Le gouvernement du Canada soutient la capacité de recherche autochtone et la réconciliation
Discours
L’honorable Kirsty Duncan, C.P., députée
Ministre des Sciences et des Sports
Saskatoon (Saskatchewan)
Le 14 janvier 2019
La version prononcée fait foi
Bonjour à tous et à toutes.
J’aimerais commencer en reconnaissant que les terres sur lesquelles nous sommes rassemblés aujourd’hui font partie du territoire visé par le traité no 6 et de la patrie des Métis. Cette terre est un lieu de rassemblement traditionnel pour nombre de peuples autochtones, dont l’histoire, les langues et les cultures continuent d’enrichir notre pays.
Merci, Monsieur Hewitt, pour cette aimable présentation et merci à l’aînée Mary Lee, pour sa bénédiction d’accueil.
Et merci à tous d’être ici aujourd’hui pour célébrer cette annonce importante avec nous.
C’est un honneur pour moi de m’adresser à un groupe de personnes aussi inspirantes. Merci de votre présence.
Depuis son investiture en 2015, notre gouvernement s’emploie à rebâtir ses relations avec les peuples autochtones pour qu’elles soient fondées sur le respect, la collaboration, les partenariats et la reconnaissance des droits.
Nous souscrivons notamment à la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, et nous sommes résolus à participer à sa pleine mise en œuvre.
Nous avons établi des tables de discussions sur la reconnaissance des droits et l’autodétermination. Le gouvernement et les peuples autochtones ont pu ainsi travailler ensemble aux priorités nécessaires pour faire avancer le dossier de l’autodétermination des peuples autochtones.
Nous avons signé des accords avec les Premières nations, les Métis et les Inuits qui établissent les priorités propres à chaque communauté, et comment nous pouvons travailler de concert pour les concrétiser.
Nous avons également annoncé des réformes au processus d’évaluation environnementale pour les grands projets relatifs aux ressources.
Nous voulons accorder une meilleure reconnaissance aux droits et au savoir traditionnel autochtones, et donner aux peuples autochtones une plus grande voix au chapitre concernant le développement de leurs communautés.
Comme nous le savons tous, de telles mesures ne sont pas toujours faciles à mettre en œuvre. Les récents événements en Colombie-Britannique nous montrent bien qu’il reste beaucoup de travail à faire.
Il est clair que tout ne peut être réglé du jour au lendemain. Les centaines d’années de colonialisme ont laissé leurs traces. Ce qui importe, c’est que nous poursuivions nos efforts en ce sens tous les jours.
Nous reconnaissons l’importance de la recherche autochtone, qui réunit toutes les dimensions de la connaissance sur l’interaction entre les peuples, les territoires et l’environnement naturel.
Lorsque nous avons présenté notre budget de 2018, nous avons alloué 4 milliards de dollars aux sciences et à la recherche — l’investissement le plus important en recherche de l’histoire de notre pays.
Et nous veillons à ce que cet investissement majeur produise des changements fondamentaux dans l’écosystème de recherche du Canada.
C’est ce qui nous amène à l’annonce d’aujourd’hui. Félicitations à tous les bénéficiaires de subventions Connexion – Capacité de recherche autochtone et réconciliation.
Chacun des 116 bénéficiaires recevra une subvention pouvant atteindre 50 000 $ pour effectuer ses recherches. Ces subventions attestent de la valeur intrinsèque des systèmes de savoir traditionnel. Leurs projets devraient mener à de nouvelles façons de faire de la recherche avec les communautés autochtones.
Il s’agit d’un programme de 5,6 millions de dollars, et plus de la moitié des subventions sont accordées à des organismes sans but lucratif autochtones.
Ces subventions ont pour objet d’appuyer des rassemblements communautaires, des ateliers et des activités qui font appel aux connaissances traditionnelles, et de faciliter le dialogue et le partage de connaissances.
Ce qui aura été appris sera ensuite partagé dans le cadre d’une conférence nationale qui aura lieu un plus tard cette année.
Ce dialogue national nous mènera aux prochaines étapes importantes de la réconciliation avec les Premières nations, les Métis et les Inuits, et renforcera la communauté de chercheurs dans l’ensemble du pays.
Nous devons prendre appui sur des recherches rigoureuses pour faire des choix éclairés en matière de politiques. C’est un principe que notre gouvernement respecte pleinement et qu’il honore depuis le début.
Notre gouvernement prend cela très au sérieux, et nous agirons de manière équitable, inclusive, tout en assurant notre pleine coopération à nos partenaires.
Nous attachons de la valeur à la recherche et aux traditions autochtones, car elles nous aident à mieux comprendre les liens d’interdépendance entre les personnes, les lieux et la nature, ce qui est très important.
Il nous reste encore beaucoup de chemin à parcourir, mais les mesures que nous prenons aujourd’hui sont un bon départ. Et je tiens à ce que les bénéficiaires de subventions sachent que notre gouvernement sera avec eux durant toutes leurs démarches. C’est ensemble que nous pourrons faire du Canada un pays meilleur, plus fort et plus juste.
J’ai bien hâte de voir ce que les bénéficiaires de subvention développeront, apprendront et découvriront.
J’ai maintenant le plaisir de vous présenter Madame Melissa Arcand, l’une des 116 bénéficiaires d’une subvention. Sa collaboration avec Indigenous Works en tant qu’experte en biogéochimie des sols contribuera à rendre les cultures encore plus efficientes et saines.
Madame Arcand détient un doctorat en sciences des sols de l’Université de la Saskatchewan. Elle a mené ses recherches postdoctorales à Agriculture et Agroalimentaire Canada.
Elle a grandi sur une ferme au sein de la nation cri de Muskeg Lake au centre de la Saskatchewan. Madame Arcand est une véritable mentore pour ses étudiants, car elle les aide à se familiariser avec la gestion des ressources et la gouvernance des territoires dans les communautés autochtones au peu partout au Canada.
Veuillez vous joindre à moi pour accueillir Melissa.
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