Plan d’action Canada-Ontario pour le lac Érié

Titre officiel : Établissement d’un partenariat pour réduire les charges de phosphore provenant de sources canadiennes déversées dans le lac Érié

Février 2018

Le Canada et l'Ontario ont publié le dernier Plan d'action pour le lac Érié. Le Plan comprend plus de 120 mesures visant à réduire la quantité de phosphore déversé dans le lac Érié. Ces mesures permettront de lutter contre les proliférations d'algues toxiques et d'améliorer la santé du lac.

Réduction visée dans le bassin oriental du lac Érié

La lutte contre les proliférations d’algues excessives et le salissage des rives du bassin oriental du lac Érié demeure prioritaire, mais des efforts supplémentaires de recherche et de modélisation s’imposent pour appuyer l’établissement d’une cible en matière de réduction. En attendant que cette recherche soit disponible, le Canada et l’Ontario prendront des précautions pour réduire les charges de phosphore déversées dans le bassin versant de la rivière Grand et dans le bassin oriental, ce qui aidera à maintenir les niveaux de biomasse alguale au‑dessous d’un niveau qui constituerait une nuisance dans les eaux sublitorales du bassin oriental.

Dans le contexte de la gestion adaptative, on réévaluera en 2020 la viabilité de l’établissement, dans le cas du bassin oriental, de cibles numériques basées sur des éléments de preuve. Entre-temps, on appuiera des recherches ciblées visant à améliorer la compréhension scientifique de la façon de gérer efficacement le problème causé par l’espèce Cladophora dans le bassin oriental et ailleurs dans les Grands Lacs.

Harmonisation entre le plan et des initiatives clés de l’Ontario

Le plan d’action aidera aussi le gouvernement de l’Ontario à atteindre ses autres engagements relatifs au nutriment, y compris ceux qu’établit la Loi de 2015 sur la protection des Grands Lacs (LPGL).

La LPGL permet aux partenaires de conjuguer leurs efforts pour atteindre des buts communs dans un bassin ou un secteur géographique en particulier du bassin des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent. En vertu du paragraphe 9 (2) de la LPGL, le ministre de l’Environnement et de l’Activité en matière de changement climatique est tenu de fixer au moins un objectif au plus tard en novembre 2017 pour aider à réduire les proliférations d’algues dans l’ensemble ou une partie du bassin. En octobre 2016, le ministre a adopté un objectif qui consiste à réduire de 40 % la charge de phosphore d’ici à 2025 (par rapport au niveau de 2008) en suivant une stratégie de gestion adaptative dans la partie ontarienne des bassins occidental et central du lac Érié, ainsi qu’un objectif intérimaire souhaité qui prévoit une réduction de 20 % d’ici à 2020.

La LPGL précise aussi que le ministre doit établir un plan décrivant les mesures à prendre pour atteindre ces objectifs. Dans le cas du lac Érié, ce plan d’action servira de plan établi par le ministre pour atteindre les cibles prévues à la LPGL afin d’aider à réduire les proliférations d’algues dans le lac.

Comme il faut intervenir rapidement, l’Ontario a aussi signé le 13 juin 2015, avec les États américains du Michigan et de l’Ohio, l’Accord de collaboration relative au bassin occidental du lac Érié. Les signataires se sont engagés collectivement à essayer de réduire de 40 %, grâce à un processus de gestion adaptative et conformément aux recommandations, la charge du phosphore réactif total et dissous qui pénètre dans le bassin occidental du lac Érié d’ici 2025 et à viser un objectif provisoire de 20 % d’ici à 2020 (par rapport à l’année de référence 2008)

Source : Environnement et Changement climatique Canada.

Description longue

Cette carte, dont l’échelle est exprimée en centaines de kilomètres et qui est orientée vers le nord, illustre le bassin de drainage du lac Érié. La carte indique l’emplacement du bassin ouest, du bassin central et du bassin est. Le lac Sainte-Claire figure aussi sur la carte, au nord du bassin occidental du lac Érié. L’extrémité sud du lac Huron est située au nord du lac Érié, comme l’extrémité est du lac Ontario est aussi visible au nord du bassin oriental du lac Érié.

La carte montre le bassin versant du corridor Huron-Érié à l’ouest et le bassin versant du lac Érié à l’est. Les bassins versants vers le sud sont estompés pour indiquer qu’ils ne sont pas l’objet du graphique. Les bassins hydrographiques du Canada renferment des rivières représentées par des flèches d’une épaisseur variable pour indiquer les charges dans les plans d’eau récepteurs. La rivière Thames a la charge la plus élevée dans le bassin versant du corridor Huron-Érié, tandis que la rivière Grand a la charge la plus élevée dans le bassin versant du lac Érié. Dans le bassin hydrographique du corridor Huron-Érié, la deuxième charge la plus élevée provient de la rivière Sydenham, et la troisième plus élevée provient de la rivière Canard. Dans le bassin du lac Érié, la deuxième charge la plus élevée provient du ruisseau Big Otter. Les petites charges sont alimentées par le ruisseau Nanticoke, la rivière Lynn, le ruisseau Big Creek, le ruisseau Catfish et le ruisseau Kettle dans le bassin versant du lac Érié. Les cours d’eau des États-Unis sont illustrés; le plus important, c’est que la rivière Maumee est de loin la plus lourde de toutes les sources se déversant dans le lac Érié.  

La rivière Thames et les petits affluents autour de Leamington sont des affluents prioritaires qui contribuent à la prolifération d’algues du côté canadien du lac Érié.

La carte a été créée en 2015 par Environnement et Changement climatique Canada.

Comment on mesure le phosphore

La concentration s’entend de la masse d’une substance présente dans un volume d’eau donné. Mesurer la concentration est particulièrement utile lorsqu’une substance a des répercussions biologiques comme la toxicité ou l’eutrophisation.

La charge s’entend de la masse totale d’une substance déversée dans un plan d’eau pendant une période donnée. Le taux de charge s’exprime en unités de masse par unité de temps (p. ex., kg/année) et est calculé comme le produit de la concentration et du débit (volume d’eau par unité de temps). La charge est une mesure utile lorsqu’il y aura accumulation d’une substance ou lorsque l’eau d’arrivée a une capacité d’assimilation limitée. La charge constitue aussi un moyen important de mesurer la contribution totale en polluants provenant d’une source donnée.

Source : Ministère de l’Environnement et de l’Action en matière de changement climatique de l’Ontario, 2012

Description longue

La figure montre deux graphiques superposés. Le premier est un graphique à barres représentant les charges de phosphore total par mois, mesurées dans 15 bassins hydrographiques agricoles du sud-ouest de l’Ontario (lac Érié et lac Huron) pour la période allant de 2004 à 2009. Le nom des cours d’eau n’est pas affiché dans le graphique. Les charges de phosphore sont illustrées comme un pourcentage de la charge annuelle totale par multiples de 10 en commençant par 0 et en finissant par 30 sur l’axe vertical de gauche. Les mois figurent sur l’axe horizontal en commençant par janvier à l’extrême gauche de la figure.

Le second est un graphique linéaire, superposé sur le graphique à barres, qui montre les concentrations de phosphore total par mois pour les 15 mêmes cours d’eau, au cours de la même année, exprimées comme des valeurs z (mesures de la concentration) sur l’axe vertical de droite.

Une ligne grise hachurée représente la charge annuelle moyenne du phosphore total, qui est d’environ 8 tonnes métriques par année. Les barres d’erreurs représentent l’erreur type de la moyenne.

