Progrès, protection et partenariats : déclaration du ministre Guilbeault sur le parcours du Canada vers la COP15 à Montréal
Déclaration
Le 21 novembre 2022 – Gatineau (Québec)
« Dans trois semaines, le Canada accueillera le monde entier à Montréal pour le plus grand sommet international sur la nature depuis une génération. D’ici là, nous ferons valoir les actions du Canada sur trois grands thèmes : les progrès, la protection et les partenariats – les progrès vers notre objectif de conserver 25 p. 100 des terres et des eaux du Canada d’ici 2025 et 30 p. 100 d’ici 2030; la protection de nos espèces emblématiques; et les partenariats avec les peuples autochtones, pour qu’ils soient à la base de chacune de nos actions. Chacun de ces thèmes sert de tremplin vers la conférence sur la nature et la diversité biologique. Et chacun représente un jalon sur le chemin que favorisera le Canada pendant les négociations.
« Dès le 7 décembre, la 15e Conférence des Parties (COP15) à la Convention sur la diversité biologique des Nations Unies accueillera 196 pays en vue de tracer le chemin à suivre à un moment où la nature est menacée partout sur la planète. Pour les Canadiens, l’enjeu est personnel. Les trois dernières années de pandémie n’ont que renforcé notre sentiment national sur la beauté de la nature et son importance pour notre bien-être physique et mental collectif. Les Canadiens comprennent et apprécient plus que jamais nos espaces sauvages naturels. Nous connaissons aussi l’importance de la géographie du Canada. Le pays possède 20 p. 100 des ressources en eau douce, 24 p. 100 des milieux humides, 25 p. 100 de la superficie de forêt pluviale tempérée et 33 p. 100 des dernières forêts boréales de la planète.
« Le gouvernement du Canada a pris des engagements importants et fait des investissements majeurs pour s’attaquer aux défis interreliés de la perte de biodiversité et des changements climatiques, pour protéger et préserver la nature, et pour créer des emplois en conservation et en gestion de la nature. Depuis 2018, le Canada a réalisé des investissements importants dans la conservation de la nature, qui sont sans précédent dans son histoire. Nous avons fait beaucoup d’efforts pour travailler en partenariat avec les peuples autochtones, les premiers intendants de cette terre. Nous nous appuyons sur des réalisations qui ont transformé la façon dont le Canada s’applique à protéger les terres, l’eau douce, les océans et les espèces sauvages sur son territoire.
« Le thème de cette semaine : les progrès. Aujourd’hui, à Peterborough, en Ontario, le gouvernement du Canada donne le coup d’envoi en annonçant l’allocation de 109 millions de dollars du Fonds des solutions climatiques axées sur la nature à 40 projets méritants. La Kawartha Land Trust en fait partie; elle recevra jusqu’à 1,7 million de dollars sur cinq ans pour favoriser une forte biodiversité sur les terres ontariennes abritant des écosystèmes riches en carbone. Il ne s’agit que d’une étape de plus dans l’engagement du Canada visant à conserver un quart de ses terres et océans d’ici 2025, et 30 p. 100 d’ici 2030.
« Cet objectif de 30 p. 100 d’ici 2030 est l’un de ceux que nous souhaitons voir le monde adopter à Montréal. Au Canada comme partout ailleurs, la biodiversité décline à un rythme jamais vu dans l’histoire humaine. Nous devons agir ensemble pour préserver les espaces naturels, protéger les espèces en péril et améliorer l’accès des Canadiens à la nature, y compris dans les milieux urbains. Et nous faisons des progrès. En trois ans, nous avons protégé une superficie permettant que soient conservés au total 13,5 p. 100 des terres et 13,9 p. 100 des océans au pays, en date du 31 décembre 2021.
« De concert avec des partenaires provinciaux, territoriaux et autochtones, nous avons protégé l’habitat des espèces sauvages et de tous les organismes vivants du pays, y compris à de nouveaux endroits comme les suivants :
- Edéhzhíe, une aire protégée autochtone dans les Territoires du Nord-Ouest, qui fait presque trois fois la taille de l’Île-du-Prince-Édouard;
- le parc urbain national de la Rouge en Ontario, le tout premier parc urbain au Canada;
- Tallurutiup Imanga au Nunavut, la plus grande aire marine protégée au Canada;
- la réserve de parc national Thaidene Nëné;
- la désignation de la réserve nationale de faune en milieu marin des Îles- Scott au large de la Colombie-Britannique.
« Nous avons d’autres projets importants, comme un agrandissement considérable du parc sauvage Kitaskino Nuwenëné dans le nord de l’Alberta, le doublage des aires protégées et de conservation au Nouveau-Brunswick et la création ou l’agrandissement d’au moins 17 aires protégées en Nouvelle-Écosse.
« Les progrès doivent continuer. Pour atteindre notre objectif, nous devons ajouter une superficie comparable à celle de la Colombie-Britannique au réseau des aires protégées et de conservation du Canada. Le gouvernement du Canada annoncera cette semaine plusieurs autres projets qui nous aideront dans cette voie.
« Ce ne sont là que quelques-unes des mesures que prend le Canada pour protéger la nature tandis qu’il se prépare à accueillir le monde entier à Montréal en décembre 2022 lors de la Conférence des Parties sur la nature. La COP15 est l’occasion pour le Canada de faire preuve de leadership en adoptant des mesures visant à conserver et à restaurer la nature ainsi qu’à freiner la perte de biodiversité partout sur la planète. »
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