Claudia Mitchell
La professeure Claudia Mitchell est née à Virden, au Manitoba. Pour elle, il est vital d’encourager les jeunes à parler de la violence dans leur vie. D’ailleurs, elle soutient la jeunesse du monde entier depuis plus de vingt ans. Leader reconnue dans le monde des arts visuels, Claudia mène des recherches afin d’éprouver le recours à des méthodes visuelles pour mobiliser et sensibiliser les jeunes et le personnel enseignant sur des thèmes comme le genre, le VIH et le SIDA, la violence fondée sur le sexe, les études axées sur la jeunesse féminine et la santé sexuelle et génésique.
En plus d’être professeure distinguée James McGill, Claudia est fondatrice et directrice du Laboratoire sur les cultures participatives de l’Université McGill, un laboratoire qui fait œuvre de collaboration au sujet de l’emploi d’outils comme la recherche par amorce photo, la communication narrative numérique et la vidéo participative/production vidéo sur téléphone cellulaire. Au Canada, la professeure Mitchell a mené des travaux de recherche examinant comment les organismes communautaires œuvrant auprès des jeunes Autochtones peuvent tirer parti des méthodes participatives inspirées de la production visuelle et des arts pour contrer la violence fondée sur le sexe. Les travaux qu’elle a réalisés avec, et au bénéfice, des filles et des jeunes femmes sont fortement axés sur l’approche du dialogue « à partir de la base » en matière de politiques. Claudia est aussi cofondatrice et rédactrice en chef de la revue primée Girlhood Studies: An Interdisciplinary Journal.
Claudia a été maintes fois récompensée pour ses travaux de recherche. Elle a notamment reçu en 2016 la médaille d’or du Conseil de recherches en sciences humaines. Elle est par ailleurs membre de l’Académie des sciences sociales de la Société royale du Canada.
« Je souhaite que mes recherches aident les Canadiennes et les Canadiens à comprendre à quel point il est important de placer les jeunes au cœur des discussions sur ce qu’il faut changer par rapport à leur propre vie. Ce type de travail participatif exige toutefois beaucoup d’écoute et d’action des leaders communautaires et des responsables politiques. »
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