Science des changements climatiques
Le 23 novembre 2015
Aperçu
Principaux messages
- Le réchauffement au cours du XXe siècle est sans équivoque et causé en grande partie par les activités humaines.
- La vitesse de réchauffement au Canada est environ deux fois plus rapide que la vitesse à l’échelle mondiale : une augmentation mondiale de 2 °C signifie une augmentation d’environ 3 à 4 °C pour le Canada.
- Les effets se feront ressentir pendant des siècles puisque les gaz à effet de serre (GES) sont d’une longue durée de vie et que les océans se réchauffent.
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Les émissions cumulatives de CO 2 déterminent en grande partie le réchauffement final. Une cible de réchauffement fixée à 2 °C est possiblement réalisable, mais nous sommes déjà à 65 % de la limite ou budget de carbone associée et les émissions mondiales doivent atteindre un sommet avant le milieu du siècle.
- Les émissions de GES doivent atteindre un niveau net zéro pour stabiliser le climat à n’importe quelle température.
Le système climatique
Image : Revu du World Ocean
Description longue
Cette illustration montre le système climatique, ses sous-systèmes, les processus pertinents et leurs interactions. Elle illustre comment l’énergie du soleil est absorbée et rayonnée pendant que l’atmosphère interagit avec les autres composants du système terrestre dont l’hydrosphère (les océans), la cryosphère (la neige, la glace des mers et les glaciers), la biosphère (animaux et végétaux), la pédosphère (le sol) et la lithosphère (les roches). Les flèches bidirectionnelles représentent les interactions air-glace, glace-océan, air-océan et sol-air. Les flèches unidirectionnelles montrent l’arrivée du rayonnement solaire et la sortie du rayonnement terrestre.
- L’énergie du soleil est absorbée et réémise. L’atmosphère agit en tant qu’isolant, il garde la surface chaude le jour comme la nuit, fournissant une température moyenne d’environ 14 °C permettant la vie.
- Les augmentations de la quantité de gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère modifient l’équilibre énergétique (augmentation de l’énergie absorbée) et mènent au réchauffement climatique.
Preuves des changements climatiques
« le réchauffement est sans équivoque »
Note*
Anomalies des températures terrestre et océanique, janvier à décembre
(Anomalies annuelles concernant la moyenne du XXesiècle)
Description longue
Ce diagramme en barres provient du National Oceanic and Atmospheric Administration des États-Unis. Il représente les anomalies de température pour la terre et les océans entre 1880 et 2014, comparativement à la moyenne du vingtième siècle. Les températures enregistrées entre 1880 et 1940 étaient plus froides que la moyenne, mais depuis la fin des années 1970, elles sont plus chaudes que la moyenne. Cette tendance illustre que la température mondiale a augmenté au cours du vingtième siècle. Les chiffres démontrent que 2014 est l’année la plus chaude enregistrée, avec des températures de 0.74 degré Celsius (°C) au-dessus de la normale. L’année la plus froide a été enregistrée au début des années 1900, avec des températures d’environ 0.49 °C sous la normale.
- La température mondiale continue d’augmenter; les trois dernières décennies ont été successivement plus chaudes qu’aucune des décennies précédentes, et ce, depuis les années 1850.
- Le réchauffement n’est pas uniforme; l’augmentation de la température au Canada est environ le double de celle à l’échelle mondiale. L’Arctique se réchauffe encore plus rapidement.
Autres indicateurs du réchauffement planétaire
Étendu de la glace de mer de l'Artique en été
- La neige, la glace des mers, les glaciers et le pergélisol sont en déclin, ce qui concorde avec le réchauffement observé.
Niveau moyen des mers
ARS du GIEC, Résumé à l'intention des décideurs (GTI), Fig SPM.3
Description longue
Il y a deux diagrammes du cinquième rapport d’évaluation (AR5) du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) qui représentent des indicateurs observés des changements climatiques. Le premier diagramme montre l’étendue de la glace des mers durant l’été (mesurée en millions de kilomètres carrés (km2)) de 1900 à aujourd’hui. Ce diagramme indique que la quantité de glace a diminué au passage du temps, avec une étendue de plus de 10 millions de km2 en 1990 jusqu’à environ 6 millions de km2 au cours des dernières années. Le second diagramme montre le niveau moyen global des océans (mesuré en millimètres (mm)) de 1900 à aujourd’hui. Il indique que le niveau moyen mondial des mers a augmenté d’environ 20 centimètres (cm) depuis les années 1900.