Le graphique à barres montre que les charges de phosphore de décembre à avril constituent environ 85 % de la charge annuelle. Le graphique linéaire révèle que les concentrations sont très variables selon le mois, mais qu’il n’existe aucune tendance saisonnière évidente.

Source : Michigan Sea Grant

Description longue

Ce graphique est une coupe transversale des Grands Lacs illustrant les élévations au-dessus du niveau de la mer et la profondeur maximale des cinq Grands Lacs. Les grandes villes, les quais de chargement, les barrages et les voies interlacustres sont également représentés dans ce diagramme.

En commençant à l’extrême gauche de la figure et en se déplaçant vers la droite, on voit que le lac Supérieur se situe à 601 pi ou 183 m au-dessus du niveau de la mer et qu’il a une profondeur maximale de 1 333 pi ou 406 m. Le lac Supérieur s’écoule dans la rivière St. Mary’s. Les écluses de Sault-Sainte-Marie sont représentées sur la rivière St. Mary’s. La rivière St. Mary’s se jette dans les lacs Huron et Michigan qui ont une élévation de 577 pi ou 176 m. La profondeur maximale du lac Huron est de 750 pi ou 229 m et celle du lac Michigan, de 923 pi ou 281 m. Le lac Huron se déverse dans la rivière Sainte-Claire, qui s’écoule dans le lac Sainte-Claire. Le lac Sainte-Claire se jette dans la rivière Détroit, qui se déverse dans le lac Érié. Le lac Érié se situe à 569 pi ou 173 m au-dessus du niveau de la mer et sa profondeur maximale est de 210 pi ou 173 m. Le lac Érié s’écoule dans la rivière Niagara, qui se jette dans les chutes Niagara puis dans le lac Ontario. Le lac Ontario se trouve à 243 pi ou 74 m au-dessus du niveau de la mer et il a une profondeur maximale de 802 pi ou 244 m. Le lac Ontario se déverse dans le fleuve Saint-Laurent. Trois barrages sont illustrés entre Kingston et Montréal le long du fleuve Saint-Laurent, soit le barrage d’Iroquois, le barrage hydroélectrique Moses-Saunders et le barrage hydroélectrique de Beauharnois. Le fleuve Saint-Laurent se jette dans l’océan Atlantique.

La distance et le chemin d’écoulement sont représentés au bas du graphique et montrent que, du lac Supérieur au fleuve Saint-Laurent qui se jette dans le golfe Saint-Laurent, les Grands Lacs s’étendent sur une superficie totale de 3 560 kilomètres.

Les grandes villes indiquées du lac Supérieur au fleuve Saint-Laurent comprennent Duluth au Minnesota, Port Huron au Michigan, Détroit au Michigan, Buffalo dans l’État de New York, Kingston en Ontario, Montréal au Québec et Pointe-au-Père au Québec.

Source : Agriculture et Agroalimentaire Canada.

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Cette carte, intitulée Utilisation des terres dans le bassin canadien du lac Érié (telle que définie en 2010), est présentée sur une échelle de 50 kilomètres et est orientée vers le nord. La région qui montre les données comprend tout le bassin versant du lac Érié au Canada, y compris la rive canadienne du lac Érié, et à l’intérieur des terres, à environ 100 à 150 kilomètres de la rive entre le lac Huron et le lac Ontario. Les bassins occidental, central et oriental du lac Érié sont identifiés.  

L’utilisation des terres comprend les catégories suivantes : lieux habités, routes, plans d’eau, forêts, terres humides forestières, arbres, terres humides arborescentes, terres cultivées, prairies non gérées, terres humides non différenciées, arbustes en terre humide et autres terres. La majorité des terres représentées est catégorisée en tant que terres cultivées, avec quelques concentrations de terres de lieux habités. Une zone de peuplement fortement concentrée se trouve entre le bassin de l’Ouest et le lac Sainte-Claire près de la frontière canado-américaine; une autre zone de peuplement très concentrée peut être observée dans le bassin central à environ 50 kilomètres à l’intérieur des terres; certaines zones de peuplement moins étendues, mais plus concentrées sont indiquées dans le bassin oriental à environ 50 à 100 kilomètres à l’intérieur des terres. Des zones boisées traversent le bassin versant au nord des bassins du Centre et de l’Est. La plupart des zones humides sont observées le long de la partie nord du lac Sainte-Claire, qui est au nord du bassin ouest du lac Érié.

L’extrémité sud du lac Huron se trouve à l’extrémité nord du bassin versant du lac Érié et l’extrémité est du lac Ontario est également visible, juste au nord du bassin est du lac Érié.

Une note au bas de la carte se lit comme suit : Données fournies par le biais d’un partenariat avec Agriculture et Agroalimentaire Canada, Environnement et Changement climatique Canada et les ministères ontariens de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales, de l’Environnement et de l’Action en matière de changement climatique et des Richesses naturelles et des Forêts. La carte illustrée ne sert qu’à des fins de référence; même si tout a été mis en œuvre pour qu’elle soit exacte, nous ne pouvons garantir son exactitude, sa justesse ou son entièreté. Les gouvernements du Canada et de l’Ontario n’accepteront aucune responsabilité en cas de dommages consécutifs et indirects causés par l’utilisation de ces cartes.

Source : Agriculture et Agroalimentaire Canada

Description longue

Cette carte est illustrée sur une échelle de 50 kilomètres et est orientée vers le nord. La carte montre les bassins hydrographiques de taille moyenne (quaternaire) dans la partie canadienne du bassin du lac Érié, classés selon l’utilisation et les activités des terres. Sur l’image ne figure aucun plan d’eau. La carte montre 65 bassins hydrographiques quaternaires délimités dans les bassins hydrographiques du lac Sainte-Claire et les bassins hydrographiques des bassins occidental, central et oriental. 

Les catégories de terres comprennent les suivantes : non catégorisées, patrimoine naturel, patrimoine naturel et agricole, patrimoine naturel et urbain, agricole à récoltes, urbaine, agricole à bétail, agricole avec récoltes et bétail, urbaine et agricole, limite de bassin hydrographique tertiaire et limite de bassin hydrographique quaternaire.

Une grande partie des terres entre le lac Sainte-Claire et la rive nord du bassin occidental du lac Érié sont des terres agricoles à récoltes avec quelques terrains urbains. En commençant par l’ouest, la majorité des terres de la rive nord des bassins occidental et central sont agricoles à récoltes, urbaines, agricoles avec récoltes et bétail ou non catégorisées. En continuant vers l’est, la majorité de la rive nord du bassin oriental est identifiée comme des terres non catégorisées. À l’intérieur des terres, jusqu’au nord de la ligne de rivage, les terres au-dessus des bassins central et oriental sont surtout non catégorisées, agricoles à bétail, urbaines et agricoles, et urbaines. Il existe trois parcelles de patrimoine naturel identifiées, une au-dessus du bassin occidental/lac Sainte-Claire, une au-dessus du bassin oriental, et une bien au nord du bassin oriental. Il existe également une parcelle de patrimoine naturel et agricole bien au nord du bassin oriental.

Une note au bas de la carte se lit comme suit : Données fournies par le biais d’un partenariat avec Agriculture et Agroalimentaire Canada, Environnement et Changement climatique Canada et les ministères ontariens de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales, de l’Environnement et de l’Action en matière de changement climatique et des Richesses naturelles et des Forêts. La carte illustrée ne sert qu’à des fins de référence; même si tout a été mis en œuvre pour qu’elle soit exacte, nous ne pouvons garantir son exactitude, sa justesse ou son entièreté. Les gouvernements du Canada et de l’Ontario n’accepteront aucune responsabilité en cas de dommages consécutifs et indirects causés par l’utilisation de ces cartes.

