La Seconde Guerre Mondiale (1939-1945) - partie 10
Quand le service médical de l’Aviation royal canadienne (ARC est formé en 1940, 12 infirmières du Corps de santé royal canadien qui servent dans des stations aériennes passent à l’ARC. Elles deviennent le noyau du service infirmier de l’ARC qui restera distinct de la Division féminine de celle-ci.
En 1941, l’ARC autorise l’enrôlement de femmes et crée ainsi le Corps auxiliaire féminin de l’Aviation canadienne pour « libérer les membres de l’ARC affectés actuellement à des tâches administratives et autres fonctions semblables, de manière qu’ils puissent occuper d’autres postes ». Le Corps auxiliaire change de nom en février 1942 et devient la Division féminine de l’ARC.
Au début, les membres de la Division féminine ne touchent que les deux tiers de la solde versée à leurs homologues masculins, et cette proportion passe aux quatre cinquièmes au milieu de 1943. Les femmes peuvent se marier, mais elles ne peuvent pas avoir d’enfants à charge ni, en fait, aucune personne à charge, et elles ne reçoivent aucune indemnité pour de telles personnes. La Division possède sa propre hiérarchie de grades qui ressemble à celle des hommes : par exemple, aviatrice-chef, au lieu d’aviateur-chef, et officier d’escadre au lieu de lieutenant- colonel d’aviation.
Pendant la guerre, environ 17 000 femmes serviront dans la Division féminine. La démobilisation des femmes mariées commence à la fin de 1944, et la dernière femme est libérée en mars 1947. Cependant, les infirmières de l’ARC continueront de servir.
En 1951, l’enrôlement des femmes dans l’ARC est autorisé de nouveau.
LE SAVIEZ-VOUS?
Parmi les slogans de recrutement populaires s’adressant particulièrement aux femmes pendant la guerre, citons-en deux : « That men may fly » (Pour que les hommes puissent voler) et « Mon père voudrait-il que je m’enrôle? ».
RCAF enlist poster
Insigne de la Division féminine de l’ARC.
LE SAVIEZ-VOUS?
L’ARC a été le premier service à recruter des femmes pendant la Seconde Guerre mondiale, le dernier à les libérer, et le premier à recréer son organisation féminine dans l’après-guerre.
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