Discrimination et harcèlement en milieu de travail dans les milieux de travail sous la compétence fédérale : Résultats de l’Enquête auprès des employés relevant de la compétence fédérale de 2022
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- Introduction
- Les femmes sont légèrement plus susceptibles que les hommes d’être victimes de discrimination au travail
- La discrimination fondée sur la race est le type de discrimination le plus répandu
- Les femmes sont plus à risque d’être victimes de harcèlement sexuel que les hommes
- La plupart des employés des banques n’ont pas signalé à quelqu’un l’incident le plus sérieux de harcèlement ou de violence en milieu de travail dont ils ont été victimes
- La plupart des employés qui ont signalé l’incident le plus sérieux de harcèlement ou de violence en milieu de travail dont ils avaient été victimes étaient « insatisfaits » ou « très insatisfaits » par rapport aux mesures prises à l’endroit du contrevenant
- Les employés du transport ferroviaire sont les plus susceptibles d’avoir été témoins d’incidents de harcèlement ou de violence en milieu de travail qui étaient dirigés contre d’autres personnes
- Les employés des banques sont les plus susceptibles d’être « tout à fait d’accord » ou « d’accord » pour dire que leur milieu de travail est sécuritaire, sain et exempt de harcèlement ou de violence
- Les femmes dans le transport ferroviaire sont plus susceptibles d’avoir pris un congé en raison de harcèlement ou de violence que les hommes
- Les employés des banques sont les plus susceptibles de sentir qu’ils seraient au moins un certain appui pour prendre un congé pour avoir vécu du harcèlement ou de la violence en milieu de travail
- La plupart des employés sont « tout à fait d’accord » ou « d’accord » que leur employeur prenait des mesures suffisantes pour les protéger contre le harcèlement ou la violence en milieu de travail
- Près de 85 % des employés des banques ont déclaré avoir reçu une formation sur la prévention du harcèlement ou de la violence au cours des 2 années précédentes
- Un peu plus d’un employé sur 3 dans le transport routier « ne sait pas » si son milieu de travail a une procédure particulière pour signaler les cas de harcèlement ou de violence
- Les employés des banques et du transport ferroviaire étaient les plus susceptibles de déclarer que leur milieu de travail avait une politique sur le harcèlement affichée bien en vue ou accessible en ligne sur leur site Web
- Près de 45 % des employés du transport routier ne savent pas si leur employeur offre un programme d'aide aux employés ou un service de consultation
- Source de données, méthodes et notes au lecteur
- Source de données et méthodes
- Notes au lecteur
Liste des tableaux
- Tableau 1 : Proportion des employés selon (a) qu’ils étaient victimes de harcèlement ou de violence en milieu de travail au cours des 2 années et (b) le type de harcèlement subi, selon le genre
- Tableau 2 : Proportion des employés qui ont été témoins d’incidents de harcèlement sexuel, de harcèlement non sexuel ou de violence en milieu de travail dirigés contre d’autres personnes, selon qu’eux-mêmes ou quelqu’un d’autre ont signalé ces incidents à leur gestionnaire, leur superviseur ou une autre personne en position d’autorité, par secteur
- Tableau 3 : Proportion des employés par mesure dans laquelle ils sont en accord pour dire que leur milieu de travail est sécuritaire, sain et exempt de harcèlement sexuel, harcèlement non sexuel ou de violence, par secteur
- Tableau 4 : Proportion des employés selon la mesure dans laquelle ils sentent qu’ils auraient eu l’appui de l’employeur pour prendre un congé après avoir vécu du harcèlement ou de la violence en milieu de travail, par secteur
- Tableau 5 : Proportion des employés selon le degré d’accord que leur employeur prenait des mesures suffisantes pour les protéger contre le harcèlement sexuel, le harcèlement non sexuel ou la violence en milieu de travail, par secteur
- Tableau 6 : Proportion des employés qui ont déclaré avoir reçu une formation au cours des 2 années précédentes sur la manière de prévenir le harcèlement ou la violence en milieu de travail, selon le secteur et la taille d’employeur
- Tableau 7 : Proportion des employés qui ont indiqué que leur milieu de travail a une procédure particulière pour signaler les cas de harcèlement sexuel, de harcèlement non sexuel ou de violence, selon le secteur
- Tableau 8 : Proportion des employés selon que l’employeur offre un programme d’aide aux employés ou un service de consultation, par secteur
Liste des figures
- Figure 1 : Proportion des employés qui se sont sentis victimes de discrimination au cours des 2 années précédentes, selon le secteur et le genre
- Figure 2 : Proportion des employés qui ont signalé l’incident de discrimination le plus sérieux dont ils ont été victimes en milieu de travail à quelqu’un, y compris leur gestionnaire, leur superviseur ou une autre personne en position d’autorité, selon le secteur
