Rapport sur ce que nous avons entendu : Examen du règlement sur les systèmes de stockage

Format substitut

Introduction

Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) a lancé un examen du Règlement sur les systèmes de stockage de produits pétroliers et de produits apparentés (le Règlement) en 2020. Cet examen faisait partie du Plan d’examen de l’inventaire des règlements du ministère. Le Règlement est en place depuis 2008 et toutes les modifications jusqu’à présent ont été de nature administrative. L’objectif de l’examen du Règlement était de :

L’examen a également permis de clarifier certains aspects du Règlement actuel. Nous avons également sollicité des commentaires sur la technologie, les connaissances et les stratégies telles qu’elles ont évolué depuis 2008. Ce rapport présente :

Comment nous avons consulté

En vertu du processus du plan d’examen, une mobilisation préalable a été initiée en mars 2022, pour mieux faire connaître le processus. Cela a permis d’informer les parties prenantes des activités de mobilisations à venir dans le cadre de l’examen du Règlement. Les activités de sensibilisation ont été entreprises auprès de ces groupes :

En juillet 2022, nous avons publié un document de discussion pour solliciter les commentaires des peuples autochtones, des entités réglementées et d’autres intervenants intéressés. Le document de discussion résumait les renseignements sur le Règlement et identifiait des domaines spécifiques à commenter. Plus de 12 000 intervenants ont été informés par courriel de la publication du document de discussion. De plus, nous avons fait la promotion de la publication en utilisant les comptes de médias sociaux et les pages Web d’ECCC.

Afin de soutenir des consultations nationales significatives pendant la pandémie de COVID-19, nous avons organisé la majorité des activités en ligne. Les activités de mobilisation étaient les suivantes :

Ce rapport résume et consolide les commentaires reçus au cours de ces activités.

Qui a participé

Nous avons reçu un nombre important de commentaires (plus de 700) représentant les points de vue de 30 parties intéressées différentes. Nous avons également rencontré des organisations des Premières Nations, des membres de l’industrie, des organismes de normalisation et certaines entités réglementées. Nous tenons à remercier toutes les personnes qui nous ont fait part de leurs commentaires.

Entre mars et novembre 2022, ECCC a reçu des commentaires de diverses personnes selon les catégories suivantes :

La majorité des commentaires verbaux et écrits reçus provenaient des ministères et organismes fédéraux et des cabinets d’experts-conseils (consultants).

Principaux éléments

Le document de discussion sollicitait des commentaires sur tous les éléments du Règlement. En utilisant les mêmes rubriques que celles du Règlement, nous avons posé une série de questions directrices pour chaque sujet afin d’aider à cibler les commentaires.

Dans l’ensemble, les intervenants étaient en faveur d’un instrument de réglementation des systèmes de stockage sous juridiction fédérale. Le besoin de groupes électrogènes de secours pour la sécurité des personnes, la distribution de carburant aux flottes et les systèmes de chauffage reliés aux systèmes de stockage est toujours en demande et nécessaire pour soutenir les Canadiens dans leurs activités quotidiennes. Ainsi, le Règlement est nécessaire pour réduire le risque de rejets dans l’environnement.

Les commentaires reçus faisaient état de préoccupations, de défis et de considérations liés à de nombreux éléments du Règlement, notamment :

Les commentaires reçus sur chacun de ces sujets soulignent la nécessité de moderniser le Règlement.

La figure 1 intitulée Répartition des commentaires écrits par sujet de mise en œuvre indique le nombre de commentaires reçus pour chacun des sujets. La conformité de la conception, les aires de transfert des produits et l’installation sont les rubriques ayant été les plus commentées.

Figure 1. Répartition des commentaires écrits par sujet de mise en œuvre

Figure 1 - Version textuelle

La figure 1 présente le nombre de commentaires qu’ECCC a reçu au cours des activités de mobilisation divisé par les 15 sujets de mise en œuvre présentés dans le document de discussion en utilisant les mêmes rubriques que celles du Règlement. Sur les 728 commentaires reçus, 52 concernent l’interprétation (article 1), 24 concernent le champ d’application (article 2), 44 concernent les dispositions générales (articles 3 à 13), 83 concernent la conformité aux exigences (article 14), 72 concernent les aires de transfert des produits (article 15), 62 concernent la détection de fuites (articles 16 à 27), 32 concernent l’identification (article 28), 53 concernent la livraison de produits pétroliers (article 29), 55 concernent le plan d’urgence (articles 30 à 32), 68 concernent l’installation (articles 33 et 34), 58 concernent l’exploitation et l’entretien (articles 35 à 40), 34 concernent la mise hors service temporaire (article 43), 64 concernent l’enlèvement (articles 44 et 45), 14 concernent la conservation des renseignements (article 46) et 13 concernent le rapport de rejet (article 41).

