Sommaire de l’évaluation des facteurs relatifs à la vie privée : Essai de la biométrie sur le terrain
On commence à introduire, à l’échelle mondiale, l’utilisation de la technologie biométrique, qui automatise la reconnaissance des personnes par leurs caractéristiques physiques (empreintes digitales, traits du visage, etc.) dans les processus d’immigration pour assurer l’intégrité et l’efficience de la gestion de la migration. La technologie biométrique comporte divers avantages, dont la réduction du nombre de demandes frauduleuses, l’accélération des vérifications d’antécédents et l’augmentation de la sécurité.
En 2006, IRCC a procédé à un essai de la biométrie sur le terrain, en collaboration avec l’Agence des services frontaliers du Canada. L’essai visait l’introduction de la reconnaissance des empreintes digitales et des visages dans le cadre du traitement de demandes de résident temporaire (pour étudiants, travailleurs et visiteurs) dans deux bureaux des visas à l’étranger (à Hong Kong et à Seattle). La vérification biométrique a été testée au moment de l’entrée au Canada à l’aéroport international de Vancouver et aux points d’entrée de Pacific Highway/Douglas, en Colombie-Britannique. Les données biométriques recueillies auprès des demandeurs d’asile dont les dossiers ont été traités au centre d’accueil des réfugiés d’Etobicoke ont aussi fait partie de l’essai. L’essai a duré six mois, d’octobre 2006 à avril 2007. À partir des résultats de l’essai, IRCC a analysé la possibilité de mettre en œuvre la technologie biométrique dans les programmes d’immigration au Canada.
L’essai sur le terrain visait à tester la technologie dans l’environnement du GC en vue d’évaluer le rendement du système biométrique, l’effet, sur les clients, de l’essai de la biométrie sur le terrain, les effets organisationnels et opérationnels et les considérations en matière de vie privée. L’essai était structuré de manière à ce que les décisions ne s'appuient pas sur les données biométriques.
Le rapport d’évaluation a révélé l’obtention de résultats très précis par la reconnaissance des empreintes digitales et des visages (l’un ou l’autre, ou les deux) et l’efficacité de la technologie biométrique dans la détection des demandes frauduleuses.
Dans le respect des mesures relatives à la vie privée du Commissariat à la protection de la vie privée, toutes les données biométriques recueillies pendant l’essai sur le terrain ont été détruites en juillet 2007, une fois l’analyse terminée. Les risques d’atteinte à la vie privée cernés par l’évaluation étaient faibles ou moyens, et un plan de réduction des risques a été élaboré pour régler les problèmes.
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