- Figure 3 : Type de discrimination parmi les employés qui ont déclaré avoir été victimes de discrimination, selon le secteur
- Figure 4 : Proportion des employés qui ont été victimes de harcèlement sexuel, de harcèlement non sexuel, ou de violence en milieu de travail au cours des 2 années précédentes, selon le secteur et le genre
- Figure 5 : Proportion des employés selon qu’ils ont signalé l’incident le plus sérieux de harcèlement sexuel, de harcèlement non sexuel ou de violence qu’ils ont subie à quelqu’un, y compris leur gestionnaire, leur superviseur ou une personne en position, selon le secteur
- Figure 6 : Proportion des employés selon la principale raison de ne pas avoir signalé l’incident le plus sérieux de harcèlement sexuel, de harcèlement non sexuel ou de violence vécu en milieu de travail à quelqu’un, y compris leur gestionnaire, leur superviseur ou autre personne en position d’autorité
- Figure 7 : Proportion des employés qui ont signalé l’incident le plus grave de harcèlement sexuel, de harcèlement non sexuel ou de violence en milieu de travail à quelqu’un, selon le degré de satisfaction par rapport aux mesures prises à l’endroit du contrevenant
- Figure 8 : Proportion des employés selon qu’ils ont été témoins d’incidents de harcèlement ou de violence en milieu de travail dirigés contre d’autres personnes, par secteur
- Figure 9 : Proportion des employés qui ont pris un congé parce qu’ils ont vécu du harcèlement ou de la violence en milieu de travail, selon le secteur et le genre
- Figure 10 : Proportion des employés selon que leur milieu de travail avait une politique sur le harcèlement affichée bien en vue ou accessible en ligne sur son site Web, par secteur
- Figure 11 : Proportion des employés qui ont utilisé le programme d’aide aux employés offert par leur employeur au cours des 2 années précédentes, selon le genre et le secteur
Introduction
Le présent rapport examine les résultats de l'Enquête auprès des employés relevant de la compétence fédérale (EECF) de 2022 sur les caractéristiques démographiques des employés, telles que l'âge et le sexe. L'Enquête a ciblé les employés travaillant pour des employeurs couverts par la partie III du Code canadien du travail, à l'exception de certaines activités diverses et des conseils de bande des Premières Nations et leurs activités connexes (pour plus d'informations, voir « Source de données, méthodes et notes au lecteur »). Dans le reste du document, l'univers ciblé de l'Enquête est désigné la « compétence fédérale ». Des tableaux statistiques issus de l'enquête sont également disponibles sur le Portail du gouvernement ouvert.
Les femmes sont légèrement plus susceptibles que les hommes de déclarer avoir subi des discriminations au travail
Au sein de la compétence fédérale, 7,4 % des employés se sont sentis victimes de discrimination au travail au cours des 2 années précédentes (figure 1).Footnote 1 Les taux de discrimination étaient les plus élevés dans les services de messagerie et les pipelines (10,4 %) et dans le transport ferroviaire (10,0 %). Les femmes (8,0 %) étaient légèrement plus susceptibles de déclarer avoir été victimes de discrimination que les hommes (7,1 %). Par exemple, la proportion de femmes (8,6 %) dans le transport routier qui ont déclaré avoir été victimes de discrimination en milieu de travail était près de 2 fois plus élevée que la proportion d'hommes (4,7 %). Le secteur bancaire était le seul secteur où la proportion d'hommes (9,2 %) ayant déclaré avoir été victimes de discrimination était plus élevée que celle des femmes (6,6 %).

Figure 1: version textuelle
Secteur | Hommes et Femmes | Hommes | Femmes |
---|---|---|---|
Tous les secteurs | 7,4 % | 7,1 % | 8,0 % |
Transport aérien | 9,1 % | 8,1 % | 11,5 % |
Transport ferroviaire | 10,0 % | 9,6 % | 12,9 % |
Transport routier | 5,4 % | 4,7 % | 8,6 % |
Transport maritime | 8,1 % | 7,2 % | 11,0 % |
Services de messagerie et pipelines | 10,4 % | 9,8 % | 12,7 % |
Banques | 7,8 % | 9,2 % | 6,6 % |
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales | 5,8 % | 5,0 % | 8,3 % |
Télécommunications et radiodiffusion | 5,8 % | 5,5 % | 6,2 % |
Parmi les employés qui ont déclaré avoir été victimes de discrimination, 40,0 % ont indiqué qu’ils avaient signalé l’incident de discrimination le plus grave dont ils avaient été victimes à quelqu’un, y compris leur gestionnaire, leur superviseur ou une autre personne en position d’autorité (figure 2).Footnote 2 Environ 60,0 % des employés n’ont pas signalé l’incident. Les employés du transport ferroviaire (57,8 %) étaient les plus susceptibles d’avoir signalé l’incident, tandis que les employés des banques (27,7 %) étaient les moins susceptibles de l’avoir fait.

- Remarque : Les réponses se limitent aux employés qui ont déclaré avoir été victimes de discrimination en milieu de travail au cours des 24 mois précédents.
