Exigences après l’arrivée pour le parrainage privé

Sur cette page

  1. Introduction
  2. Exigences en matière de soutien à l’établissement (non financières)
  3. Exigences en matière de soutien financier
  4. Migration secondaire et choix d’une destination par le réfugié
  5. Programme d’aide conjointe (PAC)
  6. Rainbow Refugee Assistance Partnership (RRAP)
  7. Suivi et assurance des services après l’arrivée
  8. Références

Ce guide énonce les mesures de soutien que les répondants doivent fournir aux réfugiés réinstallés une fois qu’ils arrivent au Canada. Il peut être utilisé comme :

  • un document de référence pour les groupes de parrainage;
  • un document de référence à l’intention du personnel d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) pour effectuer des travaux de certification;
  • un outil pour s’assurer que le soutien accordé aux réfugiés parrainés par le secteur privé est uniforme à l’échelle du pays.

Ce nouveau guide de 2023 regroupe et clarifie les exigences existantes qui se trouvent dans divers formulaires et guides, y compris la FAQ sur le soutien financier dans le cadre du Programme de parrainage privé de réfugiés (PPPR). Il comprend plus de détails sur les exigences pour combler les lacunes dans des domaines comme les délais de prestation de services de soutien.

Le guide Exigences après l’arrivée pour le parrainage privé se concentre sur ce qui doit être fourni et à quel moment. Le Programme de formation sur le parrainage privé des réfugiés (PFPR) élabore et fournit des outils et des renseignements pour aider les répondants à respecter les exigences.

Ces exigences sont gérées par IRCC. Pour tout commentaire ou mise à jour, veuillez communiquer avec nous à l’adresse IRCC.RASOPSR-PPPROSRA.IRCC@cic.gc.ca.

Formats substituts

1. Introduction

Les répondants jouent un rôle clé dans le soutien des réfugiés parrainés par le secteur privé après leur arrivée. Les signataires d’entente de parrainage (SEP) ainsi que leurs groupes constitutifs (GC) et les partenaires de parrainage, les groupes de cinq et les répondants communautaires sont tous responsables devant IRCC de la prestation et de la qualité des services de soutien financier et à l’établissement qu’ils fournissent aux réfugiés parrainés.

Dans leur demande de parrainage, les répondants acceptent de fournir un soutien financier et non financier (c.‑à-d. un soutien à l’établissement) après l’arrivée, tel qu’il est décrit dans l’engagement de parrainage et le plan d’établissement connexe. Ces exigences sont prévues à l’alinéa 153(1)b) du Règlement sur l’immigration et la protection des réfugiés (RIPR). Les SEP prennent également des engagements dans l’entente de parrainage.

Le présent guide fournit plus de détails sur les mesures de soutien après l’arrivée que les répondants doivent fournir aux réfugiés parrainés, comme il est indiqué dans :

Tous les besoins financiers et d’établissement doivent être satisfaits tel que décrit dans le présent guide.

Les répondants peuvent obtenir de l’aide par l’entremise du Programme de formation sur le parrainage privé des réfugiés (PFPR), un organisme doté d’un personnel national et régional qui fournit des renseignements, de la formation et du soutien aux répondants de réfugiés. Vous trouverez ses coordonnées sur son site Web.

Le PFPR offre une orientation et des conseils sur les questions d’établissement par les moyens suivants :

Le personnel du PFPR aide les répondants par les moyens suivants :

2. Exigences en matière de soutien à l’établissement (non financières)

2.1 Fournir du soutien à l’établissement

a) Types d’aide et de soutien à l’établissement

Les groupes de parrainage doivent veiller à ce que les besoins fondamentaux en matière d’établissement des réfugiés parrainés soient satisfaits à leur arrivée au Canada. Ils doivent s’assurer que les réfugiés parrainés reçoivent :

b) Quand fournir du soutien à l’établissement

Les groupes de parrainage sont tenus de fournir certaines mesures de soutien à l’établissement aux réfugiés dans les délais prescrits ou avant, sous réserve d’écarts raisonnables en raison de circonstances propres à chaque cas. Ainsi, les nouveaux arrivants bénéficient d’un soutien en temps opportun pour répondre à leurs besoins changeants en matière d’établissement au cours de la première année au Canada.

Les périodes de soutien à l’établissement sont les suivantes :

Le type d’activités prévues pour chaque période de soutien à l’établissement sera examiné plus en détail à la sous-section 2.2.

c) Durée du soutien à l’établissement

Durée du soutien à l’établissement

Type de groupe de parrainage Durée du soutien à l’établissement
Programme de parrainage privé de réfugiés (PPPR) 12 mois
Programme mixte des réfugiés désignés par un bureau des visas (RDBV) 12 mois
Programme de parrainage d’aide conjointe (PPAC) 24 mois
(En coordination avec l’organisme de prestation de services du Programme d’aide à la réinstallation [PAR] qui soutient initialement le réfugié réinstallé. Pour de plus amples renseignements, voir la section 5.)
Rainbow Refugee Assistance Partnership (RRAP) 12 mois
(Pour de plus amples renseignements, voir la section 6.)

2.2 Activités de soutien à l’établissement

Cette section décrit les mesures de soutien à l’établissement qui se trouvent dans le plan d’établissement en fournissant des détails sur ce qu’IRCC considère comme essentiel et en fournissant des conseils sur les pratiques exemplaires.

Si vous n’êtes pas certain de ce qu’IRCC pourrait considérer comme un écart raisonnable en raison de circonstances particulières, vous pouvez communiquer avec l’équipe d’assurance des services de réinstallation (EASR) d’IRCC à l’adresse IRCC.PSRCaseReview-RevuedecasPSR.IRCC@cic.gc.ca pour obtenir de l’aide.

a) Tout au long de la période de parrainage

Les répondants sont encouragés à suivre les pratiques exemplaires suivantes :

b) Avant l’arrivée (à la réception de la TPA) :

Nous informerons les répondants des détails de l’arrivée d’un réfugié (p. ex. date, heure, lieu, besoins spéciaux) lorsque IRCC émettra la Transmission de préavis d’arrivée (TPA). Durant ce temps, les répondants doivent se préparer à bien commencer leur parrainage.

Comment se préparer à l’arrivée d’un réfugié :

Les répondants sont encouragés à suivre les pratiques exemplaires suivantes :

c) Arrivée et trois premières semaines :

Les répondants accueillent les réfugiés et les aident à répondre à leurs besoins immédiats et essentiels.

