l’avant par le Premier ministre Justin Trudeau.

Infrastructure Canada veillera à la coordination entre cet investissement et l’engagement de la Banque de l’infrastructure du Canada à investir 1,5 milliard de dollars dans des autobus à zéro émission et dans des infrastructures connexes dans le cadre de son Plan de croissance sur trois ans. Prises ensemble, ces initiatives viendront appuyer la réalisation de l’engagement pris par le gouvernement d’aider les municipalités, les sociétés de transport et les commissions scolaires à se procurer 5000 autobus à émission zéro au cours des cinq prochaines années.

L’investissement dans l’infrastructure publique de transport permettra d’établir des communautés résilientes dans tout le pays et d’offrir une meilleure qualité de vie à toute la population canadienne. Il s’inscrit dans notre plan pour créer un million d’emplois, lutter contre les changements climatiques et reconstruire l’économie sur des bases plus durable et plus résiliente.

Des réseaux de transports plus écologiques et des économies accrues

Le gouvernement se fixe un objectif plus ambitieux en ce qui concerne les autobus à émission zéro pour améliorer la qualité de l’air, réduire le bruit dans nos rues et lutter contre les changements climatiques. Comme le secteur du transport est responsable de 25 % des émissions de gaz à effet de serre, l’investissement dans l’écologisation des réseaux de transport en commun contribuera à l’augmentation du nombre de passagers et à la réduction des émissions des autobus. Même si plusieurs villes envisagent de convertir leur flotte, il est clair qu’un aide est nécessaire pour encourager et accélérer l’adoption d’autobus à émission zéro, de manière à ce qu’elle coïncide avec les cycles d’approvisionnement. Le gouvernement du Canada a la ferme intention de travailler avec tous les ordres de gouvernement pour électrifier les réseaux de transport en commun et accroître le nombre de véhicules à émission zéro sur les routes. Ce travail s’inscrit dans le cadre de l’engagement qu'a pris récemment le gouvernement canadien de se joindre à un groupe central de pays qui œuvrent au sein du Zero-Emission Vehicule Transition Council pour faciliter la transition vers les véhicules à émission zéro dans le monde en vue de réaliser les objectifs de l’Accord de Paris et de notre engagement d’atteindre la carboneutralité d’ici 2050.

En plus d’améliorer le bilan écologique des transports, l’adoption des autobus écologiques peut offrir d’importantes économies aux exploitants, stimulent la création d’emplois et favorisera la croissance économique maintenant et tout au long de la reprise. Au fil du temps, les véhicules à émission zéro peuvent offrir moins chers à exploiter et à entretenir. Un financement de la Banque de l’infrastructure du Canada et un financement d’Infrastructure Canada sont offerts pour appuyer ces options plus écologiques et rentables et en favoriser l’adoption.

Leadership canadien dans la fabrication de véhicules, de la technologie et des matériaux carboneutres

Le Canada occupe une position attestée de leadership à l’échelle internationale dans le domaine de la fabrication automobile et il possède une expertise dans le secteur des véhicules électrices et des autres technologies de transports sans émission. Il est aussi producteur des matières premières nécessaires à la production de ces technologies. Il ne suffit que de penser à nos fabricants d’autobus électriques – y compris la GreenPower Motor Company, dont siège social est en Colombie-Britannique, la société New Flyer, établie à Winnipeg, NovaBus, à Saint-Eustache, et Lion Electric, à Saint-Jérôme – pour constater que le Canada dispose de la main-d’œuvre qualifiée pour tirer le meilleur parti possible de la révolution des véhicules à émission zéro. Le Canada compte aussi des entreprises possédant une expertise dans le domaine des piles à combustible, comme la société Ballard Power, établie à Vancouver, qui propulsent des autobus dans le monde entier.

Le Canada est un fournisseur national de nombreuses matières premières utilisées dans les nouveaux types de piles, y compris, l’aluminium, le cobalt, le graphite, le lithium, le manganèse et le nickel. Les communautés minières comme Cobalt, en Ontario, sont sur le seuil d’une renaissance de l’exploitation des métaux rares pour approvisionner l’industrie croissante des piles. Des travaux de recherche révolutionnaire sur la technologie des piles sont menés dans l’ensemble du pays, que ce soit à l’Université Dalhousie, où Tesla investit dans des travaux exclusifs et où le carrefour de développement Novonix vient en aide à des clients industriels du monde entier, ou à l’Université de Calgary, qui est à l'avant-garde des travaux sur les électrolytes solides.

Communautés faisant la transition vers des autobus à émission zéro

La transition révolutionnaire vers le transport en commun à émission zéro s’est déjà amorcée. Les programmes existants du gouvernement du Canada ont financé l’achat de plus de 300 autobus à émission zéro, notamment  :  

  • à Vancouver, la société TransLink a récemment ajouté à sa flotte 15 nouveaux autobus électriques à batterie, ce qui lui a permis d’électrifier entièrement sa route 100 et qui est un jalon important en vue d’atteindre son objectif, qui consiste à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 45 % d’ici 2030 et à achever la transition de toute sa flotte vers les énergies renouvelables d’ici 2050. Le soutien du gouvernement du Canada pour les nouveaux autobus a été tiré du Fonds de la taxe sur l’essence fédéral.
  • à l’Île-du-Prince-Édouard, la province s’est engagée à remplacer la totalité de ses 300 autobus scolaires par des véhicules électriques au cours des prochaines années. En novembre 2020, la province et le gouvernement du Canada ont annoncé un financement pour les 12 premiers autobus et des stations de recharge pour que la province puisse se rapprocher de son objectif. Le financement du gouvernement du Canada se chiffrant à 2,1 millions de dollars a été versé par l’intermédiaire du programme d’infrastructure Investir dans le Canada.
  • à Guelph, en Ontario, la municipalité s’est dotée d’une stratégie d’électrification qui prévoit le remplacement de 35 autobus au diesel opérationnel par des véhicules électriques et l’ajout de 30 nouveaux autobus électriques à sa flotte. La ville construira aussi un nouveau garage équipé de stations de recharge pour les autobus. Le gouvernement du Canada investit 40 millions de dollars dans le projet par l’intermédiaire du programme d’infrastructure Investir dans le Canada.

Ce qui est annoncé aujourd’hui, c’est que le soutien nécessaire sera fourni pour aider les municipalités, les sociétés de transport et les commissions scolaires à faire le plus tôt la transition vers les technologies à émission zéro. Qu’il s’agisse des grands centres urbains, comme Vancouver, Montréal et Toronto, ou de villes de taille moyenne comme Guelph, Halifax et Edmonton, nos réseaux de transport en commun disposeront maintenant des ressources dont ils ont besoin pour se joindre à la révolution des véhicules à émission zéro. 

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