Figure 2: version textuelle
Secteur | Oui | Non |
---|---|---|
Tous les secteurs | 40,0 % | 60,0 % |
Transport aérien | 48,8 % | 51,2 % |
Transport ferroviaire | 57,8 % | 42,2 % |
Transport routier | 45,7 % | 54,3 % |
Transport maritime | 48,8 % | 51,3 % |
Services de messagerie et pipelines | 48,2 % | 51,8 % |
Banques | 27,7 % | 72,3 % |
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales | 34,7 % | 64,6 % |
Télécommunications et radiodiffusion | 37,4 % | 62,6 % |
La discrimination fondée sur la race est le type de discrimination le plus répandu
La Loi canadienne sur les droits de la personne interdit la discrimination fondée sur plusieurs motifs, notamment la race, l'origine nationale ou ethnique, la couleur, la religion, l'âge, le sexe, l'orientation sexuelle, l'état matrimonial et le handicap. Il existe différentes façons dont les travailleurs peuvent être victimes de discrimination au travail, y compris par les actions de leurs collègues, de leurs clients ou de leurs gestionnaires et superviseurs. La forme la plus répandue de discrimination déclarée au travail était la discrimination fondée sur la race (32,9 %) (figure 3).Footnote 3 D’autres types courants de discrimination comprenaient la discrimination à base d’origine nationale ou ethnique (20,2 %), le sexe (19,8 %), l’âge (18,6 %) et la couleur (17,2 %). Environ le quart des employés (25,0 %) ont déclaré avoir été victimes d’un type de discrimination non mentionné dans l’enquête.Footnote 4
Les hommes étaient plus susceptibles que les femmes de déclarer avoir été victimes de discrimination fondée sur l'origine nationale ou ethnique (23,5 % d'hommes contre 14,9 % de femmes), la couleur (21,0 % contre 11,1 %), la religion (5,1 % contre 2,8 %) et le handicap (9,6 % contre 5,2 %). En revanche, les femmes étaient plus susceptibles de déclarer avoir été victimes de discrimination fondée sur le sexe (30,6 % de femmes contre 13,2 % d'hommes), l'orientation sexuelle ou l'identité ou l'expression de genre (10,7 % contre 4,8 %) et l'état matrimonial ou la situation familiale (8,7 % contre 5,4 %). Par contre, les hommes et les femmes étaient tout aussi susceptibles de signaler avoir été victimes de discrimination fondée sur la race, l'âge et la langue.

- Remarques : Les réponses se limitent aux personnes qui ont déclaré avoir été victimes de discrimination en milieu de travail au cours des 24 mois précédents.
- Les employés ont pu donner plusieurs réponses valides pour préciser à quoi la discrimination était liée. Les proportions représentent donc le pourcentage de réponses « oui » pour une question donnée indépendamment des autres questions, et ne totalisent pas 100 %.
Figure 3: version textuelle
Type de discrimination subie | Hommes et Femmes | Hommes | Femmes |
---|---|---|---|
Race | 32,9 % | 33,0 % | 32,8 % |
Origine nationale ou ethnique | 20,2 % | 23,5 % | 14,9 % |
Couleur | 17,2 % | 21,0 % | 11,1 % |
Religion | 4,2 % | 5,1 % | 2,8 % |
Âge | 18,6 % | 18,6 % | 18,5 % |
Langue | 8,4 % | 8,5 % | 8,2 % |
Sexe | 19,8 % | 13,2 % | 30,6 % |
Orientation sexuelle ou identité ou expression de genre | 7,0 % | 4,8 % | 10,7 % |
État matrimonial ou situation familiale | 6,7 % | 5,4 % | 8,7 % |
Déficience ou handicap | 7,9 % | 9,6 % | 5,2 % |
Autre | 25,0 % | 27,9 % | 20,3 % |
Les femmes sont plus à risque d’être victimes de harcèlement sexuel que les hommes
Au sein de la compétence fédérale, 5,6 % des employés ont indiqué avoir été victimes d’une forme ou d’une autre de harcèlement ou de violence en milieu de travail au cours des 2 années précédentes (tableau 1a).Footnote 5 La forme de harcèlement ou de violence la plus souvent subie était le harcèlement non sexuel (73,6 %) (tableau 1b). Par ailleurs, environ 20,1 % des employés ont déclaré avoir été victimes de harcèlement sexuel et 18,4 % de violence en milieu de travail.
Les employées (6,5 %) femmes travaillant dans la compétence fédérale étaient plus susceptibles de déclarer avoir été victimes de harcèlement ou de violence en milieu de travail que les hommes (5,1 %) (tableau 1a). Nous allons maintenant examiner le type de harcèlement ou de violence dont étaient victimes les hommes et les femmes. Les femmes (40,7 %) étaient largement plus susceptibles que les hommes (5,9 %) de déclarer avoir été victimes de harcèlement sexuel (tableau 1b). Cependant, la proportion d’hommes ayant déclaré avoir été victimes de harcèlement non sexuel (82,8 % par rapport à 60,3 %) était plus élevée que celle des femmes. Parallèlement, 21,7 % des hommes ont déclaré avoir été victimes de violence, comparativement à 13,7 % des femmes.
