Programmes sur la surveillance de la qualité de l'air

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Les réseaux de surveillance et les ensembles de données sur la qualité de l’air d’Environnement Canada permettent aux scientifiques et aux décideurs de faire le suivi les changements de la qualité de notre air. Les stations de surveillance mesurent les polluants et d’autres substances chimiques présents dans l’atmosphère et dont les sources peuvent être canadiennes ou étrangères. L’information fournie par ces réseaux est utilisée par les scientifiques pour étudier et faire le suivi des changements de la qualité de notre air, déterminer l’efficacité de la réglementation sur la qualité de l’air et déceler les nouvelles sources de préoccupation. Les chercheurs dépendent aussi de ces mesures pour l’élaboration et l’essai de modèles complexes de la qualité de l’air qui peuvent être appliqués à l’obtention de prévisions de la qualité de l’air pour les importants centres urbains canadiens, ou pour connaître les effets de règlements proposés, de nouvelles technologies ou d’autres changements dans l’environnement. 

Mesure de l’ozone et du rayonnement UV à une station de surveillance éloignée à Eureka sur l’île Ellesmere, au Nunavut.
Mesure de l’ozone et du rayonnement UV à une station de surveillance éloignée à Eureka sur l’île Ellesmere, au Nunavut.

Ces réseaux, qui peuvent être élaborés en partenariat avec les provinces et les territoires, effectuent une surveillance des polluants et d’autres substances chimiques présents dans l’atmosphère à partir d’une série de stations de mesure. Ces dernières disposent généralement d’un ensemble d’appareils de mesure sensibles et sont réparties en zones urbaines ou rurales ou, parfois, dans des lieux extrêmement éloignés. Il arrive souvent qu’elles soient intégrées à un réseau mondial et contribuent ainsi au respect des engagements internationaux du Canada en matière de suivi des changements atmosphériques.

Contribution au respect des politiques et des engagements internationaux

L’un des grands objectifs d’Environnement Canada est de veiller à ce que le Canada dispose des moyens nécessaires en matière de surveillance et d’analyse des données pour appuyer ses politiques et ses engagements nationaux et internationaux, et orienter ses interventions en matière de réduction des émissions. Voici des exemples de la façon dont les réseaux et les données de surveillance d’Environnement Canada contribuent à l’application de ces politiques et au respect de ces engagements :

Les données sur la qualité de l’air fournies par les réseaux de surveillance d’Environnement Canada servent à déterminer et à prévoir les effets sur la santé et l’environnement de la pollution atmosphérique. Ainsi, la Cote air santé et l’Indice du rayonnement UV permettent aux Canadiens de comprendre de quelle façon la qualité de l’air ambiant peut influer sur leur santé.

Le Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique d’Environnement Canada fournit des données sur la qualité de l’air à l’appui de l’élaboration du rapport sur les Indicateurs canadiens de durabilité environnementale (ICDE) qui renseigne les Canadiens sur les grandes préoccupations environnementales. Les ICDE aident aussi les décideurs et ceux qui influent sur les politiques et les programmes à mieux comprendre l’information scientifiquement valable et à la communiquer d’une façon facile à comprendre pour les décideurs.

Les données sur la qualité de l’air recueillies par les réseaux de surveillance sont appliquées à l’évaluation et à la gestion des incidences possibles de certaines activités sur l’environnement. Les évaluations scientifiques fiables favorisent l’élaboration de politiques efficaces et sont utiles à l’analyse des questions atmosphériques et des incidences. De telles évaluations ont été réalisées sur des questions prioritaires liées à la qualité de l’air, comme le transport transfrontière des particules, le smog et les dépôts acides.  

Les réseaux canadiens de surveillance de la qualité de l’air servent au contrôle et à la surveillance des substances chimiques jugées d’intérêt prioritaire en vertu du Plan de gestion des produits chimiques (PGPC), comme les  polybromodiphényléthers (PBDE) et des contaminants bromés apparentés. Ces réseaux sont aussi intégrés et élargis afin de permettre la coordination de la surveillance en milieux multiples des substances d’intérêt prioritaire du PGPC, comme les polyfluoroalkyles (PFA).

Les données sur les polluants atmosphériques recueillies par des initiatives comme la Base de données nationales sur la chimie atmosphérique (NatChem) sont utiles au plan écoACTION du gouvernement fédéral en fournissant de l’information aux décideurs  pour l’orientation de l’élaboration de politiques, comme le Cadre réglementaire sur les émissions atmosphériques (Programme réglementaire sur la qualité de l'air).

Les réseaux, les données et les analyses d’Environnement Canada sont utilisés pour des évaluations et des stratégies d’envergure nationale, comme les données du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique et du Réseau canadien d'échantillonnage des précipitations et de l'air, pour les Standards pancanadiens relatifs aux particules et à l’ozone du Conseil canadien des ministres de l’environnement (CCME). Les données du Réseau canadien d'échantillonnage des précipitations et de l'air et leurs analyses ont aussi été utilisées pour la Stratégie pancanadienne sur les émissions acidifiantes du CCME.

Les divers réseaux et les données obtenues ont des applications pour diverses initiatives binationales avec les États-Unis. On compte parmi celles-ci :

Le réseau d’Environnement Canada pour l’Étude internationale sur l'échantillonnage passif (GAPS) a joué un rôle fondamental pour rallier l’appui à la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants (POP) et pour évaluer l’efficacité des mesures de lutte contre les polluants organiques persistants. L’étude GAPS était aussi le seul programme sur l’atmosphère qui relevait directement du plan de surveillance mondiale de la Convention.

Nos réseaux de surveillance recueillent aussi des données sur le déplacement transfrontière des polluants atmosphériques dans le cadre du respect des engagements du Canada relatifs à la Convention sur la pollution atmosphérique transfrontière à longue distance (CPATLD) qui relève de la  Commission économique des Nations Unies pour l'Europe (CEE-ONU) et de son Groupe de travail sur le transport hémisphérique des polluants atmosphériques.

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