- Le niveau moyen mondial des mers a augmenté d’environ 20 cm depuis les années 1900 en raison de l’expansion des eaux océaniques plus chaudes et de l’ajout d’eau dans les océans provenant de la fonte des glaces terrestres.
Les répercussions ont été observées dans le monde entier - les changements climatiques aggraveront les risques existants et en créeront de nouveaux
- Preuves les plus solides dans les systèmes naturels (bleu et vert).
- Les répercussions sur les systèmes humains (rouge) comprennent la production des aliments, les moyens d’existence locaux et la santé.
Les barres représentent la quantité de preuves.
AR5 du GEIC, rapport de synthèse, Résumé à l'intention des décideurs Fig. SPM.4
Description longue
Ce diagramme provient du cinquième rapport d’évaluation (AR5) du GIEC. Il présente l’étendue des effets attribués aux changements climatiques dans le monde. Trois catégories d’effets sont présentées :
- Systèmes physiques : les glaciers, la neige, la glace et le pergélisol; les rivières, les lacs, les terres inondées ou en sécheresse; l‘érosion des côtes et l’effet du niveau des mers.
- Systèmes biologiques : les écosystèmes terrestres, les incendies de forêt et les écosystèmes marins.
- Systèmes humains et gérés : la production alimentaire, les moyens de subsistance, la santé et l’économie.
Le diagramme montre la contribution relative des changements climatiques (majeurs et mineurs) aux effets observés, la certitude dans l’attribution et les effets à l’échelle régionale. Les preuves sont les plus évidentes dans les systèmes naturels (p. ex. les systèmes physiques et biologiques). En Amérique du Nord, les changements climatiques sont une contribution majeure aux effets sur les glaciers, la neige, la glace, le pergélisol et les écosystèmes terrestres. Les changements climatiques ont eu une contribution mineure dans les incendies de forêt.
Changements observées au Canada : conformes aux changements mondiaux
- Saison de croissance plus longue
- Davantage de vagues de chaleur et moins de vagues de froid
- Fonte du pergélisol
- Dislocation prématurée de la glace des rivières
- Augmentation des précipitations au-dessus de grandes parties du Canada, augmentation des chutes de neige dans le Nord-Ouest de l’Arctique
- Ruissellement printaniers devancés
- Éclosion hâtive des bourgeons d’arbres
- Les peuples Autochtones de l’Arctique ne peuvent plus prévoir les conditions météorologiques comme pouvaient le faire leurs ancêtres autrefois (Society for Ecological Restoration).
Tendances de la température canadienne - de 1948 à 2012
Description longue
Cette image montre une carte couleur du Canada illustrant les moyennes de température de 1948 à 2012. Elle indique que les températures se réchauffent dans l’ensemble du pays. L’augmentation température est de 3 °C de plus dans le Nord canadien à environ 1 °C de plus sur la côte est du Canada.
Le Canada est déjà plus chaud, plus humide et fait face a davantage de tempêtes
Photos : AP Photo, AlaskaPhotoWorld, F. Prevel/AP
Description longue
Cette image montre des exemples récents des effets que les changements climatiques peuvent avoir au Canada. Dans le Nord canadien, il y a une image d’un édifice désaxé indiquant comment le réchauffement du pergélisol peut endommager les fondations des édifices. De l’Ouest à l’Est, d’autres images montrent des incendies de forêt, une sécheresse, des infrastructures défaillantes, des vagues de chaleur et des ondes de tempête.
Effets à long terme des changements climatiques au Canada
La gestion du risque exigera une adaptation.
