Comparaison à l’échelle internationale de la qualité de l’air en milieu urbain

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Ces indicateurs présentent et comparent la qualité de l'air de zones urbaines canadiennes sélectionnées, dont la population est supérieure à un million d'habitants, à la qualité de l'air de zones urbaines internationales sélectionnées ayant des données comparables.Note de bas de page [1]

Particules fines

L'indicateur sur les particules fines (P2,5) est basé sur la moyenne annuelle des concentrations quotidiennes moyennes sur une période de 24 heures. En 2014, parmi les zones urbaines canadiennes et internationales sélectionnées, Vancouver présentait la concentration moyenne annuelle de P2,5 la plus faible. La même année, Edmonton était la zone urbaine canadienne qui enregistrait la concentration moyenne annuelle de P2,5 la plus élevée, soit une concentration comparable à celle de Washington. Les concentrations de P2,5mesurées en 2013 et 2014 dans les zones urbaines canadiennes étaient généralement plus élevées que celles mesurées en 2009, à l'exception de Montréal où elles ont diminué.Note de bas de page [2] Entre 2013 et 2014, la concentration moyenne annuelle de P2,5 a diminué ou est demeurée constante dans la plupart des zones urbaines sélectionnées, à l'exception de Stockholm, Edmonton, Toronto et Calgary, où elle a augmenté.

La ligne directrice de l'Organisation mondiale de la Santé pour la concentration moyenne annuelle de P2,5 est de 10.0 microgrammes par mètre cube et est présentée dans le graphique aux fins de comparaison. Cette valeur correspond également à celle qui figure dans les Normes canadiennes de la qualité de l'air ambiant de 2015 pour les P2,5. Toutes les zones urbaines canadiennes sélectionnées ont des concentrations ambiantes de P2,5inférieures à la ligne directrice de l'Organisation mondiale de la Santé en 2013 et en 2014.

Concentrations moyennes annuelles de particules fines pour les zones urbaines canadiennes et internationales sélectionnées, années sélectionnées

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Le graphique à barres montre les concentrations ambiantes moyennes annuelles de particules fines en microgrammes par mètre cube dans des zones urbaines sélectionnées pour les années 2009, 2013 et 2014. La ligne directrice de l'Organisation mondiale de la Santé pour les particules fines, qui est de 10 microgrammes par mètre cube, est représentée par la ligne verticale.

Données du graphique
Concentrations moyennes annuelles de particules fines pour les zones urbaines canadiennes et internationales sélectionnées, 2009 à 2014
Zone urbaine 2009 (microgrammes par mètre cube) 2010 (microgrammes par mètre cube) 2011 (microgrammes par mètre cube) 2012 (microgrammes par mètre cube) 2013 (microgrammes par mètre cube) 2014 (microgrammes par mètre cube)
Hong Kong, Chine 32,8 31,8 35,0 29,5 32,7 29,8
Paris, France 18,8 18,5 19,9 18,1 20,2 16,2
Rome, Italie 20,0 18,2 20,9 18,7 17,0 15,7
Barcelone, Espagne 18,2 17,0 19,4 18,5 15,3 15,3
Amsterdam, Pays-Bas 15,9 17,2 16,9 15,1 15,4 15,0
Londres, Royaume-Uni 14,1 15,0 17,0 14,8 15,1 14,5
Washington, États-Unis 10,3 11,7 11,5 11,3 9,8 9,8
Edmonton, Canada 8,6 13,6 9,1 7,6 7,9 9,8
Toronto, Canada 5,8 6,2 6,5 6,5 8,3 8,9
Sydney, Australie 7,4 5,9 5,7 6,7 8,6 8,5
Montréal, Canada 11,0 10,4 10,1 11,4 9,9 8,4
Calgary, Canada 8,1 11,4 10,9 8,4 8,1 8,2
Ottawa/Gatineau, Canada 4,5 5,3 5,8 6,4 7,5 7,0
Seattle, États-Unis n.d. n.d. 7,5 6,9 8,0 6,7
Stockholm, Suède 6,2 7,0 6,8 5,9 5,0 6,2
Vancouver, Canada 4,8 4,0 4,1 4,0 6,3 6,0

Note : n.d. = non-disponible.

