Cahier de transition du ministre d’IRCC 2021 : Immigration permanente : Planification des niveaux d’immigration
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Le plan des niveaux : de quoi s’agit-il?
- La Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés (la Loi) exige que le nombre de résidents permanents admis prévu par le gouvernement pour la prochaine année civile soit publié par dépôt au Parlement.
- Dans le plan des niveaux, le gouvernement établit les objectifs pour l’admission de résidents permanents. Nous pouvons ainsi communiquer les priorités clés en matière d’immigration touchant ce qui suit :
- l’immigration économique
- le regroupement familial
- la réinstallation de réfugiés, de personnes protégées et les engagements d’ordre humanitaire
- Le plan des niveaux alloue également le financement pour IRCC et ses partenaires (pour le traitement des demandes et les vérifications de sécurité, tout en complétant celui des programmes d’établissement et de réinstallation) et permet aux partenaires d’IRCC de planifier en vue de la demande venant de nouveaux arrivants.
Le plan des niveaux est une pierre angulaire du système de gestion des migrations du Canada.
Plan des niveaux d’immigration : Pourquoi est-ce important?
- Le plan des niveaux est un énoncé de politique. Il s’agit de l’outil par lequel le gouvernement du Canada communique ce qu’il estime être le niveau d’immigration « approprié » dans chaque catégorie.
- La Loi prévoit 18 objectifs en matière d’immigration, qui se résument aux priorités fondamentales suivantes :
- Favoriser le développement d’une économie canadienne forte et faire en sorte que les avantages soient ressentis partout au pays
- Appuyer les efforts humanitaires dans le monde – réinstallation de réfugiés et octroi de l’asile
- Réunir les familles
- Contribuer à bâtir des collectivités fortes et maintenir le caractère bilingue du Canada
- tout en protégeant la santé, la sûreté, et la sécurité des Canadiens
Secteurs d’activités liés aux résidents permanents
Le plan des niveaux est présenté de manière à rendre compte des quatre principales catégories d’immigration, qui comportent chacune des sous-catégories et des programmes distincts.
- Immigration économique (cible de 2021 : 232 500 admissions) – consiste en des voies d’accès à la résidence permanente dans le cadre desquelles les nouveaux arrivants sont sélectionnés en fonction de leur capacité de contribuer à l’économie canadienne, de sorte que les avantages liés à l’immigration soient répartis dans toutes les régions du pays.
- Les époux/conjoints et les personnes à charge qui présentent une demande et accompagnent le demandeur principal à son arrivée au Canada sont aussi qualifiés d’immigrants économiques.
- Personnes qui présentent une demande au titre de programmes particuliers, dont le Programme des travailleurs qualifiés (fédéral), le Programme des candidats des provinces ou le Programme pilote d’immigration au Canada atlantique. Veuillez consulter l’annexe A pour obtenir la liste complète.
- Les provinces et territoires et les intervenants manifestent un degré de soutien élevé à l’égard de l’immigration économique.
- Catégorie du regroupement familial (cible de 2021 : 103 500 admissions) – Ces programmes permettent aux répondants admissibles de faire venir les membres de leur famille au Canada à titre de résidents permanents. Deux principaux programmes sont offerts : un pour les époux/conjoints et les enfants, l’autre pour les parents et les grands-parents.
- Catégorie du regroupement familial (cible de 2021 : 103 500 admissions) – Ces programmes permettent aux répondants admissibles de faire venir les membres de leur famille au Canada à titre de résidents permanents. Deux principaux programmes sont offerts : un pour les époux/conjoints et les enfants, l’autre pour les parents et les grands-parents.
- Personnes protégées et réfugiés (cible de 2021 : 59 500 admissions) – Le Canada exerce sa tradition humanitaire de longue date en offrant la protection des réfugiés selon les lois et les normes internationales.
- Les réfugiés sont soit désignés par l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (qui sélectionne et recommande des réfugiés vulnérables) pour une aide gouvernementale, soit par des répondants privés pour une réinstallation au Canada.
