Documentation technique : Normales climatiques

Ceci est la documentation technique relative aux Normales climatique. La documentation fournit un aperçu de l’ensemble de données, une description de la création de l’ensemble de données, des applications potentielles, ainsi que des limitations de l’ensemble de données. Pour un aperçu des concepts liés à l’information climatique, explorez les Renseignements essentiels sur le climat.

Aperçu

Les normales et moyennes climatiques servent à résumer ou à décrire les conditions climatiques moyennes d'un endroit donné.

À la fin de chaque décennie, Environnement et Changement climatique Canada met à jour ses normales climatiques pour le plus grand nombre possible de stations et de caractéristiques climatiques. Les normales climatiques, moyennes et extrêmes climatiques, offertes ici reposent sur les stations climatologiques canadiennes ayant au moins 15 années de données entre 1981 à 2010.

Tableau 1. Principales caractéristiques
Variables Température
Pluie, neige et précipitations
Épaisseur de neige
Nombre de jours avec paramétres spécifiques
Liste de jours avec paramétres et seuils
Degrés-jours
Température du sol
Évaporation
Période sans gel
Les données horaires comprennent: Vent, isolation effective, humidex, refroidissement éolien, humidité, pression, rayonnement solaire, visibilité, nuages
Résolution spatiale et couverture géographique Emplacement dans tout le Canada
Période 1981-2010
Résolution temporelle Horaire, Quotidien, Mensuelle

Formats de données

Les éléments pour lesquels des normales sont calculées qui présentent le plus grand intérêt sont les maximum et minimum quotidiens et la température moyenne (°C), les quantités de pluie (mm), de neige (cm) et les précipitations totales (mm). Pour les stations principales, d'autres éléments quotidiens sont mesurés tels que les pointes de vent et les éléments basés sur des éléments horaires : le vent, l'ensoleillement et le rayonnement solaire, sont également disponibles. Règle générale, le réseau de stations bénévoles se limite aux observations de la température et des précipitations quotidiennes.

Le jour climatique au premier ordre dans les principaux sites d'observation du climat est défini par la période de 24 heures qui se termine à 0600 UTC. Aux sites d'observation bénévole, le jour climatique se termine autour de 8 h 00, heure locale et peut varier quelque peu d'un endroit à l'autre.

Comme dans de nombreux autres pays, les pratiques d'observation ont évolué au cours de la période actuelle des normales, et elles continuent d'évoluer. Autrefois, les observations étaient presque exclusivement prises et enregistrées par des observateurs humains, tandis que maintenant elles sont de plus en plus automatisées. Pendant l'automatisation de certaines stations principales du réseau du SMC dans les années 1990, seules les précipitations totales quotidiennes (mm) mesurées par une jauge automatique étaient disponibles. Les observations provenant de ces stations pour ces années-là (principalement depuis la fin des années 1990) n'ont pas été utilisées aux fins du calcul des normales, car aucune observation de pluie et de neige n'était disponible.

Température

La température est mesurée à l'aide de thermomètres à maximum et à minimum placés dans un abri ventilé en bois et reliés à un système enregistreur autonome. L'abri est monté sur un support à une hauteur approximative de 1,5 m du sol, sur une surface généralement gazonnée et de niveau.

À la plupart des stations climatologiques, la température maximale est la température la plus élevée enregistrée au cours d'une période de 24 heures se terminant le lendemain matin. Les températures minimales sont relevées sur une période de même longueur, commençant la veille au soir. La température moyenne est la moyenne des deux valeurs.

À la plupart des stations principales, le jour climatologique commence à 0600 UTC (temps universel coordonné) et se termine sur le coup de 0600 UTC le jour suivant, soit minuit ou un peu avant minuit, heure locale, dans la majeure partie du pays.

Pluie, neige et précipitations

La pluie, la bruine, la pluie verglaçante, la bruine verglaçante et la grêle sont généralement mesurées à l'aide d'un pluviomètre standard canadien, un récipient de forme cylindrique de 40 cm de hauteur et de 11,3 cm de diamètre. Les précipitations sont dirigées par un entonnoir dans une éprouvette graduée en plastique, qui constitue le dispositif de mesure.

La neige est l'épaisseur de neige fraîche mesurée à l'aide d'une règle à neige. Les mesures sont prises en plusieurs points qui semblent représentatifs de la région immédiate, puis moyennées. Dans les tableaux, le terme « Précipitations » désigne l'équivalent en eau de tous les types de précipitations.