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Comment cet indicateur est calculé

Note : Aucune donnée n'était disponible pour Seattle en 2009.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2016) Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique. Environmental Protection Department de Hong Kong (2016) Air Quality Data (disponible en anglais seulement). Agence européenne pour l'environnement (2016) AirBase - The European Air Quality Database (disponible en anglais seulement) et Air Quality e-Reporting (disponible en anglais seulement). Office of Environment and Heritage de Nouvelles-Galles-du-Sud (2016) Air Quality Data Search (disponible en anglais seulement). Environmental Protection Agency des États-Unis (2016) AirData Download Data Files (disponible en anglais seulement).

Ozone

L'indicateur sur l'ozone troposphérique (O3) est basé sur la moyenne annuelle des concentrations quotidiennes maximales sur une période de huit heures. En 2014, parmi les zones urbaines sélectionnées, Vancouver présentait la concentration moyenne annuelle d'O3 la plus faible. Parmi les zones urbaines canadiennes sélectionnées, Toronto enregistrait la plus forte concentration d'O3, soit une concentration comparable à celle de Boston. Les concentrations ont connu une légère hausse à Montréal, Ottawa/Gatineau et Toronto entre 2009 et 2014, tandis qu'Edmonton et Calgary ont connu une diminution légère. Comparativement à 2013, la concentration d'O3 en 2014 a diminué dans huit zones urbaines (y compris Calgary, Edmonton et Montréal au Canada), tandis qu'elle a augmenté dans sept zones (y compris Toronto, Ottawa/Gatineau et Vancouver au Canada). Ces variations peuvent être en partie attribuables aux changements météorologiques et aux niveaux d'émissions de précurseurs d'ozone.

Concentrations moyennes annuelles d'ozone pour les zones urbaines canadiennes et internationales sélectionnées, années sélectionnées

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Le graphique à barres montre la moyenne annuelle des concentrations d'ozone en parties par milliards dans des zones urbaines sélectionnées pour les années 2009, 2013 et 2014.

Données du graphique
Concentrations moyennes annuelles d'ozone pour les zones urbaines canadiennes et internationales sélectionnées, 2009 à 2014
Zone urbaine 2009 (parties par milliard) 2010 (parties par milliard) 2011 (parties par milliard) 2012 (parties par milliard) 2013 (parties par milliard) 2014 (parties par milliard)
Phoenix, États-Unis 47,0 47,7 48,5 48,6 48,1 47,1
Denver, États-Unis 42,9 45,6 48,0 48,8 47,3 46,0
Washington, États-Unis 36,8 43,1 39,5 41,4 38,7 39,1
Boston, États-Unis 33,9 37,0 36,6 36,7 38,3 37,0
Toronto, Canada 33,1 34,6 33,4 36,0 33,9 34,1
Ottawa/Gatineau, Canada 31,3 34,0 32,7 34,7 33,3 33,7
Stockholm, Suède 34,9 32,0 34,5 31,1 33,3 32,6
Berlin, Allemagne 31,9 34,9 34,6 33,2 33,9 32,6
Calgary, Canada 33,7 30,0 33,5 31,0 34,0 32,5
Paris, France 31,1 31,3 30,2 29,8 31,4 31,9
Montréal, Canada 29,0 30,9 30,4 31,6 32,1 31,4
Edmonton, Canada 31,7 28,0 33,3 30,7 32,3 30,7
Amsterdam, Pays-Bas 23,0 22,7 25,0 27,2 29,9 30,2
Hong Kong, Chine 31,4 28,8 26,3 25,6 27,2 30,1
Vancouver, Canada 26,5 26,4 26,5 27,5 24,8 26,6

Comment cet indicateur est calculé

Source : Environnement et Changement climatique Canada (2016) Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique. Environmental Protection Department de Hong Kong (2016) Air Quality Data (disponible en anglais seulement). Agence européenne pour l'environnement (2016) AirBase - The European Air Quality Database (disponible en anglais seulement) et Air Quality e-Reporting (disponible en anglais seulement). Environmental Protection Agency des États-Unis (2016) AirData Download Data Files (disponible en anglais seulement).

