La Première Guerre Mondiale (1914-1918) - partie 3

Capt Wilfrid “Wop” May

Le capitaine Wilfrid « Wop » May, DFC, de Carberry (Manitoba), sert dans le 209e Escadron de la RAF. Il termine la Première Guerre mondiale avec sept victoires, ce qui lui vaut le titre d’as pilote de chasse.

En 1929, Wop et Vic Horner écrivent une page éclatante de l’histoire de l’aviation canadienne. Après un voyage de deux jours à bord d’un Avro Avian à cockpit ouvert dans des températures d’environ -30C, ils se rendent d’Edmonton (Alberta) à Fort Vermillion (Alberta) pour exécuter un des premiers vols de secours de l’ère de l’aviation au Canada. Leur objectif : livrer un vaccin contre la diphtérie pour combattre une épidémie de cette maladie mortelle à Little Red River, localité située à environ 100 kilomètres de Fort Vermillion. Dans tout le Canada, le vol de 1 000 kilomètres sera dès lors connu comme étant « la course contre la mort ».

En 1932, Wop pilote l’avion qui guide les agents de la Gendarmerie royale du Canada dans leur fébrile poursuite d’Albert Johnson, « le trappeur fou de Rat River », au Yukon.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Wop est directeur général de la 2e École d’observateurs aériens, à Edmonton; il crée également la première unité de sauveteurs-parachutistes, qui évoluera plus tard pour devenir le système moderne de recherche et de sauvetage de l’Aviation royale canadienne.

Wop est intronisé au Panthéon de l’Aviation du Canada en 1974.

PLEINS FEUX SUR… LES AS DE L’AVIATION

La Première Guerre mondiale enrichit la langue de nombreux mots et expressions nouvelles. Certains, tels que « pied des tranchées » et « gaz moutarde » traduisent d’horribles changements dans la manière de faire la guerre. D’autres, comme le mot « as », évoquent quelque chose de plus prestigieux que la boue et les mitrailleuses. Les pilotes militaires commencent à fasciner le public, et ceux qui abattent cinq aéronefs ennemis ou plus sont dès lors appelés « as de l’aviation ».

PLEINS FEUX SUR… LE NIEUPORT 17

Le Nieuport 7 est très utilisé par les forces aériennes de la Grande-Bretagne et de la France pendant la Première Guerre mondiale. On aperçoit ici une réplique du Nieuport; l’appareil porte les marques de l’aéronef que pilotait le maréchal de l’Air William « Billy » Bishop.

LE SAVIEZ-VOUS?

L’aspect prestigieux des combats aériens livrés pendant la Première Guerre mondiale tend à éclipser d’autres composantes des opérations aériennes qui sont, dans l’ensemble du tableau, tout aussi importantes. Le travail des escadrons de coopération avec l’Armée de terre, qui observent l’ennemi et guident les tirs de l’artillerie dans la zone des combats, est peu souvent spectaculaire, mais il contribue d’une façon vitale à la réussite des opérations terrestres.

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