À la plupart des stations ordinaires, l'équivalent en eau de la neige est calculé en divisant par dix la quantité mesurée. Aux stations principales, on le détermine généralement en faisant fondre la neige qui est recueillie à l'aide d'un nivomètre Nipher. Il s'agit d'une jauge de mesure des précipitations spécialement conçue pour minimiser la turbulence autour de l'orifice, qui est placée à une bonne hauteur du sol afin d'empêcher la poudrerie basse de pénétrer à l'intérieur de l'instrument. La quantité de neige ainsi déterminée fournit généralement une estimation plus précise des précipitations que la règle du « dix pour un ». Même aux stations climatologiques ordinaires, les valeurs normales des précipitations ne sont pas toujours égales à la pluie plus un dixième de la neige. Les observations manquantes sont une des raisons de ces écarts.

Les mesures des précipitations sont généralement effectuées quatre fois par jour aux stations principales et une à deux fois par jour aux stations ordinaires. Les quantités de pluie, de neige et de précipitations figurant dans les tableaux représentent les accumulations moyennes pour un mois ou un an donné.

Épaisseur de neige

La couverture nivale est l'épaisseur de la neige accumulée au sol, mesurée en plusieurs points qui semblent représentatifs de la région immédiate, puis moyennée. 

Nombre de jours avec des paramètres spécifiques

Ces éléments fournissent le nombre moyen de jours par mois ou par an où on observe un phénomène météorologique donné ou la valeur seuil d'un paramètre. Dans le cas de la pluie et des précipitations, il doit tomber 0,2 mm ou plus pour qu'on puisse compter la journée comme « jour avec ». Pour la neige, la quantité correspondante est de 0,2 cm.

Liste de jours avec paramètres et seuils.

Jours avec température maximale

Jours avec température minimale

Jours avec pluie

Jours avec neige

Jours avec précipitations

Jours avec épaisseur de neige

Degrés-jours

Les degrés jours d'une journée donnée représentent la différence, positive ou négative et exprimée en degrés Celsius, entre la température moyenne et un seuil donné. Par exemple, les degrés-jours de chauffage sont le nombre de degrés au-dessous de 18 °C. Si la température est égale ou supérieure à 18 °C, alors leur nombre sera de zéro. Les normales représentent l'accumulation moyenne pour un mois ou un an donné.

Les valeurs supérieures ou inférieures au seuil de 18 °C sont utilisées principalement pour estimer les besoins en chauffage et en climatisation des immeubles et constituent également une indication de la consommation de combustible à ces fins. Un niveau de référence de 24 °C pour la température est parfois utilisé comme un indice de degrés-jours de refroidissement extrême ou un indice de stress thermique potentiel. Les valeurs au-dessus de 5 °C sont fréquemment appelées degrés-jours de croissance, et utilisées en agriculture comme indice de croissance des cultures.

Température du sol

Les mesures de la température du sol fournissent la climatologie des caractéristiques thermiques du sol, telles que la profondeur de pénétration du gel dans le sol et la durée pendant laquelle le sol reste gelé. Ces caractéristiques présentent un intérêt pour les hydrologistes, car elles influent sur le ruissellement en surface, l'infiltration et la fonte de la neige et, pour les spécialistes de l'agriculture, puisqu'elles ont une incidence sur la germination des semences.

Les mesures de la température du sol sont prises conformément aux recommandations de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) aux profondeurs standard de 5, 10, 20, 50, 100, 150 et 300 cm. Elles sont effectuées quotidiennement le plus près possible de 08:00 HNL et une deuxième fois, à la plus faible profondeur, à 16:00 HNL.

Évaporation

L'évaporation désigne l'évaporation de lac calculée survenant sur un petit plan d'eau libre naturel ayant un stockage thermique négligeable et un transfert de chaleur minime par le fond et les bords. Elle représente la perte d'eau des étangs et des petits réservoirs, mais pas des lacs qui ont de grandes capacités de stockage thermique. L'évaporation de lac est calculée à l'aide des valeurs quotidiennes observées de la perte d'eau par évaporation d'un bac, ainsi que de la température moyenne de l'eau dans le bac et celle de l'air environnant et du parcours total du vent au-dessus du bac.

Les normales de l'évaporation de lac entre 1981 et 2010 ont été calculées comme la moyenne des moyennes quotidiennes pour une station donnée. Il s'agit de mesurer le taux d'évaporation journalier plutôt que de mesurer la quantité totale de l’évaporation comme c'était le cas pour le calcul des normales de 1961 à 1990. Afin de comparer les normales de 1981 à 2100 aux calculs de la période précédente, il faut prendre la valeur de 1981 à 2010 et la multiplier par le nombre de jours d'un mois donné pour obtenir une estimation équivalente.

