Se réinstaller au Canada : L’accueil des réfugiés syriens
Les réfugiés syriens s’établissent au Canada avec l’aide d’organismes comme COSTI Immigrant Services, qui sont financés par le gouvernement du Canada. Au centre d’accueil, les réfugiés bénéficient de services de santé et de counselling ainsi que de séances d’orientation pour les préparer à se trouver un nouvel emploi. Les enfants assistent à des séances d’art-thérapie pour les aider à gérer le stress post-traumatique.
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Transcription: « Le Canada : Se réinstaller au Canada : L’accueil des réfugiés syriens
Durée de la vidéo : 3:47 minutes
On peut voir la peinture d’un bateau sur des eaux tumultueuses réalisée par un enfant. On entend une pluie torrentielle tomber. Un groupe d’enfants crée des œuvres d’art dans une salle de classe.
Une femme, enseignante d’art-thérapie, parle devant un mur rempli de créations artistiques d’enfants. On peut la voir donner des instructions à un groupe d’enfants par intermittence pendant qu’ils créent leurs œuvres.
Une femme apparaît à l’écran : Des enfants réfugiés viennent participer à des séances d’art-thérapie. Ils ont perdu leur pays, des membres de leur famille, tout ce qui leur était familier.
Un globe représentant le Canada sur fond bleu émerge d’une lumière vive. Le fond devient blanc.
Il y a du texte en lettres dorées, avec une feuille d’érable rouge à sa droite : « Se réinstaller au Canada – L’accueil des réfugiés syriens ».
On voit un immeuble en briques de trois étages, dont le nom apparaît sur l’un de ses murs : « The Ralph Chiodo Family Immigrant Reception Centre ».
Deux enfants près d’une fenêtre sont tournés vers la rue et saluent des gens de la main. Une famille de cinq marche sur le trottoir et entre dans l’immeuble en briques.
Julie Ruffolo, agente de l’Unité du Programme d’aide aux réfugiés d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, accueille chacun des membres de la famille en leur serrant la main. Les membres de la famille la suivent dans son bureau. Elle leur parle.
Narrateur : Depuis plus de 100 ans, de nombreux quartiers de Toronto, comme celui-ci dans la Petite Italie, accueillent des immigrants, qui ont aidé à bâtir cette ville.
Pour cette famille de réfugiés syriens, forcée à fuir la guerre civile, cet immeuble est leur premier foyer au Canada.
Julie Ruffolo : « Comment ça va? »
Zohair (le père) : « Comment ça va? »
Julie Ruffolo : « Bonjour, comment allez-vous? Asseyez-vous, je vous en prie. Allô, mon grand... »
Narrateur : Zohair, Satanai et leurs trois fils ne sont que les derniers réfugiés à trouver un lieu de refuge ici. Leur fils cadet, Majd, est fasciné par les dinosaures, comme tout autre enfant. Il attend avec impatience d’aller à l’école, ce qu’il ne pouvait pas faire en Syrie, en raison de tous les bombardements et de toutes les attaques terroristes.
Texte : « Julie Ruffolo – Unité du Programme d’aide aux réfugiés, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada »
Narrateur : Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada a aidé à accueillir la famille.
Un homme parle à un groupe de personnes assises à de longues tables.
Une femme travaille à un bureau de réception.
Mario Calla, directeur général de COSTI Immigrant Services, entre dans le centre d’accueil des réfugiés.
Narrateur : Le centre d’accueil des réfugiés est géré par COSTI Immigrant Services et reçoit du financement du gouvernement du Canada, de la province de l’Ontario et de donateurs privés. Le centre d’accueil est ouvert 24 heures par jour, 365 jours par année. Il compte parmi les nombreux centres de la sorte au Canada, financés par le gouvernement du Canada.
Une femme donne des instructions à un groupe d’enfants qui créent des œuvres dans une classe.
Narrateur : Les employés du centre d’accueil aident les réfugiés à se préparer à commencer leur nouvelle vie au Canada.
Un homme parle depuis un bureau, dans l’immeuble.
Texte : « Mario Calla, directeur général, COSTI Immigrant Services »
On voit par intermittence un homme travailler avec un groupe de personnes assises à de longues tables dans une salle de classe.
Mario Calla : Nous aidons les réfugiés à obtenir certaines des choses auxquelles ils ont droit, comme un numéro d’assurance sociale, une carte d’assurance maladie, des choses de la sorte. Je suis étonné de voir la rapidité avec laquelle les personnes ont répondu en donnant généreusement leur argent et leur temps. C’est très encourageant. Je reconnais bien là l’esprit ouvert des Canadiens, des personnes de toute religion qui se rassemblent autour d’une cause.
On voit diverses personnes recevoir des instructions et remplir des documents dans une salle de classe.
Narrateur : Les réfugiés pris en charge par le gouvernement restent ici jusqu’à ce qu’ils soient en mesure d’emménager dans leur propre appartement. Quand ils sont au centre d’accueil, les réfugiés ont accès à des services de santé et de counselling. Des séances d’orientation les préparent à leur nouvelle vie, et ils peuvent obtenir de l’aide pour chercher un emploi. Le centre d’accueil a une cuisine et une salle à manger pour que l’on puisse offrir à manger aux familles.
On voit des personnes travailler dans une cuisine de cafétéria commerciale.
Narrateur : L’art-thérapie est l’un des programmes uniques offerts ici.
Des enfants créent des œuvres à de longues tables dans une salle de classe.
Narrateur : Les enfants réfugiés de la Syrie et de l’Iraq sont au Canada depuis quelques jours seulement. L’art-thérapie est un moyen efficace d’aider des enfants traumatisés. Le programme, financé par des dons privés et des fondations, aide les enfants à gérer le stress post-traumatique d’une façon non menaçante.
On voit une femme donner des instructions à des enfants. Elle parle, debout devant un mur décoré des œuvres des enfants. On la voit par intermittence travailler avec les enfants pendant qu’elle parle.
Texte : « Afsaneh Shafai, enseignante d’art-thérapie certifiée, COSTI Immigrant Services »
Afsaneh Shafai : Quand ils viennent aux séances d’art-thérapie, les enfants sont capables d’exprimer l’inexprimable : la douleur qu’ils ont endurée. Au moyen de l’art-thérapie, ils peuvent extérioriser leurs sentiments au lieu de les intérioriser.
On voit une famille, petits drapeaux canadiens à la main, debout à l’extérieur de l’immeuble en briques.
Narrateur : D’abord et avant tout, le centre d’accueil est un lieu sécuritaire pour les réfugiés, qui ont fui la violence et la persécution et qui n’arrivent au Canada qu’avec une valise à la main pour commencer leur nouvelle vie.
Fondu au noir.
Texte : « Droits d’auteur de Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, 2016. »
On voit le mot-symbole Canada.
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