- Les personnes protégées ont présenté une demande d’asile au Canada et obtenu l’asile au pays parce qu’elles ne peuvent pas retourner dans leur pays d’origine en toute sécurité, en raison d’une crainte d’être exposées à la torture, à une menace à leur vie ou à une peine cruelle ou inhabituelle.
- Circonstances d’ordre humanitaire et autres (cible de 2021 : 5 500 admissions) – Il s’agit de voies discrétionnaires visant à traiter des cas méritoires et exceptionnels qui n’étaient pas prévus par la loi.
Composition des admissions de résidents permanents d’ici 2023
- Immigration économique – 59,3 %
- Réfugiés et personnes protégées – 14,5 %
- Regroupement familial – 24,8 %
- Motifs d’ordre humanitaire et autres – 1,4 %
Plan des niveaux d’immigration : comment est-il élaboré?
La planification des niveaux débute par les objectifs et les priorités du gouvernement en matière d’immigration permanente et repose sur :
- La mobilisation importante des provinces et des territoires :
- La Loi exige que le ministre d’IRCC consulte les provinces et les territoires.
- Le Québec établit ses propres niveaux dans les limites des dispositions prévues par l’Accord Canada-Québec, dans le cadre d’un processus distinct de consultation avec IRCC.
- Le partenariat et la consultation auprès d’autres ministères et organismes du gouvernement qui contribuent à l’exécution des programmes :
- Agence des services frontaliers du Canada
- Service canadien du renseignement de sécurité
- Affaires mondiales Canada
- Agence de la santé publique du Canada
- Sécurité publique Canada
- Gendarmerie royale du Canada
- Services partagés Canada
- La recherche sur l’opinion publique et consultation des intervenants, comme les fournisseurs de services d’établissement, les organismes francophones, les employeurs et les associations d’employeurs.
La planification des niveaux est également orientée par :
La capacité du système et coûts ultérieurs
- Besoins des nouveaux arrivants en matière d’établissement et d’intégration, qui varient selon la catégorie d’immigration
- Répercussions sur les régions, les villes et les collectivités
- Demande liée aux programmes (établissement/réinstallation, cartes de résident permanent, passeports et citoyenneté)
- Litiges, demandes d’accès à l’information et ressources ministérielles
Les éléments de preuve tirés de la recherche et données
- Données sur les résultats des immigrants
- Renseignements macroéconomiques, démographiques et sur le marché du travail
- Recherche d’experts et d’universitaires visant des questions économiques et sociales liées à l’immigration
La planification des niveaux dépend également des réalités opérationnelles :
- Traitement des demandes : gestion des engagements relatifs aux délais de traitement, des normes de service et des attentes des clients.
- Gestion des demandes à traiter : équilibre des priorités en matière de réception et de traitement des demandes afin de respecter les objectifs de niveaux et les normes de traitement.
- Il existe des mécanismes permettant de limiter le nombre de demandes et le moment de la réception.
- Surveillance des pressions exercées par l’augmentation du nombre de demandes, y compris celles de résidents temporaires (visiteurs, étudiants étrangers et travailleurs migrants).
- Coûts financiers : varient selon les niveaux d’immigration et la composition.
- Ressources humaines et locaux : une planification prévoyante est nécessaire pour tenir compte des changements de volume et de composition d’un point de vue opérationnel. Cela permet au réseau de traitement d’IRCC et à ses partenaires de disposer d’un délai suffisant pour embaucher et former le personnel et faire l’acquisition de bureaux et matériels.
- Temps d’attente avant l’établissement : Il faut tenir compte de l’endroit où se trouve le demandeur (au Canada ou à l’étranger); une fois qu’un visa de résident permanent est délivré, le client peut avoir besoin de quelques jours ou de plusieurs mois pour les préparatifs avant l’établissement (typiquement ces préparations prennent environ six mois).).
Chaque catégorie et programme est visé par des critères uniques et nécessite une expertise différente pour l’évaluation des demandes et la prise de décisions.