Période sans gel

Le gel survient lorsque la température tombe à 0 °C ou plus bas. Les normales des données sur le gel sont basées sur l'occurrence de températures inférieures à zéro enregistrées par des thermomètres à minimum. La « période sans gel » est définie comme le nombre de jours entre la dernière occurrence de gel au printemps et la première occurrence de gel à l'automne pour une année donnée. Aux fins des calculs, le « printemps » comprend les jours qui précédent le 15 juillet inclusivement et, « l'automne », les jours qui suivent le 15 juillet, et le gel peut survenir n'importe quel jour où le minimum quotidien (Tmin) observé est inférieur ou égal à 0 °C.
Les éléments « sans gel » ne doivent être calculés que pour les stations qui disposent d'un enregistrement complet du minimum quotidien observé de la période allant du 15 juillet à la dernière occurrence où Tmin est inférieur ou égal à 0 °C au « printemps » et du 15 juillet à la première occurrence où Tmin est inférieur ou égal à 0 °C à « l'automne ». Il doit y avoir au moins une période complète entre 1981 et 2010.

Les normales de gel (date moyenne du dernier gel du printemps, date moyenne du premier gel d'automne et durée moyenne de la période sans gel) pour la période de 1981 à 2010 ont été calculées en tant que moyennes des jours juliens et représentent le dernier « gel au printemps », le premier « gel à l'automne » et la durée de la période sans gel.

Les statistiques sur les probabilités ne sont produites que pour les stations qui disposent de données relatives à une période minimale de 10 ans. Ces statistiques donnent la probabilité qu'un événement ait lieu soit avant, soit après une date donnée. Ainsi, si le 15 mai correspond au 10e centile des « probabilités de la dernière température de printemps de l’ordre de 0 oC ou moins aux dates indiquées ou postérieurement », cela implique qu'il y a 10 % de chance que le dernier gel du printemps ait lieu le 15 mai ou plus tard. De même, si le 15 août correspond au 10e centile des « probabilités de la première température d’automne de l’ordre de 0 oC ou moins aux dates indiquées ou antérieurement », cela implique qu'il y a 10 % de chance que le premier gel d'automne ait lieu le 15 août ou plus tôt. Pour finir, si, pour une station, 100 jours correspondent au 10e centile des « probabilités de période sans gel, nombre inférieur ou égal à celui indiqué (jours) », cela implique qu'il y a 10 % de chance que la période sans gel soit de 100 jours ou moins pour cette station. La même méthodologie a été employée pour effectuer les calculs de probabilités relatifs au gel de printemps (x %), au gel d'automne (x %) et à la période sans gel (x %). Ces valeurs statistiques sont calculées pour toute la période d'enregistrement d'une station.

Données horaires

Certains éléments du climat sont observés sur une base horaire plutôt que quotidienne. Pour ces éléments, la règle des « 3/5 » pour l'enregistrement complet des données n'est pas applicable, étant donné le volume exhaustif de données. Pour que les éléments horaires puissent être inclus, on doit disposer d'enregistrements complets de données pour au moins 90 % de toutes les heures disponibles où les moyennes ou les données des « jours avec » sont calculées. Tout comme avec les éléments quotidiens, pour lesquels des totaux moyens sont calculés, l'enregistrement nécessite des données complètes à 100 %. On attribue alors un code annuel à la moyenne mensuelle selon les critères.

Les éléments horaires sont : la vitesse et la direction horaires du vent, l'insolation, l'indice humidex, le refroidissement éolien, l'humidité, la pression, le rayonnement solaire, la visibilité et l'étendue des nuages.

Vent

La plupart des stations climatologiques principales sont munies d'un anémomètre standard de type U2A, qui mesure la vitesse moyenne du vent pendant une ou (depuis 1985) deux minutes à chaque observation. À d'autres sites de mesure du vent, les valeurs sont généralement recueillies par des anémomètres enregistreurs de type U2A ou 45B. Les périodes moyennes à ces sites peuvent varier d'une minute à une heure.

Au cours de l'observation, la vitesse du vent est mesurée en milles marins à l'heure et convertie en kilomètres à l'heure. La vitesse de la rafale de vent extrême est la pointe de vent instantanée observée au cadran de l'anémomètre, ou tirée d'un graphique d'enregistrement en continu. Une valeur de zéro (0) indique du temps calme ou l'absence de vent.