Sources urbaines ponctuelles de phosphore

Comme les sources ponctuelles sont bien contrôlées, le phosphore qui pénètre dans le lac provient surtout de sources non ponctuelles comme le ruissellement d’eaux pluviales agricoles, rurales et urbaines. Ces sources peuvent être difficiles à contrôler parce que les solutions obligent à apporter des changements à des milliers d’endroits en particulier plutôt qu’à quelques sources ponctuelles connues et qu’il faut les personnaliser en fonction des caractéristiques particulières liées à la gestion des terres et à l’emplacement biophysique.

Source : Maccoux et coll., 2016.

Description longue

Ce graphique à barres illustre les charges annuelles de phosphore total du lac Érié provenant du Canada et des États-Unis pour la période allant de 1967 à 2013. L’axe vertical représente les charges de phosphore total, qui vont de 0 à 30 000 tonnes métriques par année, et l’axe horizontal montre la période allant de 1967 à 2013. Pour chaque année de 1967 à 1974, la mesure est définie comme la charge, de toutes les sources. À partir de 1975, les charges totales sont réparties dans les catégories de sources suivantes : charges provenant de sources localisées directes (qui se déversent directement dans le lac), sources localisées indirectes (qui se déversent dans un cours d’eau se jetant ensuite dans le lac), sources atmosphériques, sources diffuses d’effluents surveillés, sources du lac Huron et ajustements de sources non surveillées. 

Le graphique montre qu’au cours de cette période, les charges de phosphore total ont été constamment à la baisse, passant de 28 000 tonnes métriques en 1967 à environ 8 500 tonnes métriques en 1987, et que la diminution des charges de sources localisées directes et indirectes explique une bonne partie de ce changement.

Depuis 1987, la majeure partie des charges de phosphore total provient de sources diffuses. Ces charges varient d’une année à l’autre, les plus faibles étant d’environ 5 500 tonnes métriques en 1999 et 2010 et les plus élevées se situant à 16 000 tonnes métriques en 1997, bien qu’il n’existe aucune tendance nette à la hausse ou à la baisse.

Exemples de caractéristiques du patrimoine naturel

Elles peuvent inclure des structures comme des canaux naturels, des terres humides et la zone riveraine, ainsi que le secteur terrestre adjacent aux affluents et au lac où la végétation peut subir l’influence des inondations ou de nappes phréatiques élevées.

Ces caractéristiques assurent un éventail de services écosystémiques, y compris les suivants :

  • filtration de l’eau;
  • atténuation des inondations;
  • réduction de l’érosion;
  • habitat des poissons et de la faune;
  • cycle des nutriments;
  • habitat de pollinisateurs;
  • collecte des eaux souterraines;
  • atténuation des changements climatiques;
  • possibilités récréatives, sociales, culturelles et spirituelles.

En fournissant ces services écosystémiques importants, les écosystèmes diversifiés et en santé réduisent la dépendance de la population de l’Ontario à l’égard de l’infrastructure de traitement des eaux de ruissellement et des eaux usées.

Une nouvelle approche de la gestion volontaire : ciblée, appuyée et basée sur le risque

Reconnaissant la contribution importante que les activités agricoles apportent aux charges de phosphore provenant de sources non ponctuelles déversées dans le lac Érié, l’Ontario et le Canada ont exploré une nouvelle façon de favoriser la sensibilisation et d’accélérer la mise en œuvre de pratiques agricoles viables sur le plan environnemental afin de réduire les charges de phosphore déversées dans le lac Érié.

Dans le contexte de l’Initiative de gérance agroenvironnementale des Grands Lacs (IGAGL) — qui vise géographiquement le bassin du lac Érié et les rives sud-est du lac Huron — on a fourni aux agriculteurs le soutien de professionnels pour les aider à définir des risques environnementaux propres à leur ferme, ainsi que des PEG appropriées pour réduire les risques en question. Les agriculteurs pourraient ensuite demander au gouvernement un financement de partage des coûts pour mettre en œuvre des méthodes de réduction des risques, y compris la modification de l’équipement, des structures de contrôle de l’érosion des sols, des cultures de couverture, la gestion des résidus, les bandes tampons et les brise-vents/bandes contre l’érosion éolienne dans les champs.

Les milieux humides de l’Ontario, dans le passé et aujourd’hui

D’après les estimations, il semble qu’au début de la décennie 1980-1990, 68 % des milieux humides qu’il y avait en Ontario avant la colonisation européenne avaient été asséchés pour permettre une utilisation des terres à des fins agricoles, industrielles et résidentielles, et qu’une proportion supplémentaire de 4 % a été perdue depuis. Dans la région du bassin du lac Érié, les pertes ont été plus élevées, particulièrement dans les parties occidentales du bassin.

Heureusement, le rythme de la perte de milieux humides dans le Sud de l’Ontario s’est ralenti au cours de la dernière décennie. Les évaluations récentes indiquent un total de 64 487 milieux humides dans le bassin du lac Érié, qui occupent une superficie de 187 158 hectares.

Des efforts sont en cours pour améliorer l’état et les fonctions des écosystèmes du Sud de l’Ontario; cependant, l’augmentation du couvert naturel – y compris des milieux humides – requiert encore du travail dans les zones où les pertes ont été les plus importantes. Des améliorations dans ces zones appuieront les efforts de réduction du phosphore en cours dans le bassin du lac Érié.

Source : Environnement et Changement climatique Canada

Description longue

Cette carte, dont l’échelle est exprimée en incréments de 50 kilomètres et qui est orientée vers le nord, illustre les Rejets de phosphore total des affluents canadiens dans le lac Érié, mesurés en tonnes métriques par année (TM/A), entre 2003 et 2013. Les mesures de phosphore total comprennent l’analyse des particules et des formes de phosphore soluble entrant dans les plans d’eau. Les rejets représentent simplement la quantité de phosphore entré dans les plans d’eau.

La carte est divisée à l’échelle internationale, et l’accent est mis sur le Canada. Les bassins hydrographiques canadiens identifiés sont le bassin versant du corridor Huron-Érié, qui se trouve à l’ouest le long de la rive nord du lac Érié, et le bassin versant du lac Érié, qui se trouve à l’est le long de la même rive. Le bassin Érié est composé des bassins occidental, central et oriental.

D’ouest en est, les charges totales de phosphore sont indiquées pour la rivière Canard dans le bassin versant du corridor Huron-Érié (17 TM/A), et les suivantes dans le bassin versant du lac Érié : ruisseau Kettle (47 TM/A), ruisseau Catfish (45 TM/A), ruisseau Big Otter (85 TM/A), ruisseau Big (19 TM/A), rivière Lynn (5 TM/A), ruisseau Nanticoke (13 TM/A) et rivière Grand (340 TM/A).

Le lac Sainte-Claire figure aussi sur la carte, au nord du bassin occidental du lac Érié. Les rejets du bassin versant du corridor Huron-Érié vers le lac Sainte-Claire sont donnés pour la rivière Thames (323 TM/A) et la rivière Sydenham (143 TM/A).

L’extrémité sud du lac Huron est présente au nord du lac Érié, comme l’extrémité est du lac Ontario est aussi visible au nord du bassin oriental du lac Érié. La carte a été créée en 2015 par Environnement et Changement climatique Canada.

Source : Environnement et Changement climatique Canada.

