La politique d’intérêt public temporaire visant les anges gardiens a été mise en place pendant la pandémie pour offrir une voie d’accès à la résidence permanente aux demandeurs d’asile en attente d’une décision ou déboutés qui ont fourni des soins directs aux patients, de même qu’aux membres de leur famille.
Si l’on insiste
Anges gardiens : En date du 1er octobre 2022, plus de 8 500 personnes avaient obtenu la résidence permanente.
Contexte
En réponse aux reportages médiatiques et aux interventions des intervenants qui ont attiré l’attention sur un certain nombre de demandeurs d’asile en attente d’une décision ou déboutés qui travaillaient dans le secteur des soins de santé au Canada pendant la pandémie de COVID‑19, le gouvernement a mis en place une voie d’accès à la résidence permanente du 14 décembre 2020 au 31 août 2021 pour ces personnes qui ont fourni des soins directs aux patients.
Les professions désignées visées par cette mesure spéciale étaient les suivantes : préposés aux bénéficiaires, infirmiers et infirmières, aides‑infirmiers et aides‑infirmières, associés au service de soins aux patients, aides aux préposés aux bénéficiaires et certains aides de maintien à domicile qui ont fourni des soins directs aux patients.
Les personnes doivent répondre à un ensemble de critères précis pour être admissibles, notamment avoir été autorisées à travailler au Canada et avoir travaillé dans le secteur des soins de santé pendant la pandémie. Elles doivent également répondre à des critères d’admissibilité, y compris ceux qui se rapportent aux examens médicaux et aux contrôles de sécurité.
Deux politiques d’intérêt public temporaires ont été élaborées : l’une pour les demandeurs d’asile souhaitant résider à l’extérieur du Québec, et l’autre pour les demandeurs d’asile ayant l’intention de résider au Québec. En vertu de l’Accord Canada‑Québec, le Québec assume seul la responsabilité de la sélection des immigrants économiques et des réfugiés réinstallés qui vont s’établir dans la province.
IRCC a travaillé en étroite collaboration avec l’ASFC pour faire en sorte que les mesures de contrôle de sécurité requises soient appliquées et pour réduire au minimum le risque que les demandeurs soient renvoyés du Canada pendant que leur demande est en cours d’examen.
Les demandeurs admissibles dont la demande d’asile est en instance pourraient voir leur demande d’asile ou leur appel mis en attente à la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada jusqu’à ce qu’une décision soit rendue concernant leur demande de résidence permanente.