Victime de harcèlement ou de violence | Hommes et Femmes | Hommes | Femmes |
---|---|---|---|
Victime de harcèlement ou de violence | 5,6 % | 5,1 % | 6,5 % |
Ni victime de harcèlement ni de violence | 94,4 % | 94,9 % | 93,5 % |
Type(s) subi(s) | Hommes et Femmes | Hommes | Femmes |
---|---|---|---|
Harcèlement sexuel | 20,1 % | 5,9 % | 40,7 % |
Harcèlement non sexuel | 73,6 % | 82,8 % | 60,3 % |
Violence | 18,4 % | 21,7 % | 13,7 % |
- Remarque : Les employés ont pu donner plusieurs réponses valides pour préciser le type de harcèlement ou de violence. Les proportions représentent donc le pourcentage de réponses « oui » à une question donnée indépendamment des autres questions, et ne totalisent pas 100 % dans la catégorie des « victimes de harcèlement ou de violence ».
Les taux de harcèlement étaient les plus élevés dans le transport ferroviaire (11,2 %) et dans le transport aérien (8,0 %), et les plus faibles dans les banques (3,5 %). La proportion de femmes victimes de harcèlement dans le transport routier (12,0 %) était plus de 3 fois plus élevée que celle des hommes (3,5 %). Dans l’ensemble, les femmes étaient plus susceptibles de déclarer avoir été victimes de harcèlement dans tous les secteurs, à l’exception des banques et des télécommunications et de la radiodiffusion (figure 4). Dans ces 2 derniers secteurs, la proportion de femmes victimes de harcèlement était semblable à celle des hommes.

Figure 4: version textuelle
Secteur | Hommes et Femmes | Hommes | Femmes |
---|---|---|---|
Tous les secteurs | 5,6 % | 5,1 % | 6,5 % |
Transport aérien | 8,0 % | 6,6 % | 11,0 % |
Transport ferroviaire | 11,2 % | 10,8 % | 13,8 % |
Transport routier | 5,1 % | 3,5 % | 12,0 % |
Transport maritime | 7,6 % | 7,2 % | 8,8 % |
Services de messagerie et pipelines | 7,6 % | 6,7 % | 10,6 % |
Banques | 3,5 % | 3,9 % | 3,1 % |
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales | 7,7 % | 7,0 % | 9,6 % |
Télécommunications et radiodiffusion | 5,6 % | 5,5 % | 5,6 % |
La plupart des employés des banques n’ont pas signalé à quelqu’un l’incident le plus sérieux de harcèlement ou de violence en milieu de travail dont ils ont été victimes
Parmi les employés qui ont indiqué avoir été victimes de harcèlement ou de violence en milieu de travail au cours des 2 années précédentes, 64,4 % ont déclaré avoir signalé l’incident le plus sérieux dont ils avaient été victimes à quelqu’un, y compris leur gestionnaire, leur superviseur ou une autre personne en position d’autorité (figure 5).Footnote 6 Les 35,6 % restants ont indiqué qu’ils n’avaient pas signalé l’incident à quelqu’un. Les banques étaient le seul secteur où la majorité des employés (52,2 %) n’avaient pas signalé l’incident le plus grave de harcèlement ou de violence en milieu de travail qu’ils avaient vécu. Dans les autres secteurs, entre 62,0 % et 73,2 % avaient signalé l’incident à quelqu’un.

- Remarque : Les réponses se limitent aux personnes qui ont déclaré avoir été victimes de harcèlement sexuel, de harcèlement non sexuel ou de violence en milieu de travail au cours des 24 mois précédents.
Figure 5: version textuelle
Secteur | Oui | Non |
---|---|---|
Tous les secteurs | 64,4 % | 35,6 % |
Transport aérien | 66,9 % | 33,1 % |
Transport ferroviaire | 64,7 % | 35,3 % |
Transport routier | 71,6 % | 28,4 % |
Transport maritime | 68,0 % | 32,0 % |
Services de messagerie et pipelines | 73,2 % | 26,8 % |
Banques | 47,8 % | 52,2 % |
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales | 72,3 % | 27,7 % |
Télécommunications et radiodiffusion | 62,0 % | 38,0 % |
Les employés qui n’avaient pas signalé l’incident le plus sérieux de harcèlement ou de violence en milieu de travail qu’ils avaient vécu ont été interrogés sur la raison pour laquelle ils ne l’avaient pas fait.Footnote 7 Environ 44,2 % ont indiqué qu’ils craignaient des conséquences négatives (figure 6). Un autre 17,0 % ont dit qu’ils ne croyaient pas que le signalement du problème ferait une différence, et 10,0 % ont déclaré qu’ils avaient réglé le problème par eux-mêmes. Par ailleurs, 9,7 % ont dit qu’ils ne pensaient pas que le problème était suffisamment grave.

- Remarque : Les réponses se limitent aux employés qui ont été victimes d’un ou de plusieurs incidents de harcèlement sexuel, de harcèlement non sexuel ou de violence en milieu de travail au cours des 24 derniers mois et qui n’ont pas signalé l’incident le plus sérieux à quelqu’un, y compris leur gestionnaire, leur superviseur ou une autre personne en position d’autorité.
