Le gouvernement du Canada investit 6,7 millions de dollars pour soutenir 22 projets environnementaux dans tout le pays
Document d'information
Le Fonds pour dommages à l’environnement est un programme de financement du gouvernement du Canada administré par Environnement et Changement climatique Canada. Fondé sur le principe que les torts causés à l’environnement doivent être suivis de gestes positifs, le programme offre un moyen efficace de réagir aux dommages environnementaux en affectant à la réalisation de projets qui profitent à notre environnement naturel les sommes reçues à la suite d’amendes, d’ordonnances du tribunal et de paiements volontaires liés à des infractions relatives à l’environnement.
Le Fonds soutient des projets qui contribuent à restaurer des ressources naturelles semblables à celles qui ont été endommagées par l’incident initial, et qui sont situées à l’endroit ou à proximité de l’endroit où le dommage environnemental s’est produit.
La dernière série de fonds alloués, annoncée le 8 août 2023, soutiendra 22 projets qui seront menés dans sept provinces et territoires du Canada – cinq projets en Alberta, un en Colombie-Britannique, un au Nouveau-Brunswick, deux à Terre-Neuve-et-Labrador, un au Nunavut, cinq en Ontario et sept au Québec.
Ces projets visent à :
- prendre des mesures de restauration et de gestion pour plus de 1 029 hectares d’habitat;
- réduire et détourner plus de 30 800 kilogrammes de déchets toxiques ou dangereux;
- mettre en œuvre des activités de qualité environnementale sur 772 hectares d’habitat;
- contrôler, évaluer et diriger les études menées sur plus de 19 millions d’hectares d’habitat;
- mobiliser plus de 1 166 participants et 252 partenaires et offrir aux membres de la communauté, y compris les peuples autochtones et les jeunes, la possibilité d’accroître leur sensibilisation et leurs capacités en matière d’environnement.
ALBERTA
Whitebark Pine Ecosystem Foundation of Canada (1 575 000 $)
Ce projet vise à faciliter la restauration et le rétablissement du pin à écorce blanche à cinq aiguilles et du pin flexible en voie de disparition dans les Rocheuses canadiennes et les piémonts. Un plan complet de restauration du pin à cinq aiguilles dans de nombreux endroits en Alberta et en Colombie-Britannique sera élaboré et mis en œuvre; les plans porteront sur la maladie de la rouille vésiculeuse du pin blanc, le dendroctone du pin ponderosa et les changements dans les régimes naturels d’incendies de forêt, qui sont les trois principales menaces pour les populations de pin à cinq aiguilles.
Première Nation de Swan River (293 000 $)
L’objectif principal de ce projet est d’utiliser les méthodes scientifiques occidentales et le savoir autochtone pour élaborer une approche solide afin d’évaluer l’effet cumulatif du développement des ressources et des changements climatiques sur les oiseaux migrateurs et leur habitat dans le territoire traditionnel de la Première Nation de Swan River.
Yellowstone to Yukon Conservation Initiative (350 104 $)
Ce projet facilitera la conservation et le rétablissement du Martinet sombre, une espèce menacée, en arpentant les terres publiques, les parcs nationaux et les parcs provinciaux des Rocheuses. L’initiative de conservation « De Yellowstone au Yukon » permettra de localiser les colonies de nidification et de surveiller les sites afin de recueillir des données sur leur habitat et leur comportement. Les données acquises permettront de combler les lacunes en matière de recherche et serviront de base aux efforts de gestion responsable pour la conservation du martinet noir.
Northern Alberta Institute of Technology (590 700 $)
Ce projet vise à restaurer des terres humides boréales perturbées près de Slave Lake, en Alberta, pour le bénéfice direct des populations d’oiseaux migrateurs. Ce projet vise à déterminer l’impact de l’activité humaine sur les habitats des oiseaux migrateurs dans les zones humides boréales. En outre, l’organisation entend combler les lacunes en matière de connaissances sur la conservation et la restauration des zones humides en tant qu’habitats pour les oiseaux en diffusant les résultats des recherches et en faisant la démonstration des techniques de restauration.
Governors of the University of Alberta (630 519 $)
Ce projet vise à faire progresser la science et la planification de la restauration de l’habitat pour les populations d’oiseaux migrateurs dans les paysages soumis à de multiples facteurs de stress dans le nord-est de l’Alberta en élaborant un cadre conceptuel et analytique. Le cadre élaboré aidera à évaluer les stratégies de restauration et à définir les méthodes optimales pour la conservation des oiseaux migrateurs.
COLOMBIE-BRITANNIQUE
BC Wildlife Federation (315 353 $)
Ce projet vise à restaurer et à améliorer l’habitat des poissons et de la faune en retirant un minimum de 15 000 kilogrammes de déchets et de débris des rives de l’estuaire du fleuve Fraser inférieur. La BC Wildlife Federation, en partenariat avec la Première Nation Tsawwassen, utilisera des bateaux spécialisés à fond plat et se concentrera sur les zones difficiles d’accès pour atteindre les objectifs du projet et obtenir les résultats escomptés.