Ce que nous avons entendu

Le présent rapport résume tous les commentaires reçus classés par sujet de mise en œuvre. Nous ne les attribuons à aucune organisation ou personne en particulier. Les questions directrices pour chaque sujet de mise en œuvre peuvent être trouvées dans l’Annexe A du présent rapport.

Le présent rapport reflète ce que nous avons entendu des participants intéressés tout au long du processus de mobilisation, mais ne reflète pas l’orientation stratégique ou l’intention d’ECCC.

Commentaires généraux

La présente section couvre les commentaires généraux et divers :

Définitions (article 1)

Nous avons entendu parler de la nécessité de définir une certaine terminologie et d’améliorer certaines des définitions actuelles dans le Règlement. Les suggestions sont les suivantes :

Système de stockage souple en tissu

Ajouter une définition.

Groupe électrogène de secours

Ajouter une définition.

Considérer la définition de l’article 1 de la norme de l’Association canadienne de normalisation sur l’alimentation électrique de secours pour les bâtiments (CSA C282).

Personne agréée

Ajouter une définition.

Produit pétrolier ou produit apparenté

Inclure le pétrole récupéré.

Définir « huile usée » pour aider à la différencier de « l’huile usagée ».

Réviser les critères d’inclusion pour les produits apparentés.

Réinstallation

Ajouter une définition.

Système de stockage

Ajouter ce qui suit à la définition actuelle :

Mise hors service temporaire

Ajouter une définition.

Nous avons également entendu dire que les aspects suivants devraient être pris en compte lors de l’élaboration d’une nouvelle définition :

Aire de transfert et article 15

Dans sa forme actuelle, l’exigence d’une aire de transfert des produits (ATP) n’est pas prescriptive. Nous avons entendu dire qu’il y avait beaucoup de place pour l’interprétation.

Nous avons également entendu dire qu’une description plus complète de ce qui devrait être inclus devrait être spécifiée dans le Règlement. Voici les suggestions qui ont été faites à ce sujet :

Améliorations

Inclure un déclencheur pour distinguer quand un système est considéré comme nouveau par rapport à un système existant en cours de modernisation.

Champ d’application des systèmes de stockage (article 2)

Nous avons entendu des commentaires sur l’amélioration de certaines dispositions d’application, y compris les exemptions.

Entreprise fédérale

L’alinéa 2(1)b), « fournir un service à » est sujet à différentes interprétations. Une reformulation a été suggérée pour s’assurer que l’intention du champ d’application est bien comprise entre les opérations ferroviaires et aéroportuaires.

Système de stockage intérieur

Il a été suggéré qu’ajouter un système de stockage intérieur au champ d’application du Règlement pourrait assurer une meilleure protection de l’environnement. Cependant, nous avons également entendu dire que les systèmes intérieurs présentent un faible risque de rejets. Cela est dû à leur niveau de confinement et au manque d’exposition aux éléments extérieurs.

L’ajout d’un système de stockage intérieur augmenterait considérablement la charge administrative. Ainsi, une évaluation du risque de rejets de carburant de ces systèmes a été suggérée. Cela aiderait à déterminer si leur ajout au Règlement atténuerait réellement les risques.

Exception des systèmes de stockage de 2 500 litres reliés à des groupes électrogènes de secours

Les options de régulation des systèmes de stockage de moins de 2 500 litres connectés aux groupes électrogènes de secours ont suscité des réactions diverses De nombreuses considérations ont été soulevées, si tous les systèmes de stockage connectés à des groupes électrogènes de secours devaient être réglementés, telles que :

Dispositions générales (articles 3 à 13)

Interdiction et exigence potentielles – système de stockage souterrain

Nous avons entendu dire que l’élimination des réservoirs souterrains à paroi simple et des raccordements aurait une faible incidence. Cela est dû à la rareté de ce type de système. Cependant, certaines installations à paroi simple sont toujours en service dans les régions du Nord.

