Grue du Canada : avis de commerce non préjudiciable
Publié 2014-09-26
Objet :Avis de commerce non préjudiciable de la Grue du Canada pour le Canada
Résumé de l'avis
L'exportation de la grue du Canada obtenue légalement est considérée comme non préjudiciable.
- La grue du Canada est l'espèce de grue ayant la plus importante population mondiale. Son aire de répartition couvre une grande partie du Canada et des États-Unis, et s'étend jusqu'en Russie, au Mexique et à Cuba. La grue du Canada peut être un oiseau migrateur ou non migrateur, mais toutes les grues du Canada que l'on trouve au Canada sont migratrices. Elles résident au Canada au printemps, pendant l'été et à l'automne, avant de retourner vers le Sud pour l'hiver. Le Canada et les États-Unis coordonnent le suivi et la gestion des populations migratrices de la grue du Canada afin de veiller à ce que l'espèce fasse l'objet d'une gestion et de recherche intégrées.
- La grue du Canada est considérée comme une espèce « peu préoccupante » par l'union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Selon les classements de NatureServe et Les espèces sauvages 2010 : Situation générale des espèces au Canada, l'espèceest« en sécurité ». La taille de la population est considérée croissante. La sous-espèce Tabida (Grus canadensis tabida) que l'on trouve au Canada a été désignée « non en péril » en 1979 par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC). L'évaluation de la situation de cette espèce, dans son ensemble, n'a pas été sélectionnée comme une priorité par le COSEPAC. La grue du Canada que l'on trouve au Canada est inscrite à l'Annexe II de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), ce qui signifie que l'exportation internationale ne doit pas nuire à la situation de l'espèce à l'état sauvage.
- Comme la grue du Canada est un oiseau migrateur, elle est protégée au plan international par la Convention concernant les oiseaux migrateurs qui a été conclue entre le Canada et les États-Unis en 1916. Ce traité et un traité similaire signé par le Mexique et les États-Unis sont utilisés comme base par ces pays de l'aire de répartition pour élaborer conjointement des plans de gestion reposant sur un ensemble d'objectifs et de principes communs. Au Canada, la grue du Canada est protégée par la loi fédérale en vertu de la Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs et par des lois provinciales et territoriales. Des permis sont obligatoires pour chasser et posséder la grue du Canada.
- Au Canada, les prises de la grue du Canada sont permises aux détenteurs de permis de chasse aux oiseaux migrateurs et de permis de chasse au gibier conformes aux lois fédérales, provinciales et territoriales. L'espèce migre régulièrement vers neuf des 13 provinces et territoires du Canada; dont trois autorisent des prises (le Yukon, la Saskatchewan et le Manitoba).
- Les prises sont assujetties au règlement fédéral Règlement sur les oiseaux migrateurs, que l'on revoit et met à jour régulièrement en tenant compte des données sur le suivi des populations et des prises, et des résultats des consultations menées auprès des provinces et des territoires, et des autres intervenants. La gestion des prises vise à assurer le maintien de populations saines tout en permettant d'autres activités, y compris la chasse. Les prises sont gérées par un cadre de gestion adaptative et les prises sont ajustées par des mesures de contrôle visant la saison de la chasse, la période de la journée, la zone, les méthodes de chasse et les limites de prises autorisées.
- La plupart des échanges internationaux de grue du Canada ont lieu lorsque des gens ramènent chez eux la chair des oiseaux qu'ils ont chassés, et la majeure partie de ces échanges « commerciaux » internationaux se produisent du Canada vers les États-Unis. Chaque année, environ 16 % du total des prises réalisées au Canada sont exportées aux États-Unis.
Information à l'appui
Caractéristiques biologiques
La grue du Canada est un grand échassier mesurant environ un mètre de haut avec des ailes d'environ deux mètres d'envergure. Les adultes ont le plumage gris et de longues plumes qui se prolongent par-dessus la queue. Le front dégarni est de couleur rouge. Le bec est long, solide et acéré.
La grue du Canada peut vivre de 20 à 30 ans à l'état sauvage. Les grues forment des couples, souvent pour la vie, et elles se reproduisent pour la première fois lorsqu'elles ont entre deux et sept ans. En général, la femelle pond deux œufs, bien que souvent un seul poussin survive, et les deux parents nourrissent les petits.
