Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes sur la Colline du Parlement
Communiqué de presse
Le 6 décembre 2019 — Ottawa (Ontario) — Femmes et Égalité des genres Canada
Aujourd’hui, à l’occasion de la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes et du 30e anniversaire de la fusillade survenue le 6 décembre 1989 à l’École Polytechnique Montréal, l’honorable Maryam Monsef, ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et du Développement économique rural, a annoncé que l’anniversaire de cette année sera souligné en projetant 14 faisceaux lumineux violets depuis la Colline du Parlement, de 17 h 10 à 18 h 10, heure du meurtre des victimes.
Il y a 30 ans aujourd’hui, 14 femmes ont été froidement tuées pour la simple raison qu’elles étaient des femmes. Elles s’appelaient Geneviève Bergeron, Hélène Colga, Nathalie Croteau, Barbara Daigneault, Anne‑Marie Edward, Maud Haviernick, Maryse Laganière, Maryse Leclair, Anne‑Marie Lemay, Sonia Pelletier, Michèle Richard, Annie St‑Arneault, Annie Turcotte et Barbara Klucznik‑Widajewicz. En projetant des faisceaux lumineux depuis la Colline du Parlement, nous commémorons chacune d’entre elles, honorons les proches, les familles et les communautés qu’elles ont laissés derrière elles, et rappelons que #NosGestesComptent, le thème de la campagne des 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le sexe cette année.
Pendant les 16 jours d’activisme, le gouvernement du Canada encourage toute la population à poser des gestes, comme écouter l’expérience des autres, croire à la parole des personnes survivantes, prendre position contre la violence fondée sur le sexe et prendre des mesures en vue de rendre nos communautés plus sûres. Lorsque les femmes, les filles et les personnes de toutes les identités de genre et expressions de genre sont en sécurité et peuvent vivre leur vie pleinement, nous en bénéficions toutes et tous.
Citations
« Pour construire une culture fondée sur l’inclusion et le respect dans laquelle les femmes et les personnes de toutes les identités et expressions de genre sont valorisées, nous devons activement faire partie de la solution. Ce soir, la Colline du Parlement sera illuminée de 14 faisceaux de lumière violette – un pour chacune des vies inutilement enlevées il y a 30 ans à l’École Polytechnique. Notre gouvernement s’est engagé à mettre fin à la violence fondée sur le sexe sous toutes ses formes, et affirme clairement qu’elle n’a pas sa place dans notre société. »
L’honorable Maryam Monsef, C.P., députée
Ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et du Développement économique rural
Faits en bref
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Le 6 décembre 1989, à l’École Polytechnique Montréal, 14 femmes ont été tuées et plusieurs autres ont été blessées pour la simple raison qu’elles étaient des femmes. Les répercussions bouleversantes de cette attaque ont amené le Parlement à désigner, en 1991, le 6 décembre comme une journée nationale d’action et de commémoration.
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Les 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le sexe débutent le 25 novembre à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et se terminent le 10 décembre, Journée internationale des droits de la personne.
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Le 19 juin 2017, le gouvernement du Canada annonçait l’initiative Il est temps : La stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe, toute première stratégie fédérale en son genre. Cette stratégie consiste en une approche pangouvernementale réunissant les efforts déployés dans l’ensemble de la fonction publique fédérale pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe. Les partenaires fédéraux qui reçoivent des fonds dans le cadre de la stratégie pour lutter et contrer la violence fondée sur le sexe sont Femmes et Égalité des genres Canada (anciennement Condition féminine Canada), l’Agence de la santé publique du Canada, Sécurité publique Canada, le ministère de la Défense nationale, la Gendarmerie royale du Canada et Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada. Dans le cadre de la stratégie, le gouvernement du Canada a investi plus de 200 millions de dollars pour prévenir la violence fondée sur le sexe, soutenir les personnes survivantes et leur famille, et favoriser un système judiciaire et juridique réactif.
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Lorsque tous les autres facteurs de risque sont pris en considération, une femme est 20 % plus à risque qu'un homme d’être victime d’un acte violent.
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Parmi tous les cas d’agressions sexuelles signalés par les victimes au Canada, près de la moitié (47 %) ont été commis à l’endroit de femmes âgées de 15 à 24 ans, et 41 % de toutes les agressions sexuelles signalées au Canada l’ont été par des étudiantes et des étudiants.
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Selon des données fournies par la police, les signalements d’agressions sexuelles ont connu une hausse importante lorsque le mouvement #MoiAussi est devenu viral en octobre 2017, alors que les signalements d’agressions sexuelles dans les écoles, les collèges et les universités ont presque doublé (hausse de 87 %) par rapport à la moyenne par trimestre avant ce mouvement (439 incidents par rapport à 235).
Liens connexes
- Journée de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes
- 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le sexe
- Il est temps : La stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe
- Programme de financement de la lutte contre la violence fondée sur le sexe
- Centre du savoir sur la violence fondée sur le sexe
Personnes-ressources
Braeson Holland
Press Secretary
Office of the Minister for Women and Gender Equality and Rural Economic Development
343-549-8825
Valérie Haché
Conseillère principale en communications
Femmes et Égalité des genres Canada
819-420-8684
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