Le Canada et la Nouvelle-Écosse prennent une nouvelle voie avec un accord visant à protéger et à conserver la nature
Communiqué de presse
Le 10 octobre 2023 – Halifax (Nouvelle-Écosse)
La protection et la conservation des habitats et des espèces requièrent des changements transformateurs et de l’innovation dans tous les secteurs. Elles exigent une collaboration avec les peuples autochtones, l’ensemble des gouvernements, l’industrie et les intervenants communautaires. Les gouvernements du Canada et de la Nouvelle-Écosse sont déterminés à travailler ensemble à la conservation et à la protection de la biodiversité, des habitats et des espèces en péril en Nouvelle-Écosse.
Aujourd’hui, Lena Metlege Diab, députée de Halifax-Ouest, au nom de l’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique et ministre responsable de Parcs Canada, a annoncé, aux côtés de l’honorable Timothy Halman, ministre de l’Environnement et du Changement climatique de la Nouvelle-Écosse, l’accord Canada–Nouvelle-Écosse sur la nature visant à faire avancer la conservation et la protection de la nature dans l’ensemble de la province.
Des représentants des Mi’kmaq de la Nouvelle-Écosse ont également assisté à l’annonce. Cette collaboration unique appuiera la mise en œuvre de l’accord sur la nature, et tous les partenaires travailleront à l’atteinte de ses objectifs, notamment en soutenant les priorités et les initiatives sur la nature menées par les Mi’kmaq.
Le gouvernement du Canada investira jusqu’à 28,5 millions de dollars sur trois ans pour mettre en œuvre l’accord et contribuer à la protection de la nature. Cet investissement permettra d’appuyer le leadership des Mi’kmaq de la Nouvelle-Écosse dans les activités de conservation, de mieux protéger les habitats vulnérables, et de soutenir les mesures de rétablissement des espèces en péril et des oiseaux migrateurs, ainsi que la protection et la conservation des nouvelles terres publiques et privées en Nouvelle-Écosse. Grâce à cet accord, la Nouvelle-Écosse entend ajouter 82 500 hectares à la superficie d’aires protégées et de conservation dans la province d’ici mars 2026.
Ensemble, le Canada et la Nouvelle-Écosse chercheront à intensifier les efforts en vue de conserver au moins 20 p. 100 de l’ensemble des terres et des eaux dans la province d’ici 2030, ce qui contribuera à l’objectif du Canada visant à protéger 30 p. 100 de ses terres et de ses eaux intérieures d’ici 2030.
Une ambition collective sera nécessaire pour restaurer, conserver et protéger le mécanisme de protection naturel assuré par la biodiversité. Dans le cadre de cet accord, la Nouvelle-Écosse appuiera les engagements nationaux et internationaux du Canada à l’égard de la biodiversité, y compris la mise en œuvre du Cadre mondial de la biodiversité.
Citations
« Les paysages et les côtes emblématiques de la Nouvelle-Écosse définissent ce qu’être Néo-Écossais signifie et font partie intégrante de l’identité canadienne. Le gouvernement du Canada prend des mesures pour protéger la nature, notre meilleure alliée pour lutter contre les changements climatiques et l’appauvrissement de la biodiversité. En collaboration avec le gouvernement de la Nouvelle-Écosse, nous protégeons les habitats plus fragiles, favorisons le rétablissement des espèces en péril et restaurons les écosystèmes dans l’ensemble de la province. À l’avenir, l’accord Canada–Nouvelle-Écosse sur la nature orientera nos actions, en partenariat avec les peuples autochtones, pour conserver et protéger la nature dans ce coin de pays. »
– L’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique et ministre responsable de Parcs Canada
« Mes électeurs ont à cœur la préservation de notre environnement naturel et la fin du déclin de notre précieuse biodiversité. L’accord Canada–Nouvelle-Écosse sur la nature est le point culminant de nos efforts collectifs pour appuyer ces objectifs. En collaboration avec la province de la Nouvelle-Écosse et les partenaires Mi’kmaq, nous en ferons encore plus pour protéger les terres, les eaux et les espèces en péril. Cet accord sera notre feuille de route pour y parvenir. »
– Lena Metlege Diab, députée de Halifax-Ouest
« Sortir dans la nature est vital pour notre santé physique et mentale, et la protection de l’habitat des espèces en péril et d’autres espèces sauvages n’a jamais été aussi importante que maintenant, alors que nous tentons de remédier à l’appauvrissement de la biodiversité. L’accord Canada–Nouvelle-Écosse sur la nature solidifie l’engagement perpétuel à l’égard de la conservation en Nouvelle-Écosse, et il aura des retombées positives durables sur la flore, la faune et la population de la province. »
– Andy Fillmore, député de Halifax