L’interdiction de tous les systèmes de stockage souterrain à paroi simple pourrait s’avérer coûteuse. Cela augmenterait également les défis logistiques liés à leur remplacement. Compte tenu de cela, certaines exemptions ou approches alternatives ont été proposées spécifiquement pour les régions du Nord.

Utilisation d’un confinement secondaire

Nous avons entendu dire que les entités réglementées sont conscientes des risques que l’accumulation d’eau de surface ou de neige représente pour la capacité de confinement secondaire.

De nombreux facteurs ont été soulevés concernant les difficultés à se conformer à l’article 13 (le confinement secondaire ne doit pas être utilisé à des fins de stockage), tels que :

Conformité aux exigences (conception et installation, article 14)

Nous avons reçu un nombre considérable de commentaires concernant les exigences en matière de conception technique et d’installation.

Méthode incorporée par renvoi

Un fort désir de réduire le nombre de références ou d’utiliser une approche différente pour incorporer les normes dans le Règlement afin de faciliter leur interprétation a été exprimé.

Pertinence des normes référencées

Les commentaires reçus ont souligné la nécessité d’inclure des codes et des normes de conception et d’inspection supplémentaires. Ceux-ci compléteraient l’objectif réglementaire et s’aligneraient sur les exigences d’autres administrations. Les suivants ont été suggérés :

Flexibilité pour les spécifications des systèmes de stockage

Nous avons entendu dire que le Règlement a besoin de plus de souplesse en matière de conception. Cela garantirait qu’un système de stockage puisse être adapté à des conditions géographiques et climatiques particulières.

Il a également été suggéré de permettre plus de flexibilité en matière de spécifications et de prescriptions des systèmes de stockage. Cela pourrait être fait en limitant le nombre de normes et en permettant aux ingénieurs professionnels de concevoir en utilisant leur discrétion professionnelle.

Défis réglementaires avec les processus de mise en service

Nous avons entendu dire qu’il serait utile d’autoriser une certaine quantité de carburant dans le système de stockage pour effectuer la mise en service. Les exigences actuelles ne sont pas techniquement réalisables avec les pratiques de l’industrie.

Conception et installation des systèmes de distribution

L’intégration des systèmes de distribution jusqu’à la buse dans la définition du système de stockage a été recommandée. Cependant, nous avons entendu dire que cela ne devrait être fait que si le CNPI était aligné sur l’objectif réglementaire.

Si les distributeurs jusqu’au pistolet de distribution devaient être réglementés, une exemption pour les systèmes de distribution dans les systèmes ferroviaires a été suggérée. Cela est dû à des normes industrielles uniques et spécifiques.

Composants des systèmes de stockage situés à l’intérieur d’un bâtiment

Nous avons entendu dire que la modernisation d’un système de stockage situé à l’intérieur d’un bâtiment coûterait cher. Cela comprendrait la mise en œuvre de programmes d’inspection et d’entretien. Par exemple, la mise à niveau pour les inspections visuelles ou la détection continue des fuites.

Nous avons également entendu dire que les exigences du chapitre 7 de la norme CSA-B139 devraient être prises en compte pour les systèmes de stockage à l’intérieur d’un bâtiment. Cela garantirait leur harmonisation et éviterait tout conflit.

Réutilisation des réservoirs et des raccordements

En règle générale, les personnes réglementées aimeraient pouvoir réutiliser les réservoirs et les raccordements qui sont en bon état. Cependant, des directives claires sur quand/quoi/comment un système de stockage peut être réutilisé serait nécessaire.

Nous avons également entendu dire que les éléments suivants devraient être pris en compte pour les réservoirs réutilisés :

Réservoirs à double usage fabriqués au Canada

Les exemples suivants de réservoirs à double usage fabriqués et utilisés au Canada ont été fournis :

Utilisation de réservoirs à double usage

Nous avons entendu dire que les réservoirs à double usage sont utilisés aux fins suivantes :

Nous avons également entendu dire que les personnes réglementées aimeraient savoir quand un système de stockage à double usage relève du transport de marchandises dangereuses (TMD) ou du champ d’application d’ECCC.

Réduire le risque environnemental

Plusieurs commentaires reçus suggéraient d’ajouter des exigences pour aider à protéger la santé et l’environnement, en particulier dans les zones sensibles.