Photos : Parcs Canada, T. Archer, Hydro-Quebec, Le Soleil, J-M. Dorion
Description longue
Cette image montre des exemples d’effet à plus long terme des changements climatiques au Canada. Dans le Nord canadien, il y a une photo d’un ours blanc indiquant que les changements climatiques peuvent nuire aux écosystèmes. De l’Est à l’Ouest, d’autres photos montrent des forêts, l’agriculture, la qualité de l’eau, la disponibilité de l’eau et les ressources aquatiques.
Quelles sont les causes des changements climatiques?
Les mesures des GES à long terme montrent une augmentation rapide depuis l’ère industrielle.
AR5 du GEIC, GTI, Fig. 6.11
Description longue
Cette diapositive vise à démontrer les causes des changements climatiques. Elle indique surtout les records d’émissions de gaz à effet de serre (GES) à long terme, démontrant une augmentation rapide depuis l'ère industrielle. Le quart supérieur du graphique représente des augmentations en dioxyde de carbone (CO2), avec l'explication que ces augmentations sont dues principalement à l'utilisation des combustibles fossiles, et une contribution supplémentaire du changement d'utilisation des terres. Les quarts au centre et en bas du graphique représentent des hausses du méthane (CH4) et l’oxyde de diazote (N2O), lesquelles sont principalement causées par l'agriculture. La diapositive démontre également que les GES comme le CO2 sont bien mélangés, ont une longue durée de vie et que leurs effets sont mondiaux. Les données dans ces graphiques sont les concentrations atmosphériques de GES provenant de mesures directes effectuées depuis le milieu du vingtième siècle et de bulles d'air emprisonnées dans la glace glaciaire avant cette période. Cette figure est tirée du cinquième rapport d’évaluation du GIEC.
- L’augmentation des niveaux de CO2 est principalement due à l’utilisation des combustibles fossiles, accompagnée de la contribution supplémentaire des changements d’affectation des terres.
- L’agriculture est la principale responsable des augmentations des niveaux de CH4 et de N2O.
- Les GES comme le CO2 sont bien mélangés et ont une longue durée de vie; leurs effets sont mondiaux.
- Concentrations atmosphériques de GES provenant de mesures directes depuis le milieu du XXe siècle et provenant de bulles d’air emprisonnées dans la glace avant cette période.
Projections des changements climatiques à venir
Van Vuuren et al., Changements climatiques, 2011
Description longue
Faire des projections sur le climat futur requiert des projections des concentrations ou des émissions de gaz à effet de serre (GES) futures. Le graphique de cette diapositive représente quatre scénarios différents de la concentration de CO2(mesurée en parties par million (ppm)) de l'année 2000 à l’année 2100, couvrant une gamme d’émission allant de faible à élever (intensive d'atténuation à atténuation limitée). Le premier scénario démontre une augmentation rapide des concentrations de ~ 950 ppm en 2100. Les deux scénarios de milieu montrent une concentration stable de CO2. Le dernier scénario représente un sommet (pic) dans les concentrations de CO2 vers 2050, suivie d'une légère baisse à environ 400 ppm de CO2, vers la fin du siècle. Ces scénarios, qui proviennent de Van Vuuren et coll., (2011), sont utilisés dans les modèles climatiques mondiaux.
- Faire des projections climatiques nécessite de faire des prévisions sur les concentrations ou les émissions de GES.
- Quatre scénarios différents ont été utilisés; ils couvrent une variété d’émissions allant de faibles à élevées (réduction intensive à réduction limitée).
- Ces scénarios sont utilisés comme intrants à des modèles climatiques mondiaux.