Figure 6: version textuelle
Raison principale de ne pas avoir signalé l'incident le plus sérieux de harcèlement sexuel, de harcèlement non sexuel ou de violence subie au cours des 24 derniers mois | Proportion des employés |
---|---|
Les personnes responsables ont changé d'emploi | 0,7 % |
La personne en position d'autorité a été mise au courant du comportement d'une autre façon | 1,6 % |
Ne savait pas quoi faire, où aller ou à qui s'adresser pour obtenir de l'aide | 2,2 % |
Il n'y a pas de procédure particulière de signalement | 2,2 % |
Les personnes ont changé d'emploi | 3,0 % |
Autre | 3,6 % |
Avait des préoccupations au sujet du processus officiel de plaintes | 5,8 % |
Ne pensait pas que le problème était suffisamment grave | 9,7 % |
A réglé le problème par soi-même | 10,0 % |
Ne croyait pas que cela aurait fait une différence | 17,0 % |
Craintes des conséquences négatives | 44,2 % |
La plupart des employés qui ont signalé l’incident le plus sérieux de harcèlement ou de violence en milieu de travail dont ils avaient été victimes étaient « insatisfaits » ou « très insatisfaits » par rapport aux mesures prises à l’endroit du contrevenant
Parmi les employés qui ont signalé l’incident le plus sérieux de harcèlement ou de violence en milieu de travail dont ils avaient été victimes, 16,3 % se sont dits « insatisfaits » par rapport aux mesures prises à l’endroit du contrevenant et 49,3 % « très insatisfaits » (figure 7).Footnote 8 Seulement 5,6 % se sont dits « très satisfaits » et 11,1 % se sont dits « satisfaits ». Les 17,6 % restants des employés n’étaient « ni satisfaits ni insatisfaits ».

- Remarque : Les réponses se limitent aux employés qui ont été victimes d’un ou de plusieurs incidents de harcèlement sexuel, de harcèlement non sexuel ou de violence en milieu de travail au cours des 24 mois précédents et qui ont signalé le plus sérieux de ces incidents à quelqu’un, y compris leur gestionnaire, leur superviseur ou une autre personne en position d’autorité.
Figure 7: version textuelle
Degré de satisfaction par rapport aux mesures prises à l'endroit du contrevenant | Proportion des employés |
---|---|
Très satisfait | 5,6 % |
Satisfait | 11,1 % |
Ni satisfait ni insatisfait | 17,6 % |
Insatisfait | 16,3 % |
Très insatisfait | 49,3 % |
Les employés du transport ferroviaire sont les plus susceptibles d’avoir été témoins d’incidents de harcèlement ou de violence en milieu de travail qui étaient dirigés contre d’autres personnes
À travers tous les secteurs de compétence fédérale, 7,1 % des employés ont déclaré avoir été témoins au cours des 2 dernières années d’incidents de harcèlement ou de violence en milieu de travail dirigé contre d’autres personnes (figure 8).Footnote 9 Les employés du transport ferroviaire (14,5 %), du transport maritime (12,9 %) et des services de messagerie et pipelines (11,8 %) étaient les plus susceptibles de déclarer avoir été témoins de tels incidents. Les employés des banques (4,0 %) et du transport routier (5,9 %) étaient les moins susceptibles.

Figure 8: version textuelle
Secteur | Oui | Non |
---|---|---|
Tous les secteurs | 7,1 % | 92,9 % |
Transport aérien | 9,7 % | 90,3 % |
Transport ferroviaire | 14,5 % | 85,5 % |
Transport routier | 5,9 % | 94,1 % |
Transport maritime | 12,9 % | 87,1 % |
Services de messagerie et pipelines | 11,8 % | 88,2 % |
Banques | 4,0 % | 96,0 % |
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales | 9,4 % | 90,6 % |
Télécommunications et radiodiffusion | 7,6 % | 92,4 % |
Parmi les employés qui ont été témoins d’incidents de harcèlement sexuel, de harcèlement non sexuel ou de violence en milieu de travail dirigé contre d’autres personnes, 46,8 % ont déclaré qu’eux-mêmes ou quelqu’un d’autre avaient signalé ces incidents à un gestionnaire, à un superviseur ou à une autre personne en position d’autorité, 13,7 % ont déclaré qu’aucun des incidents n’avait été signalé, et 22,0 % ont déclaré que certains incidents avaient été signalés, mais pas d’autres (tableau 2). Pendant ce temps, 17,6 % des employés ont répondu « ne sais pas ».
Secteur | Oui | Non | Dans certains cas oui, dans d'autres non | Ne sais pas |
---|---|---|---|---|
Tous les secteurs | 46,8 % | 13,7 % | 22,0 % | 17,6 % |
Transport aérien | 42,4 % | 10,7 % | 25,5 % | 21,4 % |
Transport ferroviaire | 44,6 % | 18,5 % | 26,2 % | 10,8 % |
Transport routier | 45,1 % | 13,1 % | 23,8 % | 18,1 % |
Transport maritime | 50,8 % | 15,6 % | 25,0 % | 8,6 % |
Services de messagerie et pipelines | 53,0 % | 16,0 % | 17,6 % | 13,5 % |
Banques | 40,7 % | 11,1 % | 23,3 % | 24,9 % |
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales | 42,9 % | 18,2 % | 28,6 % | 10,4 % |
Télécommunications et radiodiffusion | 57,1 % | 17,5 % | 13,5 % | 11,9 % |
- Remarque : Les réponses se limitent aux employés qui ont déclaré avoir été témoins d’incidents de harcèlement sexuel, de harcèlement non sexuel ou de violence en milieu de travail dirigé contre d’autres personnes au cours des 24 mois précédents.