Voici les suggestions qui ont été faites à ce sujet :

Conformité aux exigences (aires de transfert de produits, article 15)

Nous avons entendu dire que les exigences relatives aux aires de transfert de produits créent des obstacles importants. Les questions suivantes ont été soulevées :

Coût associé à la conception et à la mise en œuvre d’une aire de transfert de produits

Il peut être difficile de prévoir le coût de conception et de mise en œuvre d’une ATP. Cela est dû à de nombreux facteurs différents tels que l’éloignement, la taille des réservoirs, le fonctionnement et la conception physique. Compte tenu de cela, les coûts varient considérablement.

Il a été suggéré que l’ajout d’une exigence relative à la mise en place de procédures opérationnelles normalisées (PON) pourrait réduire les coûts.

Défis liés à la conception d’une aire de transfert de produits

De nombreux défis liés à la conception d’une ATP ont été mis en évidence, notamment :

Ligne directrice pour aider à la gestion des risques d’une aire de transfert de produits

De l’avis général, la plupart des rejets sont dus à une erreur humaine et non à une défaillance de l’équipement.

Voici quelques suggestions que nous avons entendues pour améliorer les exigences des ATP :

Types de système de stockage avec une faible probabilité de rejets

La conception de certains systèmes de stockage rend déjà le risque de rejet plus faible que celui d’autres systèmes. Exemple : du carburant pompé par un camion ou des réservoirs d’huile usagés. Il a été demandé d’en tenir compte pour réduire la charge opérationnelle et administrative.

Nous avons entendu dire que les autres types de système de stockage suivants présentent un risque de rejet plus faible :

Restrictions concernant la mise en œuvre de l’article 15 avant le premier transfert dans le système de stockage

Il y a un soutien pour la mise en œuvre d’une ATP avant le premier transfert de carburant dans un système de stockage. Cependant, il a été suggéré d’ajouter des spécifications pour la mise en service d’une ATP. Cela garantirait que l’aire a fait l’objet d’essais et est opérationnelle. Cela confirmerait que l’ATP respecte son intention de contenir tout rejet.

Détection des fuites (articles 16 à 27)

Il existe un soutien pour une meilleure surveillance de l’inspection et de la détection des fuites. Le Règlement prescrit déjà les exigences en matière de détection et de surveillance des fuites pour des systèmes de stockage spécifiques qui ont été installés avant le 12 juin 2008.

Défis pour les exploitants et les inspecteurs si les méthodes de détection des fuites étaient imposées pour tous les systèmes de stockage

Nous avons entendu les considérations suivantes si des méthodes de détection des fuites devaient être imposées pour tous les systèmes :

Localisation et accessibilité

Nous avons entendu des commentaires soulignant que les régions éloignées manquent d’alimentation fiable, ce qui empêche l’utilisation appropriée de la surveillance électronique automatique.

Contrairement aux environnements urbains, la réparation et l’entretien des systèmes de détection de fuites dans les endroits éloignés sont difficiles et donc difficiles à mettre en œuvre.

Conceptions de détection et de surveillance des fuites couramment utilisées pour détecter un rejet sous forme liquide

Nous avons entendu parler des concepts de détection et de surveillance des fuites suivants:

Programmes communs d’entretien et d’inspection et leur fréquence

Nous avons entendu dire que les programmes d’entretien et d’inspection suivants sont utilisés :

Caractère pratique des exigences prescrites en matière de détection de fuites

Nous avons entendu les préoccupations suivantes concernant les exigences actuelles prescrites en matière de détection des fuites dans les raccordements et les puisards :

Défis liés aux essais annuels obligatoires des systèmes de surveillance de la détection de fuites et de leurs composants

Nous avons entendu du soutien pour le concept d’inspections des systèmes de détection et de surveillance et de leurs composants. Cependant, il y avait de fortes préoccupations concernant les coûts élevés, les contraintes de temps, l’accessibilité et la disponibilité du personnel.

Obstacles à la réalisation des programmes d’analyse de la corrosion

Nous avons entendu les préoccupations suivantes concernant la mise en œuvre des programmes d’analyse de la corrosion :

Identification (article 28)

Nous avons reçu divers commentaires au sujet des exigences actuelles en matière d’étiquetage et de déclaration.

Prescrire comment étiqueter un système de stockage

Nous avons entendu dire qu’il serait utile d’avoir plus d’exigences prescriptives pour l’étiquetage, en particulier pour les fournisseurs de carburant, afin d’accroître la visibilité d’un système de stockage.

Si des exigences prescriptives en matière d’étiquetage sont mises en œuvre, la grande variété des systèmes de stockage présent sous la compétence fédérale doit être prise en compte.