L’importance des changements climatiques à venir dépend directement des émissions à venir
(a) Changement dans la température moyenne de surface (1986-2005 à 2081-2100)
AR5 due GEC, Résumé à l'intention des décideurs (GTI), Fig. SPM.8
(b) Changement dans les précipitations moyennes (1986-2005 à 2081-2100)
AR5 due GEC, Résumé à l'intention des décideurs (GTI), Fig. SPM.8
Description longue
L'ampleur du changement climatique futur dépend directement des émissions futures. Les graphiques de cette diapositive démontrent les résultats des scénarios entre 2081-2100 des changements de la température de surface moyenne annuelle (Figure a) et le pourcentage moyen des changements dans les précipitations moyennes annuelles (Figure b). Ces changements sont comparés aux données de 1986 à 2005. Les chiffres présentés à gauche indiquent des émissions faibles et une atténuation élevée, tandis que les chiffres de droite indiquent des émissions élevées et une atténuation limitée. Les changements dans la température moyenne en surface et les précipitations moyennes sont plus élevés dans les figures montrant de fortes émissions et atténuation limitée.
L’on prévoit également que d'autres indicateurs soient appelés à changer
Étendue de la glace de mer de l'Artique en été
AR5 du GIEC, Résumé à l’intention des décideurs (GTI), Fig. SPM.8
Augmentation du niveau moyen des mers
AR5 du GIEC, Résumé à l’intention des décideurs (GTI), Fig. SPM.8
Description longue
Il y a deux graphiques du cinquième rapport d’évaluation du GIEC sur les changements prévus pour d'autres indicateurs. Le graphique de gauche montre la couverture de glace marine de l’hémisphère Nord en septembre (mesurée en millions de km2) de 1950 et 2100, d’après les scénarios d'émissions faibles et élevées. La couverture des glaces de mer est estimée à environ 3 millions de km2 en 2100 avec de faibles émissions, alors qu'elle atteint zéro vers 2080 avec des émissions élevées. Le graphique de droite indique l'élévation moyenne du niveau de la mer à l'échelle mondiale (mesurée en mètres) de 2000 à 2100, d’après les scénarios d'émissions faibles et élevées. Avec de faibles émissions, l'élévation moyenne du niveau de la mer à l'échelle mondiale devrait être atteindre près de 0,45 m d'ici 2100, ou près de de 0,75 m avec des émissions élevées.
Les risques liés aux changements climatiques dépendent des émissions cumulatives de CO2
Adopté du AR5 du GIEC, rapport de synthèse, Fig 3.1
Description longue
Cette figure provient du rapport de synthèse du cinquième rapport d’évaluation du GIEC. Elle montre un graphique combiné qui représente les risques adaptés plus élevés de diverses catégories d'impacts selon les émissions cumulatives futures de CO2 et les changements potentiels dans la température globale. Le côté droit de l'image est un graphique montrant l'aire de répartition potentielle des températures possibles selon les émissions de CO2. Par exemple, une variation de 530 à 580 d’émissions anthropiques cumulatives de CO2 (Gt de CO2) pourrait augmenter la température globale au-dessus du seuil de 2 °C. Le côté gauche de l'image montre le risque associé à différentes températures dans cinq catégories d'effets : Systèmes uniques et menacés; Phénomènes météorologiques extrêmes; Distribution des impacts ; Impacts généraux dans le monde; Bouleversements à grande échelle. Chaque catégorie des impacts possède sa propre échelle de niveau de risque par rapport aux changements de température.
- Au-dessus de 2 °C, la cible CCNUCC (Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques), les risques d'impacts graves, massifs et irréversibles augmentent.
- Nous sommes présentement à 65 % du seuil cumulatif des émissions associées à une augmentation de 2 °C.
Limiter le réchauffement en-deça de la cible de 2 °C nécessitera une réduction rapide des émissions mondiales
Émissions observées et scénarious à venir
globalcarbonproject.org; AR5 du GIEC, rapport de synthèse
Description longue
Cette image de globalcarbonproject.org est un graphique linéaire qui montre des scénarios observés et futures d’émissions mondiales pour la période de 1980 à 2100. Les émissions observées commencent autour de 5 gigatonnes de carbone (gtC) et augmentent à presque 10 GtC en 2013. La courbe d’atténuation limitée augmente les émissions jusqu’à près de 30 GtC en 2100, ce qui résulterait en une augmentation de la température de 3,2 à 5,4 °C. À l’autre extrémité du spectre, le scénario d’atténuation élevée diminue jusqu’à 0 GtC en 2070, mais on retrouve tout de même une augmentation de température qui varie de 0,9 et 2,3 °C. Deux scénarios intermédiaires sont aussi présentés.