Dioxyde de soufre

L'indicateur sur le dioxyde de soufre (SO2) est basé sur la moyenne annuelle des concentrations quotidiennes moyennes sur une période de 24 heures. En 2014, Ottawa/Gatineau présentait la concentration moyenne annuelle de SO2 la plus faible parmi les zones urbaines sélectionnées. Montréal et Edmonton enregistraient les plus fortes concentrations de SO2 parmi les zones urbaines canadiennes sélectionnées, soit des niveaux comparables à ceux de Phoenix. Les concentrations de SO2 dans les zones urbaines canadiennes étaient plus faibles en 2014 qu'en 2009. Par rapport à 2013, la concentration moyenne annuelle de SO2 en 2014 a diminué ou est demeurée constante dans la moitié des zones urbaines sélectionnées (incluant Montréal, Edmonton et Vancouver au Canada), alors qu'elle a augmenté dans l'autre moitié (incluant Toronto et Ottawa/Gatineau au Canada).

Concentrations moyennes annuelles de dioxyde de soufre pour les zones urbaines canadiennes et internationales sélectionnées, années sélectionnées

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Le graphique à barres montre les concentrations moyennes annuelles de dioxyde de soufre en parties par milliard dans les zones urbaines sélectionnées pour les années 2009, 2013 et 2014.

Données du graphique
Concentrations moyennes annuelles de dioxyde de soufre pour les zones urbaines canadiennes et internationales sélectionnées, 2009 à 2014
Zone urbaine 2009 (parties par milliard) 2010 (parties par milliard) 2011 (parties par milliard) 2012 (parties par milliard) 2013 (parties par milliard) 2014 (parties par milliard)
Hong Kong, Chine 5,4 4,5 5,0 4,2 4,7 4,1
Londres, Royaume-Uni 1,4 1,3 1,3 1,3 1,3 1,5
Perth, Australie 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0 1,3
Boston, États-Unis 2,3 2,3 1,7 1,4 1,1 1,2
Denver, États-Unis 1,3 1,3 1,7 1,5 1,6 1,2
Montréal, Canada 1,8 1,5 1,1 1,7 1,1 1,1
Edmonton, Canada 1,4 1,1 1,1 0,9 1,1 1,1
Phoenix, États-Unis 1,4 1,3 1,2 1,4 1,1 1,1
Toronto, Canada 1,1 0,9 1,4 0,6 0,7 1,0
Milwaukee, États-Unis n.d. n.d. 1,2 1,0 0,7 1,0
Washington, États-Unis 2,6 2,2 2,5 1,2 0,8 0,9
Berlin, Allemagne 1,0 1,3 1,0 0,9 0,9 0,9
Vancouver, Canada 1,4 1,1 1,1 1,2 0,9 0,8
Barcelone, Espagne 1,0 0,8 1,6 1,1 1,0 0,8
Amsterdam, Pays-Bas n.d. n.d. n.d. 0,8 0,6 0,7
Ottawa/Gatineau, Canada 0,6 0,2 0,3 0,3 0,3 0,4

Note : n.d. = non-disponible.

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Comment cet indicateur est calculé

Note : Aucune donnée n'était disponible pour Milwaukee et Amsterdam en 2009.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2016) Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique. Environmental Protection Department de Hong Kong (2016) Air Quality Data (disponible en anglais seulement). Agence européenne pour l'environnement (2016) AirBase - The European Air Quality Database (disponible en anglais seulement) et Air Quality e-Reporting (disponible en anglais seulement). Environmental Protection Agency des États-Unis (2016) AirData Download Data Files (disponible en anglais seulement). Department of Environment and Conservation de l'Australie-Occidentale (2010) Western Australia Air Monitoring Report 2009 (disponible en anglais seulement) (PDF; 2,3 Mo). Department of Environment and Conservation de l'Australie-Occidentale (2011) Western Australia Air Monitoring Report 2010 (disponible en anglais seulement) (PDF; 2,3 Mo). Department of Environment and Conservation de l'Australie-Occidentale (2012) Western Australia Air Monitoring Report 2011 (disponible en anglais seulement) (PDF; 1,8 Mo). Department of Environment Regulation de l'Australie-Occidentale (2016) Air monitoring reports - Western Australia (disponible en anglais seulement).