Arrivée :

Mettre à jour les coordonnées auprès d’IRCC :

Logement et orientation immédiate et essentielle :

Programmes et services fédéraux et provinciaux essentiels :

Services communautaires :

Orientation financière – soutien du revenu et responsabilités financières

d) Mois 1 à 3 :

À ce moment-là, les besoins immédiats du nouvel arrivant ont été satisfaits ou les mesures de soutien sont en cours. Le soutien à l’établissement continue de répondre aux besoins d’établissement de départ et vise à assurer :

Orientation immédiate et essentielle

Organismes d’établissement et services communautaires

Orientation financière – soutien du revenu et responsabilités financières

e) Mois 4 à 6 :

À ce moment-là, toutes les mesures de soutien à l’établissement requises pour les mois 1 à 3 sont terminées ou en cours. D’autres mesures de soutien à l’établissement pendant cette période, si elles ne sont pas déjà en place, pourraient comprendre :

f) Mois 7 à 9 :

Pendant cette période, le soutien à l’établissement continue au besoin; il est temps de commencer à se préparer à la transition à la fin de la période de parrainage.

g) Mois 10 à 12 :

La dernière étape est la transition hors de la période de parrainage du nouvel arrivant. Si le nouvel arrivant ne travaille pas ou ne subvient pas à ses besoins, il faudra veiller à ce que des moyens financiers soient mis à place afin qu’il y arrive.

2.3 Changements à la situation d’un réfugié qui ont une incidence sur le soutien à l’établissement

Les répondants sont encouragés à examiner leurs engagements en matière d’établissement sur une base mensuelle afin de tenir compte de tout changement à la situation du réfugié qui pourrait nécessiter des changements au soutien à l’établissement. Il pourrait être nécessaire de réévaluer le soutien à l’établissement pour différentes raisons, notamment :

Une évaluation au cas par cas est souvent nécessaire pour s’assurer de maintenir l’accès aux services d’établissement. Les répondants peuvent communiquer avec l’EASR d’IRCC pour obtenir des conseils, au besoin.

3. Exigences en matière de soutien financier

3.1 Fournir un soutien financier

a) Types de soutien financier

Les répondants doivent fournir les coûts de démarrage ponctuels et les coûts mensuels récurrents.

Coûts de démarrage

  • articles ménagers (couvre-fenêtres de base et articles ménagers courants comme les ustensiles de cuisine, les chaudrons, les casseroles, les balais, les vadrouilles, les détergents et les nettoyants, etc.);
  • meubles (lits, matelas, ensemble de salle à manger, canapés, tables d’appoint, lampes, etc.);
  • literie;
  • aliments de base;
  • vêtements réguliers et saisonniers;
  • frais de services publics;
  • allocation scolaire initiale (au besoin, elle peut être versée deux fois aux familles qui arrivent entre le 1er septembre et le 31 mai, et la période de soutien s’étend sur deux années scolaires).

Coûts mensuels

  • besoins essentiels (nourriture et frais accessoires);
  • allocation-logement (logement, y compris les services publics) et suffisamment d’argent pour couvrir les dépôts de garantie, les services publics et le premier ou le dernier mois de loyer, au besoin;
  • supplément pour le logement, au besoin;
  • allocation de transport mensuelle pour toutes les personnes de 18 ans et plus;
  • allocation de communication pour couvrir les coûts des services téléphoniques et Internet (par cas et à chaque enfant adulte à charge;
  • allocation nutritionnelle en période de grossesse, s’il y a lieu;
  • allocation pour régime alimentaire spécial, s’il y a lieu.
    • 75 $ par mois (par famille) s’ils fournissent une note du médecin (ou de l’infirmière praticienne) indiquant qu’ils ont un problème de santé nécessitant un régime alimentaire spécial.

b) Quand fournir un soutien financier

Échéancier

Les groupes de parrainage doivent fournir un soutien financier aux nouveaux arrivants dans les délais indiqués ci-dessous.

Type Échéancier
Coûts de démarrage
  • Doit être fourni entre la date d’arrivée et la fin du deuxième mois;
  • Pour les articles qui ne sont pas nécessaires dans l’immédiat (vêtements d’hiver), il est possible de les fournir à une date ultérieure, mais il sera nécessaire de prouver que ce sera fait.
Coûts mensuels
  • Offrir du soutien chaque mois. Les nouveaux arrivants devraient savoir quand s’attendre à recevoir du soutien financier et ne pas avoir à le demander.

c) Paiements forfaitaires

Nous n’encourageons pas les paiements forfaitaires. Si les répondants choisissent de verser des paiements forfaitaires, les montants doivent correspondre à l’équivalent en paiements mensuels (c.-à-d. que les montants forfaitaires n’entraînent aucune « épargne » pour les répondants). Si les groupes de parrainage veulent fournir un soutien financier de cette façon, ils doivent :

IRCC peut recommander le rajustement des paiements mensuels, si :

d) Durée du soutien financier

Durée du parrainage financier

Programme Ce que les groupes de parrainage doivent fournir
Programme de parrainage privé de réfugiés (PPPR) Soutien du revenu pour un maximum de 12 mois.
Programme mixte des réfugiés désignés par un bureau des visas (RDBV) Soutien du revenu de 6 mois, plus les frais de démarrage. IRCC fournit les six mois restants de soutien du revenu par l’entremise du PAR.
Programme de parrainage d’aide conjointe (PPAC) Les groupes de parrainage ne fournissent pas de soutien financier dans le cadre du PPAC. Pour plus de renseignements à ce sujet, voir la section 5.
Rainbow Refugee Assistance Partnership (RRAP) Neuf mois de soutien du revenu. IRCC fournit les coûts de démarrage et trois mois par l’entremise du PAR. Pour de plus amples renseignements, voir la section 6.

e) Réduire ou arrêter le soutien financier

Un réfugié peut ne pas avoir besoin du soutien financier de son répondant lorsqu’il gagne un certain revenu ou qu’il possède un certain montant d’actifs personnels. Plus de détails se trouvent aux sections 3.2 f) et 3.2 g) ci-dessous.

f) Méthodes de soutien financier

Les groupes de parrainage décident de la façon dont le soutien financier est fourni, mais il doit être traçable.

Recommandé Chèques, virements électroniques ou autres modes de paiement traçables.
Non recommandé En espèces. S’ils doivent absolument fournir un paiement de soutien en espèces, les répondants doivent s’assurer qu’il est consigné (p. ex. reçu du répondant signé par le nouvel arrivant, relevés bancaires [retraits/dépôts], confirmations par courriel) par le répondant et le réfugié.