Délai de 60 jours pour signaler les changements d’identification

Nous avons entendu dire que les 60 jours actuels pour faire rapport à ECCC pourraient ne pas être suffisants.

De nombreuses entités réglementées ont indiqué que les renseignements requis pour l’identification sont généralement fournis par l’entrepreneur ou le consultant, puis vérifiés par le client ou propriétaire.

Une augmentation du délai à 90 jours a été suggérée pour s’assurer que des renseignements exacts sont communiqués à ECCC.

Livraison de produits pétroliers ou de produits apparentés (article 29)

Avantages/inconvénients d’une surveillance continue des opérations de remplissage

Nous avons entendu dire que de nombreuses entités réglementées dans les zones urbaines trouvent cela avantageux, car cela pourrait réduire le risque de rejets.

Cependant, nous avons aussi entendu les préoccupations suivantes :

Assurer le bon fonctionnement du remplissage en l’absence de supervision

Nous avons entendu les suggestions suivantes de divers intervenants :

Prescrire des systèmes de stockage remplis au-delà de leur niveau de remplissage sécuritaire

La plupart des commentaires reçus étaient en faveur de prescrire que les systèmes de stockage ne doivent pas être remplis au-delà de leur niveau de remplissage sécuritaire.

L’aspect pratique de la prescription d’une procédure opérationnelle normalisée doit être en place avant la livraison

Tous les commentaires reçus étaient en faveur de prescrire que des procédures opérationnelles normalisées (PON) soient en place avant la livraison. Cela pourrait réduire le risque de déversement et, par conséquent, réduire les risques environnementaux pour les plans d’eau avoisinants.

Des mises en garde ont été émises quant à la simplicité et à l’adaptabilité des PON aux installations nordiques éloignées.

Plan d’urgence (articles 30 à 32)

Afin d’aider les personnes réglementées à mettre en œuvre le plan d’urgence, quelques considérations ont été soulevées.

Clarifications nécessaires à la préparation du plan de travail

Nous avons entendu dire qu’un modèle de guide préparatoire de plan d’urgence serait utile.

Préoccupations administratives

Nous avons entendu dire qu’il est difficile de maintenir le plan à jour en raison du roulement du personnel et des difficultés à retracer les formations et leurs noms spécifiques.

De plus, la zone prescrite où conserver le plan d’urgence ne convient pas à des fins de mise en œuvre appropriées dans tous les scénarios au Canada, comme par exemple dans les régions éloignées.

Coût associé à l’élaboration et à la mise en œuvre du plan d’urgence

Nous avons entendu dire que le coût d’élaboration d’un plan d’urgence peut dépendre de plusieurs facteurs. Il s’agit notamment du nombre de systèmes dans l’installation et de la personne qui élabore le plan.

Nous avons également entendu dire que certaines entités réglementées ont leur propre personnel pour rédiger un plan. D’autres ne le font pas et doivent embaucher un consultant externe.

Selon les commentaires reçus, l’élaboration d’un plan d’urgence environnementale pourrait coûter entre 2 000 $ et 10 000 $.

Fournir une copie du plan d’urgence au service d’incendie local

La moitié des commentaires reçus indiquent qu’il est acceptable de s’assurer qu’une copie du plan d’urgence soit fournie au service d’incendie local.

L’autre moitié, cependant, a mis en évidence des obstacles qui augmenteraient la charge administrative, notamment qu’il serait peu pratique compte tenu des variations importantes dans les services d’incendie locaux.

Trousses de nettoyage en cas de déversement, extincteurs d’incendie et signalisation obligatoires

La plupart des intervenants ont indiqué qu’il serait utile d’imposer des trousses de nettoyage en cas de déversement, des extincteurs d’incendie et de la signalisation.

Nous avons aussi entendu les recommandations suivantes :

Duplication potentielle des exigences du plan d’urgence avec d’autres lois, règlements et codes

Des préoccupations ont été soulevées concernant la duplication des exigences du plan d’urgence avec les éléments suivants :

Installation de systèmes de stockage (articles 33 et 34)

Installateurs

Nous avons entendu dire que les entités réglementées aimeraient plus de flexibilité quant à qui peut effectuer des installations. Cela leur offrirait plus d’options pour obtenir la main-d’œuvre qualifiée requise.

Actuellement au Canada, les programmes d’accréditation disponibles ne forment pas leurs installateurs accrédités pour installer des réservoirs souples et des systèmes de stockage ferroviaires de type vrac.