La grue du Canada est omnivore et un consommateur opportuniste; elle mange tout ce qu'elle trouve, notamment des insectes, des plantes aquatiques, des grains, des semences, des rongeurs, des serpents et de petits oiseaux. Elle fréquente abondamment les milieux humides tels que les marais et les tourbières à toutes les étapes de son cycle de vie. Elle préfère les habitats isolés qui donnent sur une végétation haute qui lui permet de se cacher, bien qu'elle soit sans doute moins sensible à la présence humaine pendant sa migration vers le Nord que pendant la nidification.
Au Canada, toutes les grues du Canada sont des oiseaux migrateurs. Chaque année, au printemps, elle revient dans les aires de reproduction du Canada en suivant des voies de migration traditionnelles. Elle vit au Canada pendant le printemps, l'été et l'automne. Les jeunes sont prêts à s'envoler vers les États-Unis ou le Mexique peu après leur premier vol.
Situation
L'aire de répartition de la grue du Canada couvre une grande partie du Canada et des États-Unis, et elle s'étend jusqu'en Russie (Sibérie), à Cuba et au Mexique. La grue du Canada est l'espèce qui compte la plus importante population mondiale, la population est estimée à plusieurs centaines de milliers d'individus (652 500 à 715 300). Selon l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), la grue du Canada est une espèce « peu préoccupante ». De façon globale, la population est considérée nombreuse et la tendance est croissante.
La grue du Canada est présente dans neuf des 13 provinces et territoires du Canada, en l'occurrence au Yukon, dans les Territoires du Nord-Ouest, au Nunavut, en Colombie-Britannique, en Alberta, en Saskatchewan, au Manitoba, en Ontario et au Québec. Elle est un visiteur « occasionnel » dans les quatre autres provinces (Terre-Neuve-et-Labrador, Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse et Île-du-Prince-Édouard). Au Canada, son aire de répartition semble s'accroître vers l'est en se prolongeant à travers le nord de l'Ontario vers le Québec.
La majorité de la population mondiale de la grue du Canada se reproduit au Canada, et on estime que la population nicheuse s'établit entre 400 000 et 500 000 oiseaux. Parmi les six populations migratrices, qui ont été désignées à des fins de gestion, on en trouve cinq au Canada et elles semblent toutes augmentées. La plus importante population, celle du centre du continent, est répartie dans neuf provinces et territoires du Canada.
Au Canada, la situation de la grue du Canada n'est pas préoccupante. Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC), un organisme consultatif autonome, a désigné une sous-espèce, Grus canadensis tabida, comme étant « non en péril ». L'espèce dans son ensemble n'a pas été évaluée par le COSEPAC et n'est pas considérée comme une priorité pour une évaluation. NatureServe, qui évalue la situation de la conservation des espèces dans l'hémisphère occidental, a attribué à l'espèce un statut de conservation « Demonstrably Secure » (manifestement en sécurité) (G5) dans le monde, et « Secure » (en sécurité) (N5) au Canada. Selon Les espèces sauvages 2010: la Situation générale des espèces au Canada, qui fournit une prise de vue actuelle de la santé des espèces canadiennes, cette espèce est considérée en sécurité au Canada.
Par le passé, la population de l'espèce a connu des périodes de déclin à cause des activités des colons Européens qui s'établissaient, notamment la chasse, l'expansion de l'agriculture, le drainage des terres humides et d'autres modifications de l'habitat. Aujourd'hui, les menaces les plus importantes demeurent la dégradation et la perte des habitats en milieux humides et par conséquent, l'objectif des plans de gestion établis pour chacune des populations visent à conserver et à protéger les habitats.