Description longue

Cette carte, dont l’échelle est exprimée en centaines de kilomètres et qui est orientée vers le nord, illustre les Rejets de phosphore réactif soluble dans le lac Érié, mesurés en tonnes métriques par année (TM/A), entre 2009 et 2013. Les charges représentent simplement la quantité qui est entrée dans l’eau.

La carte est divisée à l’échelle internationale, et l’accent est mis sur le Canada. Les bassins hydrographiques canadiens identifiés sont le bassin versant du corridor Huron-Érié, qui se trouve à l’ouest le long de la rive nord du lac Érié, et le bassin versant du lac Érié, qui se trouve à l’est le long de la même rive. Le bassin Érié est composé des bassins occidental, central et oriental.

D’ouest en est, les charges de phosphore réactif soluble dans le lac Érié sont fournies pour la rivière Canard dans le bassin versant du corridor Huron-Érié (11 TM/A), et ce qui suit dans le bassin versant du lac Érié :  ruisseau Kettle (18 TM/A), ruisseau Catfish (12 TM/A), ruisseau Big Otter (15 TM/A), ruisseau Big (3 TM/A), rivière Lynn (1 TM/A), ruisseau Nanticoke (3 TM/A) et rivière Grand (99 TM/A).

Le lac Sainte-Claire figure aussi sur la carte, au nord du bassin occidental du lac Érié. Les rejets du bassin versant du corridor Huron-Érié vers le lac Sainte-Claire sont donnés pour la rivière Thames (125 TM/A) et la rivière Sydenham (65 TM/A).

L’extrémité sud du lac Huron est présente au nord du lac Érié, comme l’extrémité est du lac Ontario est aussi visible au nord du bassin oriental du lac Érié. Les bassins occidental, central et oriental du lac Érié sont identifiés.  

La carte a été créée en 2015 par Environnement et Changement climatique Canada.

Définitions de « source diffuse » et de « source ponctuelle »

De manière générale, les sources du phosphore qui se déverse dans le lac Érié sont considérées soit comme des sources ponctuelles soit comme des sources diffuses.

Les sources ponctuelles comprennent par exemple les stations de traitement des eaux usées municipales et industrielles. Il s’agit dans bien des cas de sources mesurées régulièrement, et leur variabilité est relativement faible puisque les processus de traitement sont contrôlés, ce qui fait en sorte que les rejets sont d’une qualité assez constante.

Les sources diffuses, ou non ponctuelles, comprennent par exemple les eaux de ruissellement, agricoles et autres. Ces sources sont de qualité et de quantité très variables sur une période d’un an, et les apports sont plus difficiles à mesurer.

Niveaux de traitement des eaux usées

Le traitement primaire fait intervenir une rétention des eaux usées qui permet un certain dépôt de solides.

Le traitement secondaire utilise des processus biologiques et une phase de dépôt supplémentaire pour éliminer les composés organiques dissous qui échappent au traitement primaire.

Le traitement tertiaire fait appel à des processus spécialisés pour améliorer encore davantage la qualité des effluents et comprend un meilleur enlèvement du phosphore.

Source : Maccoux et coll. (2016).

Description longue

Ce graphique à barres montre les charges annuelles canadiennes de phosphore total du lac Érié par bassin. Il y a trois bassins dans le lac Érié : le corridor Huron-Érié et le bassin occidental, le bassin central et le bassin oriental. L’axe vertical représente les charges de phosphore total, qui vont de 0 à 3 000 tonnes métriques par année, et l’axe horizontal montre la période allant de 2003 à 2013.  Chaque année est divisée selon les charges du corridor Huron-Érié et du bassin occidental, du bassin central et du bassin oriental.  

Le graphique montre que les charges canadiennes de phosphore total vont de 500 tonnes métriques par année à environ 2 600 tonnes métriques par année au cours de la période et qu’elles proviennent surtout des sources situées dans le corridor Huron-Érié, le bassin occidental et le bassin oriental.   Les charges de phosphore total dans le bassin central constituent une partie relativement faible de la charge canadienne totale de phosphore total.

Collaborer pour sauver le lac Érié

Au cours de l’élaboration de ce plan d’action, le Canada et l’Ontario ont établi un groupe de travail multisectoriel chargé des cibles de réduction des éléments nutritifs dans le lac Érié et ont également établi des communications avec des collectivités autochtones, des municipalités, des offices de protection de la nature, des organisations environnementales, des agriculteurs et le public.

Les premières mesures et un plan provisoire ont été affichés en ligne en octobre 2016 et en mars 2017, respectivement, afin de recueillir des commentaires supplémentaires du public, des partenaires et des intervenants. Un ensemble important de commentaires a également pu être recueilli lors de séances de communication en personne et par les exposés écrits qui ont été présentés.

Les commentaires recueillis ont servi à assortir le plan de nouvelles mesures sous la conduite de partenaires, ajoutées aux mesures Canada-Ontario existantes dans les cas où un partenaire s’est engagé à jouer un rôle important.

Nonobstant les engagements officiels de partenaires mentionés ci-dessus, le Canada et l’Ontario reconnaissent que le travail continu qui est effectué par leurs nombreux partenaires dans l’ensemble du bassin du lac Érié est essentiel au succès de la mise en œuvre de toutes les mesures du plan.

Objectif: Réduire de 40 % les charges de phosphore canadiennes  
Catégorie de mesures Mesures

A. Réduire les charges de phosphore

A1. Contribuer aux stratégies axées sur le bassin hydrographique et la zone littorale, ainsi qu’à la planification communautaire, pour réduire les charges de phosphore

A2. Réduire les charges de phosphore provenant des régions urbaines

A3. Réduire les charges de phosphore provenant des régions agricoles et rurales

B. Assurer l’efficacité des politiques, des programmes et des lois

B1. Soutenir et renforcer les politiques, les programmes et les lois

B2. Renforcer les outils de prise de décisions

C. Améliorer le fonds de connaissances

C1. Procéder à des activités de surveillance et de modélisation

C2. Effectuer de la recherche afin de mieux comprendre la dynamique des éléments nutritifs dans le bassin du lac Érié

C3. Effectuer de la recherche afin de mieux comprendre et de mieux prévoir les répercussions des changements climatiques sur l’écosystème du lac Érié

C4 : Effectuer de la recherche afin d’améliorer les pratiques actuelles et d’élaborer des pratiques et des technologies nouvelles et novatrices pour réduire les charges de phosphore 

D. Informer et sensibiliser

D1. Augmenter la communication et la sensibilisation afin de renforcer la prise de conscience, d’améliorer la compréhension et d’influer sur le changement

D2. Échanger des données et de l’information

E. Renforcer le leadership et la coordination

E1. Améliorer la communication et la coordination

E2. Établir un cadre de gestion adaptative et la structure de gouvernance pour la mise en œuvre

Planification relative aux basins hydrographiques

La Déclaration de principes provinciale (2014) encourage la planification relative aux bassins hydrographiques partout dans la province. Aux termes du Plan de croissance de la région élargie du Golden Horseshoe (2017), les municipalités sont tenues de planifier l’aménagement des bassins hydrographiques pour éclairer la planification de l’utilisation des terres et de l’infrastructure ainsi que les processus décisionnels, et pour protéger l’eau. De plus, l’Ontario élabore en ce moment des lignes directrices sur la planification relative aux bassins hydrographiques, qui seront terminées en 2018.