Conception et dessin

Nous avons reçu de nombreux commentaires concernant l’élimination ou la réduction des exigences relatives à la signature et à l’estampillage des plans de conception, des dessins et des spécifications par un ingénieur professionnel pour certains systèmes de stockage. Cela cadrerait mieux avec les pratiques existantes de l’industrie.

Types de dessins courants utilisés pour un nouveau projet d’installation

Nous avons entendu dire que les noms de dessin ou les documents les plus couramment utilisés pour une installation de système de stockage sont :

Terminologie utilisée pour faire référence à des « dessins » spécifiques

Nous avons entendu parler des termes suivants lors d’une référence à un « dessin » spécifique d’une installation de système de stockage :

Nous avons également entendu dire que le terme « plans conformes à l’exécution » n’est pas utilisé de manière uniforme au Canada. Pour cette raison, il a été suggéré que le terme soit évalué pour une alternative. Une autre suggestion était de simplement le définir dans la section Interprétation du Règlement.

Clarté nécessaire pour les exigences spécifiques lors des projets d’installation

Les scénarios suivants ont été mentionnés pour lesquels des éclaircissements sont nécessaires pour des exigences spécifiques pendant le projet d’installation :

Pratiques courantes lors de l’estampage des dessins

Nous avons entendu dire qu’un ingénieur professionnel agréé doit estampiller les dessins de divers types de système de stockage pour les installations nouvelles et les mises à niveau.

Nous avons aussi entendu dire que pendant la construction, l’entrepreneur marque en rouge tout écart par rapport aux dessins de conception. Cette version soulignée de rouge et les photographies du site sont fournies à l’ingénieur. L’ingénieur prépare et estampille ensuite les plans conformes à l’exécution en conséquence.

Contenu du dossier et/ou des plans conformes à l’exécution

Nous n’avons reçu aucun commentaire spécifique sur ce qui peut être trouvé sur les dessins de récolement ou plans conformes à l’exécution.

Au lieu de cela, nous avons reçu certains éléments qui ne sont généralement pas inclus sur les plans conformes à l’exécution, tels que les contours des fondations des bâtiments et les limites de propriété.

Il a été suggéré de considérer les aspects mécaniques, électriques, civils et structuraux de projets typiques lors de l’examen de l’article 34 du Règlement.

Pratiques de l’industrie lorsque des « réservoirs de type autonome » sont installés

Nous n’avons reçu aucun commentaire spécifique sur les pratiques courantes utilisées dans l’industrie pour l’installation de « réservoirs de type autonome ».

Nous avons reçu des commentaires favorables sur l’élimination de la nécessité de faire signer et estampiller par un ingénieur professionnel les plans de conception, les dessins et les spécifications des petits systèmes de stockage autonomes.

Nous avons également reçu des informations différentes sur la façon dont ces « réservoirs autonomes » sont gérés lors de leur installation à travers le Canada.

Dans l’ensemble, les commentaires reçus recommandaient que certains « systèmes autonomes » soient installés sans l’utilisation obligatoire d’une personne approuvée par la province ou la supervision d’un ingénieur professionnel. Comme approche alternative, il a été suggéré d’attribuer plutôt la responsabilité aux exploitants.

Exploitation et entretien (articles 35 à 40)

Nous avons entendu parler du manque de procédures d’exploitation et d’entretien du système de stockage dans son ensemble. Les dispositions actuelles d’exploitation et de gestion ne concernent que les séparateurs huile-eau et les eaux de fond.

Autres activités régulières pour s’assurer qu’un système est bien entretenu

Nous avons entendu des commentaires favorables sur l’ajout d’activités régulières pour s’assurer qu’un système de stockage est exploité et entretenu correctement. Ces activités comprennent :

Nous avons également été dirigés vers les codes de pratiques existants pour nous assurer que le système de stockage est exploité et entretenu correctement. Ceux-ci comprennent :

Considérations sur les délais d’exécution d’une inspection régulière ou d’une autre activité d’entretien

Nous avons entendu les points de vue suivants sur les activités d’inspection/d’entretien :

Pratiques minimales exemplaires en matière d’entretien recommandées par les fabricants de l’industrie

Nous n’avons reçu aucun commentaire spécifique aux pratiques actuelles d’entretien minimal. Il a été suggéré d’inclure un libellé indiquant que les exploitants doivent suivre les recommandations minimales du fabricant.