- Le scénario du taux d’atténuation élevé est le seul dont l’évaluation permet de maintenir les changements de température en dessous de 2 °C. Il nécessite une limite nette zéro, ou même une limite négative du niveau des émissions avant la fin du siècle.
Émissions de CO2 historiques de 1990 à 2010 pour les pays développés et en développement
Nature Climate Change, Volume 2, janvier 2012. Figure 2.
Description longue
Cette image est un graphique linéaire, tirée d’un article scientifique paru dans le journal Nature Climate Change. Le graphique montre les émissions historiques de CO2 de 1990 à 2010 pour les pays développés et ceux en développement. On y retrouve deux lignes pour les pays développés et les pays en développement qui représentent les tendances de consommation et de production. Pour les pays développés, la production commence à près de 3,8 pétagrammes de carbone (PgC) et diminue à une valeur de près de 3,5 PgC en 2010. La ligne de consommation commence à près de 3,9 PgC, atteint un sommet de 4,2 PgC en 2008, et diminue autour de 4,0 en 2010. La ligne de production des pays en développement débute à 2,1 PgC en 1990, et augmente jusqu’à 5,0 PgC en 2010. La ligne de consommation des pays en développement débute au-dessous de 2 PgC et se retrouve près de 4,0 PgC en 2010.
Tendances pour les émissions de GES au Canada de 2005 à 2013 (total national et principaux secteurs)
Environnement Canada, Rapport d’inventaire national sur les sources et les puits de gaz à effet de serre au Canada, 1990-2013.
Description longue
Cette image montre un graphique tiré du rapport d'inventaire national d'Environnement Canada, représentant les tendances (en variation de pourcentage) dans les émissions de GES du Canada à l'échelle nationale et par secteurs clés pour la période de 2005 à 2013. Les émissions du secteur minier et de la production de pétrole et gaz ont augmenté de près de 40 % sur cette période. Les émissions provenant du transport ont augmenté d'environ 5 % sur cette même période. Le total national a quant à lui diminué d'environ 4 %. La catégorie « Tous les autres secteurs »
montre des diminutions d'environ 6 % au cours de la période de 8 ans. L'électricité et la production de chaleur ont diminué d'environ 30 % en 2013.
Sommaire
- La science est concluante : le réchauffement est sans équivoque et l’influence humaine sur le système climatique est claire.
- Les répercussions des changements climatiques se font déjà ressentir et augmenteront en raison d’une augmentation du réchauffement. L’adaptation sera nécessaire pour gérer les risques.
- Les émissions cumulatives totales déterminent le niveau ultime du réchauffement. Pour éviter de dépasser les 2 °C, il faut faire réduire les émissions de GES mondiales rapidement.
- Les émissions de GES doivent atteindre un niveau net zéro pour stabiliser le climat à n’importe quelle température.
Annexe 1 : Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat
Les rapports du GIEC ne sont pas tous disponibles en français.
Description longue
Les quatre photos de cette diapositive montrent les pages couvertures des quatre rapports du GIEC RE5 : 1) Les éléments scientifiques; 2) Incidences, adaptation et vulnérabilité; 3) Atténuation des changements climatiques; 4) Rapport de synthèse.
« L’influence humaine sur le système climatique est claire. »
(AR5 du GEIC)
- Cet énoncé est appuyé par des concentrations de GES croissantes, un réchauffement observé et des changements connexes ainsi qu’une compréhension scientifique basée sur la modélisation du système climatique.
- Les modèles climatiques sont capables de reproduire de nombreux changements observés lorsqu’ils sont jumelés aux concentrations de GES.
- Les processus naturels seuls ne peuvent expliquer le réchauffement observé.
- Les simulations de modèles climatiques sur les changements de températures moyens mondiaux comparées aux observations. Gauche : avec des forces naturelles et humaines, droite: avec des forces naturelles seulement.