Optimiser l’infrastructure de traitement des eaux usées

Le ministère de l’Environnement et de l’Action en matière de changement climatique de l’Ontario (MEACC) et l’Office de protection de la nature de la rivière Grand s’associent aux municipalités pour exécuter le programme d’optimisation pour les eaux usées de l’ensemble du bassin hydrographique de la rivière Grand. Ce programme aide les municipalités à optimiser leurs usines de traitement des eaux usées et à améliorer la qualité des effluents.

Le but des participants est d’atteindre volontairement, pour le phosphore et l’ammoniac, des cibles qui dépassent les exigences légales. Ces cibles sont fondées sur le Plan de gestion de l’eau de la rivière Grand, qui recommande des objectifs volontaires pour le phosphore total et l’azote ammoniacal total pour les usines municipales d’épuration des eaux usées du bassin hydrographique. Par exemple, grâce à l’optimisation, les effluents de l’usine de traitement secondaire de Brantford renferment 0,2 mg ou moins de phosphore total par litre (ce qui se rapproche du filtrage avec procédé chimique). Brantford a réduit le phosphore total et l’azote ammoniacal total respectivement de 94 % et de 56 %, et a économisé 2,8 millions de dollars en modernisations de ses installations depuis le début de son programme d’optimisation en 2011.

Parmi les autres municipalités soucieuses d’optimiser leurs usines dans le bassin hydrographique de la rivière Grand se trouvent le comté de Brant, la Ville de Guelph, le comté de Haldimand, Southgate, la Région de Waterloo, Centre Wellington et Wellington North.

Outre le programme de la rivière Grand, le MEACC met à l’essai un programme d’optimisation du traitement des eaux usées dans le sud-ouest de la province, dont font partie les municipalités de Chatham-Kent et de Leamington, et les villes de Kingsville, de Sarnia et de Windsor.

Réduire l’incidence des serres sur les Grands Lacs

Pour aider le secteur agricole de la province à réduire les rejets de phosphore et à contribuer à l’amélioration de la qualité de l’eau, l’Ontario a lancé un plan de conformité environnementale des serres qui comprend de l’aide à l’éducation et à la sensibilisation, de l’information sur les nouvelles technologies, des activités annuelles de surveillance de l’eau et des inspections.

La collaboration continue de l’Ontario avec le secteur de la serriculture a mené au nouveau Règlement sur les solutions nutritives de serre, qui est entré en vigueur en 2015. Pour améliorer la qualité de l’eau, le plan de conformité environnementale des serres met l’accent en priorité sur les serres dont l’eau est rejetée dans les affluents de la région de Leamington ou le bassin hydrographique de la rivière Thames. Toutes les serres de la province sont tenues de prendre des mesures pour mettre en œuvre des solutions de gestion des éléments nutritifs de chacune et doivent demander les autorisations provinciales nécessaires pour rejeter de l’eau dans le milieu naturel. Le ministère de l’Environnement et de l’Action en matière de changement climatique utilise des outils volontaires et obligatoires de réduction de la pollution pour inciter les serriculteurs à respecter la réglementation.

Multiplier les investissements pour assurer la santé des bassins hydrographiques

Depuis plus de 40 ans, les programmes des offices de protection de la nature visant à assurer la santé des bassins hydrographiques du lac Érié fournissent de l’aide technique et des stimulants financiers pour améliorer et protéger la qualité de l’eau. Ensemble, ces programmes subventionnent, à hauteur de la totalité des coûts dans certains cas, les pratiques de gestion exemplaires qui ont trait aux pratiques agricoles de conservation, à la dérivation de l’eau propre, à la lutte contre l’érosion, aux bandes tampons, aux descentes enrochées, aux clôtures le long des cours d’eau, à la plantation d’arbres, à la création de milieux humides, à la désaffectation des puits, à l’amélioration des fosses septiques, aux cultures de couverture et ainsi de suite.

Ces programmes sont très efficaces, souples et stratégiques, et ils visent à régler les problèmes locaux avec les partenaires locaux. Depuis 2012, plus de 30 millions de dollars ont été accordés pour le financement de plus de 8 350 projets dans les bassins hydrographiques du lac Érié. Le financement des programmes tient à la capacité des offices de protection de la nature de miser sur des fonds et des partenariats locaux en plus des fonds municipaux, provinciaux et fédéraux, le cas échéant

Échantillon des activités scientifiques sur lesquelles le présent plan repose

L’Ontario a entrepris plusieurs études de surveillance et de recherche dans le cadre de son programme de surveillance de la zone littorale des Grands Lacs, entre autres un suivi de l’influence de la rivière Grand dans la zone littorale du bassin oriental du lac Érié (2010), une étude des effets et des causes de la mortalité massive de poissons ayant eu lieu en 2012 le long de la rive nord du bassin central, et la surveillance de l’ampleur et des causes de la prolifération d’algues nuisibles le long des rives des bassins occidental et central (2013).

Le Canada, par le truchement de son Initiative sur les éléments nutritifs des Grands Lacs, a investi de grosses sommes dans la surveillance afin d’améliorer notre compréhension des charges de phosphore provenant des affluents canadiens, et de la santé du biote et de la qualité de l’eau dans la zone littorale du lac Érié. Des modèles qui aideront à fixer des cibles en matière de réduction des charges de phosphore et à améliorer notre compréhension des liens entre l’utilisation des terres et les charges de phosphore dans les affluents, et finalement, dans le lac Érié, ont été mis au point.

Plans fédéraux et provinciaux de lutte contre les changements climatiques

Publié en 2016, le Plan d’action de l’Ontario contre le changement climatique est un plan quinquennal décrivant les mesures qui aideront les entreprises et les ménages ontariens à réduire la pollution causée par les gaz à effet de serre nocifs.

En 2016 également, le gouvernement fédéral, de concert avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, a élaboré le Cadre pancanadien sur la croissance propre et les changements climatiques, qui décrit l’engagement du gouvernement du Canada et ce qu’il compte faire pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et accroître la résilience nécessaire pour s’adapter aux changements climatiques.

Le Cadre prend appui sur les mesures prises par les provinces et les territoires, soit individuellement soit collectivement, et vise à mobiliser les Canadiens pour renforcer et approfondir les initiatives sur la croissance propre et les changements climatiques. Ce cadre prévoit la tarification pancanadienne du carbone, des mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre dans tous les secteurs, des mesures d’adaptation aux incidences du climat ainsi que la mise au point et l’adoption de technologies qui aideront le Canada à passer à une économie sobre en carbone.

Recherches en cours sur les technologies et les pratiques de réduction des charges de phosphore

Le Canada et l’Ontario continuent d’investir dans des initiatives de recherche et de démonstration afin d’améliorer la connaissance et la compréhension de l’efficacité des PGE/PGB pour la réduction de la perte d’éléments nutritifs et l’efficacité accrue de l’utilisation des éléments nutritifs et de l’eau en production agricole. Ces recherches en cours indiqueront au gouvernement et au secteur agricole quelles mesures diminueront le plus les pertes de phosphore. Le Canada et l’Ontario ont de plus financé la démonstration du recyclage des solutions nutritives des serres, qui a débouché sur l’adoption de nouvelles technologies et la réduction des charges de phosphore déversées dans l’environnement.

Un des secteurs de recherche les plus prometteurs concerne l’élaboration de pratiques novatrices pour emprisonner, stocker et, dans certains cas, récupérer le phosphore de sources ponctuelles et autres. L’Ontario a à ce sujet conclu un partenariat pour la tenue d’un concours de technologies novatrices (George Barley Water Prize – le prix George Barley pour l’eau) destinées à réduire et à récupérer le phosphore des plans d’eau; la province accueillera l’étape pilote pour montrer que ces technologies sont applicables en climat froid. L’Ontario a pris des mesures pour conserver le pouvoir de prendre des règlements (en application de la Loi sur les ressources en eau de l’Ontario) qui autorisent les échanges axés sur la qualité de l’eau, lesquels pourraient à l’avenir constituer un outil de gestion du phosphore.