Les employés des banques sont les plus susceptibles d’être « tout à fait d’accord » ou « d’accord » pour dire que leur milieu de travail est sécuritaire, sain et exempt de harcèlement ou de violence
Dans l’ensemble de la compétence fédérale, 82,6 % des employés sont « tout à fait d’accord » ou « d’accord » pour dire que leur milieu de travail est sécuritaire, sain et exempt de harcèlement sexuel, de harcèlement non sexuel ou de violence (tableau 3).Footnote 11 Un autre 12,0 % des employés ne sont « ni en accord ni en désaccord », tandis que 5,3 % sont « en désaccord » ou « totalement en désaccord ». Les employés des banques (89,4 %) étaient les plus susceptibles de répondre « tout à fait d’accord » ou « d’accord », tandis que les employés du transport ferroviaire (12,3 %) étaient les plus susceptibles de répondre qu’ils étaient « en désaccord » ou « totalement en désaccord ».
Secteur | Tout à fait d'accord | D'accord | Ni en accord ni en désaccord | En désaccord | Totalement en désaccord |
---|---|---|---|---|---|
Tous les secteurs | 47,7 % | 34,9 % | 12,0 % | 3,5 % | 1,8 % |
Transport aérien | 35,6 % | 38,6 % | 16,4 % | 6,0 % | 3,4 % |
Transport ferroviaire | 28,8 % | 38,4 % | 20,5 % | 7,6 % | 4,7 % |
Transport routier | 47,2 % | 36,2 % | 11,7 % | 3,0 % | 2,0 % |
Transport maritime | 41,6 % | 37,9 % | 12,3 % | 6,0 % | 2,1 % |
Services de messagerie et pipelines | 36,6 % | 38,4 % | 17,9 % | 4,9 % | 2,2 % |
Banques | 60,1 % | 29,3 % | 8,1 % | 1,7 % | 0,7 % |
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales | 45,7 % | 37,2 % | 10,9 % | 4,8 % | 1,4 % |
Télécommunications et radiodiffusion | 46,1 % | 37,2 % | 11,8 % | 3,4 % | 1,5 % |
Les femmes dans le transport ferroviaire sont plus susceptibles d’avoir pris un congé en raison de harcèlement ou de violence que les hommes
Parmi les employés qui ont été victimes de harcèlement ou de violence en milieu de travail au cours des 2 dernières années, 17,2 % ont indiqué qu’ils avaient pris un congé en raison de ce harcèlement ou de cette violence.Footnote 12 Les télécommunications et la radiodiffusion (24,5 %), le transport ferroviaire (26,5 %) et les services de messagerie et les pipelines (29,5 %) affichaient la proportion la plus élevée des employés ayant pris un tel congé. Le transport routier (9,9 %) affichait la proportion la plus faible (figure 9).
Les femmes (16,7 %) étaient presque aussi susceptibles que les hommes (17,6 %) d’avoir pris un tel congé. Cependant, il existe certaines différences selon le secteur. Par exemple, les femmes (37,5 %) dans le transport ferroviaire étaient plus susceptibles d’avoir pris congé parce qu’elles avaient vécu du harcèlement ou de la violence en milieu de travail que les hommes (24,4 %). Parallèlement, les hommes (27,0 %) dans les télécommunications et la radiodiffusion étaient plus susceptibles que les femmes (21,1 %) d’avoir pris un tel congé.

- Remarque : Les réponses se limitent aux employés qui ont été victimes d’un ou de plusieurs incidents de harcèlement sexuel, de harcèlement non sexuel ou de violence en milieu de travail au cours des 24 mois précédents.
Figure 9: version textuelle
Secteur | Hommes et Femmes | Hommes | Femmes |
---|---|---|---|
Tous les secteurs | 17,2 % | 17,6 % | 16,7 % |
Transport aérien | 16,0 % | 15,7 % | 16,4 % |
Transport ferroviaire | 26,5 % | 24,4 % | 37,5 % |
Transport routier | 9,9 % | 8,4 % | 11,9 % |
Transport maritime | 17,3 % | 18,5 % | 14,3 % |
Services de messagerie et pipelines | 29,5 % | 29,2 % | 30,2 % |
Banques | 14,4 % | 14,6 % | 14,2 % |
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales | 10,8 % | 11,4 % | 9,5 % |
Télécommunications et radiodiffusion | 24,5 % | 27,0 % | 21,1 % |
Les employés des banques sont les plus susceptibles de sentir qu’ils seraient au moins un certain appui pour prendre un congé pour avoir vécu du harcèlement ou de la violence en milieu de travail
Parmi tous les employés de compétence fédérale, 29,4 % ont indiqué qu’ils croyaient qu’ils recevraient « un appui important » de la part de leur employeur pour prendre congé pour avoir été victimes de harcèlement ou de violence en milieu de travail. Un autre 24,9 % croyaient qu’ils recevraient « un certain appui », 7,2 % « ni appui ni absence d’appui » et 5,3 % « une certaine absence d’appui » ou « une importante absence d’appui ».Footnote 13 Par ailleurs, 13,2 % des employés ont répondu « ne s’applique pas » et 19,9 % « ne sais pas ». Les employés des banques (67,8 %) étaient les plus susceptibles de croire qu’ils recevraient « un certain appui » ou « un appui important » tandis que les employés du transport ferroviaire (12,2 %) étaient les plus susceptibles de croire qu’ils recevraient « une certaine absence d’appui », ou très « une importante absence d’appui » (tableau 4).