Plan pluriannuel des niveaux de 2021-2023
Il s’appuie sur les plans pluriannuels précédents
- En 2017, le gouvernement du Canada a adopté un plan pluriannuel des niveaux d’immigration.
- Le plan de 2021 maintient un plan continu triennal, en ajoutant une nouvelle troisième année qui vise à augmenter encore les niveaux (421 000 en 2023), soit 1,08 % de la population du Canada. Ceci contribuera à répondre aux défis démographiques de la population vieillissante du Canada.
- Modification des cibles antérieures : Le plan vise à compenser le manque d’admissions en 2020 résultant de la COVID-19, en répartissant également les places inutilisées sur les trois années (50 000 admissions chaque année), ce qui donne des cibles de 401 000 en 2021, de 411 000 en 2022 et de 421 000 en 2023.
Il soutient les objectifs économiques et liés au marché du travail
- La classe économique augmentera de 7 % entre 2021 et 2023. Au cours de cette même période, plus de la moitié de cette augmentation est allouée aux programmes économiques régionaux, ce qui permet de répondre aux besoins régionaux et de répartir les avantages de l’immigration dans tout le Canada.
Il répond aux autres objectifs clés en matière d’immigration
- Augmentation des places disponibles dans la catégorie du regroupement familial (portées à 104 500 admissions) et pour la réinstallation de réfugiés (portées à 36 000 admissions) en 2023 pour aider à réunir les familles, ce qui place le Canada en bonne position pour maintenir son leadership en matière de réinstallation des réfugiés.
- Augmentation des admissions de personnes protégées au Canada et de personnes à charge à l’étranger (portées à 25 000 en 2023) pour contribuer à la réduction du grand nombre de demandes à traiter, et en reconnaissance de la situation vulnérable de ce groupe.
- Accent mis sur l’objectif de la Stratégie en matière d’immigration francophone du Ministère, soit atteindre le taux ciblé de 4,4 % d’immigrants d’expression française à l’extérieur du Québec d’ici 2023.
Principales considérations : impact de la pandémie sur les admissions
Les cibles en matière de niveaux de 2021 (401 000 admissions) restent difficiles à atteindre.
- Un important manque d’admissions en 2020 a conduit à une augmentation des cibles de 2021.
- La persistance des restrictions en matière de santé publique et de voyages, qui ont eu des répercussions sur les activités ministérielles et le comportement des clients, a donné lieu à l’accent mis sur le traitement des demandes faites au Canada
- Des mesures spéciales et œuvre de nouvelles initiatives, comme des nouvelles voies d’accès, politiques d’intérêt public, et les efforts de réinstaller les personnes venant d’Afghanistan, ont ajouté la pression sur les volumes et la composition établies dans le plan de 2021‑2023 (annexe A).
Les nombre global de demandes à traiter est le plus élevé de la décennie : il influera sur les prévisions pour 2022.
- Les demandes de plus de 760 000 personnes devraient être à traiter au début de l’année 2022. Cela représente un surplus de 150 000 à 200 000 personnes pour atteindre les niveaux de 2022. C’est en grande partie en raison de l’impossibilité de rendre des décisions finales concernant les demandeurs de l’étranger en 2020 et de l’augmentation du nombre de demandes reçues en 2021.
- S’ensuivront des retards de traitement croissants : les longs délais de traitement persisteront au‑delà de la reprise complète des activités et entraîneront un volume croissant de demandes de renseignements de la part des clients.
- Il existe un arriéré important de dossiers vieillissants dans les catégories de l’immigration économique et des réfugiés qui concernent des personnes à l’étranger. Les principaux documents à l’appui des anciens dossiers arrivent à échéance : des ressources considérables seront nécessaires pour clore les dossiers.
Les mesures de santé publique dans les pays sources continueront d’avoir une incidence sur les admissions.
- Les restrictions continues liées à la COVID-19, les programmes de vaccination et les titres de compétences au Canada et dans les pays sources du monde entier vont vraisemblablement continuer à ralentir les processus et à augmenter les coûts.