Facteurs de conversion : 1 mille marin = 1 852 mètres ou 1,852 km,
donc 1 noeud = 1,852 km/h et 1 km/h = 0,54 noeuds.

La direction du vent mesurée par un système U2A est enregistrée au dixième de degré près, tandis que les données provenant d'un anémomètre de type 45B sont fournies selon les 8 points du compas. Toutes les directions du vent sont définies comme la direction de laquelle le vent souffle par rapport au nord vrai ou géographique. Par exemple, un vent d'est souffle de l'est, et non vers l'est. Une observation de la direction du vent représente la direction moyenne au cours de la période de deux minutes se terminant à l'heure d'observation.

La méthode de calcul de la direction du vent la plus fréquente a été actualisée dans les normales de 1981 et 2010. La direction du vent la plus fréquente est basée sur le nombre total d'occurrences de chacune des 36 directions possibles (en dizaines de degrés) pour chaque mois, nombre qui est ensuite converti en l'une des huit directions de compas. Pour chacune des huit directions de compas, les nombres totaux de ces dizaines de degrés sont additionnés. La direction dont la somme est la plus élevée est la direction du vent la plus fréquente. La direction du vent la plus fréquente de l'année est tout simplement déduite de la direction additionnée dont l'occurrence est la plus élevée tous les mois. Les huit directions de compas sont déterminées à partir du graphique ci-dessous.

Tableau 2 : 8 point, échelle et dizaines de degrés
8 Points Direction/échelle Dizaines de degrés
N 336-025 34 35 36 01 02
NE 026-065 03 04 05 06
E 066-115 07 08 09 10 11
SE 116-155 12 13 14 15
S 156-205 16 17 18 19 20
SW 206-245 21 22 23 24
W 246-295 25 26 27 28 29
NW 296-335 30 31 32 33

La vitesse et la direction du vent peuvent varier énormément en fonction de la proximité du sol et de la présence d'obstacles tels que des collines, des immeubles et des arbres. Le vent à proximité du sol a tendance à augmenter de vitesse et à virer avec la hauteur. À des fins météorologiques, l'emplacement standard des coupelles de l'anémomètre se situe à une hauteur de 10 mètres du sol.

Insolation

Les observations de l'insolation effective sont recueillies à l'aide de l'héliographe Campbell-Stokes. Il s'agit d'une sphère de verre de 10 cm de diamètre, centrée à l'intérieur d'une section d'une cuvette sphérique. La sphère concentre les rayons du Soleil sur une carte retenue par une paire de rainures. Les rayons concentrés brûlent ou roussissent ainsi un tracé sur la carte. La dimension de la carte utilisée dépend de la longueur du jour, et on compte trois types de cartes; une pour chaque période de l'année : l'équinoxe, le solstice d'été et d'hiver.

Les cartes sont remplacées chaque jour, de façon à déterminer la durée de l'insolation pour chaque heure du jour. Il est important de noter que la quantité « d'insolation effective » est inférieure à la quantité « d'ensoleillement visible », parce que, à certains moments de la journée, en particulier immédiatement après le lever du Soleil et autour du coucher, les rayons du Soleil ne sont pas suffisamment intenses pour laisser une trace. On compte le nombre de dixièmes d'heures d'insolation, tel qu'indiqué par le tracé sur la carte, et on enregistre le total.

Humidex

L'indice humidex indique la sensation de chaleur ou d'humidité ressentie par un individu moyen. Il est calculé à partir des valeurs combinées de la température et de l'humidité et exprimé par un nombre qui reflète la température ressentie. Par exemple, un indice humidex de 40 signifie que, lorsque la température est de 30 degrés et l'air humide, les conditions ressenties sont plus ou moins les mêmes que lorsque la température est de 40 degrés lorsque l'air est sec.

La formule standard utilisée par Environnement Canada pour calculer l'indice humidex est la suivante :

Indice humidex = (température de l'air) + h

h = (0,5555)*(e - 10,0);
e = pression de vapeur en hPa (mbar), donnée par :
e = 6,11 * exp [5417,7530 * ( (1/273,15) - (1/point de rosée) ) ]

Le point de rosée est exprimé en kelvins (température en K = température en °C + 273,15) et 5417,7530 est une constante arrondie basée sur le poids moléculaire de l'eau, sur la chaleur latente d'évaporation et sur la constante des gaz parfaits.