Nom de la populationFootnote* | Prises dans l'aire de répartition? | Objectif relatif à la taille de la population | Estimation de la taille de la populationFootnote** | Tendance de la population sur 20 ans |
---|---|---|---|---|
Côte du Pacifique Pacific Flyway Population of Lesser Sandhill Cranes (PDF; 264 Ko) [en anglais seulement] |
Oui (É. U.) | 20 000 à 25 000 | 20 000 à 25 000 | Tendance à la hausse |
Central Valley Central Valley Population of Greater Sandhill Cranes (PDF; 1 Mo) [en anglais seulement] |
Non | S.O. (pas de chasse) | 5 000 à 7 000 | Tendance à la hausse |
Montagnes Rocheuses Management Plan of the Pacific and Central Flyways for the Rocky Mountain Population of Greater Sandhill Cranes (PDF; 623 Ko) [en anglais seulement] |
Oui (É. U.) | 17 000 à 20 000 | 19 626 | Tendance à la hausse |
Centre du continent Management Guidelines for the Mid-Continent Population of Sandhill Cranes (PDF; 172 Mo) [en anglais seulement] |
Oui (CA, É. U., MX) | 349 000 à 472 000 | 579 863 | Tendance à la hausse |
Est Management Plan for the Eastern Population of Sandhill Cranes (PDF; 363 KB) [en anglais seulement] |
Oui (É. U.) | 30 000 à 60 000 | 30 000 + | Tendance à la hausse |
Total | - | - | 654 000 + (400 000 à 500 000 au CA) |
Tendance à la hausse |
Source : Tacha et al. 1992; plans de gestion
Gestion des prises
Comme la grue du Canada est un oiseau migrateur, elle est protégée à l'échelle internationale par des traités conclus entre le Canada, les États-Unis et le Mexique. Le Canada et les États-Unis respectent la Convention concernant les oiseaux migrateurs de 1916. Le traité permet de réglementer (y compris d'interdire) la chasse et d'autres formes d'exploitation directe. Les États-Unis et le Mexique ont signé un traité semblable sur la protection des oiseaux migrateurs et des mammifères considérés comme gibier qui s'applique à la grue du Canada qui migre entre le Mexique et les États-Unis. D'autres traités entre les États-Unis et la Russie augmentent la protection de cette espèce à l'échelle internationale.
Les trois pays dans lesquels se trouvent les principales aires de répartition, le Canada, les États-Unis et le Mexique, collaborent aux conseils et aux comités techniques Flyway dans l'objectif d'élaborer des plans de gestion pour les populations migratrices de la grue du Canada. Des plans de gestion sont élaborés et adoptés pour chaque voie de migration. Ces plans facilitent la collaboration quant à la gestion des oiseaux migrateurs en fournissant des orientations fondées sur un ensemble d'objectifs et de principes communs.
La gestion des prises pour cette espèce vise à assurer le maintien d'une certaine taille de population. La gestion permet également l'utilisation durable lorsque celle-ci est possible. Par exemple, dans le cas de la population du centre du continent, qui est la plus importante population canadienne de lagrue du Canada, l'objectif de gestion est de maintenir la taille de la population dans les limites établies qui permettent diverses utilisations (scientifiques, récréatives, esthétiques, éducatives, de consommation) qui sont compatibles avec la santé de la population, les traités internationaux et les considérations socio-économiques telles que les dommages qu'un grand nombre d'oiseaux peut causer aux cultures agricoles. Le maintien de populations viables et naturelles d'espèces sauvages, compatibles avec l'habitat disponible, l'emporte sur leur utilisation. Cette population est actuellement gérée de façon à conserver une population d'environ 349 000 à 472 000 oiseaux. La taille de la population actuelle dépasse largement cet objectif.
Au Canada, la grue du Canada est protégée et gérée en vertu de la Loi de 1994 sur la Convention concernant les oiseaux migrateurs. Les prises sont régies par le Règlement sur les oiseaux migrateurs. Le gouvernement fédéral prend les décisions relatives à la gestion et aux prises au Canada en collaboration avec les provinces et les territoires, et en consultant régulièrement les autres intervenants, y compris les gestionnaires de l'espèce aux États-Unis. Les décisions sont conformes aux plans de gestion. Aux États-Unis, la chasse est régie par la Migratory Bird Treaty Act et les règlements connexes.
Des décennies de chasse coordonnée et gérée des deux populations de la grue du Canada au Canada et aux États-Unis ont établi un précédent significatif à l'égard des prises durables fondées sur une gestion adaptative.