Principaux points à retenir
- [Caviardé]
- Les décisions relatives aux programmes en cours d’année ont une incidence sur les admissions théoriques et la composition établies dans le plan.
- [Caviardé]
- Le Ministère doit également mener des consultations auprès des provinces et des territoires concernant les prévisions relatives aux niveaux.
- Des consultations préliminaires auprès des provinces et des territoires ont eu lieu à l’été 2021 au sujet du plan des niveaux de 2022, et un engagement a été pris à l’égard de la reprise des consultations après les élections fédérales en octobre 2021.
- Bien que la vision globale de l’immigration puisse être ambitieuse, il est nécessaire de fixer des cibles réalisables et réalistes pour le financement, la planification opérationnelle, la durabilité des programmes et la reprise des activités après les impacts de la COVID-19.
Annexe A – Plan pluriannuel des niveaux de 2021-2023
Voici le plan pluriannuel des niveaux d’immigration de 2021-2023, tel qu’il a été déposé au Parlement.
2020 | Plan pluriannuel 2021-2023 | |||
---|---|---|---|---|
2021 | 2022 | 2023 | ||
Admissions globales | 341 000 | 401 000 | 411 000 | 421 000 |
(320 000 – 370 000) | (300 000 – 410 000) | (320 000 – 420 000) | (330 000 – 430 000) | |
Travailleurs hautement qualitifés (federal) | 91 800 | 108 500 | 110 500 | 113 750 |
(88 500 – 100 000) | (81 000 – 110 250) | (96 250 – 112 900) | (100 000 – 114 500) | |
Gens d’affaires (federal) | 750 | 1 000 | 1 000 | 1 000 |
(500 – 1 400) | (400 – 1 250) | (250 – 1 250) | (500 – 1 250) | |
Programmes pilotes d’immigration économique | 5 200 | 8 500 | 10 000 | 10 250 |
(4 100 – 6 500) | (4 900 – 9 250) | (4 500 – 10 500) | (4 500 – 11 000) | |
Programme pilote d’immigration au Canada Atlantique | 5 000 | 6 000 | 6 250 | 6 500 |
(3 000 – 5 500) | (3 300 – 6 250) | (3 000 – 6 750) | (3 500 – 6 750) | |
Programme des candidats des provinces | 67 800 | 80 800 | 81 500 | 83 000 |
(65 500 – 74 000) | (64 000 – 81 500) | (63 600 – 82 500) | (65 000 – 84 000) | |
Travailleurs qualifies et gens d’affaires (Québec) | 25 250 | À déterminer | À déterminer | À déterminer |
(24 900 – 25 600) | (26 900 – 28 500) | (31 400 – 33 100) | (À déterminer) | |
Total pour la catégorie économique | 195 800 | 232 500 | 241 500 | 249 500 |
(186 500 – 213 000) | (180 500 – 237 000) | (199 000 – 247 000) | (207 000 – 253 500) | |
Époux, conjoints et enfants | 70 000 | 80 000 | 80 000 | 81 000 |
(65 500 – 72 000) | (61 000 – 81 000) | (60 000 – 81 000) | (60 000 – 82 000) | |
Parents et grands-parents | 21 000 | 23 500 | 23 500 | 23 500 |
(19 000 – 24 000) | (15 000 – 24 000) | (14 000 – 24 000) | (14 000 – 24 000) | |
Total pour le regroupement familial | 91 000 | 103 500 | 103 500 | 104 500 |
(84 500 – 96 000) | (76 000 – 105 000) | (74 000 – 105 000) | (74 000 – 106 000) | |
Personnes protégées au Canada et personnes à charge à l’étranger | 18 000 | 23 500 | 24 500 | 25 000 |
(17 500 – 23 000) | (17 000 – 25 000) | (19 000 – 25 000) | (19 500 – 25 500) | |
