HUMA - Travailleurs du secteur de la transformation des fruits de mer

Messages clés

• Le gouvernement travaille en étroite collaboration avec le ministère des Pêches et des Océans ainsi que les provinces pour gérer la pandémie et les besoins du secteur du poisson et des fruits de mer.
• Les travailleurs étrangers temporaires qui arrivent au Canada à ce temps-ci de l’année occupent généralement des postes dans des industries extrêmement importantes pour l’économie et la sécurité alimentaire du Canada, y compris le secteur de la transformation des fruits de mer. Des mesures ont été mises en place pour veiller à ce que les personnes qui arrivent au Canada se mettent en quarantaine pendant 14 jours dès leur arrivée. Ces mesures prévoient également l’accès aux soins médicaux.
• Le gouvernement collabore avec nos homologues provinciaux et le secteur de la transformation des fruits de mer pour s’assurer que les provinces qui ont besoin de travailleurs étrangers temporaires peuvent satisfaire leurs besoins.

Messages supplémentaires

• Les travailleurs étrangers sont une importante source de main-d’œuvre pour notre secteur de la transformation des produits de la pêche. Le gouvernement continue de traiter en priorité les demandes de permis de travail présentées par les travailleurs du secteur du poisson et des fruits de mer, compte tenu des besoins de cette industrie.
• Bien que la COVID‑19 ait perturbé les réseaux de traitement, les demandeurs à l’étranger peuvent continuer de présenter des demandes de permis de travail. Les personnes qui se trouvent à l’extérieur du Canada doivent présenter des demandes en ligne, lesquelles sont transférées aux bureaux disposant d’une capacité de traitement.

Interdiction d’entrée des travailleurs étrangers au Nouveau‑Brunswick

• Les employeurs communiquent avec les travailleurs qui devaient se rendre au Nouveau-Brunswick pour les informer qu’ils doivent repousser leurs projets.
• Nous sommes conscients du fait que des travaux sont également en cours pour déterminer si certains de ces travailleurs pourraient aider à répondre aux besoins d’employeurs dans d’autres provinces. Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada est prêt à travailler avec les parties pour soutenir ces démarches en facilitant le traitement des demandes de permis de travail.
• L’ouverture de la saison de pêche au homard relève du ministère des Pêches et des Océans. Le 22 avril 2020, on a annoncé que l’ouverture de la saison de pêche au homard dans le nord du Nouveau‑Brunswick et l’ouest de l’Île‑du‑Prince‑Édouard serait retardée de deux semaines, soit jusqu’au 15 mai 2020. Le report de la date d’ouverture au 15 mai s’applique aux zones de pêche au homard 23, 24, 26A et 26B, ce qui comprend les zones de pêche de la côte nord du Nouveau‑Brunswick, de la rive nord de l’Île‑du‑Prince‑Édouard et de la côte ouest du Cap‑Breton, ainsi qu’une partie du détroit de Northumberland.

Faits et chiffres à l’appui

• En 2019, IRCC a octroyé plus de 2 100 permis de travail aux travailleurs des usines de poisson et de fruits de mer de partout au Canada. La plupart de ces travailleurs viennent au Canada dans le cadre du Programme des travailleurs étrangers temporaires, lequel est dirigé par Emploi et Développement social Canada.
• Près de la moitié des travailleurs (soit 48 % d’entre eux) sont allés travailler au Nouveau‑Brunswick, tandis que les autres avaient comme destination l’Île‑du‑Prince‑Édouard (25 %), la Nouvelle‑Écosse (17 %), le Québec (6 %), Terre-Neuve-et-Labrador (3 %) et la Colombie‑Britannique (1 %).

Contexte

• Le 28 avril 2020, le premier ministre du Nouveau‑Brunswick a annoncé que l’entrée de travailleurs étrangers temporaires était interdite. Compte tenu des restrictions de voyage, IRCC a suspendu toutes les demandes de permis de travail associées au Nouveau‑Brunswick.
• IRCC envoie des avis aux travailleurs étrangers contenant des mises à jour sur les mesures liées au travail au Canada pendant la pandémie. Ces avis ont été mis à jour pour aviser les clients de consulter les sites Web des provinces avant de voyager afin de vérifier si les restrictions de voyage ont changé.
• Plusieurs travailleurs des usines de poisson et de fruits mer se trouvaient déjà au Nouveau‑Brunswick au moment où l’interdiction de voyager dans la province est entrée en vigueur. En date du 7 mai 2020, près de 240 travailleurs étrangers du secteur de la transformation des fruits de mer détenant un permis de travail valide occupaient un emploi au Nouveau‑Brunswick.
• En 2019, environ la moitié des travailleurs des usines de poisson et de fruits de mer venaient du Mexique, les autres principaux pays d’origine étant les Philippines, la Jamaïque et la Chine. Les intervenants ont fait savoir de manière informelle au Ministère qu’ils se sont tournés cette année vers d’autres pays sources dans les cas où on savait d’avance que les restrictions en matière de voyages pourraient s’avérer problématiques pour l’arrivée des travailleurs.

Mesures récentes – 25 avril 2020

• L’honorable Bernadette Jordan, ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, a annoncé une nouvelle aide financière de 62,5 millions de dollars pour le secteur de la transformation du poisson et des fruits de mer. Le nouveau Fonds canadien pour la stabilisation des produits de la mer aidera les entreprises à :
  • accéder à un financement à court terme pour payer les frais d’entretien et d’inventaire;
  • améliorer la capacité de stockage des produits invendus;
  • se conformer aux nouvelles mesures de santé et de sécurité pour les travailleurs;
  • soutenir les nouvelles technologies de fabrication et d’automatisation visant à améliorer la productivité et la qualité des produits finis de la mer;
  • adapter les produits pour répondre à l’évolution des besoins et aux nouvelles demandes du marché.
• Cet investissement favorisera la résilience du système alimentaire en permettant au secteur canadien de la transformation du poisson et des fruits de mer de traiter, d’entreposer, d’emballer et de distribuer des produits sains et de grande qualité provenant de nos pêcheurs et de nos aquaculteurs pour que ceux-ci se retrouvent dans l’assiette des Canadiens, le tout de manière sûre et efficace.