Refroidissement éolien

Le facteur éolien est un indice qui équivaut à la sensation du froid par un individu moyen. Il est établi en combinant les valeurs de la température et de la vitesse du vent en un nombre qui représente la température ressentie.
Par exemple, si la température extérieure est de -10 °C et que le facteur éolien de -20, cela signifie que votre visage ressentira la même sensation de froid que par une journée calme avec une température de -20 °C.

Dans les normales précédentes, le refroidissement éolien était calculé lorsque la température de l'air était ≤ 10 °C et la vitesse du vent signalée était ≥ 5 km/h. La première équation figurant ci-dessous est celle qui était utilisée pour effectuer ces calculs. Pour calculer le refroidissement éolien pour les normales climatiques de 1981 à 2010, deux formules étaient utilisées par Environnement Canada. La première équation est utilisée lorsque la température de l'air est ≤ 0 °C et lorsque la vitesse du vent signalée est ≥ 5 km/h. La deuxième équation est utilisée lorsque la température de l'air est ≤ 0 °C et lorsque la vitesse du vent signalée est > 0 km/h, mais < 5 km/h.

Voici la formule standard utilisée par Environnement Canada pour établir le facteur éolien :

  1.  W = 13,12 + 0,6215 × Tair - 11,37 × V10m0,16 + 0,3965 x Tair × V10m0,16
  2.  W = Tair + [(-1,59+0,1345 × Tair)/5] × V10m


W est l'indice de refroidissement éolien, basé sur l'échelle Celcius des températures;
Tair est la température de l'air en degrés Celsius (°C);
V10m est la vitesse du vent à 10 mètres (hauteur standard de l'anémomètre), en kilomètres à l'heure (km/h).

Humidité

La pression de vapeur est la pression exercée par l'eau contenue dans une parcelle d'air. Il s'agit de la partie de la pression atmosphérique totale due au contenu en vapeur d'eau. La pression de vapeur augmente avec l'accroissement de la quantité de vapeur d'eau.

Si un récipient fermé qui contient de l'air et de l'eau liquide est maintenu à une température constante, alors des molécules d'eau de la surface liquide sont libérées dans l'air jusqu'à ce qu'un équilibre soit atteint où il n'y a plus d'évaporation d'eau (mais saturation). La parcelle d'air ne peut plus contenir aucune molécule de vapeur d'eau à moins qu'une chaleur externe soit appliquée. On appelle « pression de vapeur de saturation » cette pression exercée par la vapeur d'eau. Le rapport de la pression de vapeur réelle à la pression de vapeur de saturation est une autre façon de définir l'humidité relative d'une masse d'air.

L'humidité relative est le rapport de la quantité de vapeur d'eau réellement présente dans l'air à la quantité maximale qui y serait présente à une température donnée. Le rapport est généralement exprimé en pourcentage. Il est calculé à partir des données du thermomètre sec ou du thermomètre mouillé ou, dans le cas d'un système Dewcel de mesure de la température à distance, des données du thermomètre sec et du point de rosée, ainsi que des tables psychrométriques.

L'humidité relative varie avec la température de l'air, même si le contenu de vapeur d'eau réellement présent dans une parcelle d'air peut demeurer constant. Lorsqu'une parcelle d'air est chauffée, sans ajout ni retrait de vapeur d'eau, l'humidité relative diminue et, réciproquement, si la parcelle est refroidie dans les mêmes conditions, l'humidité relative augmente.

Plus la température du point de rosée s'approche de la température du thermomètre sec, plus la teneur en humidité relative de l'air augmente. À un taux de 100 % d'humidité relative, la température du point de rosée et la température du thermomètre sec sont identiques. Lorsque l'écart est minime entre la température du thermomètre sec et celle du point de rosée, une partie de la vapeur d'eau se condense en gouttelettes d'eau liquide qui forment du brouillard ou des nuages.

Pression

La pression est le poids d'une colonne d'air de section unitaire s'étendant de la station d'observation à la limite supérieure de l'atmosphère. L'instrument standard de mesure de la pression atmosphérique est le baromètre à mercure, dans lequel la pression de l'air est équilibrée par le poids d'une colonne de mercure contenue dans un tube de verre où on a fait le vide.

La pression à la station (kPa) est la pression atmosphérique exprimée en kilopascals (kPa) à l'altitude de la station. La pression atmosphérique est la force par unité de surface exercée par l'atmosphère en raison de la masse d'air dans une colonne verticale allant de la station d'observation au sommet de l'atmosphère.