Réfugiés réinstallés | 31 700 | 36 000 | 36 000 | 36 000 |
(27 500 – 33 000) | (22 500 – 37 000) | (23 000 – 37 000) | (24 000 – 37 000) | |
Pris en charge par le gouvernement | 10 700 | 12 500 | 12 500 | 12 500 |
(10 500 – 11 500) | (7 500 – 13 000) | (7 500 – 13 000) | (8 400 – 13 000) | |
Désignés par un bureau des visas au titre du Programme mixte | 1 000 | 1 000 | 1 000 | 1 000 |
(300 – 1 000) | (100 – 1 000) | (100 – 1 000) | (100 – 1 000) | |
Parrainés par le secteur privé | 20 000 | 22 500 | 22 500 | 22 500 |
(16 700 – 20 500) | (14 900 – 23 000) | (15 400 – 23 000) | (15 500 – 23 000) | |
Total pour les réfugiés et les personnes prottégées | 49 700 | 59 500 | 60 500 | 61 000 |
(45 000 – 56 000) | (39 500 – 62 000) | (42 000 – 62 000) | (43 500 – 62 500) | |
Total pour les motifs d’ordre humanitaire et autres | 4 500 | 5 500 | 5 500 | 6 000 |
(4 000 – 5 000) | (4 000 – 6 000) | (5 000 – 6 000) | (5 500 – 8 000) | |
Admission francophones nécessaires pour atteindre l’objectif de 4,4 % | 12 144 – 16 544 |
Le gouvernement du Canada a une cible actuelle d’atteindre, d’ici 2023, le taux de 4,4 p. 100 d’immigrants d’expression française s’établissant à l’extérieur du Québec.
Les programmes et les politiques d’intérêt public présentés en 2021 seront pris en compte dans le plan des niveaux de 2022-2024.
Annexe B – Survol historique de la planification des niveaux : principaux jalons
- 1910 – Loi sur l’immigration – délégation au Cabinet du contrôle des niveaux d’immigration et de la répartition des catégories d’immigration.
- 1976 – La Loi sur l’immigration engage pour la première fois le gouvernement à établir et à annoncer des niveaux ciblés, et à mener des consultations à cet égard.
- 1981 – Les niveaux sont exprimés sous forme de fourchette pour la première fois.
- 2002 – En vertu de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés, les niveaux doivent être déposés au Parlement.
- 2007-2014 – Stabilité de la planification des niveaux – maintien de la fourchette de planification de 240 000 à 265 000 (bien que les cibles se situaient autour de la limite supérieure de la fourchette en 2014). Accent mis sur la hausse d’admissions d’immigrants économiques afin qu’il représente environ 70 % de la cible globale.
- 2016 – Les admissions de réfugiés réinstallés ont presque quadruplé pour répondre à la crise en Syrie.
- 2017 – Nouveau niveau de référence : 300 000 – augmentation du nombre d’admissions d’immigrants économiques (bien qu’il soit proportionnellement inférieur par rapport à ce qu’il était avant 2015); distribution des admissions restantes entre les réfugiés et les demandeurs au titre de la catégorie du regroupement familial.
- 2018 – Réintroduction des niveaux pluriannuels selon un plan triennal et croissance modérée des niveaux. L’approche s’est poursuivie en 2019 et 2020.
- 2020 – La pandémie de la COVID-19 a eu un impact sur la réalisation de la cible projetée pour les niveaux d’immigration.
- 2021-2023 – Le plan vise à combler les lacunes d’admission de 2020; augmentation de l’immigration à 421 000 en 2023.