Séparateurs huile-eau

Nous avons entendu dire qu’il y a un besoin de clarification et d’une certaine souplesse concernant les méthodes d’entretien prescrites pour les séparateurs huile-eau. Cela permettrait de s’assurer qu’elles sont réalisables dans toutes les régions du Canada.

Nous avons aussi entendu qu’une clarification est nécessaire pour savoir quand un séparateur huile-eau est un composant du système de stockage et quand il ne l’est pas. Le Code de construction du Québec a été mentionné, à titre d’exemple.

Élimination de l’eau de fond

Les inspections de l’eau de fond dans certains réservoirs en acier étaient majoritairement soutenues. Cependant, nous avons entendu dire que le type, l’utilisation et l’emplacement du système de stockage devraient être considérés avant d’ajouter de nouvelles exigences.

La plupart des commentaires proposaient une fréquence annuelle pour les inspections d’élimination de l’eau.

Défis d’élimination

Alors que la plupart des entités réglementées sont en faveur de tester le carburant pour la présence d’eau, elles ont partagé les commentaires suivants :

Rapport de rejet (article 41)

Signaler tous les rejets, peu importe la quantité ou l’emplacement

Il existe un soutien général pour ne pas signaler tous les rejets. Cela prendrait beaucoup de temps et augmenterait la charge administrative.

Des recommandations ont été faites pour une harmonisation avec le Règlement sur le transport des marchandises dangereuses et le Règlement sur les urgences environnementales (E2) afin de réduire le niveau d’effort.

Mise hors service (temporaire et permanente) (article 42)

Activités liées à la mise hors service

Nous n’avons pas entendu de commentaires spécifiques aux activités à considérer lors de la mise hors service.

Des éclaircissements sur le type d’activités autorisées dans le cadre d’une mise hors service temporaire ont été demandés.

Mise hors service temporaire (article 43)

Délai (moins de 2 ans)

Nous avons entendu dire que le calendrier actuel pourrait ne pas être suffisant. Cela est dû à une pénurie de main-d’œuvre qualifiée et à des problèmes de chaîne d’approvisionnement.

Nous avons également entendu les préoccupations suivantes concernant les sites nordiques éloignés :

Une durée de 5 ans a été recommandée. De plus, il a été suggéré d’inclure un mécanisme pour demander une prolongation si le calendrier actuel reste le même.

Autres exigences en matière de rapport

Nous avons entendu dire que près de la moitié des répondants étaient favorables à la déclaration des dates de mise hors service temporaires. L’autre moitié s’interroge sur sa valeur ajoutée.

Défis opérationnels découlant du maintien d’un système de stockage lors d’une mise hors service temporaire

Une clarification a été demandée sur les activités d’entretien à exécuter lorsqu’un système de stockage n’est pas utilisé.

Nous avons entendu parler des défis opérationnels suivants rencontrés lors d’une mise hors service temporaire :

Les lignes directrices du CNPI et de l’API pour le maintien d’un système de stockage mis hors service temporairement ont été mentionnées à des fins de considération.

Mise hors service permanente (article 44)

Détails supplémentaires sur la mise hors service permanente

Nous avons entendu dire que fournir une raison pour la mise hors service et indiquer si le système a été remplacé pourrait aider à récupérer des renseignements antérieurs. Cela pourrait améliorer la gestion de l’information.

Étiquetage

Nous avons entendu dire que l’exigence actuelle en matière d’étiquetage lorsque le réservoir fait l’objet d’un enlèvement et d’une mise hors service permanente simultanément n’est pas nécessaire. Il a été recommandé de supprimer les exigences d’étiquetage dans ces circonstances. Il a été proposé d’autoriser le verrouillage de l’orifice de remplissage à la place de l’étiquetage. Les exigences actuelles en matière d’étiquetage semblent constituer une charge administrative superflue.

Enlèvement de systèmes de stockage (article 45)

Délai pour enlever un système de stockage ou ses composants, en tenant compte des emplacements éloignés

Nous avons entendu dire que l’absence de délai a présenté des défis pour les entités réglementées. Un délai d’enlèvement prescrit est préférable, car il n’en existe pas actuellement.

