Fabrication d'une caisse de carton ondulé triple cannelure – Notes de l'Institut canadien de conservation (ICC) 1/4
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La Note de l'ICC 1/4 fait partie de la première série des Notes de l'ICC (Entretien des collections - principes généraux)
Introduction
Les caisses d'expédition constituent le principal moyen de défense contre les risques du transport. En combinant une caisse résistante et bien fabriquée avec un matériau de calage efficace, on peut réussir à prévenir bien des dommages matériels au cours du transport d'objets fragiles.
Les caisses de bois demeurent un choix populaire pour l'expédition de nombreux objets de musée. Elles sont robustes et peuvent être fabriquées par les préparateurs, en respectant des normes élevées, avec des matériaux faciles à trouver et des outils électriques.
La robustesse et la durabilité exigées d'une caisse d'expédition dépendent de la nature du contenu à expédier et des risques associés au mode de transport choisi. Prenons un cas extrême : le transport maritime de lourdes charges. Il faut pour cela des caisses très durables, qui puissent résister aux forces de compression résultant de la hauteur de l'empilage dans les soutes du navire ainsi qu'aux chocs causés pendant la manutention par certains appareils comme les grappins et les élingues. Par contre, pour le transport direct d'objets relativement légers, par le personnel de musée ou par des manutentionnaires spécialisés dans le transport d'objets de musées, les exigences sont bien moindres.
Dans certaines situations, surtout lorsque des objets sont transportés par le personnel de musée ou des manutentionnaires spécialisés dans le transport d'objets de musées, on peut réduire les frais de mise en caisse en choisissant d'autres matériaux que le bois, par exemple le carton ondulé triple cannelure, suivant le modèle mis au point au Service de la gestion des collections (Mise en valeur du patrimoine et éducation populaire, Parcs Canada, Patrimoine canadien). Ces caisses peu coûteuses sont faciles à fabriquer et étonnamment robustes; leur construction prend peu de temps et ne nécessite pas d'outils électriques. Le mode de fabrication de ces caisses est détaillé ici afin d'offrir une autre solution de mise en caisse aux employés de musées.
Matériaux et outils
- Feuille de carton ondulé triple cannelure de 16 mm (5/8 po) d'épaisseur
- 8 planches de cèdre de 50 mm sur 50 mm (2 po sur 2 po), coupés à la longueur requise
- Ruban de papier Kraft renforcé
- Colle blanche
- Agrafes de 25 mm (1 po) de long ou vis à bois de 25 mm (1 po) de long nº 8 avec rondelles
- Bloc-raineur de 1 à 2 m (4 à 6 pieds) de long (décrit plus loin)
- Bande velcro autocollante d'une largeur de 19 mm ou 25 mm (3/4 po ou 1 po)
- Clous d'emballage de 75 mm (3 po) de long
- Couteau tout usage
- Ruban à mesurer
- Règle droite
- Maillet de caoutchouc (lourd)
- Tournevis ou agrafeuse électrique ou pneumatique (selon le mode de construction)
Mode de fabrication
Calculer les dimensions intérieures de la caisse.
Remarque : faute d'agrafeuse, utiliser des vis à bois de 25 mm (1 po) nº 8 avec des rondelles de 12 mm (1/2 po). Pour calculer la largeur de carton ondulé nécessaire pour le reste de la caisse, ajouter à la largeur intérieure souhaitée l'épaisseur des deux panneaux d'extrémité et des cadres de cèdre, afin d'obtenir la largeur totale extérieure (C).
Remarque : Le rabat doit correspondre au moins aux 2/3 de la hauteur (A) de la caisse.
Remarque : s'assurer de bien identifier les côtés du carton ondulé qui formeront le couvercle et le rabat et de ne pas, par erreur, les agrafer ni les visser aux cadres de cèdre.
Ajouts
Poignées
Fixations
Pour renforcer la fermeture et la rendre plus sûre, on peut simplement y fixer des boulons et des écrous à pointes à renfoncer.
Étanchéité à l'eau
Pour étanchéiser la caisse, appliquer une ou deux couches de vernis sur les parois extérieures.
Patins
Ces supports sous le fond des grosses caisses facilitent leur déplacement et isolent le carton ondulé d'un sol mouillé. On peut apposer des patins sous la caisse au moyen de boulons et les orienter dans le sens de la longueur ou de la largeur, comme on le suggère à la figure 7.
Rédigé par D. Snutch (Service de gestion des collections,
Mise en valeur du patrimoine et de l'éducation populaire, Parcs Canada,
ministère du Patrimoine canadien) et
P. Marcon (Institut canadien de conservation).
Texte également publié en version anglaise.
Copies also available in English.
© Patrimoine canadien,
Nº de cat. : NM95-57/1-4-1997F
ISSN : 1191-7237
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