Annexe C – Admissions annuelles historiques et prévues
Résidents permanents au Canada 1865 à 2020
Année | Nombre total d’admissions de résidents permanents | Pourcentage de la population canadienne totale |
---|---|---|
1860 | 6 276 | 0,2 % |
1861 | 13 589 | 0,42 % |
1862 | 18 294 | 0,56 % |
1863 | 21 000 | 0,63 % |
1864 | 24 779 | 0,74 % |
1865 | 18 958 | 0,56 % |
1866 | 11 427 | 0,33 % |
1867 | 10 666 | 0,3 % |
1868 | 12 765 | 0,36 % |
1869 | 18 630 | 0,52 % |
1870 | 24 706 | 0,68 % |
1871 | 27 773 | 0,75 % |
1872 | 36 578 | 0,97 % |
1873 | 50 050 | 1,31 % |
1874 | 39 373 | 1,01 % |
1875 | 27 382 | 0,69 % |
1876 | 25 633 | 0,64 % |
1877 | 27 082 | 0,67 % |
1878 | 29 807 | 0,72 % |
1879 | 40 492 | 0,97 % |
1880 | 38 505 | 0,9 % |
1881 | 47 991 | 1,11 % |
1882 | 112 458 | 2,57 % |
1883 | 133 624 | 3,02 % |
1884 | 103 824 | 2,31 % |
1885 | 76 169 | 1,74 % |
1886 | 69 152 | 1,51 % |
1887 | 84 526 | 1,83 % |
1888 | 88 766 | 1,9 % |
1889 | 91 600 | 1,94 % |
1890 | 75 067 | 1,57 % |
1891 | 82 165 | 1,7 % |
1892 | 30 996 | 0,63 % |
1893 | 29 633 | 0,6 % |
1894 | 20 829 | 0,42 % |
1895 | 18 790 | 0,37 % |
1896 | 16 835 | 0,33 % |
1897 | 21 716 | 0,42 % |
1898 | 31 900 | 0,62 % |
1899 | 44 543 | 0,85 % |
1900 | 41 681 | 0,79 % |
1901 | 55 747 | 1,04 % |
1902 | 89 102 | 1,62 % |
1903 | 138 660 | 2,45 % |
1904 | 131 252 | 2,25 % |
1905 | 141 465 | 2,36 % |
1906 | 211 653 | 3,47 % |
1907 | 272 409 | 4,25 % |
1908 | 143 326 | 2,16 % |
1909 | 173 694 | 2,55 % |
1910 | 286 839 | 4,1 % |
1911 | 331 288 | 4,6 % |
1912 | 375 756 | 5,09 % |
1913 | 400 870 | 5,25 % |
1914 | 150 484 | 1,91 % |
1915 | 33 665 | 0,46 % |
1916 | 55 914 | 0,7 % |
1917 | 72 910 | 0,9 % |
1918 | 41 845 | 0,51 % |
1919 | 107 698 | 1,3 % |
1920 | 138 824 | 1,62 % |
1921 | 91 728 | 1,04 % |
1922 | 64 224 | 0,72 % |
1923 | 133 729 | 1,48 % |
1924 | 124 164 | 1,36 % |
1925 | 84 907 | 0,91 % |
1926 | 135 982 | 1,43 % |
1927 | 158 886 | 1,65 % |
1928 | 166 783 | 1,7 % |
1929 | 164 993 | 1,65 % |
1930 | 104 806 | 1,03 % |
1931 | 27 530 | 0,27 % |
1932 | 20 591 | 0,2 % |
1933 | 14 382 | 0,14 % |
1934 | 12 476 | 0,12 % |
1935 | 11 277 | 0,1 % |
1936 | 11 643 | 0,11 % |
1937 | 15 101 | 0,14 % |
1938 | 17 244 | 0,15 % |
1939 | 16 994 | 0,15 % |
1940 | 11 324 | 0,1 % |
1941 | 9 329 | 0,08 % |
1942 | 7 576 | 0,07 % |
1943 | 8 504 | 0,07 % |
1944 | 12 801 | 0,11 % |
1945 | 22 722 | 0,19 % |
1946 | 71 719 | 0,58 % |
1947 | 64 127 | 0,51 % |
1948 | 125 414 | 0,98 % |
1949 | 95 217 | 0,71 % |
1950 | 73 912 | 0,54 % |
1951 | 194 391 | 1,39 % |
1952 | 164 498 | 1,14 % |
1953 | 168 868 | 1,14 % |
1954 | 154 227 | 1,01 % |