Réglementation de la prise
Au niveau fédéral, des permis de chasse pour oiseaux migrateurs sont délivrés pour des activités telles que la chasse, la recherche scientifique et la taxidermie. Des permis provinciaux et territoriaux sont également nécessaires pour chasser la grue du Canada au pays.
Les moyens de contrôle de la chasse comportent des périodes pendant lesquelles la chasse est permise, la zone géographique, les méthodes de chasse, ainsi que le nombre de prises autorisées. Les peuples autochtones peuvent chasser la grue du Canada à des fins traditionnelles en vertu de leurs droits ancestraux et issus de traités accordés par la Constitution canadienne, sous réserve de restrictions imposées à des fins de conservation. Ce genre de mesures de contrôle réglementaire contribue à assurer que les prises sont ajustées au besoin.
Les niveaux de conformité en matière d'obtention de permis et de mesures de contrôle réglementaire des prises sont satisfaisants, et rien n'indique que la chasse illicite ou le commerce illégal pose des problèmes.
Tendances concernant les prises
Au Canada, seules la population du centre du continent est exploitée. La moyenne à long terme du niveau de prises dans la population de la grue du Canada du centre du continent est de 34 000 oiseaux (2000-2009). La part moyenne annuelle de la prise continentale réalisée au Canada est de 9 200 oiseaux. Les niveaux de prises ont généralement augmenté depuis les années 1970 (14 % d'augmentation), bien que les niveaux actuels de prises varient considérablement d'une année à l'autre. En 2011, le total de prises fut de 31 354 oiseaux, ce qui représente environ 5,5 % de la population estimée (selon la moyenne estimée sur trois ans de 2009 à 2011).
Dans le cas des autres populations de la grue du Canada qui sont chassées uniquement hors du Canada, les prises respectent les lignes directrices définies dans les plans de gestion. Les limites relatives aux prises sont établies de façon à maintenir une abondance constante conforme aux objectifs de gestion.
Suivi des populations et des prises
On surveille les populations au moyen de divers relevés pour faire en sorte que la prise sera durable. Par exemple, un des moyens utilisés pour surveiller la population du centre du continent est le relevé aérien par transects effectué chaque printemps le long d'une halte migratoire du Nebraska (États-Unis). Ce relevé est réalisé depuis des décennies.
Des licences et des permis pour les oiseaux migrateurs sont délivrés afin de contrôler les prises et les échanges internationaux de la grue du Canada (transport transfrontalier; « commerce » dans le contexte de la CITES) et on s'en sert comme d'un registre pour communiquer avec les chasseurs afin d'effectuer un suivi des prises. Le suivi des prises ce fait au moyen d'enquêtes annuelles auxquelles répondent les chasseurs. Ces enquêtes fournissent des renseignements sur les prises, les activités de chasse et la répartition par âge et par sexe des oiseaux chassés. Ces renseignements aident à évaluer la situation et la composition des populations.
La grue du Canada est chassée surtout pour sa viande et la plupart des échanges internationaux se font du Canada vers les États-Unis par des chasseurs qui ramènent chez eux la chair des oiseaux qu'ils ont chassés. Au cours de la dernière décennie (2001 à 2011), 1 500 oiseaux ont été exportés en moyenne du Canada aux États-Unis chaque année, ce qui représente environ 16 % du total des prises au Canada (sur une récolte totale moyenne de 9 200 oiseaux par an).
Dans l'ensemble, une grande confiance est accordée au système canadien de gestion des prises et de gestion des échanges internationaux de la grue du Canada, car les diverses mesures incluant la gestion, le contrôle et le suivi des prises, permettent d'assurer un contrôle rigoureux de la conservation, des prises et des échanges internationaux. Ces mesures s'adaptent aux conditions changeantes et visent à assurer un taux de prises durable.
Mesures incitatives et avantages des prises
Au Canada, la gestion efficace de cette espèce est réalisée dans le cadre d'un partenariat entre les gouvernements et les chasseurs. Les avantages économiques de la chasse aux oiseaux migrateurs considérés comme gibier (y compris la grue du Canada) sont importants pour les chasseurs et l'économie canadienne. En outre, les chasseurs contribuent financièrement à la conservation de l'habitat des oiseaux migrateurs considérés comme gibier par l'entremise des droits à payer pour les licences et les permis, ainsi que par du travail bénévole.