Les réfugiés ont le droit de gérer leurs propres finances, et on devrait les encourager à le faire. Les groupes de parrainage ne peuvent pas :

3.2 Calcul du soutien financier

a) Avant l’arrivée – le tableau des coûts du parrainage à l’annexe A du Guide de présentation d’une demande

Le tableau des coûts du parrainage est principalement utilisé pour fournir aux groupes de cinq, aux répondants communautaires, ainsi qu’aux SEP tenus de fournir une preuve de financement à l’étape de la demande, les renseignements nécessaires pour démontrer qu’ils sont financièrement en mesure de parrainer un réfugié. IRCC utilise ces renseignements dans le cadre de son évaluation d’une demande de parrainage.

b) Taux minimums

Les groupes de parrainage (SEP, groupes de cinq et répondants communautaires) doivent fournir aux réfugiés un soutien financier qui, au minimum, correspond au niveau de soutien du revenu et aux politiques du PAR dans la ville de résidence du réfugié.

Pour déterminer le montant de l’aide financière nécessaire dans une ville ou une province, les groupes de parrainage devraient examiner les taux du PAR dans la collectivité où le réfugié vivra et les taux de démarrage qui s’appliquent à l’échelle nationale. Les répondants peuvent utiliser le calculateur du soutien financier minimal en ligne du PFPR pour estimer les coûts de parrainage minimaux.

Si un réfugié déménage dans une nouvelle collectivité d’établissement, les répondants font un nouveau calcul et continuent d’offrir un soutien financier au réfugié en fonction des taux du PAR dans la nouvelle collectivité, comme il est indiqué à la section 4.

Des facteurs propres à chaque cas, comme les dons en nature, les arrangements de logement partagés ou les besoins spéciaux, peuvent avoir une incidence sur le montant du soutien financier mensuel à fournir. Les changements apportés au statut d’un réfugié qui peuvent avoir une incidence sur le soutien financier sont examinés plus en détail à la sous-section 3.3.

Les répondants sont encouragés à suivre les pratiques exemplaires suivantes :

c) Nouveaux arrivants ayant dépassé l’âge de la majorité

Selon les taux du PAR pour les personnes célibataires, les enfants à charge qui ont l’âge de la majorité dans leur collectivité d’établissement doivent recevoir un soutien financier mensuel et de démarrage en tant qu’adultes célibataires. Les personnes à charge qui atteignent l’âge de la majorité pendant la période de parrainage commencent à recevoir un soutien financier mensuel au taux d’un adulte célibataire le premier du mois suivant leur anniversaire.

Ils ne peuvent pas être considérés comme des personnes à charge de la famille dans le calcul des besoins en matière de soutien financier.

Les nouveaux arrivants au-delà de l’âge de la majorité qui vivent avec d’autres personnes, par exemple, une personne de 19 ans vivant avec ses parents, peuvent bénéficier d’un soutien financier réduit pour certains coûts partagés, comme il est indiqué à la section 3.3.

d) Soutien en nature

Le soutien en nature comprend les biens, les produits ou les services donnés (comme les meubles ou les vêtements légèrement usagés, ou le logement fourni gratuitement à la famille parrainée).

Reportez-vous à l’annexe A du Guide de présentation d’une demande de parrainage pour les SEP, les groupes de cinq ou les répondants communautaires et au Calculateur du soutien financier minimal pour connaître la valeur maximale des articles donnés qui peut être appliquée aux obligations financières pour le démarrage et les coûts mensuels du parrainage. L’évaluation des dons en nature ne peut pas dépasser la valeur réelle ou le montant maximal de déduction en nature.

e) Calcul des coûts de démarrage

Les coûts de démarrage peuvent être fournis de trois façons :

Les répondants sont encouragés à suivre les pratiques exemplaires suivantes :

 Faire participer la personne ou la famille parrainée au processus visant à trouver un équilibre acceptable des paiements directs et des achats.

Seuls certains articles de démarrage peuvent être fournis sous forme de dons en nature (voir le tableau ci dessous).

Articles qui peuvent être partiellement déduits au moyen de dons en nature : Articles qui ne peuvent pas être fournis sous forme de dons en nature :
  • vêtements;
  • mobilier;
  • articles ménagers;
  • literie;
  • fournitures scolaires;
  • aliments de base.
  • matelas, qui doivent toujours être achetés neufs;
  • produits alimentaires ouverts;
  • vêtements personnels comme des sous‑vêtements ou des chaussures.

Seul un certain pourcentage de la valeur totale des dons en nature peut être déduit du soutien financier qui doit être fourni au réfugié parrainé à titre de soutien au démarrage. Les coûts de démarrage ne peuvent pas être entièrement fournis sous forme de dons en nature. Seuls les dons en nature que les nouveaux arrivants acceptent peuvent être comptés et déduits du soutien financier fourni.

En cas d’achat d’articles supplémentaires (comme un matelas, des vêtements ou des meubles supplémentaires), au nom de la personne ou de la famille parrainée ou avec elle, il est possible de déduire ces coûts du montant global de l’aide financière de démarrage fournie. Cela est comptabilisé séparément des dons en nature.

Exemple de déductions en nature de l’allocation pour le mobilier de démarrage :

f) Calcul des coûts mensuels

Vous pouvez assumer les coûts mensuels de deux façons :

Logement
  • Le logement peut être fourni en nature en totalité à condition qu’il soit propre, sécuritaire et adapté à la taille de la cellule familiale, et qu’il soit fourni au réfugié sans frais.
  • Il n’est pas nécessaire que le logement en nature soit fourni par une partie au parrainage. Toute personne autre qu’un réfugié peut le fournir pendant sa période de parrainage. Remarque : cette exception s’applique seulement au coût des logements en nature (la section 3.3 donne plus d’information à propos du soutien des parties et des non-parties au parrainage).
Besoins essentiels (nourriture et frais accessoires)
  • L’allocation pour les besoins essentiels peut être fournie en nature jusqu’à un maximum de 50 % seulement si le ou les réfugiés vivent avec une partie au parrainage. La section 3.1 donne plus d’information.
Transport
  • L’allocation de transport mensuelle destinée à toutes les personnes de 18 ans et plus peut être suspendue, à condition que :
    • dans les régions où il n’y pas de réseau de transport en commun, un autre mode de transport soit fourni sans frais au réfugié;
    • l’allocation soit fournie en nature, par exemple, sous forme de billets d’autobus gratuits ou d’accès aux programmes pour résidents à faible revenu.