NOUVEAU-BRUNSWICK
Nashwaak Watershed Association Inc. (44 874 $)
L’objectif principal de ce projet est de créer un plan de gestion des espèces pour les Hirondelles de rivage le long de la rivière Nashwaak, au Nouveau-Brunswick. L’Hirondelle de rivage est un oiseau migrateur qui figure actuellement dans le Registre de la Loi sur les espèces en péril comme étant menacé. Le plan de gestion de l’espèce peut servir de ressource pour les projets de restauration actuels et futurs afin de recenser et de protéger les habitats des Hirondelles de rivage, et d’atténuer les dommages possibles. En outre, ce projet soutiendra la planification de la conservation, la gestion des ressources et la planification des espèces en péril pour cette espèce menacée particulière pour les années à venir.
TERRE-NEUVE-ET-LABRADOR
Gros Morne Healthy Oceans Inc. (59 333 $)
L’objectif principal de ce projet est d’élaborer et de mettre en œuvre un programme de surveillance à l’aide d’un véhicule télécommandé afin de recenser les habitats des herbiers de zostères à grande biodiversité, et d’évaluer leur santé, dans la région du Gros Morne. Au cours de cette évaluation, tout dommage causé par les crabes verts ou d’autres espèces aquatiques envahissantes sera recensé, et un plan sera créé pour atténuer et réduire les dommages continus, qui pourra être utilisé comme ressource pour les projets de restauration actuels et futurs.
Oiseaux Canada (105 826 $)
L’objectif principal de ce projet est de consigner la distribution, l’abondance et le statut des oiseaux nicheurs à Terre-Neuve-et-Labrador, en se concentrant sur les zones les plus éloignées du centre et du sud de Terre-Neuve. Ce projet produira les renseignements nécessaires à la prise de décision en matière de conservation, de gestion et de politique concernant les populations d’oiseaux migrateurs nicheurs (y compris les espèces en péril) à plusieurs échelles spatiales.
NUNAVUT
Association canadienne pour les Nations Unies (100 000 $)
L’objectif principal de ce projet est d’offrir une éducation et une formation aux jeunes pour améliorer la santé des écosystèmes d’eau douce en mobilisant des volontaires dans la conservation, la restauration et la gestion durable de ces écosystèmes dans le territoire du Nunavut. L’organisation offrira également aux jeunes du Nunavut la possibilité de trouver des solutions adaptatives liées à la santé des écosystèmes d’eau douce.
ONTARIO
Manitoulin Streams Improvement Association (100 000 $)
Ce projet de restauration de cours d’eau permettra de restaurer les habitats des poissons et de la faune dans la rivière Kagawong, en Ontario. Il vise à utiliser des techniques de bio-ingénierie de l’infrastructure naturelle pour prévenir l’érosion, améliorer l’habitat dans le cours d’eau en installant des groupes de rochers, des zones de bassins et de radiers, et réaliser une restauration riveraine en installant des arbres et des arbustes indigènes, des plantes d’asclépiade et des herbes indigènes. Ces travaux permettront également de réduire la sédimentation qui menace les principaux habitats de frai et d’atténuer les effets de la fluctuation des niveaux d’eau et de la hausse des températures de l’eau à long terme.
Watersheds Canada (114 100 $)
Ce projet permettra de restaurer l’habitat du poisson dans quatre endroits clés de l’est de l’Ontario, tous caractérisés par une perte de poissons indigènes et une baisse de la qualité de l’environnement pour des espèces comme l’omble de fontaine, le doré jaune, le grand brochet et le bar. Grâce à ce projet, les groupes communautaires, les étudiants et les propriétaires riverains auront l’occasion de mettre en œuvre des initiatives visant à améliorer l’habitat des poissons.
Kawartha Region Conservation Authority (119 295 $)
Ce projet permettra de restaurer l’habitat faunique dans un corridor hydroélectrique de la zone de conservation de Durham East Cross, en Ontario. Au total, 11 hectares d’habitats écologiques divers seront créés afin d’améliorer de 25 % la biodiversité du corridor et de l’ensemble de la zone de conservation. En partenariat avec la Première Nation des Mississaugas de Scugog Island, ce projet fera appel aux connaissances traditionnelles associées au paysage, aux pratiques d’intendance et à la participation de la communauté pour restaurer des habitats fauniques biodiversifiés.