Initiative de soutien par les pairs du secteur agricole

En Ontario, le milieu agricole passe à l’action pour renseigner les producteurs sur les risques pouvant être associés à l’épandage d’éléments nutritifs sur le sol gelé ou couvert de neige, notamment le risque que cette pratique représente pour les eaux en aval.

La Timing Matters Peer Response Team (équipe d’intervention des pairs Le choix du moment importe) est un réseau de pairs formé d’une coalition d’organisations agricoles. Cette équipe est à l’écoute pour aider les agriculteurs à repérer des solutions de rechange réalistes à l’épandage hivernal d’éléments nutritifs sur le sol gelé ou couvert de neige, afin que ces éléments soient utilisés plus efficacement et de manière à réduire les répercussions écologiques éventuelles sur les ruisseaux, les rivières et les lacs locaux. L’équipe s’emploie surtout à rappeler aux producteurs les risques de ruissellement des éléments nutritifs dans les eaux du dégel printanier résultant de l’application de ces éléments sur le sol gelé ou couvert de neige.

Quelles sont les demandes du lac Érié en ce moment?

Les gens se demanderont :
Qu’est‑ce qui ne va pas avec le lac Érié?
Et que pouvons-nous faire?

Que leur dirons-nous?
Plus nous en apprenons au sujet de l’eau,
Plus il devient évident
Qu’il n’y a pas de réponse simple
Mais les bonnes questions rendent les choses claires

Extrait du poème de la délégation des jeunes Aquahacking (juin 2017) (traduction libre)

Mesures du rendement de la gestion adaptative

Les mesures du rendement suivent les progrès réalisés par les mesures prises et évaluent les apports de phosphore et la qualité de l’eau pour déterminer les effets de ces mesures. Cette information sert à orienter les décisions de gestion.

Pour ce plan d’action, les catégories suivantes de mesures du rendement seront surveillées et des rapports seront préparés à leur égard :

  • réductions des apports de phosphore;
  • amélioration de la qualité de l’eau du lac — proliférations, niveaux d’oxygène, croissance d’algues fixes;
  • changements de l’utilisation des terres et de la couverture terrestre — zones urbaines, agricoles, naturalisées et milieux humides;
  • adoption de pratiques de gestion bénéfiques ou exemplaires (PGB) agricoles — gestion des nutriments, modélisation pour évaluer l’évolution du risque de perte de phosphore, mesures de la gestion des eaux usées;
  • adoption de PGB —réduction des apports des stations d’épuration des eaux usées, amélioration de la gestion des eaux pluviales et réduction des apports des eaux pluviales.

Source: Delta Stewardship Council. 2013a

Description longue

Ce graphique représente la stratégie de gestion adaptative telle qu’elle a été formulée dans l’ébauche du plan de mesures nationales.  Un cercle est divisé en trois parties portant respectivement les titres Planifier, Agir, et Évaluer et intervenir  Les trois sections comprennent neuf éléments énumérés en ordre séquentiel, comme il est décrit ci-dessous. 

La section Planifier du cercle présente quatre éléments : 1. Définir le problème, 2. Établir les buts et objectifs, 3. Créer des liens entre les objectifs et les mesures proposées, et 4. Choisir les mesures : recherche, projet pilote à pleine échelle.

La section Agir présente deux éléments : 5. Élaborer les mesures et les mettre en œuvre, et 6. Concevoir un plan de surveillance et le mettre en œuvre.

La section Évaluer et répondre présente trois éléments : 7. Analyser, faire la synthèse et évaluer, 8. Communiquer la compréhension actuelle, et 9. Adapter. Des flèches pointent de l’élément Adapter vers les éléments de la section Planifier.

ACO

Accord Canada-Ontario sur la qualité de l’eau et la santé de l’écosystème du bassin des Grands Lacs, 2014

AFI

Aménagement à faible impact

AQEGL

Accord relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs, 2012

DEU

Débordement d’égouts unitaires

GCPUT

Groupe de consultation sur la pollution due à l’utilisation des terres

GHS

Groupe hydrologique de sols

IGAGL

Initiative de gérance agroenvironnementale des Grands Lacs

LCPE

Loi canadienne sur la protection de l’environnement

LPGL

Loi de 2015 sur la protection des Grands Lacs

PAE

Plan agroenvironnemental

PGB

Pratique de gestion bénéfique ou exemplaire

PPSBV

Projet prioritaire des sous-bassins versants

RPCQE

Réseau provincial de contrôle de la qualité de l’eau

UTEU

Usine de traitement des eaux usées

Glossaire

Aménagement à faible impact

Mesures de gestion des eaux pluviales urbaines qui visent à retenir l’eau de pluie sur place au moyen de la collecte et de l’infiltration. Citons comme exemples les citernes pluviales, les toits verts, les tranchées d’infiltration, les jardins de pluie et le revêtement perméable.

Apport ou charge

Masse totale d’une substance déversée dans un plan d’eau au fil du temps, exprimée en unités de masse par unité de temps, par exemple, en tonnes par année. L’apport est le produit de la concentration (masse par unité de volume) et du débit (volume d’eau par unité de temps).

Approche à barrières multiples

Pour ce plan d’action, l’expression « à barrières multiples » renvoie à une approche systémique qui permet d’instaurer plusieurs pratiques de gestion utilisées en combinaison pour réduire l’apport de phosphore d’une source dans le plan d’eau récepteur.

Approche agro-globale

Approche qui tient compte de la totalité de l’exploitation agricole. On envisage le type de production de la ferme (p. ex., culture, élevage), les caractéristiques biophysiques (p. ex., type de sol, pente, proximité de l’eau, terres à bois), l’infrastructure (p. ex., puits, entreposage du fumier, granges), la biodiversité (p. ex., faune) et la gestion (p. ex., planification de la gestion des éléments nutritifs). Cette approche cherche également à établir un équilibre entre ces aspects de manière à exploiter une entreprise financièrement viable à long terme.

Biodisponible

Facilement assimilé par des végétaux et des algues et utilisé pour la croissance.

Caractéristiques biophysiques

Facteurs environnementaux vivants et non vivants qui influencent la croissance des organismes biologiques.

Caractéristiques du patrimoine naturel

Infrastructure verte de l’environnement naturel; voir infrastructure verte. Le patrimoine naturel se définit comme les caractéristiques et les zones – notamment les milieux humides; les milieux humides côtiers; l’habitat du poisson, des animaux sauvages, des espèces menacées et en voie d’extinction; les boisés et les vallées; et les zones d’intérêt naturel et scientifique – qui sont importantes en raison de leurs valeurs environnementales et sociales comme héritage des paysages naturels d’une zone.

Cladophora

Espèce d’algue fixe qui peut former des tapis denses dans les eaux stagnantes, bouchant des tuyaux d’adduction et salissant les rivages et l’équipement récréatif et de pêche. Cladophora est la principale cause de proliférations d’algues nuisibles dans le bassin oriental du lac Érié.

Composantes de l’écosystème

Organismes biologiques et parties non vivantes de l’environnement dans lequel ils vivent (p. ex., le poisson, les plantes, l’air, l’eau et le sol).

