Le gouvernement du Canada annonce du financement pour aider les communautés autochtones à protéger les espèces en péril et leurs habitats

Communiqué de presse

Le 27 juin 2024 – Gatineau (Québec)

Les peuples autochtones sont les gardiens des terres, des eaux et des glaces depuis des temps immémoriaux. Le gouvernement du Canada s’est engagé à soutenir le travail accompli par les Premières Nations, les Inuits et les Métis pour protéger et rétablir les espèces en péril au Canada. Les efforts visant à conserver la nature, à réduire les menaces qui pèsent sur les espèces et à favoriser une culture de collaboration et d’échange des connaissances sont au cœur du plan du Canada d’enrayer et d’inverser l’appauvrissement de la biodiversité d’ici 2030 et à assurer le rétablissement complet de la nature d’ici 2050. Pour atteindre ces cibles, il est essentiel de soutenir le leadership autochtone dans le domaine de la conservation.

Aujourd’hui, l’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique, a annoncé un financement pouvant atteindre 6 millions de dollars sur les trois prochaines années qui permettra, par le truchement du Fonds autochtone pour les espèces en péril, de soutenir 49 projets de conservation dans l’ensemble du Canada. Ces projets sont menés par des nations et des organisations autochtones, et reflètent leurs valeurs, leurs intérêts et leurs connaissances uniques pour favoriser le rétablissement d’espèces en péril.

Le Fonds joue un rôle important dans la conservation d’espèces en péril sur l’ensemble des terres et des territoires autochtones. Il soutient le leadership des Autochtones qui, depuis toujours, prennent soin des terres, des eaux, des animaux et des végétaux, en plus de participer de manière importante à la mise en œuvre de la Loi sur les espèces en péril. Voici quelques exemples :

  • L’initiative de la Première Nation de Wotstak contribuera à développer l’intendance des espèces en péril en effectuant de la surveillance, en élaborant des stratégies qui intègrent les connaissances autochtones et en permettant aux membres de la communauté de jouer un rôle actif de chef de file en tant que gardiens autochtones des espèces en péril.
  • L’initiative du comité de chasseurs et de trappeurs d’Olokhaktomiut contribuera à maintenir un programme de suivi du caribou de Dolphin-et-Union, une espèce inscrite en vertu de la Loi sur les espèces en péril. Elle comprendra une formation sur le prélèvement d’échantillons, l’étude de la santé à long terme des populations de caribous de Dolphin-et-Union et la mise à contribution de précieuses connaissances inuites qui seront utilisées pour renforcer la conservation du caribou de Dolphin-et-Union dans les zones situées autour d’Ulukhaktok, dans les Territoires du Nord-Ouest.
  • Le gouvernement métis d’Otipemisiwak contribuera au rétablissement des espèces de bourdons et d’Hirondelles rustiques en péril dans le centre de l’Alberta. Ce projet comprendra la surveillance non létale des populations de bourdons en péril, comme le psithyre bohémien et le bourdon terricole, l’installation et le suivi d’une structure de nidification pour l’Hirondelle rustique, l’installation de panneaux d’interprétation sur les espèces en péril et des activités d’interprétation axées sur les citoyens dans une aire protégée et de conservation autochtone dirigée par des Métis.

En travaillant en partenariat, le gouvernement du Canada, les Premières Nations, les Inuits et les Métis réalisent des progrès importants dans le rétablissement des espèces en péril et la protection de leurs habitats.

Citations

« Par amour de nos communautés, nous devons continuer à préserver la nature pour les générations actuelles et futures. Soutenir les activités de conservation menées par les Autochtones, grâce au Fonds autochtone pour les espèces en péril, est essentiel dans la lutte contre l’appauvrissement de la biodiversité et la protection des diverses espèces du Canada et de leurs habitats. Nous devons continuer à échanger nos connaissances et à apprendre les uns des autres afin de cultiver un avenir plus vert pour l’environnement, nos communautés et notre économie. »
– L’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique

« La Première Nation de Wotstak sera une communauté forte, saine et dynamique, offrant à ses habitants une qualité de vie élevée et un milieu agréable et sûr où vivre, travailler, se divertir et élever une famille. Elle tâchera d’être une communauté durable dans laquelle il existera un équilibre entre la croissance et le développement communautaires, la préservation et la protection de l’environnement naturel et le progrès social de ses habitants en ce qui concerne la santé, l’éducation, les valeurs familiales et l’emploi. Elle reconnaîtra sa relation intrinsèque avec la Terre mère, respectera la terre, l’eau et l’air qui la nourrissent, et préservera cette situation au profit des générations futures. Cela consiste notamment à reconnaître les effets des changements climatiques qui continueront à poser des défis à la communauté, ainsi qu’à s’y adapter. En même temps, elle veillera à ce que son patrimoine et sa culture soient vivants et s’épanouissent au sein de ses familles, de ses jeunes et de ses aînés. Elle respectera tous les peuples, s’efforcera de mettre en œuvre des politiques et des pratiques justes et équitables, et visera à maximiser les avantages pour tout le monde. »
– Conseiller William Polchies, Première Nation de Wotstak

« Le caribou est depuis longtemps au cœur des moyens de subsistance des populations autochtones du Nord. Or, il fait face à un niveau de menace sans précédent en raison des changements climatiques, de la perte d’habitat et de la prédation. Mené de concert avec le comité de chasseurs et de trappeurs d’Olokhaktomiut, ce projet permet aux Inuits d’étudier la santé à long terme des troupeaux de caribous de Dolphin-et-Union, en intégrant le précieux savoir traditionnel des Inuits. C’est en disposant des meilleures connaissances que nous pouvons contribuer à protéger ces espèces en péril bien-aimées. »
– Michael McLeod, député des Territoires du Nord-Ouest

« Un élément déterminant de la culture métisse a toujours été notre lien profond avec la terre et notre connaissance approfondie de l’interconnexion entre les espèces et leurs paysages. Nos espèces indigènes, comme le bourdon et l’Hirondelle rustique, jouent un rôle crucial au sein du territoire métis grâce à leurs relations et interactions avec l’environnement, dont nous faisons partie. À l’instar des Métis, bon nombre de nos espèces indigènes ont été déplacées et ont connu des changements importants et rapides dans les endroits qu’elles considéraient autrefois comme leur foyer. En tant que gardiens et protecteurs de la terre, nous devons être habilités à préserver et à protéger les espèces avec lesquelles nous vivons. Nous sommes ravis d’avoir l’occasion unique de suivre et de soutenir ces espèces en déclin dans notre première aire protégée et de conservation autochtone gérée par les Métis. »
– Jason Chernow, secrétaire provincial de l’environnement, des changements climatiques et de la gestion des urgences, gouvernement métis d’Otipemisiwak

Faits en bref

  • Le Fonds autochtone pour les espèces en péril accorde la priorité aux projets qui renforcent la capacité des Autochtones à soutenir des mesures d’intendance sur le terrain à l’égard des espèces en péril, ainsi que de la collecte respectueuse et de l’application conjointe des connaissances autochtones en matière de conservation des espèces en péril.

  • Depuis sa création en 2004 jusqu’en 2022, le Fonds a financé quelque 1 330 projets pour un total de plus de 50 millions de dollars.

  • Les peuples autochtones sont reconnus dans le monde entier comme les protecteurs de la nature; jusqu’à 80 p. 100 de la biodiversité forestière qui subsiste dans le monde se trouve sur leurs terres et leurs territoires.

  • Vingt-sept nouveaux projets découlent d’un appel de demandes lancé à l’automne 2022. 22 nouveaux projets découlent d’un appel de demandes lancé à l’automne 2023.

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