Micocoulier rabougri dans le parc national de la Pointe-Pelée : description de l'habitat essentiel
AGENCE PARCS CANADA
LOI SUR LES ESPÈCES EN PÉRIL
Description de l’habitat essentiel du micocoulier rabougri dans le parc national de la Pointe-Pelée du Canada
Le micocoulier rabougri (Celtis tenuifolia) est une espèce inscrite à l’annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril à titre d’espèce menacée. Il s’agit d’un petit arbre à feuilles caduques poussant dans des types d’habitat particuliers, dans la partie continentale du parc national de la Pointe-Pelée du Canada. L’habitat essentiel du micocoulier rabougri est décrit dans le Programme de rétablissement du micocoulier rabougri (Celtis tenuifolia) au Canada.
Avis est donné, conformément au paragraphe 58(2) de la Loi sur les espèces en péril, que l’habitat essentiel du micocoulier rabougri dans la partie continentale du parc national de la Pointe-Pelée du Canada (figure 1), comme l’indique la carte 40G/15 (Système national de référence cartographique, 7e édition, imprimée en 2001), est délimité par les zones occupées des types de communauté végétale de la classification écologique des terres (CET) suivants adjacentes aux rives du lac Érié : zone de dunes boisées à genévrier de Virginie et dunes arbustives à ptéléa trifolié. Dans ce secteur délimité (voir la figure 1), l’habitat essentiel est situé aux endroits possédant les caractéristiques biophysiques suivantes : zones dégagées et zones à végétation modérément abondante, dont la plupart subissent d’importantes perturbations naturelles ou sont soumises à des conditions environnementales rigoureuses, notamment des sols secs, sablonneux et bien drainés dans des habitats dégagés au stade pionnier. Ces caractéristiques sont présentes près des rives du lac Érié, le long du bord externe de la zone de végétation ligneuse du rivage adjacente à la zone arborée et dans les dunes arborées et les dunes arbustives adjacentes; dans les rives arbustives et dans les communautés de fourrés décidus du parc national de la Pointe-Pelée du Canada.
Les éléments anthropiques existants, notamment les infrastructures existantes (par exemple les routes, les sentiers, les stationnements, les couloirs de services publics et les bâtiments), les zones cultivées (par exemple les champs agricoles) ou les types de végétation non naturels (par exemple les pelouses et les champs d’épuration), sont exclus de l’habitat essentiel.
Les numéros des parcelles de l’habitat essentiel sont composés du numéro d’identification spécifique utilisé par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) pour le micocoulier rabougri (247) et du numéro de parcelle. Pour plus de détails sur l’habitat essentiel du micocoulier rabougri, consultez le site Web du Registre public des espèces en péril.
Figure 1
Emplacement et étendue de la parcelle d’habitat essentiel no 247_3 du micocoulier rabougri. L’habitat essentiel ne comprend pas d’infrastructures existantes, de zones cultivées, de types de végétation non naturels, ou de secteurs situés à l’intérieur ou à côté d’éléments anthropiques où la présence du micocoulier rabougri est liée par hasard à la présence de ces éléments. Pour obtenir plus de renseignements sur l’habitat essentiel du micocoulier rabougri, consultez le site Web du Registre public des espèces en péril.
Le 18 janvier 2012
Le directeur d’unité de gestion
Unité de gestion du Sud-Ouest de l’Ontario
GEOFFREY HANCOCK
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