St. Lawrence River Institute of Environmental Science (166 666 $)
Ce projet permettra d’étudier et de traiter le déclin marqué de l’anguille d’Amérique, une espèce en péril, dans le fleuve Saint-Laurent. Des zones de rétablissement seront créées dans la rivière directement en aval du barrage hydroélectrique afin d’augmenter les chances de l’espèce d’anguille de survivre aux blessures des turbines. Les travaux de recherche et de restauration menés dans le cadre de ce projet permettront de créer des zones de réhabilitation où les anguilles pourront se rétablir et reprendre des forces avant de migrer vers la mer des Sargasses. Ils permettront également de sensibiliser la communauté à l’espèce et à la santé des habitats.
Credit Valley Conservation Foundation (285 375 $)
Ce projet permettra d’éliminer et d’atténuer les obstacles au passage des poissons dans trois sections d’amont du bassin versant de la rivière Credit, en Ontario, afin de restaurer l’habitat des poissons et de la faune. La restauration comprendra la mise hors service et l’enlèvement de la structure de contrôle de l’eau, la construction d’un passage pour la faune et la création d’un canal naturel à travers la berme qui bloque actuellement le passage des poissons.
QUÉBEC
Ciel et Terre (auparavant nommé le Centre d’information sur l’environnement de Longueuil) (100 000 $)
Ce projet vise à améliorer les fonctions écologiques des bandes riveraines et la qualité de l’eau du ruisseau Massé au Québec, à conserver la faune et la flore sauvages dont la rainette faux-grillon, puis à éduquer et à sensibiliser les communautés aux questions touchant la biodiversité naturelle. Afin d’atteindre ces objectifs, l’organisme entreprendra les activités suivantes : identification des zones préoccupantes prioritaires, corvées de nettoyage des berges, plantation en bandes riveraines, enlèvement d’espèces exotiques envahissantes et campagnes d’éducation et de sensibilisation.
Association de gestion halieutique Mi’gmaq et Malécite (AGHAMM) (110 571 $)
Le but de ce projet est de nettoyer le fond marin de structures comprenant cordages, bouées, et engins de pêche abandonnés à l’ancien site de mariculture de 138,9 ha au large de Paspébiac, en Gaspésie, afin de protéger et restaurer l’environnement. Ce projet sera réalisé en collaboration avec les communautés autochtones Mi'gmaq du Québec et la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk.
Organisme des Bassins Versants du Nord-Est du Bas-Saint-Laurent (258 500 $)
Le but de ce projet est d’étudier l’impact de différentes sources de contamination de la rivière Rimouski, au Québec, et leurs risques pour les refuges thermiques pour les saumons. Le projet vise la caractérisation des différentes sources de contamination possibles pour la rivière Rimouski et est axé sur les impacts potentiels de ces sources de contamination sur la biodiversité aquatique.
Conseil des bassins versants des Mille-Îles (COBAMIL) (281 500 $)
Ce projet vise à contrôler la châtaigne d’eau (Trapa natans), une plante aquatique exotique envahissante, ce qui permettra de réparer les dommages causés aux écosystèmes humides et aquatiques dans la baie de Carillon et de protéger les différentes baies du lac des Deux-Montagnes. Afin d’atteindre ces objectifs, l’organisme entreprendra des activités d’arrachage manuel et de faucardage pour diminuer la taille des colonies de châtaignes d’eau et retirer des centaines de tonnes de biomasse.
Comité écologique du Grand Montréal (360 000 $)
L’objectif du projet est de restaurer les dommages causés aux écosystèmes par l’infestation de l’agrile du frêne en plantant massivement 3000 arbres et 4000 arbustes indigènes dans les secteurs où les frênes sont morts et/ou affectés par l’agrile du frêne et en préparant une succession forestière diversifiée dans les secteurs où cette essence est dominante afin de recréer la canopée dans un horizon de 20 à 30 ans. Le projet va également servir à protéger et accroître la biodiversité de ces milieux.
Institut national de la recherche scientifique – Centre Eau Terre Environnement (386 451 $)
Le but principal du projet consiste à dresser un portrait détaillé de la qualité de l’habitat du poisson des rivières du Cap-Rouge, Saint-Charles et Beauport et de leurs principaux affluents, les rivières Lorette et du Berger, afin de fournir aux décideurs l’information nécessaire à la prise de décisions éclairées concernant l’amélioration et la restauration des habitats de ces cours d’eau urbains et agricoles. Il s’agit d’identifier les zones prioritaires et les actions à mettre en œuvre pour la restauration de l’habitat du poisson.
Conservation de la nature Canada (CNC) (371 331 $)
Ce projet vise à restaurer les écosystèmes forestiers sur des propriétés protégées par Conservation de la nature Canada (CNC) dans le but d’augmenter la résilience des habitats face aux perturbations croissantes auxquels ils sont confrontés. La réalisation du projet permettra la protection et la conservation d’espèces floristiques menacées ou vulnérables et le rétablissement de couverts forestiers diversifiés et représentatifs des forêts primaires du territoire visé.
Détails de la page
- Date de modification :