Secteur | Un appui important | Un certain appui | Ni appui ni absence d'appui | Une certaine ou importante absence d'appui | Ne s'applique pas | Ne sais pas |
---|---|---|---|---|---|---|
Tous les secteurs | 29,4 % | 24,9 % | 7,2 % | 5,3 % | 13,2 % | 19,9 % |
Transport aérien | 20,1 % | 27,3 % | 10,1 % | 8,9 % | 10,5 % | 23,1 % |
Transport ferroviaire | 18,3 % | 25,3 % | 10,2 % | 12,2 % | 10,2 % | 23,9 % |
Transport routier | 23,0 % | 19,2 % | 7,3 % | 6,6 % | 19,2 % | 24,6 % |
Transport maritime | 26,0 % | 28,5 % | 8,6 % | 6,0 % | 14,0 % | 16,9 % |
Services de messagerie et pipelines | 21,5 % | 23,3 % | 7,8 % | 7,0 % | 15,4 % | 25,0 % |
Banques | 42,0 % | 25,8 % | 4,9 % | 1,9 % | 10,3 % | 15,0 % |
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales | 26,7 % | 28,1 % | 10,0 % | 5,9 % | 13,3 % | 16,0 % |
Télécommunications et radiodiffusion | 30,4 % | 29,1 % | 7,1 % | 4,3 % | 12,2 % | 16,9 % |
La plupart des employés sont « tout à fait d’accord » ou « d’accord » que leur employeur prenait des mesures suffisantes pour les protéger contre le harcèlement ou la violence en milieu de travail.
Environ 77 % des employés de compétence fédérale « sont tout à fait d’accord » ou « d’accord » pour dire que leur employeur prenait des mesures suffisantes pour les protéger contre le harcèlement ou la violence en milieu de travail (tableau 5). Un autre 17,8 % sont « ni d’accord ni en désaccord » et 5,3 % « en désaccord » ou « tout à fait en désaccord ». Les taux d’accord étaient les plus élevés dans les banques (86,6 %), dans les télécommunications et la radiodiffusion (77,2 %) et dans la farine, les semences, les aliments pour animaux et les céréales (77,2 %). Les taux de désaccord étaient les plus élevés dans le transport ferroviaire (9,9 %).
Secteur | Tout à fait d'accord | D'accord | Ni en accord ni en désaccord | En désaccord | Totalement en désaccord |
---|---|---|---|---|---|
Tous les secteurs | 42,0 % | 34,9 % | 17,8 % | 3,5 % | 1,8 % |
Transport aérien | 31,7 % | 38,1 % | 22,9 % | 4,3 % | 3,0 % |
Transport ferroviaire | 29,2 % | 39,5 % | 21,4 % | 4,8 % | 5,1 % |
Transport routier | 38,6 % | 34,9 % | 20,9 % | 3,5 % | 2,1 % |
Transport maritime | 36,1 % | 37,2 % | 20,0 % | 4,7 % | 1,9 % |
Services de messagerie et pipelines | 32,8 % | 34,6 % | 25,4 % | 4,7 % | 2,5 % |
Banques | 54,8 % | 31,8 % | 10,2 % | 2,5 % | 0,7 % |
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales | 39,0 % | 38,2 % | 16,9 % | 3,9 % | 2,0 % |
Télécommunications et radiodiffusion | 40,6 % | 36,6 % | 18,1 % | 3,3 % | 1,4 % |
Près de 85 % des employés des banques ont déclaré avoir reçu une formation sur la prévention du harcèlement ou de la violence au cours des 2 années précédentes.
Plus de 60 % des employés de compétence fédérale ont déclaré avoir reçu une formation au cours des 2 dernières années sur la prévention du harcèlement ou de la violence en milieu de travail (tableau 6).Footnote 15 La proportion des employés ayant déclaré avoir reçu une telle formation était la plus élevée dans les banques (84,8 %), le transport ferroviaire (74,7 %) et les télécommunications et la radiodiffusion (72,6 %). De plus, les employés travaillant pour de grands employeurs (64,7 %) comptant 100 employés ou plus étaient beaucoup plus susceptibles d’avoir reçu une telle formation que leurs homologues travaillant pour des petits employeurs (20,4 %) et des employeurs de taille moyenne (29,2 %).
Secteur | Toutes les tailles | Petite (1 à 19 employés) | Moyenne (20 à 99 employés) | Grande (100 employés ou plus) |
---|---|---|---|---|
Tous les secteurs | 62,4 % | 20,4 % | 29,2 % | 64,7 % |
Transport aérien | 59,3 % | 25,9 % | 46,6 % | 62,7 % |
Transport ferroviaire | 74,7 % | ND | ND | ND |
Transport routier | 31,9 % | 19,5 % | 23,1 % | 48,0 % |
Transport maritime | 41,3 % | 21,7 % | 37,4 % | 48,6 % |
Services de messagerie et pipelines | 63,1 % | 16,4 % | 22,6 % | 67,6 % |
Banques | 84,8 % | ND | ND | ND |
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales | 51,6 % | 22,0 % | 35,9 % | 73,7 % |
Télécommunications et radiodiffusion | 72,6 % | 23,1 % | 32,8 % | 78,3 % |
- ND : estimation non disponible.