1955 | 109 946 | 0,7 % |
1956 | 164 857 | 1,03 % |
1957 | 282 164 | 1,7 % |
1958 | 124 851 | 0,73 % |
1959 | 106 928 | 0,61 % |
1960 | 104 111 | 0,58 % |
1961 | 71 698 | 0,39 % |
1962 | 74 856 | 0,4 % |
1963 | 93 151 | 0,49 % |
1964 | 112 606 | 0,58 % |
1965 | 146 758 | 0,75 % |
1966 | 194 743 | 0,97 % |
1967 | 222 876 | 1,09 % |
1968 | 183 974 | 0,89 % |
1969 | 164 531 | 0,77 % |
1970 | 147 713 | 0,69 % |
1971 | 121 900 | 0,56 % |
1972 | 122 006 | 0,55 % |
1973 | 184 200 | 0,82 % |
1974 | 218 465 | 0,96 % |
1975 | 187 881 | 0,81 % |
1976 | 149 429 | 0,64 % |
1977 | 114 914 | 0,48 % |
1978 | 86 313 | 0,36 % |
1979 | 112 093 | 0,46 % |
1980 | 143 137 | 0,58 % |
1981 | 128 641 | 0,52 % |
1982 | 121 175 | 0,48 % |
1983 | 89 186 | 0,35 % |
1984 | 88 272 | 0,34 % |
1985 | 84 347 | 0,33 % |
1986 | 99 355 | 0,38 % |
1987 | 152 079 | 0,58 % |
1988 | 161 588 | 0,6 % |
1989 | 191 555 | 0,7 % |
1990 | 216 452 | 0,78 % |
1991 | 232 806 | 0,83 % |
1992 | 254 790 | 0,9 % |
1993 | 256 641 | 0,89 % |
1994 | 224 385 | 0,77 % |
1995 | 212 865 | 0,73 % |
1996 | 226 071 | 0,76 % |
1997 | 216 035 | 0,72 % |
1998 | 174 195 | 0,58 % |
1999 | 189 951 | 0,62 % |
2000 | 227 456 | 0,74 % |
2001 | 250 637 | 0,81 % |
2002 | 229 048 | 0,73 % |
2003 | 221 349 | 0,7 % |
2004 | 235 823 | 0,74 % |
2005 | 262 242 | 0,81 % |
2006 | 251 640 | 0,77 % |
2007 | 236 753 | 0,72 % |
2008 | 247 247 | 0,74 % |
2009 | 252 172 | 0,75 % |
2010 | 280 689 | 0,83 % |
2011 | 248 703 | 0,01 % |
2012 | 257 773 | 0,01 % |
2013 | 259 041 | 0,01 % |
2014 | 260 307 | 0,01 % |
2015 | 271 837 | 0,01 % |
2016 | 296 370 | 0,01 % |
2017 | 286 510 | 0,01 % |
2018 | 321 054 | 0,01 % |
2019 | 341 177 | 0,01 % |
2020 | 184 372 | 0,00 % |
Admission des résidents permanents de 2000 à 2023
Année | Nombre total d’admissions de résidents permanents | Pourcentage de la population canadienne totale |
---|---|---|
2000 | 227 451 | 0,75 % |
2001 | 250 640 | 0,81 % |
2002 | 229 057 | 0,73 % |
2003 | 221 348 | 0,70 % |
2004 | 235 823 | 0,74 % |
2005 | 262 244 | 0,82 % |
2006 | 251 642 | 0,78 % |
2007 | 236 753 | 0,72 % |
2008 | 247 244 | 0,75 % |
2009 | 252 170 | 0,75 % |
2010 | 280 694 | 0,83 % |
2011 | 248 703 | 0,73 % |
2012 | 257 777 | 0,75 % |
2013 | 259 041 | 0,74 % |
2014 | 260 307 | 0,74 % |
2015 | 271 840 | 0,76 % |
2016 | 296 371 | 0,83 % |
2017 | 286 510 | 0,79 % |
2018 | 321 053 | 0,87 % |
2019 | 341 175 | 0,91 % |
2020 | 184 594 | 0,49 % |
2021 | 401 000 | 1,05 % |
2022 | 411 000 | 1,06 % |
2023 | 421 000 | 1,08 % |
Chiffres prévus pour 2021-2023.
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