L’aide financière pour tous les autres coûts mensuels ne peut pas être fournie en nature. Elle aidera les réfugiés à commencer leur vie au Canada et à acquérir les connaissances et les compétences nécessaires pour prendre des décisions et gérer eux-mêmes leurs dépenses.

Taux du PAR pour le logement et supplément au logement national

L’allocation au logement du PAR (soutien du revenu) comprend deux volets : le taux de base pour le logement et le supplément au logement national.

Les répondants fournissent – au moins – le taux de base pour le logement, plus le montant du supplément national si le coût du logement dépasse le taux de base.

On encourage les répondants à adopter cette pratique exemplaire :

g) Réfugiés ayant des biens personnels

Les biens personnels représentent la somme d’argent que les réfugiés et leur famille :

Si les biens personnels d’un réfugié, moins les montants maximaux indiqués ci-après, suffisent à couvrir une partie ou la totalité des coûts du parrainage pour l’intégralité de la période de parrainage, le répondant peut réduire ou supprimer l’aide financière pour une partie ou l’intégralité de la période de parrainage.

Avant de juger qu’un réfugié est financièrement autonome, le groupe de parrainage fait un calcul basé sur la directive énoncée ci-après. Même s’ils jugent que le réfugié est financièrement autonome, les groupes de parrainage doivent lui offrir un soutien à l’établissement et une assistance pendant toute la période de parrainage.

Veuillez vous reporter aux instructions sur l’exécution du Programme d’aide à la réinstallation (PAR) pour en savoir plus sur les biens personnels. Les biens personnels n’incluent pas le revenu gagné (voir l’alinéa 3.2 h) pour plus d’information sur le revenu gagné).

Déclaration du réfugié à propos de ses biens personnels

Le réfugié déclare ses fonds et ses biens, mais on ne peut l’y obliger. Le montant des revenus et des biens déclarés à son répondant peut avoir une incidence sur le niveau d’aide financière qui lui sera accordé.

Le Programme de formation sur le parrainage privé des réfugiés a créé le formulaire de déclaration des fonds et des avoirs (PDF, 162 Ko) à cette fin.

Les répondants ne peuvent pas retenir l’aide financière si les biens et les revenus ne sont pas déclarés, mais ils peuvent demander de l’aide à IRCC lorsqu’ils ont des motifs raisonnables de croire qu’un réfugié cache peut-être de l’information à propos de ses fonds et de ses biens.

Prise en compte des biens personnels pour l’octroi de l’aide financière

Si le groupe de parrainage veut tenir compte des biens personnels pour établir le niveau requis d’aide financière à offrir, il doit suivre les normes du PAR.

Si un répondant déduit des sommes de son aide financière, il doit pouvoir en expliquer le montant et la raison. Il incombe au répondant de montrer l’aide qu’il apporte au(x) réfugié(s) et de prouver qu’il a respecté les exigences du programme.

Vous trouverez ici et dans le tableau ci-dessous le montant maximal des biens personnels que les réfugiés peuvent conserver en vertu des lignes directrices du PAR sur le soutien du revenu sans nuire au montant qu’ils obtiennent à ce titre. Tout autre bien sera pris en compte au moment de décider du niveau de soutien requis.

Taille de la famille Montant maximal des biens personnels (en dollars canadiens)
Personne célibataire 5 000 $
Couple 7 500 $
Personne célibataire avec une personne à charge 7 500 $
Chaque personne à charge supplémentaire 2 500 $

On encourage les répondants à adopter les pratiques exemplaires suivantes :

h) Réfugiés ayant un revenu gagné

Si un réfugié a assez de revenus durant la période de parrainage, les groupes de parrainage peuvent réduire ou ne pas fournir le soutien du revenu en vertu de l’engagement de parrainage, sous réserve des seuils de revenu d’emploi indiqués ci-après.

Les répondants ne doivent pas oublier que la situation financière de la famille peut changer durant la période de parrainage. Il faudra peut-être rétablir l’aide financière, à moins que le réfugié ait assez de biens pour couvrir l’intégralité de la période de parrainage, comme le précise l’alinéa g). Les répondants devront peut-être prouver qu’ils ont apporté l’aide financière nécessaire à tous les stades de la période de parrainage.

Si des groupes de parrainage décident de soustraire des montants de l’aide financière mensuelle en fonction du revenu gagné, ils doivent respecter les principes du PAR. Reportez-vous aux instructions sur l’exécution du PAR pour savoir en quoi consiste un revenu gagné.

Les déductions peuvent commencer après que le revenu d’emploi net dépasse 50 % de l’aide mensuelle complète allouée par le PAR; à ce moment-là, le revenu est amputé d’un dollar pour chaque dollar supplémentaire gagné au-delà de ce seuil.

Exception : Si le revenu d’emploi est gagné par un réfugié qui fait des études secondaires :

Déclaration par les réfugiés de leurs revenus d’emploi

On attend des réfugiés qu’ils déclarent leurs revenus à leurs répondants, car cela peut influer sur le montant d’aide financière qu’on leur accordera. Toutefois, cette déclaration est volontaire; on ne peut aucunement obliger les réfugiés à la faire. Les répondants ne peuvent pas retenir l’aide financière parce que la personne n’a pas déclaré ses revenus, mais ils peuvent demander l’aide d’IRCC lorsqu’ils ont des motifs raisonnables de croire qu’un réfugié cache peut-être de l’information à propos de ses revenus d’emploi.

Prise en compte du revenu gagné pour l’octroi de l’aide financière

Lorsque le revenu total du ménage d’un réfugié représente plus de 50 % de l’aide financière qu’obtient le ménage, on peut réduire les allocations d’un dollar pour chaque dollar supplémentaire gagné au-delà de ce seuil. Reportez-vous aux instructions sur l’exécution du PAR pour en savoir plus sur le seuil de 50 % de la mesure d'incitation à l'emploi.

Il se peut que les réfugiés n’aient plus besoin de l’aide financière de leur répondant :

Si l’aide est réduite ou supprimée, on suggère fortement aux groupes de parrainage de conserver la documentation afin de prouver qu’ils ont respecté la politique du PAR relative aux revenus.

À tout moment durant la période d’engagement, si la situation financière du réfugié et de sa famille change, le répondant doit rétablir son aide financière, au besoin.

