Refuge d’oiseaux migrateurs de l’île Carillon
Le refuge d'oiseaux migrateurs (ROM) de l'Île-Carillon est situé à l'ouest de l'île de Montréal, au Québec. Plusieurs espèces de canards l’utilisent pour se reposer, s'alimenter et faire leurs nids.
Importance du refuge : oiseaux migrateurs et espèces sauvages
Situé dans la municipalité de Saint-André-d’Argenteuil, à l’extrémité ouest du lac des Deux‑Montagnes, le refuge d’oiseaux migrateurs de l’Île‑Carillon a été créé en 1931 afin de protéger les nombreuses espèces de canards qui nichent dans le secteur.
Le refuge est un site de prédilection pour la nidification, le repos et l’alimentation pour une grande diversité d’oiseaux aquatiques, notamment le canard colvert, le canard noir, la bernache du Canada, la sarcelle à ailes bleues et la sarcelle d’hiver. Le canard branchu, le canard souchet, le canard d’Amérique et le canard pilet sont également présents dans le refuge, mais en plus petits nombres. Un grand nombre de grands hérons nichaient dans le refuge autrefois, et en 1979 on a observé environ 150 de leurs nids sur l’île Carillon. Durant les années suivantes, ce nombre a considérablement diminué, probablement en raison de la prédation sur les jeunes hérons par des ratons laveurs. En 1993, un inventaire des oiseaux sur l’île a montré que la colonie de grands hérons avait disparu de l’île, et un autre inventaire réalisé en 1997 a révélé que l’espèce n’y était pas revenue.
Le saviez-vous?
Le canard colvert a un vol puissant qui lui permet d’atteindre une vitesse d’environ 80 kilomètres à l’heure durant sa migration!
Paysage
Cette aire protégée de 455 hectares comprend les îles Carillon et Paquin, ainsi que les milieux humides adjacents et les eaux se trouvant dans une zone de 60 mètres autour des îles et de ces milieux humides. Une forêt d’érable argenté domine sur les deux îles, et l’île Paquin abrite quelques autres espèces d’arbres, notamment l’orme d’Amérique, le chêne à gros fruits et le peuplier faux-tremble.
Les zones riveraines abritent une végétation aquatique submergée, composée surtout de la vallisnérie d’Amérique et de l’élodée du Canada, à laquelle succède un herbier émergé. Cet herbier abrite les espèces suivantes :
- sagittaire latifoliée;
- scirpe fluviatile;
- nymphéa tubéreux;
- rubanier à feuilles étroites;
- rubanier à gros fruits;
- myriophylle de sibérie.
Le carex faux-lupulina, une espèce en voie de disparition, était également présent dans le refuge, mais on ne l’y a plus observé depuis 1992.
Carte du refuge
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Description longue
Carte montrant l'emplacement du refuge d'oiseaux migrateurs (ROM) de l'Île-Carillon par rapport au Québec, à Pointe-au-Sable, à Sainte-Placide, à l'île Carillon, à la Baie du Fer à Cheval, au Lac des Deux Montagnes et à la rivière des Outaouais. La carte indique les limites du refuge, qui renferme l'île Carillon, la Baie du Fer à Cheval et les eaux environnantes. Le ROM se situe au nord de l'autoroute 40. L'échelle de la carte est en kilomètre. Les eaux permanentes, les routes ainsi que les autoroutes sont indiquées sur la carte. Un médaillon montre l'emplacement du refuge au Canada.
Accès au refuge
Les refuges d’oiseaux migrateurs, comme celui de l’île Carillon, sont établis à la grandeur du pays afin de protéger les oiseaux migrateurs durant les périodes critiques de leur cycle vital. Que ces refuges soient utilisés par les oiseaux pour s’alimenter, se reposer ou nicher, ils jouent un rôle important dans la survie de nombreuses espèces. Les conditions d'accès aux refuges varient d'un site à l'autre et sont établies par le propriétaire et le gestionnaire des terres. Veuillez-vous assurer de savoir comment préserver l’état du refuge et veuillez lire les restrictions (notamment en ce qui concerne les armes à feu et la chasse) qui s’y appliquent afin de conserver la faune qui y vit. N’oubliez pas que les chats et les chiens ne peuvent circuler librement dans les refuges d’oiseaux migrateurs.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur les activités autorisées dans les refuges d’oiseaux migrateurs, veuillez consulter la page Gestion et activités du site Web. Pour en savoir plus sur le refuge d’oiseaux migrateurs de l’Île‑Carillon, veuillez communiquer avec notre bureau régional.
Faits saillants concernant le refuge d’oiseaux migrateurs de l’Île‑Carillon
Désignation de l'aire protégée | Refuge d'oiseaux migrateurs |
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Province ou territoire | Québec |
Latitude/longitude | 45° 31' N 74° 16' O |
Superficie en hectares (ha) | 455 ha |
Date de création (publication dans la Gazette du Canada) | 1931 |
Catégorie de gestion de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) | Monument ou élément naturel (III) (disponible en anglais seulement) |
Désignations supplémentaires | Aucune |
Type d'habitat principal | Marais d'eau douce et milieux forestiers |
Espèces clés d'oiseaux | Canard colvert, canard noir, sarcelle à ailes bleues et sarcelle d'hiver. |
Autres espèces | Oiseaux : Canard branchu, canard souchet, canard d'Amérique, canard pilet, bernache du Canada. Mammifères : Raton laveur, rat musqué et loutre de rivière Plantes : érable argenté, orme d'Amérique, chêne à gros fruits, peuplier faux-tremble, sagittaire latifoliée, scirpe fluviatile, nymphée tubéreuse, rubanier à feuilles étroites, rubanier à gros fruits, brasénie de schreber, vallisnérie d'Amérique et myriophylle de Sibérie. |
Espèces inscrites sous la Loi sur les espèces en péril (LEP) | Aucune |
Organisme de gestion | Service canadien de la faune, Région du Québec |
Lien connexe
Refuge d’oiseaux migrateurs de l’Île‑Carillon sur Google Maps (Google Maps est une source d'information complémentaire qui aide à situer le refuge d’oiseaux migrateurs et ne remplace en aucun cas ni la carte ni le nom officiel du site)
Environnement et Changement climatique Canada – Région du Québec
Service canadien de la faune
Section Aires protégées
801-1550, avenue d’Estimauville
Québec (Québec) G1J 0C3
Numéro sans frais : 1-800-668-6767 (au Canada seulement)
Courriel : enviroinfo@ec.gc.ca
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