Dioxyde d'azote

L'indicateur sur le dioxyde d'azote (NO2) est basé sur la moyenne annuelle des concentrations quotidiennes moyennes sur une période de 24 heures. La ligne directrice de l'Organisation mondiale de la Santé relative à la concentration moyenne annuelle de NO2 est de 21,2 parties par milliard et est représentée dans le graphique à des fins de comparaison seulement.

En 2014, Ottawa/Gatineau présentait la concentration moyenne annuelle de NO2 la plus faible parmi les zones urbaines sélectionnées. Pour sa part, Calgary enregistrait la plus forte concentration de NO2 parmi les zones urbaines canadiennes sélectionnées. Entre 2009 et 2014, les concentrations moyennes de NO2 dans toutes les zones urbaines canadiennes sélectionnées ont connu une baisse. Les concentrations des zones urbaines canadiennes étaient bien en dessous de la ligne directrice de l'Organisation mondiale de la Santé, toutes années confondues. Par rapport à 2013, la concentration moyenne annuelle de NO2 en 2014 a diminué ou est demeurée constante dans neuf des zones urbaines couvertes (y compris Edmonton, Vancouver, Montréal et Ottawa/Gatineau au Canada), alors qu'elle a augmenté dans six zones (y compris Calgary et Toronto au Canada).

Concentrations moyennes annuelles de dioxyde d'azote pour les zones urbaines canadiennes et internationales sélectionnées, années sélectionnées

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Description longue

Le graphique à barres montre les concentrations moyennes annuelles de dioxyde d'azote en parties par milliard dans les zones urbaines sélectionnées pour les années 2009, 2013 et 2014. La ligne directrice de l'Organisation mondiale de la Santé pour le dioxyde d'azote, qui est de 21,2 parties par milliard, est représentée par la ligne verticale.

Données du graphique
Concentrations moyennes annuelles de dioxyde d'azote pour les zones urbaines canadiennes et internationales sélectionnées, 2009 à 2014
Zone urbaine 2009 (parties par milliard) 2010 (parties par milliard) 2011 (parties par milliard) 2012 (parties par milliard) 2013 (parties par milliard) 2014 (parties par milliard)
Hong Kong, Chine 35,2 37,0 38,3 36,9 38,4 34,1
Denver, États-Unis 14,3 21,9 21,4 21,7 20,6 22,2
Londres, Royaume-Uni 23,4 23,9 21,7 22,6 21,5 21,7
Paris, France 22,9 23,1 23,1 22,4 22,5 21,5
Barcelone, Espagne 25,7 24,9 25,6 23,6 21,3 20,7
Phoenix, États-Unis 17,3 16,5 17,7 18,8 17,5 17,9
Amsterdam, Pays-Bas 19,9 19,6 18,9 17,7 16,4 16,6
Calgary, Canada 18,8 17,6 13,7 12,1 13,7 15,0
Toronto, Canada 15,3 15,1 15,0 13,4 13,1 13,6
Edmonton, Canada 16,1 15,1 14,1 14,0 14,7 13,1
Boston, États-Unis 13,6 12,6 14,3 11,9 11,8 11,0
Vancouver, Canada 12,8 9,6 10,7 11,3 11,2 10,9
Montréal, Canada 12,4 10,7 11,5 10,6 10,2 9,7
Sydney, Australie 10,1 10,5 10,2 9,8 10,3 9,6
Ottawa/Gatineau, Canada 7,7 6,7 7,1 6,8 6,9 6,3

Comment cet indicateur est calculé

Source : Environnement et Changement climatique Canada (2016) Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique. Environmental Protection Department de Hong Kong (2016) Air Quality Data (disponible en anglais seulement). Agence européenne pour l'environnement (2016) AirBase - The European Air Quality Database (disponible en anglais seulement) et Air Quality e-Reporting (disponible en anglais seulement). Environmental Protection Agency des États-Unis (2016) AirData Download Data Files (disponible en anglais seulement). Office of Environment and Heritage de Nouvelles-Galles-du-Sud (2016) Air Quality Data Search (disponible en anglais seulement).

Indicateurs connexes

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