Le groupe de parrainage doit continuer d’apporter une aide non financière (p. ex. aide à l’établissement) pour le reste de la période de parrainage, au besoin.

i) Allocation canadienne pour enfant et autres avantages fiscaux fédéraux ou provinciaux

L’Allocation canadienne pour enfant (ACE) est un montant non imposable versé chaque mois aux familles admissibles pour les aider à subvenir aux besoins de leurs enfants de moins de 18 ans. L’ACE, qui peut inclure la prestation pour enfants handicapés et tous les autres programmes provinciaux et territoriaux connexes, est basée sur le revenu net familial, ainsi que sur le nombre d’enfants et sur leur âge.

Exclus du calcul de l’aide financière

Parce que l’ACE et les autres avantages fiscaux fédéraux ou provinciaux sont des montants mensuels non imposables  accessibles à tous les résidents permanents et citoyens canadiens admissibles, ils ne peuvent être comptés comme un revenu gagné ou utilisés pour calculer les réductions à appliquer à l’aide offerte par le répondant.

Par ailleurs, les répondants ne peuvent pas les intégrer à l’aide financière exigée en vertu du Programme de parrainage privé de réfugiés. Ces avantages fiscaux n’ont aucune incidence sur le montant minimal d’aide financière qu’un répondant est tenu de fournir, et ils ne devraient jamais être récupérés. 

Prêt ou avance de fonds pendant que la famille du réfugié attend le versement de l’ACE

L’ACE est une prestation importante pour les familles qui ont des enfants, mais le traitement des demandes prend généralement plusieurs mois. Ainsi, même si les paiements sont rétroactifs, vous devriez prévoir la période d’attente de l’ACE.

Les groupes de parrainage peuvent choisir :

Si un répondant choisit de souscrire un prêt, toutes les parties doivent conserver une version claire de l’entente et des modalités de ce prêt. Il ne faut pas faire payer d’intérêts aux réfugiés.

Toute somme soustraite par la suite de l’aide mensuelle pour rembourser un prêt doit l’être conformément aux modalités établies. Celles-ci doivent tenir compte des besoins constants de la famille et ne doivent pas la mettre dans une situation financière précaire. 

j) Programme mixte des réfugiés désignés par un bureau des visas (RDBV) : taux du PAR quand les répondants offrent une aide financière ou en nature

Le soutien du revenu offert par le PAR est basé sur le besoin. Il ne vise pas à reproduire les prestations déjà versées par le PAR ou d’autres sources, que ce soit en nature ou en argent.

Si vous offrez une aide financière ou en nature à un client qui bénéficie du PAR, nous examinerons les circonstances et la nature de cette aide pour déterminer son incidence sur le niveau d’aide offert par le PAR.

En général, si les besoins d’un réfugié sont plus importants que l’aide offerte par le PAR, un groupe de parrainage pourra apporter une aide financière ou en nature sans que cela fasse baisser les taux du PAR.

Si l’aide financière ou en nature est identique aux prestations déjà versées par le PAR, il se peut que celles-ci soient réduites. En vertu de l’entente du PAR signée par le réfugié, l’ensemble des revenus ou des prestations, quelle qu’en soit l’origine, doivent être déclarés à IRCC.

Par exemple, si un répondant fournit un logement en nature sans frais ou moyennant un coût inférieur à l’allocation de soutien du revenu du PAR pour le logement durant la période visée par le PAR, cela réduirait l’allocation en question, suivant les lignes directrices du PAR.

On évalue les paiements ponctuels ou mensuels d’un répondant au cas par cas pour déterminer si :

k) Cas visés par le Programme mixte des RDBV : prestations supplémentaires dans le cadre du PAR

En plus du soutien à l’installation et de l’aide mensuelle, les réfugiés qui reçoivent de l’aide dans le cadre d’une entente officielle de partage des coûts avec IRCC sont également admissibles à des prestations supplémentaires du PAR. Il faut soumettre des documents justificatifs au bureau local d’IRCC au moment de demander ces prestations. Cette mesure s’applique à toutes les demandes de soutien du revenu au titre du PAR en cours, à la réception des documents justificatifs. Aucun paiement rétroactif ne sera effectué.

Il s’agit des prestations suivantes :

À l’appui de chaque demande d’allocation pour régime, il faut fournir une lettre d’un médecin ou d’un infirmier-praticien indiquant que le réfugié a besoin d’un régime spécial en raison d’un problème de santé.

l) Réfugiés qui ne travailleront pas, n’étudieront pas ou ne contribueront pas à leur intégration

Durant sa première année au Canada, un réfugié doit chercher avant tout à participer à des activités qui l’aideront à devenir autonome et indépendant. Cela peut être un travail, des activités d’établissement, des cours de langue, des cours au collège ou à l’université et des programmes de préparation à l’emploi.

Les groupes de parrainage devraient aider les réfugiés :

On ne peut pas réduire l’aide financière en fonction des choix personnels des réfugiés. Si ces derniers ne participent pas à des activités qui les aideraient à s’intégrer, on encourage les groupes de parrainage à essayer de travailler avec eux pour comprendre pourquoi (p. ex. en raison de problèmes de santé physique ou mentale).

Soit le groupe de parrainage, soit le réfugié peut demander l’aide d’IRCC si vous ne parvenez pas à trouver une solution mutuellement acceptable.

m) Prêts aux immigrants et dette contractée au Canada

Les groupes de parrainage n’ont pas à rembourser le prêt aux immigrants dont a bénéficié le réfugié, mais ils peuvent l’aider à le faire s’ils le veulent. Si c’est ce qu’ils décident, ce montant ne peut pas être déduit du soutien financier à l’installation ou de l’aide financière mensuelle que le réfugié devrait toucher selon les taux du PAR.

Les groupes de parrainage ne sont pas non plus responsables des dettes contractées par un réfugié au Canada, à moins qu’ils aient endossé le prêt.

n) Acceptation ou demande de fonds fournis par des personnes parrainées avant ou après leur arrivée au Canada

Les groupes de parrainage, y compris les partenaires de parrainage, ne doivent pas accepter de fonds provenant de réfugiés, que ce soit avant ou après leur arrivée au Canada. Par exemple, les réfugiés ne devraient donner aucune somme d’argent aux groupes de parrainage en lien avec le dépôt de leur demande de parrainage, leur logement, leurs soins ou l’aide à l’établissement (entre autres).

Le formulaire d’engagement de parrainage (IMM5373) contient une déclaration confirmant que les réfugiés n’ont versé aucune somme dans le cadre de leur parrainage. Cela s’applique aussi aux signataires d’entente de parrainage, aux groupes de cinq et aux répondants communautaires.

3.3 Changements de situation d’un réfugié influant sur l’aide financière

On encourage les répondants à réviser leurs engagements financiers chaque mois afin de s’adapter à d’éventuels changements de situation des réfugiés susceptibles d’influer sur l’aide financière.