AR5 du GEIC, GTI chapitre 10, FAQ 10.1
Description longue
Cette diapo montre deux graphiques linéaires du GIEC RE5 avec plusieurs lignes reliées aux modèles et données d’observations décrivant les changements de température de 1860 à 2010. Le premier graphique illustre les données du modèle avec des forçages naturels et anthropiques, qui correspondent de près avec les données observées. Le deuxième graphique montre les données du modèle avec forçages naturels seulement, où l’on peut voir la courbe qui reste plus ou moins stable près de 0 °C jusqu'aux années 1960, au moment où les données des observations ont continué à augmenter.
Annexe 2 : Changements au Canada
Étendue moyenne de la glace arctique en septembre
Étendue moyenne mensuelle de la glace arctique
Août 1979-2015
National Snow and Ice Data Centre
1979-2012
À noter que 2012 a connu l’étendue de glace marine la plus faible enregistrée (données mises à jour en 2014).
Étendue moyenne de la glace arctique en septembre 1984
Étendue moyenne de la glace arctique en septembre 2012
Description longue
La première image sur cette page provenant du National Snow and Data Center est un graphique démontrant la diminution de la couverture de la banquise arctique durant la période de 1979 à 2012. Le graphique montre qu’au début de cette période l'étendue de la glace était d'environ 7,5 millions de km2, tandis qu’en 2012 l'étendue de la glace avait chuté à moins de 4 millions de km2. Les deux autres images du National Aeronautics and Space Administration (NASA) Earth Observatory sont d’autres images qui dévoilent l'étendue de la banquise arctique. Dans l'image datant de 1984, la glace remplit le bassin arctique presque entièrement, avec seulement un plan d’eau libre le long de la côte nord de la Russie. Dans la photo datant de 2012, la couverture de glace de l'Arctique est de beaucoup réduite, ne couvrant que le pôle Nord au-dessus du Groenland et l'archipel arctique du Canada.
Résumé du nombre et de l’importance des feux de forêt en Colombie-Britannique
BC Forestry et Service Canadien des forêts
Description longue
Ces photos proviennent du Ministère des Forêts de la Colombie-Britannique et du Service canadien des forêts. On y aperçoit deux cartes avec des cercles représentant le nombre et l'ampleur des incendies de forêt. La première carte représente les conditions en 1999, où l’on voit de violents incendies à travers la Colombie-Britannique, aucun toutefois n’étant vraiment important. La seconde carte illustre les conditions en 2012 et montre de nombreux endroits avec des incendies importants dans le nord-est et le sud de la Colombie-Britannique.
Proportion des émissions de GES par secteur (2012)
- Les émissions provenant de la production d’électricité sont beaucoup moins importantes que les émissions nationales totales du Canada, comparativement à la moyenne globale.
- De plus, les émissions provenant des transports au Canada contribuent de manière plus importante aux émissions nationales totales du Canada comparativement à la moyenne mondiale.
Global (2012)
CAIT Climate Data Explorer. 2015. Washington, DC: World Resources Institute. Accessible en ligne à l'adresse : http://cait.wri.org.
Canada (2012)
CAIT Climate Data Explorer. 2015. Washington, DC: World Resources Institute. Accessible en ligne à l'adresse : http://cait.wri.org.
Description longue
Cette image montre deux diagrammes circulaires indiquant les proportions des émissions de GES par secteur en 2012, l'un pour la planète entière, et l’autre pour le Canada. Les diagrammes séparent les sources d'émission en 7 secteurs : l'agriculture; les procédés industriels; les déchets et l’énergie liée au transport; l'énergie liée à la production d’électricité/chaleur; l’énergie liée à d’autres sources de consommation de carburant; l'énergie liée à la fabrication et à la construction; et, l'énergie liée aux émissions fugitives. Le Canada et le monde ont des proportions similaires d’émissions, à l'exception de l’énergie liée au transport (monde, 16 %, Canada, 24 %); l'énergie liée à la production d’électricité/chaleur (monde, 33 %, Canada, 22 %) et de l’énergie liée à d’autres sources de consommation de carburant (monde, 9 %, Canada, 16 %).
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