« Au nom de la population de la Nouvelle-Écosse, je tiens à remercier Environnement et Changement climatique Canada pour ce financement et son partenariat continu. Ensemble, nous protégeons une plus grande partie de nos terres et de nos eaux, ce qui profitera aux Néo-Écossais aujourd’hui et aux générations futures. Cet accord sur la nature aidera la Nouvelle-Écosse à poursuivre son leadership national dans la conservation, la protection de la nature, le renforcement de la biodiversité et le captage et stockage du carbone. Nous sommes heureux de poursuivre notre partenariat avec les Mi’kmaq de la Nouvelle-Écosse, les fiducies foncières, les collectivités et le gouvernement fédéral pour réaliser notre vision et nos objectifs communs. »
– L’honorable Timothy Halman, ministre de l’Environnement et du Changement climatique de la Nouvelle-Écosse
« La Nouvelle-Écosse est une petite province caractérisée par une panoplie d’intérêts divergents à l’égard de l’utilisation des terres de la Couronne sur son territoire. Grâce à des efforts de conservation des terres avec nos nombreux partenaires et à une planification minutieuse de l’utilisation des terres, nous pouvons nous assurer que les végétaux et les animaux, en particulier les espèces en péril, disposent d’endroits sains pour croître et prospérer. »
– L’honorable Tory Rushton, ministre des Ressources naturelles et des Énergies renouvelables de la Nouvelle-Écosse
« Il est mémorable de voir aujourd’hui nos partenaires gouvernementaux affirmer leur engagement à l’égard de la protection de la nature en Nouvelle-Écosse. En tant que peuple mi’kmaq, nous avons toujours été fiers des principes observés par notre organisation envers l’etuaptmumk, et cet accord nous permet de faire d’énormes progrès vers cet objectif en travaillant ensemble pour protéger et conserver la biodiversité, l’habitat et les espèces en péril en Nouvelle-Écosse. L’objectif collectif visant à protéger et à conserver nos terres et nos eaux réaffirme notre objectif commun de conservation des terres et des eaux pour les sept prochaines générations. »
– Angeline Gillis, directrice générale, Confédération des Mi’kmaq du continent
« L’Institut des ressources naturelles Unama’ki (UINR) a été la voix de la conservation dirigée par les Mi’kmaq dans l’Unama’ki depuis 1999. Menés en étroite collaboration avec nos aînés et les détenteurs du savoir, les travaux de l’UINR sont orientés par l’approche à double perspective, c’est-à-dire qu’ils sont guidés non seulement par la relation que notre peuple entretient avec le territoire, mais également par le territoire lui-même. L’accord sur la nature nous offre la chance de renforcer notre relation avec nos partenaires gouvernementaux et de trouver de nouvelles façons d’intégrer le savoir et la sagesse autochtones dans nos efforts collectifs en vue de protéger et de conserver nos terres et nos eaux pour les générations futures. »
– Lisa Young, directrice générale, Institut des ressources naturelles Unama’ki
« La réconciliation avec le territoire est un acte que nous avons toujours considéré comme étant une étape cruciale vers l’accroissement de la diversité bioculturelle, qui comprend la diversité de la vie sous toutes ses formes, tant biologique, culturelle que linguistique. La langue est au cœur de nos enseignements culturels, et c’est l’un des instruments qui nous aident à rétablir ce lien avec la nature. L’accord sur la nature est un autre outil que nous pouvons utiliser pour nous permettre de renouer ce lien. La création de partenariats entre les divers organismes gouvernementaux nous permet d’effectuer une planification à long terme guidée par les principes mi’kmaq qui profitera à toutes les parties concernées, et surtout, à la diversité bioculturelle. »
– Thomas J. Johnson, directeur général, Eskasoni Fish & Wildlife Commission
Faits en bref
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En date de 2022, la Nouvelle-Écosse avait déjà conservé plus de 13 p. 100 de ses terres et de ses eaux, et elle entend porter cette proportion à 20 p. 100 d’ici 2030.
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En adoptant le Cadre mondial de la biodiversité, le gouvernement du Canada s’est engagé à conserver 30 p. 100 des terres et des eaux au pays d’ici 2030.
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L’accord conclu avec la province de la Nouvelle-Écosse appuiera le leadership mi’kmaq dans la conservation et la protection de la nature, l’intégration du savoir autochtone, le renforcement de la capacité, et la désignation, la création et la reconnaissance des aires protégées et de conservation autochtones.
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La Nouvelle-Écosse collaborera avec des partenaires pour favoriser l’établissement d’un parc urbain national dans la municipalité régionale de Halifax.
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Les participants s’engagent à protéger, à conserver et à rétablir la biodiversité, l’habitat, les espèces en péril et les oiseaux migrateurs.
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