Vous devrez peut-être réévaluer votre aide financière pour diverses raisons, par exemple :

a) Réfugiés parrainés qui choisissent de vivre ensemble et réfugiés vivant avec leur répondant ou un membre de leur famille

Certains coûts partagés peuvent être réduits dans les situations suivantes :

Toutefois, cela s’applique uniquement si :

IRCC jugera que l’aide est raisonnable et appropriée dans les cas suivants :

L’allocation de base, qui comprend un montant pour la nourriture et les frais accessoires (comme les produits de soins personnels), peut être fournie en nature jusqu’à un maximum de 50 % uniquement si les réfugiés vivent avec une partie au parrainage (comme un partenaire de parrainage ou le membre d’un groupe de cinq dont le nom figure dans l’engagement de parrainage). Cela ne s’applique pas aux cas où les réfugiés vivent avec une personne ou un groupe qui n’est pas partie au parrainage (qui a un lien avec la famille).

b) Réfugiés parrainés qui décident de déménager d’un logement partagé et de former un ménage indépendant

Vous devez en permanence prendre en considération la dignité et l’autonomie des réfugiés, et toute entente de partage de logement doit être totalement consensuelle. Il faut accorder aux réfugiés qui préfèrent vivre indépendamment de leur répondant, ou aux enfants majeurs qui souhaitent vivre indépendamment de leurs parents, le droit de le faire.

Réfugiés qui vivaient initialement avec un répondant et déménagent seuls :

Les groupes de parrainage doivent demander l’aide d’IRCC dans ces situations.

c) Échec du mariage

Lorsque la famille vit un échec du mariage ou une séparation, le groupe de parrainage n’est pas tenu de venir en aide aux deux ménages issus de la séparation. Il peut néanmoins choisir d’aider les deux s’il a la capacité de le faire.

S’il choisit d’aider un seul ménage, le répondant doit choisir celui qui compte le plus de membres. Si les deux ménages comptent le même nombre de personnes, il incombera au groupe de parrainage de décider lequel il va aider.

On traitera le dossier de l’autre ménage pour cas d’échec du mariage et il sera transféré :

Les groupes de parrainage doivent demander l’aide d’IRCC dans ces situations afin que le Ministère traite la rupture partielle.

d) Décès

Lorsqu’un réfugié réinstallé décède, on invite les répondants à adopter les pratiques exemplaires suivantes :

Les répondants doivent envoyer une copie du certificat de décès et le numéro de garantie du prêt d’immigration (si le client a un prêt en cours) au chef de la Comptabilisation des recettes à l’AC. Vous trouverez l’adresse sur le site Aide financière – Réfugiés.

Lorsqu’une partie au parrainage décède (p. ex. un partenaire de parrainage figurant au dossier ou un des membres du G5), les répondants informent l’EASR d’IRCC et fournissent une copie du certificat de décès. Le Ministère signale le décès au Centre de soutien des opérations (CSO) d’IRCC et téléverse le certificat dans le SMGC.

e) Réfugiés parrainés qui sont temporairement hospitalisés ou incarcérés

Les réfugiés qui sont hospitalisés ou incarcérés ne perdent pas automatiquement leur admissibilité à l’aide financière.

Pour savoir si le montant de l’aide financière devrait être ajusté ou pas, vous devez tenir compte de certains facteurs, par exemple :

Par exemple, si le réfugié est temporairement hospitalisé ou incarcéré, il devra sans doute continuer à payer un loyer. Il ne devrait pas perdre son logement à cause de situations de ce genre. Il peut y avoir d’autres dépenses ou facteurs à prendre en compte dans pareilles situations.

Les groupes de parrainage doivent contacter IRCC s’ils ont des questions à propos de ce type de situation.

f) Réfugiés parrainés qui quittent temporairement la collectivité d’établissement pour se rendre ailleurs au Canada ou à l’étranger

Si un réfugié quitte temporairement sa collectivité d’établissement ou le Canada :
Pour savoir si le montant de l’aide financière devrait être ajusté ou pas, vous devez tenir compte de la durée de l’absence prévue et du nombre de membres du ménage qui voyageront ou resteront à la maison.

Si le réfugié quitte le pays pour une longue période :
Les répondants ne sont pas censés lui offrir d’aide (financière ou autre) pendant son absence. Il est dans votre intérêt de signaler ces situations et de fournir la preuve (si vous l’avez), afin que ce changement soit consigné par IRCC.

Les groupes de parrainage doivent contacter IRCC s’ils ont des questions à propos de ce type de situation.

g) Aide financière requise pour les cas visés par le délai prescrit d’un an

Les groupes de parrainage doivent offrir une aide financière aux personnes visées par le délai prescrit d’un an pendant un maximum de 12 mois après l’arrivée de celles-ci au Canada. Vous y êtes tenus en vertu de l’engagement de parrainage.

Toutefois, il faut tenir compte du revenu de la famille déjà au Canada pour déterminer le montant de l’aide financière requise. Pour en savoir plus, consultez les lignes directrices concernant l'admissibilité d'un an et le soutien du revenu dans le cadre du PAR.

4. Migration secondaire et choix d’une destination par le réfugié

Le choix de destination se rapporte aux réfugiés qui choisissent de changer leur destination à leur arrivée au point d’entrée (PDE), avant de se rendre à leur destination finale prédéterminée. Ces réfugiés choisiront de rester dans la ville du PDE ou de se rendre à un autre endroit au Canada.

La migration secondaire se produit lorsqu’un réfugié choisit de quitter sa collectivité d’accueil avant la fin de la période de parrainage.

4.1 Exigences et obligations en matière de résidence

Aux termes de l’alinéa 153(1)a) du RIPR, le répondant est tenu de résider dans la collectivité d’établissement prévue du réfugié ou d’y avoir des représentants.

Pour satisfaire aux exigences en matière de résidence (conformément à la section 2.2 b)), il incombe au répondant de satisfaire aux exigences suivantes, selon le type de parrainage :

Type de parrainage Comment satisfaire aux exigences en matière de résidence
Signataires d’une entente de parrainage (SEP) :
  • Le SEP et/ou le groupe constitutif (GC) est situé dans la collectivité d’établissement;
  • Au moins deux partenaires de parrainage vivent dans la collectivité d’établissement;
  • Au moins deux représentants désignés vivent dans la collectivité d’établissement.
Répondants communautaires (RC) :
  • Le RC se trouve dans la collectivité d’établissement;
  • Au moins deux partenaires de parrainage vivent dans la collectivité d’établissement;
  • Au moins deux représentants désignés vivent dans la collectivité d’établissement.

