La Seconde Guerre Mondiale (1939-1945) - partie 13
Le maréchal de l’Air Gus Edwards a marqué l’Aviation royal canadienne (ARC) d’une façon encore évidente aujourd’hui. En 2011, la revue Légion l’a inclus parmi les 25 chefs militaires canadiens les plus influents de notre histoire.
Il s’est fait le champion de la canadianisation et, pendant qu’il était commandant en chef de l’ARC outre-mer, il a lutté pour que les Canadiens servent ensemble dans leurs propres escadrons, sous les ordres d’officiers canadiens. Cette opiniâtreté a entraîné la formation du No 6 Bomber Group et de dizaines d’escadrons de chasse de l’ARC. Il a également été chargé de « la tâche monumentale qui consistait à gérer le personnel quand le Programme d'entraînement aérien du Commonwealth (PEACB) a été mis sur pied », selon le Panthéon de l’Aviation du Canada.
Gus Edwards naît en Angleterre en 1892 et il immigre au Canada et quitte l’école à l’âge de 14 ans pour aller travailler dans une mine de charbon à l’île du Cap-Breton. Il prend part aux deux guerres mondiales (il a été touché d’une balle en France et il a été fait prisonnier en 1917), participe à l’établissement des cartes aériennes du Manitoba pendant l’entre-deux-guerres et supervise la mise sur pied de la Station de l’ARC à Dartmouth (là où se trouve aujourd’hui la 12e Escadre Shearwater, en Nouvelle-Écosse).
Le maréchal de l’Air Edwards décède en 1952. Sa famille se verra refuser le droit de l’inhumer au cimetière de Beechwood, à Ottawa, parce qu’il n’était pas en service actif à son décès. En juin 2012, on corrige cette erreur, et il est réinhumé dans le Cimetière militaire national de Beechwood. La veille du jour où il sera mis en terre à Beechwood, le maréchal de l’Air Gus Edwards est intronisé au Panthéon de l’Aviation du Canada.
Le m/air Edwards (à gauche) avec SAR le duc de Kent, en visite au quartier général de l’ARC à Londres, en mai 1942.
Le v/m/air Edwards
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