Violence entre partenaires intimes

La violence entre partenaires intimes (VPI), également connue sous le nom de violence conjugaleNote de bas de page 1 , est une forme répandue de violence fondée sur le sexe (VFS). Elle fait référence à plusieurs formes de préjudices causés par une ou un partenaire intime ou, encore, par une conjointe ou un conjoint, y compris aux préjudices causés après la fin de la relation intime.


Avez-vous besoin d’aide?

Si vous êtes en situation d’urgence, composer le 911 (au Canada) pour les services d’urgence de votre région. Si vous êtes à l’extérieur des zones de service 911, consultez la page Obtenez de l’aide maintenant pour trouver des services d’urgence. 

À propos

L’Organisation mondiale de la santé considère la VFS comme un problème majeur de santé publique à l’échelle mondiale, car cette violence touche des millions de personnes et peut entraîner des conséquences sanitaires, sociales et économiques immédiates et durablesNote de bas de page 1 . La VPI touche les gens de tous genres, âges, niveaux de scolarité et milieux socioéconomiques; elle fait fi des différences raciales, ethniques, religieuses et culturelles. Toutefois, les femmes sont beaucoup plus nombreuses à subir cette forme de violence fondée sur le sexe, le plus souvent perpétrée par des hommesNote de bas de page 2 . La VPI peut se produire dans les espaces publics comme dans les espaces privés, ainsi qu’en ligne. Toute exposition des enfants à cette forme de violence est considérée comme de la maltraitance.

La VPI peut se produire dans une variété de contextes :

La VPI prend diverses formes :

 

Découvrez ces termes et plus encore dans le glossaire sur la violence fondée sur le sexe.

Répercussions

La VPI peut avoir des répercussions très graves qui peuvent de surcroît durer longtemps. Ces répercussions peuvent être :

physiques, y compris :

  • blessures mineures à graves;
  • problèmes de santé à court ou à long terme;
  • maladie liée au stress;
  • mort.

psychologiques/émotionnels, y compris :

  • troubles mentaux (dépression, anxiété ou trouble de stress post-traumatique);
  • sentiments de honte, stress et peur;
  • déclassement social.

financiers, y compris :

  • réduction de ses moyens financiers;
  • salaires perdus;
  • conséquences professionnelles;
  • coût des services juridiques.

Il n’est pas rare que la santé mentale des personnes ayant subi de la violence de la part d’une ou un partenaire intime soit affectée. Une enquête de 2018 a révélé que 12 % des jeunes femmes de 15 à 24 ans ayant été victimes d’une telle violence avaient des symptômes caractéristiques d’un trouble de stress post-traumatiqueNote de bas de page 2 . D’autres recherches indiquent en outre que, chez 36 % des femmes dans les refuges canadiens pour victimes et personnes survivantes de violence, la santé mentale est un défi majeurNote de bas de page 3 .

Comment intervenir

Si vous êtes victime ou témoin d’actes de VPI, vous avez plusieurs options d’action.

Si vous êtes victime de VPI, vous pouvez :  

Si vous êtes témoin d’actes de VPI, vous pouvez : 

  • communiquer avec la personne concernée et lui offrir des ressources
  • signaler l’incident aux autorités
  • parler de la situation à une personne de confiance 

Pour obtenir de plus amples renseignements sur la manière d’intervenir en toute sécurité en cas de VPI, consultez la section Ressources ci-dessous. 

Faits

Les données communiquées par la police indiquent que les femmes sont surreprésentées parmi les victimes de VPI, notamment parmi les victimes d’homicides commis par une ou un partenaire intime. Malgré ses graves répercussions, la VPI est rarement déclarée.

Comme les autres formes de violence, la VPI est rarement déclarée à la police. Diverses raisons poussent les victimes à taire cette violence. D’après les données autodéclarées, les raisons les plus fréquemment invoquées par les victimes/personnes survivantes pour ne pas signaler leur expérience de VPI à la police sont les suivantes : 

Aux raisons précédentes peuvent s’ajouter les suivantes :

Les femmes autochtones peuvent être confrontées à des obstacles particuliers lorsqu’elles veulent signaler des expériences de victimisation avec violence ou chercher de l’aide après une victimisation vécue, notamment :

Dans 34 % des cas, les personnes qui ont été victimes de VPI n’en parleront pas à d’autres, ce qui rend la perspective d’un signalement d’autant moins envisageableNote de bas de page 5 .

Statistiques

Données autodéclarées

Données policières

Les féminicides

Ressources

Renseignements additionnels

Détails de la page

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