Concentration

Masse d’une substance présente dans un volume donné d’eau, exprimée en unités, par exemple, milligrammes par litre.

Corridor du lac Huron au lac Érié

Écoulements des eaux du lac Huron qui passent par la rivière Sainte-Claire, le lac Sainte-Claire et la rivière Détroit. Les écoulements du corridor du lac Huron au lac Érié se déversent dans le bassin occidental du lac Érié.

Cyanobactéries

Également appelées algues bleues; un type de bactérie qui transforme la matière organique par photosynthèse et qui peut donc être influencée par des concentrations excessives de phosphore; Microcystis en est un exemple. Les cyanobactéries peuvent produire des substances toxiques appelées cyanotoxines, qui peuvent causer des préjudices aux humains et à d’autres organismes.

Cyanotoxines

Composés biologiques toxiques produits par des cyanobactéries, comme Microcystis, qui produit la toxine microcystine. Les cyanotoxines peuvent avoir des conséquences graves pour la santé humaine si elles sont ingérées ou absorbées par exposition cutanée et peuvent également être toxiques pour d’autres organismes.

Cycle des éléments nutritifs

Mouvement et transformation naturels d’éléments nutritifs, comme le phosphore dans le sol, l’eau et l’air et sous différentes formes chimiques.

Débordements d’égouts unitaires

Rejets dans l’environnement à partir d’un réseau d’égout unitaire (un réseau d’égout à conduit unique qui transporte à la fois les rejets des égouts sanitaires et le ruissellement des eaux pluviales) qui se produisent habituellement à la suite de précipitations, lorsque la capacité de transport du réseau est dépassée. Les débordements d’égouts unitaires peuvent contenir des niveaux élevés de matières flottantes, des micro-organismes pathogènes, des solides en suspension, des composés organiques oxygénivores, des éléments nutritifs (y compris du phosphore), de l’huile et de la graisse, des contaminants toxiques et d’autres polluants. (Les réseaux d’égout unitaire sont conçus de façon à pouvoir déborder après des précipitations intenses, afin de protéger les propriétés résidentielles, commerciales et industrielles des refoulements d’égout.)

Eaux pluviales

Eau qui se déverse pendant des précipitations et au moment de la fonte de la neige et de la glace. Les eaux pluviales peuvent être absorbées dans le sol, rester à la surface et s’évaporer, ou ruisseler et finir dans les ruisseaux, rivières et autres cours d’eau situés à proximité.

Effluent

Rejet depuis des usines de traitement des eaux usées municipales ou industrielles après traitement.

Épilimnion

Couche d’eau supérieure, riche en oxygène, dans un lac stratifié; voir stratification.

Eutrophisation

Enrichissement excessif en éléments nutritifs qui provoque des proliférations d’algues nuisibles et nocives qui peuvent, à leur tour, être la cause de faibles niveaux d’oxygène dissous et de mortalités massives connexes de poisson.

Événement météorologique extrême

Événement météorologique inattendu, inhabituel, violent ou hors saison; conditions météorologiques aux extrémités supérieure ou inférieure de la distribution historique (typiquement, sur une période de 30 ans).

Gestion adaptative

Processus systématique, itératif par lequel les objectifs, approches et politiques de gestion peuvent être ajustés au fil du temps, fournissant ainsi un mécanisme d’amélioration continue, fondé sur la surveillance, les mesures du rendement et des données scientifiques et factuelles évolutives.

Hypolimnion

Couche d’eau de fond dans un lac stratifié. En été, l’hypolimnion est plus froid que les eaux superficielles. En hiver, les eaux superficielles sont gelées ou près de geler, alors que l’hypolimnion est quelque peu plus chaud, typiquement quelques degrés au‑dessus du point de congélation. L’hypolimnion peut être le siège de faibles niveaux d’oxygène dissous dans certaines conditions; voir stratification.

Hypoxie

Zone dans laquelle les niveaux d’oxygène sont faibles. L’hypoxie à la fin de l’été, soit la réduction de l’oxygène à moins de 2 parties par million, se produit naturellement dans le bassin central du lac Érié en raison de la stratification des couches selon la température, les couches chaudes occupant la partie supérieure.

Infrastructure verte

Éléments naturels et anthropiques qui fournissent des fonctions et processus écologiques et hydrologiques. L’infrastructure verte peut comprendre des composantes comme des caractéristiques et des systèmes du patrimoine naturel, des parcs naturels, des systèmes de gestion des eaux pluviales, des arbres de rue, des forêts urbaines, des canaux naturels, des milieux humides aménagés, des rigoles, des surfaces perméables et des toits verts.

Microcystine

Toxines produites par les cyanobactéries.

Microcystis

Genre de cyanobactérie connue comme produisant la toxine microcystine.

Milieux humides, terres humides ou
zones humides

Terres recouvertes d’eau peu profonde en saison ou en permanence, et terres où la nappe phréatique se situe à la surface ou près de la surface du sol. Dans les deux cas, l’eau abondante entraîne la formation de sols hydriques et favorise la prédominance de plantes hygrophytes ou qui tolèrent l’eau. Il existe quatre types de milieux humides : les marécages, les marais, les tourbières hautes et les tourbières basses.

Moules de la famille des Dreissenidés

Terme collectif utilisé pour les moules zébrées et quagga qui sont des espèces non indigènes, envahissantes dans le bassin des Grands Lacs.

Phosphore réactif soluble

Phosphore sous forme dissoute. Le terme « réactif » renvoie à une réaction du phosphore à un colorant pendant le dosage du phosphate dans un laboratoire.

Plan d’action et d’aménagement
panlacustre

Établis en vertu de l’Accord Canada-États-Unis relatif à la qualité de l’eau des Grands Lacs de 2012, les plans d’action et d’aménagement panlacustres sont des plans d’action binationaux, propres aux lacs, visant la restauration et la protection des écosystèmes des Grands Lacs.

Pratiques de gestion bénéfiques
ou exemplaires

Méthodes éprouvées, pratiques et abordables pour assurer la conservation ou la protection du sol, de l’eau et d’autres ressources naturelles dans des zones urbaines et rurales.

Proliférations d’algues toxiques

Voir cyanobactéries.

Proliférations d’algues nuisibles

Proliférations d’algues, comme Cladophora, qui peuvent provoquer des mortalités massives de poisson (voir eutrophisation), dégrader l’habitat du poisson et de la faune, boucher les tuyaux d’adduction d’eau et salir les rivages et l’équipement de pêche, mais qui ne produisent pas de toxines.

Réseau trophique

Rapports naturels qui existent entre les espèces – qu’est‑ce qui mange quoi – dans une collectivité biologique.

Ruissellement

Écoulement de l’eau qui se produit quand une trop grande quantité d’eaux pluviales, d’eau de fonte ou d’autres sources s’écoulent à la surface de la terre. Le ruissellement peut être attribué à la saturation du sol à pleine capacité, aux pluies qui tombent plus rapidement que le sol ne peut en absorber ou aux zones imperméables qui déversent l’eau dans le sol des environs qui ne peut pas l’absorber en totalité. Le ruissellement de surface est une composante importante du cycle de l’eau et le principal agent d’érosion du sol par l’eau.

Services écosystémiques

Services naturels fournis par un écosystème sain. Cela comprend les services d’approvisionnement, comme la production de nourriture, de fibre, de bois d’œuvre, d’oxygène et d’eau, et la production de matières brutes pharmaceutiques, biochimiques et industrielles; les services de régulation, dont la régulation du climat, la maîtrise des crues et de l’érosion, la purification de l’eau et de l’air et l’absorption et le stockage de gaz; les services de soutien écosystémiques, y compris la pédogenèse (formation des sols), la photosynthèse et le cycle des éléments nutritifs; la pollinisation des cultures et des plantes, et la dispersion des semences; et les services culturels, comme la création intellectuelle, les occasions artistiques et récréatives, le plaisir esthétique et l’épanouissement spirituel.