La pression au niveau de la mer est le poids de la colonne d'air de section unitaire s'étendant du niveau de la mer à la limite supérieure de l'atmosphère. Elle est directement mesurée aux stations situées au niveau de la mer, mais elle est calculée à d'autres stations en additionnant la pression à la station, le poids équivalent d'une colonne d'air partant de l'altitude de la station au niveau de la mer. La pression au niveau moyen de la mer est déterminée de manière que les pressions barométriques à des stations d'altitudes différentes puissent être comparées à un niveau commun à des fins d'analyse.

Rayonnement solaire

Le rayonnement solaire est la mesure de l'énergie radiative du Soleil qui frappe une surface horizontale. Il y a plusieurs composantes normalisées qui font l'objet de mesures indépendantes. Chacune a reçu un numéro d'identification différent, désigné par les lettres RF (pour Radiation Fields). L'unité métrique standard de mesure du rayonnement est le mégajoule par mètre carré (MJ/m2).

Composantes mesurées et utilisées par le SMC :

RF1 : Rayonnement solaire global : total du rayonnement solaire incident de courte longueur d'onde direct et indirect reçu de la totalité de la voûte céleste sur une surface horizontale.

RF2 : Rayonnement solaire diffus : portion du rayonnement solaire incident de courte longueur d'onde total reçu sur une surface horizontale qui est abritée du rayonnement direct du Soleil par un anneau pare-soleil.

RF3 : Rayonnement solaire réfléchi : portion du rayonnement solaire incident de courte longueur d'onde total frappant une surface horizontale et qui a été réfléchi de la surface de la Terre et diffusé par la couche atmosphérique située entre le sol et le point d'observation.

RF4 : Rayonnement net : résultante du rayonnement descendant et ascendant total (solaire, surface terrestre et atmosphérique) reçu sur une surface horizontale.

Visibilité (km)

La visibilité exprimée en kilomètres (km) est la distance à laquelle des objets de taille convenable peuvent être vus et identifiés. Les précipitations, le brouillard, la brume sèche et d'autres obstructions comme la poudrerie ou la poussière peuvent réduire la visibilité atmosphérique.

Nuages

Ensemble visible composé de minuscules particules, comme des gouttelettes d'eau et/ou des cristaux de glace, en suspension dans l'air. Les nuages se forment dans l'atmosphère par condensation de la vapeur d'eau. Les noyaux de condensation, comme les particules de fumée ou de poussière, offrent une surface sur laquelle la vapeur d'eau peut se condenser.

Application des normales climatiques

Les expressions « moyennes climatiques » ou « normales climatiques » sont interchangeables. Elles désignent le résultat de calculs arithmétiques fondés sur les valeurs de paramètres climatiques observées à un endroit donné au cours d'une période spécifique. Les normales climatiques servent souvent à catégoriser le climat d'une région et à prendre des décisions à diverses fins, que ce soit pour l'habitabilité de base, l'agriculture et la végétation naturelle, l'utilisation de l'énergie, les transports, le tourisme et la recherche dans de nombreux domaines environnementaux. Les normales sont aussi utilisées comme référence dans la surveillance saisonnière du climat, dont la température et les précipitations, aux fins des intérêts publics de base et dans la surveillance des sécheresses et des risques d'incendie de forêt. Les valeurs en temps réel, comme la température quotidienne, sont fréquemment comparées aux « normales climatiques » d'un endroit pour déterminer si elles sont inhabituelles ou à quel point elles s'éloignent de la « normale ».

L'Organisation météorologique mondiale (OMM) recommande que les pays préparent des normales climatiques sur des périodes officielles de 30 ans se terminant en 1930, 1960 et 1990, pour lesquelles les normales climatiques mondiales de l'OMM sont publiées. En outre, l'OMM recommande une mise à jour des normales climatiques à la fin de chaque décennie, comme cela est fait ici pour la période de 1981 à 2010.

Limites

Mis à part toute incertitude liée au site, aux instruments ou à des changements apportés au programme d'observation, ou encore à la représentativité générale du site d'observation et de la région environnante, les normales pour la plupart des endroits seront entachées d'une part d'incertitudes qui tiennent au fait que les observations ne sont pas complètes pour la période de 30 ans. .

Méthodes

Environnement et Changement climatique Canada Normales climatiques au Canada 1981-2010 Information sur le calcul (PDF)

Limite d’utilisation

Convention de droits d’utilisation restreints

Coordonnées

Communiquez avec le Centre d’aide des Services climatiques

Références

Environnement et Changement climatique Canada Normales climatiques au Canada 1981-2010 Information sur le calcul (PDF)

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