Cependant, un mécanisme devrait être envisagé pour accorder un délai supplémentaire dans les circonstances spécifiques suivantes :

Généralement, nous avons entendu dire que :

Rapport de mise hors service/d’élimination (rapport de fermeture)

Les commentaires reçus ont indiqué que la préparation d’un rapport de fermeture par un entrepreneur serait utile en matière de :

Faire rapport des détails de l’enlèvement

Nous avons entendu dire que le fait de communiquer des détails précis à ECCC aurait une faible incidence. Cependant, il a été souligné que cela pourrait augmenter la charge administrative.

Défis liés à l’enlèvement physique d’un système de stockage

Nous avons entendu que l’enlèvement physique d’un système de stockage soulèverait les défis suivants :

Considérations relatives à l’enlèvement – abandon

Les commentaires reçus proposaient de permettre l’abandon sur place d’un système de stockage ou de ses composants dans certaines situations particulières, notamment:

Nous avons entendu dire que lorsqu’il n’est pas possible d’enlever un système de stockage, le renvoi au Code civil du Québec pourrait être considéré.

Nous avons également entendu dire que la tenue de documents à des fins historiques, d’utilisation ultérieure du site et d’assurance semble incohérente d’un bout à l’autre du pays. Les documents, s’ils sont conservés, peuvent inclure certains des éléments suivants :

Conservation des renseignements (article 46)

Documents d’entretien et de service

La moitié des commentaires reçus anticipent une incidence faible si de nouvelles exigences étaient imposées concernant la conservation des renseignements relatifs aux travaux d’entretien et de service effectués sur les systèmes de stockage. L’autre moitié s’attend à ce que cela représente un effort considérable.

Nous avons entendu dire que les répercussions de l’imposition de la conservation des renseignements relatifs aux travaux d’entretien et de service varieraient en fonction des facteurs suivants :

Lieu de conservation

Les entités réglementées ont demandé des révisions à l’exigence actuelle de l’endroit de conservation des renseignements pour permettre une certaine flexibilité compte tenu des pratiques modernes de conservation des renseignements sous forme électronique.

Annexe 2

Nous avons reçu un nombre considérable de suggestions pour améliorer la fonctionnalité du Registre fédéral d’identification des systèmes de stockage (RFISS). Les recommandations comprennent :

Notre document de discussion demandait s’il existait des informations supplémentaires qui, selon les réglementés, devraient être communiquées à ECCC par l’intermédiaire du RFISS. Bien que nous n’ayons reçu aucun commentaire spécifique à cette question, les propriétaires fonciers aimeraient néanmoins avoir accès aux données du RFISS sur les systèmes de stockage se trouvant sur leurs terres, qu’ils en soient propriétaires ou non.

Prochaines étapes

Dans l’ensemble, il y a eu un soutien général pour l’amélioration du Règlement. Plusieurs questions et défis clés ont été soulevés et seront pris en compte durant l’analyse continue d’ECCC.

La recommandation issue de l’examen d’inventaire est de modifier le Règlement. Voici le lien pour accéder au résultat : Plan d’examen des règlements 2019 à 2029 : Environnement et Changement climatique Canada - Canada.ca. La poursuite de mobilisation sera alignée selon les futures initiatives réglementaires.

Nous tenons à remercier tous ceux qui ont pris le temps et l’effort de fournir des commentaires sur le document de discussion.

Annexe A : Questions du Document de discussion : Examen du règlement sur les systèmes de stockage

Les questions de cette annexe sont les mêmes que celles du Document de discussion.

Définitions (article 1)

Champ d’application des systèmes de stockage (article 2)

Dispositions générales (articles 3 à 13)

Conformité aux exigences (conception et installation, article 14)

Conformité aux exigences (aires de transfert, article 15)

Détection des fuites (articles 16 à 23)

Identification (article 28)

Livraison de produits pétroliers ou de produits apparentés (article 29)

Plan d’urgence (articles 30 à 32)

Installation de systèmes de stockage (articles 33 et 34)

Exploitation et entretien (articles 35 à 40)

Rapport de rejet (article 41)

Si tous les rejets devaient être déclarés, indépendamment de la quantité ou du lieu, quelle serait l’incidence négative sur les entités réglementées?

Mise hors service (article 42 à 44)

Enlèvement de systèmes de stockage (article 45)

Conservation des renseignements (article 46)

L’imposition aux exploitants de certaines exigences concernant la conservation des renseignements relatifs aux travaux d’entretien et de service effectués sur les systèmes de stockage entraînerait-elle des préoccupations? Si oui, quel serait le niveau d’effort supplémentaire?

Annexe 2

Questions générales

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