CIMM - Demandes de permis d’études provenant de l’Afrique francophone - 2 dec, 2020
Messages clés
Soutenir l’immigration en provenance de pays de la francophonie est une priorité du Ministère. Dans le cadre de cette priorité, IRCC a mis en œuvre le volet direct pour les études en vue d’accélérer le traitement des demandes de permis d’études dans des marchés clés afin d’accroître l’immigration en provenance des pays africains francophones.
IRCC a ouvert le volet direct pour les études aux ressortissants marocains et sénégalais. Le Ministère cherche continuellement de nouveaux marchés où offrir le volet.
Affaires mondiales Canada participe également à cette initiative visant à accueillir au Canada un plus grand nombre d’étudiants étrangers provenant de pays francophones d’Afrique par l’entremise de la Stratégie en matière d’éducation internationale. Cette dernière appuie la diversité de la population des étudiants étrangers au Canada, particulièrement les étudiants francophones, en offrant le cadre pour les campagnes de 2020-2021 au Maroc, au Sénégal, en Côte d’Ivoire et en Tunisie.
Messages supplémentaires
Le Ministère investit des ressources pour aider les étudiants étrangers des pays francophones d’Afrique à venir étudier au Canada. Les pays francophones d’Afrique représentent un marché croissant pour les demandes de permis d’études (43 546 demandes reçues en 2019).
Il y a des centres de réception des demandes de visa dans presque tous les grands pays francophones d’Afrique.
Les pays francophones d’Afrique apportent un flux constant d’étudiants. En 2019, six des dix principaux pays sources de demandes de permis d’études à destination du Québec étaient des pays africains.
Les bureaux d’IRCC facilitent les voyages des étudiants au Canada, en fonction des documents qu’ils fournissent. Dans certains cas, les demandeurs peuvent ne pas comprendre la nécessité de fournir des documents à l’appui de leur demande.
IRCC mène des actions de sensibilisation auprès de ses partenaires ainsi que lors d’événements publics afin d’expliquer les exigences en matière de visa et la façon de présenter une demande de façon à éviter toute déception et à prévenir la fraude. IRCC a mis en œuvre le volet direct pour les études au Sénégal afin d’aider les étudiants à présenter des demandes solides et à démontrer de manière fiable qu’ils disposent des fonds nécessaires.
Le volet direct pour les études et la Stratégie en matière d’éducation internationale
Afin d’attirer davantage d’étudiants francophones au Canada, le volet direct pour les études a été élargi en 2019 de manière à inclure les demandeurs du Sénégal et du Maroc (4 710 demandes reçues en 2019).
En 2020-2021, la stratégie a maintenu ses efforts de campagne publicitaire dans les régions d’Afrique francophones, notamment au Maroc, au Sénégal, en Côte d’Ivoire et en Tunisie, dans le cadre d’une campagne ciblant les communautés francophones en situation minoritaire pour les études de niveau collégial et universitaire. Ces campagnes jouent un rôle essentiel dans la promotion des études au Canada, et augmentent ainsi le nombre de migrants francophones qui souhaitent faire leurs études au Canada.
Les critères de conformité pour l’expansion du volet direct pour les études sont les suivants : disponibilité d’un certificat de placement garanti et évaluation linguistique (IELTS/TEF); volumes de demandes de permis d’études, taux d’approbation et délais de traitement, et évaluation des risques propres aux pays (préoccupations relatives à l’admissibilité, fraude et conditions dans le pays).
Pandémie de COVID-19 et incidence sur les étudiants étrangers
Malheureusement, la pandémie a eu une incidence sur les conditions locales à l’étranger, notamment sur la capacité d’obtenir des documents tels que passeports et titres de compétences, pour présenter une demande de permis d’études. Cela a été observé dans la plupart des principaux pays sources d’étudiants étrangers, y compris au Maghreb et en Afrique francophone.
Nous savons que les étudiants et les intervenants sont préoccupés par l’arriéré de demandes. Le Ministère suit la situation de près et envisage des options telles que la réaffectation de personnel travaillant dans les régions où les volumes de demandes ont baissé (p. ex. visas de résident temporaire pour les visiteurs) pour traiter les demandes de permis d’études et réduire l’arriéré.
La collecte de données biométriques demeure une exigence, le cas échéant. L’inscription initiale des données bibliométriques dans le cadre de la demande se fait à l’étranger. Cela permet au Canada d’effectuer un contrôle complet des voyageurs en matière d’identité et d’admissibilité. La collecte des données biométriques à l’étranger permet de veiller à ce que le Canada puisse détecter et gérer les menaces éventuelles avant que les personnes n’arrivent à nos points d’entrée.