Groupes de cinq (G5) :

  • Les cinq répondants vivent tous dans la collectivité d’établissement;
  • Leurs représentants désignés (pour chaque membre du groupe qui ne réside pas dans la collectivité d’établissement) vivent dans la collectivité d’établissement.

4.2 Options offertes aux groupes de parrainage

Dans le cas d’une migration secondaire ou d’un choix d’une destination par le réfugié, le groupe de parrainage dispose de trois options pour satisfaire aux exigences en matière de résidence :

1.

Trouver un groupe constitutif de remplacement et/ou des remplaçants parmi les partenaires de parrainage ou les membres du groupe de cinq afin de satisfaire aux exigences en matière de résidence dans la nouvelle collectivité et soumettre un engagement de parrainage mis à jour.

2.

Transférer le parrainage à un nouveau groupe de parrainage. Dans le cas d’un transfert du parrainage, le nouveau groupe signe un engagement pour le reste de la période de parrainage. Celui-ci remplace l’engagement initial. L’engagement de parrainage initial sera rompu.

3.

Nommer des représentants dans la nouvelle collectivité en soumettant un formulaire Désignation de représentants dans une collectivité d’établissement prévue (IMM 5956) (PDF, 239 Ko).

4.3 Rôle du groupe de parrainage

4.4 Rupture de l’engagement de parrainage

Si les répondants ne sont pas en mesure de satisfaire aux exigences en matière de résidence dans la nouvelle collectivité d’établissement, il leur incombe de signaler à l’EASR leurs tentatives de satisfaire auxdites exigences (c.‑à-d. communiquer avec des groupes de parrainage potentiels, des partenaires de parrainage ou des représentants par téléphone, par courriel ou par message texte).

Il peut en résulter une rupture d’engagement due à la migration secondaire. Ces ruptures n’entraînent pas directement un manquement à l’engagement de parrainage ou une prise de mesures à l’égard de l’entente. Une procédure d’examen du dossier n’est lancée que si des problèmes autres que la migration secondaire sont constatés. Consulter la figure 1 ci-dessous.

Figure 1 : Rupture de l’engagement de parrainage à la suite d’une migration secondaire ou du choix d’une destination par le réfugié
  1. L'EASR est informée de la migration
  2. D'autres ententes de parrainage sont conclues
    1. Si oui, Le parrainage se poursuit
    2. Si non :
      1. L'agent de l'EASR détermine s'il y a rupture de l'engagement de parrainage
      2. Déclaration de rupture de l'engagement de parrainage
      3. Les obligations du répondant prennent fin et le RPSP/RDBV-M peut s'adresser au Programme d'aide à l'établissement/PAR, selon le cas
  3. Si on a détecté des problèmes autres que celui de la migration, le procédure d'examen des cas commence.

À la suite de la migration, les agents examinent uniquement les efforts déployés par le répondant pour trouver d'autres ententes de parrainage. À moins que des problèmes liés à d'autres exigences du programme ne soient cernés à ce moment-là, aucune procédure d'examen de cas n'est lancée et, par conséquent, aucune décision pour manquement ou mesure potentielle n'est prise à l'égard de l'entente

5. Programme d’aide conjointe (PAC)

Dans le cadre du Programme d’aide conjointe (PAC), des réfugiés parrainés par le gouvernement (RPG) ayant des besoins particuliers reçoivent du soutien et des services de la part d’IRCC, de répondants du secteur privé et de fournisseurs de services du PAR pour une période prolongée pouvant s’étendre jusqu’à 24 mois.

Une personne ayant des besoins particuliers est une personne qui a besoin de davantage d’aide à l’établissement que d’autres RPG en raison de sa situation personnelle, par exemple :

IRCC, le fournisseur de services du PAR et le répondant collaborent pour permettre aux réfugiés concernés d’obtenir les meilleurs résultats possible. Seuls les signataires d’une entente de parrainage (SEP) et leurs groupes constitutifs (GC) peuvent participer au PAC.

5.1 Rôles et responsabilités

IRCC est tenu de fournir aux clients du PAC une aide similaire à celle fournie aux RPG dans le cadre du Programme d’aide à la réinstallation (PAR). Il s’agit notamment d’un soutien au revenu et d’un accès à des services de réinstallation financés par le gouvernement, au besoin.

Le bureau local d’IRCC contribue également à l’organisation de la rencontre initiale entre le répondant et le fournisseur de services du PAR. IRCC doit y participer, dans la mesure du possible, et vérifier à mi-chemin du PAC que les besoins du client sont satisfaits par le répondant et que le PAC privilégie toujours l’intérêt supérieur du client.

Les agents d’IRCC traitent les demandes de contribution au titre du Programme d’aide à la réinstallation (PAR) pour les nouveaux arrivants admissibles au PAC afin de compenser les prêts de transport et/ou d’aide (dépenses non remboursables) dans le cadre du Programme des prêts aux immigrants (PPI).

Le rôle du répondant consiste à :

Les nouveaux arrivants bénéficiant du PAC ont droit aux mêmes services d’orientation et de réinstallation que les RPG dans le cadre du PAR et du Programme d’établissement.

Les répondants doivent accompagner les nouveaux arrivants bénéficiant du PAC aux séances d’orientation pour :

Le rôle du fournisseur de services (FS) consiste à :

Les services qu’ils peuvent fournir comprennent les suivants, entre autres :

De plus amples renseignements sur le PAC se trouvent dans les documents suivants :

6. Rainbow Refugee Assistance Partnership (RRAP)

IRCC a conclu un partenariat avec la Rainbow Refugee Society. Les objectifs du partenariat sont les suivants :

Ce partenariat ne s’applique qu’aux cas de réfugiés parrainés par le secteur privé (RPSP). Les réfugiés au titre du Programme mixte des réfugiés désignés par un bureau des visas ne sont pas concernés par ce partenariat.

IRCC assure un soutien financier sur trois mois et une aide au démarrage dans le cadre du Programme d’aide à la réinstallation. Le groupe de parrainage, en partenariat avec la Rainbow Refugee Society de Vancouver, assure une aide financière sur neuf mois, selon les taux du PAR, et fournit toutes les mesures d’aide à l’établissement pendant la période de parrainage.