Une chasse durable à long terme repose sur la stabilité des populations sauvages ce qui favorise l'intendance à la fois de la grue du Canada et de ses habitats.
Protection contre les prises
Le cadre de gestion adaptative, actuellement appliqué aux programmes de gestion des prises des espèces sauvages au Canada, est très efficace pour empêcher la surexploitation d'espèces sauvages, car il permet, au besoin, de prendre et d'appliquer des mesures restrictives. Toutes les instances du pays ont la possibilité de fermer la chasse dans la totalité d'une aire de répartition si cette mesure s'impose. De nombreuses aires protégées existent au Canada, aux États-Unis et au Mexique afin de protéger l'habitat d'importantes zones d'hivernage et haltes migratoires. La grue du Canada est gérée pour maintenir à long terme les populations à des niveaux sains qui permettent diverses utilisations de l'espèce.
Renseignements supplémentaire sur la grue du Canada au Canada
L'exportation internationale de la grue du Canada exige un permis en vertu de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), avec une seule exception : En vertu de la Loi sur la protection d'espèces animales ou végétales sauvages et la réglementation de leur commerce international et interprovincial (WAPPRIITA), l'outil législatif utilisé pour mettre en œuvre la CITES au Canada, aucun permis de la CITES n'est nécessaire pour l'exportation de la grue du Canada vers les États-Unis lorsque les prises sont transportées fraiches, congelées ou salées et uniquement si elles sont transportées en tant que bagage personnel accompagnant une personne. Les États-Unis consignent et déclarent ces renseignements qui servent au suivi du commerce international. Tous les autres permis, certificats et licences doivent être obtenus et présentés aux douaniers à la frontière, y compris les permis exigés en vertu de la Loi de 1994 sur la Convention concernant les oiseaux migrateurs. De plus, une aile complète doit demeurer attachée à chaque oiseau afin que l'on puisse confirmer l'espèce.
Un certain nombre d'espèces de grues ont été inscrites à l'Annexe I de la Convention sur le commerce International des espèces menacées (CITES) au moment de son entrée en vigueur en 1975, notamment la grue blanche, que l'on retrouve au Canada et deux sous-espèces non migratrices des États-Unis et de Cuba. Une décennie plus tard, toutes les autres grues, y compris la grue du Canada que l'on retrouve au Canada, ont été ajoutées à l'Annexe II de la CITES, car on croyait que le fait d'inscrire toutes les grues contribuerait à améliorer l'application de la Convention pour les spécimens vivants commercialisés à l'échelle internationale destinés aux jardins zoologiques ou aux collections d'oiseaux (p. ex. la grue couronnée d'Afrique et la grue antigone de l'Inde). Au Canada, la gamme de mesures de contrôle et les types de produit qui font l'objet d'un commerce (principalement la viande et non des animaux vivants) permettent de s'assurer que les prises et le commerce international au Canada de la grue du Canada ne présentent aucun risque pour les autres espèces de grue inscrites à l'annexe I.
Autres sources d'information utile
Environnement Canada (suivi, gestion, chasse et règlements sur la chasse) Oiseaux migrateurs
Collaboration internationale pour la gestion de la grue du Canada - General Flyways Info [en anglais seulement]
Liste rouge de l'UICN [en anglais seulement]
Kruse, K.L., J.A. Dubovsky et T.R. Cooper. 2011. Status and harvests of sandhill cranes : Mid-Continent, Rocky Mountains, Lower Colorado River Valley and Est Populations. Administrative Report, U.S.Fish and Wildlife Service, Denver (Colorado), 12 p.
Tacha, T. C., S. A. Nesbitt et P. A. Vohs. 1992. Sandhill Crane (Grus canadensis), The Birds of North America Online (A. Poole, Ed.). Ithaca: Cornell Lab of Ornithology; Extrait de Birds of North America Online: Sandhill Crane (Grus canadensis) [en anglais seulement]
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