Ce que nous entendons : Préoccupations concernant l’évolution des tâches de l’avionique

Article de revue / Le 5 février 2021

Étant donné que la technologie change tant de facettes de notre vie quotidienne, il n’est pas surprenant que la technologie change la façon dont certaines tâches de la maintenance des aéronefs sont effectuées. La portée de la maintenance des flottes de l’ARC a considérablement changé par rapport à celle de ses prédécesseurs et, au fil du temps, le rôle du technicien en systèmes avioniques (Tech Avio) a également évolué. Cela est particulièrement vrai pour nos nouvelles plates-formes, dont les plus récentes; le CH-148 Cyclone et le CC-295 Kingfisher.

Cette évolution est évidente à plusieurs égards, y compris le fait qu’il n’est plus nécessaire d’avoir des laboratoires d’avionique pour la plupart des flottes étant donné que la majorité des systèmes avancés nécessitent désormais un programme de maintenance de la première à la troisième ligne. Dans la plupart des cas, l’ARC ne détient pas les droits de propriété intellectuelle sur le fonctionnement interne des systèmes et ne pourrait donc pas les réparer même si c’est ce qu’elle souhaitait. En outre, une réparation approfondie nécessite des frais généraux supplémentaires, dont le personnel n’est pas le moindre. En fin de compte, il est très avantageux pour l’armée de continuer à soutenir des fonctions qui sont fournies avec une plus grande efficacité par l’industrie. Cela permet également à l’ARC de déplacer du personnel supplémentaire vers la première ligne pour combler les lacunes chroniques de l’établissement que les unités et les flottes ont identifiées au fil du temps. Par conséquent, l’ARC s’efforce de s’assurer que les fonctions non essentielles et non déployables sont exécutées en externe.

Cette transition délaissant la réparation électronique approfondie « à l’intérieur de la boîte » n’est pas unique à l’ARC - elle reflète une tendance plus large de l’industrie. Pensez à votre voiture; en raison de sa technologie informatique avancée, elle ne peut plus être réparée par le propriétaire, et souvent, ni même par le concessionnaire. De même, les industries du transport aérien ont avancé au point où les aéronefs en vol peuvent désormais transmettre des codes d’erreur à la compagnie en s’assurant que les bons composants sont disponibles à l’atterrissage, permettant ainsi un temps de maintenance rapide et une disponibilité élevée des aéronefs, ce qui correspond exactement aux objectifs de l’ARC. L’ARC doit refléter le complexe industriel qui la soutient et lui permet de rester pertinente, agile et abordable. Les techniciens d’aujourd’hui doivent s’adapter et développer les compétences requises de la technologie moderne. La séquence de formation a donc été mise à jour l’année dernière pour tenir compte de ces adaptations. Quelle que soit la façon dont les tâches sont maintenant exécutées, nos techniciens continuent d’être un atout précieux et irremplaçable pour les opérations de l’ARC.

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