7. Suivi et assurance des services après l’arrivée

7.1 Activités de suivi du groupe de parrainage

Le suivi des activités des partenaires et l’assurance de la mise en œuvre du plan d’aide à l’établissement et de la satisfaction des besoins en matière d’établissement incombent à tous les groupes de parrainage, et plus particulièrement à ceux qui collaborent avec des partenaires de parrainage, des groupes constitutifs ou d’autres organismes.

Tous les groupes de parrainage doivent s’acquitter de leurs responsabilités en matière de parrainage et, soit :

Les SEP peuvent consulter leurs responsabilités aux termes de l’entente de parrainage et accéder à la Trousse de ressources : pratiques exemplaires pour le suivi (PDF, 691 Ko) du PFPR afin d’obtenir des renseignements sur le suivi de leurs groupes constitutifs et de leurs partenaires de parrainage. Il se peut que les G5 et les RC souhaitent vérifier si les responsabilités sont réparties comme convenu dans le plan d’aide à l’établissement, afin de confirmer que tous les besoins en matière d’établissement du ou des réfugiés sont satisfaits.

Les répondants sont encouragés à suivre la pratique exemplaire suivante :

7.2 Activités d’assurance des services d’IRCC relativement au parrainage

IRCC et les répondants ont le même objectif : la réussite de l’établissement des réfugiés dans leur collectivité et leur intégration professionnelle afin qu’ils deviennent autonomes. IRCC et les répondants partagent également la responsabilité de vérifier si les réfugiés sont au courant des mesures d’aide financière et non financière à leur disposition et de s’assurer qu’ils y ont accès.

IRCC collabore avec les répondants en vue de garantir que les réfugiés sont soutenus sur les plans financier et non financier, suivant les exigences en matière de parrainage et aux exigences du programme, et ce, tout au long de la période de parrainage. IRCC collabore également avec les répondants pour recenser les questions en suspens et les aider à trouver des solutions pour répondre aux besoins financiers et aux besoins en matière d’établissement des réfugiés, ainsi qu’à trouver des façons de démontrer leur soutien.

IRCC collabore également avec les répondants relativement aux problèmes auxquels ces derniers ainsi que les réfugiés peuvent se heurter pour :

L’Équipe de l’assurance des services de réinstallation (EASR) d’IRCC : 

7.3 Preuve de la prestation d’une aide financière adéquate par les groupes de parrainage

Les groupes de parrainage peuvent fournir une aide financière de différentes façons. IRCC recommande que celle-ci soit faite par chèques, virements électroniques ou d’autres méthodes traçables. Il est possible qu’IRCC demande une preuve de l’aide financière lors de l’examen du cas. Si les groupes de parrainage ne recourent pas à de telles méthodes, ils sont tenus de prendre note de l’aide régulièrement, en envoyant par exemple chaque mois un courriel indiquant la somme versée. Certes, il est plus pratique de fournir de l’argent liquide, mais il est difficile d’en assurer le suivi et de prouver qu’il a été versé. Par conséquent, les méthodes de paiement ci-dessus sont recommandées.

Si les groupes de parrainage ont déduit un montant d’aide financière mensuelle (p. ex. articles en nature, biens personnels, revenus du travail), ils doivent préciser comment et pourquoi les déductions ont été calculées.

IRCC accepte les attestations des réfugiés ou des répondants concernant les biens personnels ou les finances personnelles, ainsi que tous les autres documents présentés, et en tiendra compte lors de l’examen d’un cas. Ces attestations sont prises en compte dans le cadre de l’évaluation globale. Toutefois, il n’est pas possible de vérifier lesdites attestations. Elles ne sont donc pas réputées définitives. Si les attestations contredisent d’autres renseignements figurant dans le dossier, il est nécessaire de fournir des éléments de preuve vérifiables pour résoudre le problème.

Les répondants ne peuvent pas demander aux réfugiés de leur faire parvenir des reçus, des relevés bancaires ou d’autres déclarations financières comme condition à l’octroi d’une aide financière ou d’une aide en nature.

Le PFPR propose des exemples de documents à utiliser pour prouver le soutien (PDF, 122 Ko).

7.4 Preuve de la prestation d’une aide à l’établissement adéquate par les groupes de parrainage

Il est possible qu’IRCC demande une preuve de l’aide à l’établissement fournie lors de l’examen du cas. Voici quelques exemples de documents justifiant l’aide non financière :

Les répondants ne sont pas tenus de fournir des copies des documents délivrés par l’État, comme les passeports ou les cartes d’assurance-maladie. En cas de problèmes liés à la protection des renseignements personnels ou dans la mesure où les renseignements susceptibles de répondre à la demande d’IRCC appartiennent au réfugié, le répondant doit le faire savoir. Le cas échéant, un agent d’IRCC s’adressera directement au réfugié.

Le PFPR dispose de plus amples informations (PDF, 122 Mo).

7.5 Différence entre le soutien fourni par une partie au parrainage et celui fourni par une personne qui n’est pas partie au parrainage

Les parties au parrainage signent l’engagement de parrainage soit à titre de signataire autorisé pour un groupe plus important, comme un groupe constitutif, un signataire d’entente de parrainage ou un répondant communautaire, soit à titre individuel (p. ex. partenaire de parrainage).

Ce faisant, ils s’engagent à fournir de l’aide financière et de l’aide à l’établissement aux réfugiés figurant sur la liste. Ils en sont également tenus responsables. D’autres personnes sont en mesure de fournir cette aide pendant la période de parrainage, mais seules les personnes qui ont signé l’engagement de parrainage seront tenues responsables si l’aide en question n’est pas fournie.

Soutien prévu

Si une aide financière ou non financière est fournie par une personne qui n’est pas partie au parrainage, il incombe aux répondants de prouver que cette aide était prévue au moment où le dossier a été présenté ou immédiatement après l’arrivée. Il devrait y avoir une constante dans la fourniture de cette aide afin que des preuves puissent être remises à IRCC lors de l’examen du cas. Cette aide ne sera pas prise en considération s’il s’agit de cadeaux ponctuels.

Au nombre des preuves, mentionnons le plan d’établissement figurant dans le dossier, ou des courriels ou messages attestant d’un accord entre les parties au parrainage et les tierces parties afin que l’aide mensuelle soit fournie par une personne qui n’a pas signé l’engagement.

Les répondants sont toujours en mesure d’ajouter le tiers à l’engagement afin que l’aide soit officiellement reconnue et que cette personne devienne officiellement responsable. L’ajout d’une partie au parrainage permet de reconnaître officiellement l’aide apportée à l’avenir. Cet ajout ne reconnaît pas automatiquement l’aide antérieure.

8. Références

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