Source non ponctuelle

Sources de pollution qui sont nombreuses et diffuses, contrairement aux sources ponctuelles, qui proviennent d’une seule source. La pollution de sources non ponctuelles est généralement liée au ruissellement terrestre, aux précipitations, aux dépôts atmosphériques, au drainage, aux infiltrations ou à des modifications hydrologiques qui compliquent le travail visant à retracer la source précise de la pollution.

Source ponctuelle

Sources de pollution qui pénètrent dans un plan d’eau par un tuyau ou une sortie semblable, par exemple, un tuyau d’évacuation d’une usine de traitement des eaux usées municipale ou industrielle. Les sources ponctuelles ont habituellement fait l’objet d’un certain niveau de traitement avant leur rejet; font exception la plupart des débordements d’égout unitaire.

Sources existantes

Phosphore provenant d’activités antérieures, contenu dans des tissus biologiques et les sédiments du lit des lacs et cours d’eau, des plaines d’inondation et des champs agricoles. Les sources existantes de phosphore peuvent être réactivées et s’ajouter aux apports, même lorsque les pratiques en cours sont axées sur la réduction du phosphore.

Stratification

Formation de couches dans un lac, typiquement une couche de surface bien mélangée, plus chaude, riche en oxygène (épilimnion); une zone de transition (métalimnion ou thermocline); et des eaux plus froides à plus grande profondeur qui peuvent s’appauvrir en oxygène (hypolimnion). Au printemps et à l’automne, des vents forts mélangent à fond les eaux de tous les lacs, sauf les plus profonds. La stratification se produit en été, quand une couche chaude à la surface chevauche les eaux plus froides, et, en hiver, quand des eaux plus froides ou de la glace chevauchent des eaux un peu plus chaudes en profondeur. Les lacs peu profonds peuvent ne jamais se stratifier ou la stratification peut ne pas persister.

Transport des eaux usées

Déchets non traités (ou « boues ») qui sont retirés des toilettes portatives, des cuves de rétention des eaux d’égout et des fosses septiques.

Zone riveraine

Superficie de terre adjacente aux affluents et au lac, où la végétation peut subir l’influence des inondations ou de l’élévation des nappes phréatiques. Une zone riveraine saine procure un habitat à diverses espèces aquatiques et terrestres. Sa structure végétative complexe est une protection contre l’érosion et peut contrôler l’écoulement de sédiment, de phosphore et d’autres polluants et réduire ainsi les répercussions sur la qualité de l’eau dans certaines conditions.

Description longue

Cette carte, dont l’échelle est exprimée en incréments de 50 kilomètres et qui est orientée vers le nord, illustre les Bassins hydrographiques du bassin du lac Érié catégorisés par vulnérabilité des paysages au ruissellement et à l’érosion.  Aucun plan d’eau n’est montré sur la carte; ce sont les terres au nord du lac Érié qui sont représentées.  65 parcelles de terrain sont identifiées à l’intérieur des bassins hydrographiques du lac St. Clair et des bassins hydrographiques des bassins occidental, central et oriental.  Les 65 parcelles de terrain sont réparties selon les catégories suivantes : non catégorisées, ruissellement (plus de 54 % de zone de bassin hydrographique avec des sols de classe HSG-D) et érosion (risque variant entre élevé et très élevé d’érosion des sols par l’eau supérieure à 22 tonnes/hectare/année).  Les terres au-dessus du bassin occidental et en dessous de la ligne de rivage du lac St. Clair sont principalement des terres de ruissellement.  Se déplaçant vers l’est, les terres au-dessus des bassins central et oriental sont un mélange de terres non catégorisées et d’érosion.

Une remarque au bas de la carte se lit comme suit : Les données ont été fournies dans le cadre du partenariat avec Agriculture et Agroalimentaire Canada, Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) et les ministères ontariens de l’Environnement et de l’Action en matière de changement climatique, des Ressources naturelles et des Forêts et celui de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales.  La carte illustrée se sert qu’à des fins de référence; même si tout a été mis en œuvre pour qu’elle soit exacte, nous ne pouvons garantir son exactitude, sa justesse ou son entièreté.  Les gouvernements du Canada et de l’Ontario n’accepteront aucune responsabilité en cas de dommages consécutifs et indirects causés par l’utilisation de ces cartes.

Description longue

Cette carte montre les concentrations de phosphore près des bassins du lac Érié groupés sous les catégories suivantes : bassins du lac Sainte-Claire, bassins de l’Ouest, bassins du Centre et bassins de l’Est. Au total, 54 bassins hydrographiques sont nommés et catégorisés comme suit : aucune donnée, concentrations de phosphore supérieures à 90 microgrammes par litre, concentrations comprises entre 30 et 90 microgrammes par litre, et bassins hydrographiques où les concentrations de phosphore sont inférieures à 30 microgrammes par litre. Les données pour chaque bassin sont obtenues en utilisant la moyenne de la valeur médiane maximale au cours de la période de 2009 à 2012 de phosphore total.

Voici certains des bassins hydrographiques dont les concentrations de phosphore sont inférieures à 30 microgrammes par litre : ruisseau Waobuno, rivière Middle Thames, rivière Speed, rivière Eramosa, ruisseau Horner et ruisseau Galt.

Voici certains des bassins hydrographiques ayant des concentrations de phosphore comprises entre 30 et 90 microgrammes par litre : ruisseau Big, partie inférieure de la rivière Sainte-Claire, rivière East Sydenham, ruisseau Brock’s, ruisseau Dingham, ruisseau Reynolds, ruisseau Trout, ruisseau Fish-Flat, ruisseau Oxbow, ruisseau Black, rivière Nith, rivière Conestoga, ruisseau Big Otter, ruisseau Big, rivière Lynn, ruisseau Nanticoke, rivière McKenzie et cours inférieur de la rivière Grand.

Voici certains des bassins hydrographiques dont les concentrations de phosphore sont supérieures à 90 microgrammes par litre : région de Windsor — rivière Little, rivière Canard, ruisseau Cedar — plages Oxley-Seacliffe, rivière Ruscom, ruisseau Sturgeon-pointe Pelée, ruisseaux Hillman-Lebo, ruisseau McGregor, rivière Lower Thames, plage Tyconnel, ruisseau Kettle, rivière North Thames, rivière Avon, rivière South Thames, rivière Upper Grand, et ruisseau Fairchild.

Voici certains des bassins hydrographiques sans données : partie inférieure de la rivière Détroit, ruisseau Pike – rivière Puce, rivière Belle, ruisseau Jeanette, affluents de la partie inférieure du lac Sainte-Claire, affluents de la partie supérieure du lac Sainte-Claire, cours supérieur de la rivière Sainte-Claire, plage Renwick-Erie, ruisseau Flat-Rondeau, plage Morpeth-Palmyra, ruisseau Talbot, ruisseau Catfish, ruisseau Otter-Clear, ruisseau Diedrich-Young, ruisseau Sandusk, ruisseau Stoney, ruisseaux Gates-Wardell’s-Evans et Whirl.

La source des données est le Réseau provincial de contrôle de la qualité des eaux du ministère de l’Environnement et du Changement climatique Canada.

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