Les gouvernements du Canada et du Québec investissent 4,7 M$ pour financer des chercheurs canadiens dans un partenariat avec l’Union européenne

Collaborer pour une meilleure santé : un investissement aidera à éliminer les barrières entre les chercheurs dans le monde

12 octobre 2018 – Ottawa (Ontario) – Instituts de recherche en santé du Canada

Une chercheuse au Canada a accès à un échantillon de tissu conservé dans un laboratoire en Europe, ce qui lui permet de faire faire un grand pas en avant à sa recherche. En Europe, un chercheur étudie des données sur la santé des aînés canadiens pour éclairer la politique gouvernementale dans son propre pays.

Cette vision d’une collaboration scientifique transparente est maintenant plus près de la réalité grâce à un nouvel investissement des gouvernements du Canada et du Québec.

Outre une contribution de plus de 37 millions d’euros de la Commission européenne, l’Institut de génétique des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et le Fonds de recherche du Québec – Santé (FRQS) injectent 4,7 M$ dans la Collaboration phare sur les données Canada‑Commission européenne.

Ce co‑investissement permettra de financer six projets afin de trouver des façons d’améliorer et d’uniformiser les données sur la santé humaine qui sont stockées, gardées et mises en commun pour qu’elles puissent profiter aux communautés scientifiques à travers le monde.

Parce que les chercheurs font avancer le domaine des sciences de la santé en s’appuyant sur le travail de leurs pairs, il existe un urgent besoin de systèmes efficaces et efficients pour gérer et mettre en commun l’énorme masse de données sur la santé – des échantillons biologiques aux données de questionnaires – produites chaque jour par les scientifiques.

En plus de s’attaquer aux défis que pose la multitude de données générées – et tout le potentiel d’analyse qu’elles représentent –, on se penchera, dans les projets financés, sur les questions d’ordre éthique, juridique et social que soulèvent de plus en plus le partage et l’harmonisation des données.

En vertu de ce partenariat avec l’Union européenne, nous éliminons les barrières géographiques pour combiner les talents des chercheurs canadiens et européens, et ce, tout en stimulant la recherche et l’innovation par une utilisation plus intelligente d’ensembles de données qui pourraient changer la donne.