Un peu plus d’un employé sur 3 dans le transport routier « ne sait pas » si son milieu de travail a une procédure particulière pour signaler les cas de harcèlement ou de violence
Dans le cadre de la compétence fédérale, 73,0 % des employés ont déclaré que leur milieu de travail dispose d’une procédure particulière pour signaler les cas de harcèlement ou de violence (tableau 7). Un autre 7,2 % des employés ont dit que leur milieu de travail n’avait pas de procédure particulière pour signaler les cas de harcèlement ou de violence, tandis que 19,8 % ont répondu « ne sais pas ». Le transport routier (34,8 %); les services de messagerie et les pipelines (27,6 %); la farine, les semences, les aliments pour animaux et les céréales (24,8 %); et le transport maritime (24,7 %) affichaient les proportions les plus élevées des employés indiquant qu’ils ne savaient pas si leur employeur avait une telle procédure.
Secteur | Oui | Non | Ne sais pas |
---|---|---|---|
Tous les secteurs | 73,0 % | 7,2 % | 19,8 % |
Transport aérien | 73,5 % | 6,7 % | 19,7 % |
Transport ferroviaire | 83,7 % | 2,7 % | 13,6 % |
Transport routier | 49,6 % | 15,6 % | 34,8 % |
Transport maritime | 67,2 % | 8,1 % | 24,7 % |
Services de messagerie et pipelines | 65,1 % | 7,3 % | 27,6 % |
Banques | 91,4 % | 1,7 % | 6,9 % |
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales | 65,1 % | 10,1 % | 24,8 % |
Télécommunications et radiodiffusion | 76,8 % | 5,3 % | 17,8 % |
Les employés des banques et du transport ferroviaire étaient les plus susceptibles de déclarer que leur milieu de travail avait une politique sur le harcèlement affichée bien en vue ou accessible en ligne sur leur site Web.
Environ 62,7 % des employés ont déclaré que leur milieu de travail avait une politique sur le harcèlement affichée bien en vue ou accessible en ligne sur son site Web, tandis que 10,6 % ont répondu « non » (figure 10).Footnote 17 La proportion des employés qui ont répondu « ne sais pas » si une telle politique était affichée dans leur milieu de travail s’élevait à 26,7 %. Les employés des banques (81,2 %) et du transport ferroviaire (77,5 %) étaient les plus susceptibles de répondre « oui » tandis que les employés du transport routier (40,4 %) étaient les plus susceptibles de répondre « ne sais pas ». Les employés du transport routier (22,3 %) étaient les plus susceptibles d’indiquer que leur milieu de travail n’avait pas une telle politique affichée bien en vue ou accessible en ligne sur leur site Web.

Figure 10: version textuelle
Secteur | Oui | Non | Ne sais pas |
---|---|---|---|
Tous les secteurs | 62,7 % | 10,6 % | 26,7 % |
Transport aérien | 61,4 % | 10,1 % | 28,5 % |
Transport ferroviaire | 77,5 % | 3,6 % | 18,9 % |
Transport routier | 37,3 % | 22,3 % | 40,4 % |
Transport maritime | 56,3 % | 12,7 % | 31,0 % |
Services de messagerie et pipelines | 59,8 % | 7,9 % | 32,3 % |
Banques | 81,2 % | 3,1 % | 15,7 % |
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales | 55,8 % | 14,6 % | 29,6 % |
Télécommunications et radiodiffusion | 68,7 % | 9,5 % | 21,7 % |
Près de 45 % des employés du transport routier ne savent pas si leur employeur offre un programme d’aide aux employés ou un service de consultation.
Environ 62,6 % des employés ont déclaré que leur employeur offrait un programme d’aide aux employés ou un service de consultation (tableau 8).Footnote 18 Par ailleurs, 11,1 % des employés ont indiqué que leur employeur ne leur fournissait pas un tel service et 26,2 % ont dit qu’ils ne savaient pas. Près de 90 % des employés du transport ferroviaire et environ 84 % des employés des banques savaient que leur employeur leur offrait ce service. Environ 45 % des employés du transport routier ne savaient pas s’ils avaient accès à un tel service.
Secteur | Oui | Non | Ne sais pas |
---|---|---|---|
Tous les secteurs | 62,6 % | 11,1 % | 26,2 % |
Transport aérien | 60,5 % | 13,7 % | 25,8 % |
Transport ferroviaire | 89,5 % | 1,9 % | 8,6 % |
Transport routier | 30,3 % | 24,9 % | 44,8 % |
Transport maritime | 57,9 % | 11,5 % | 30,6 % |
Services de messagerie et pipelines | 54,4 % | 8,4 % | 37,2 % |
Banques | 84,1 % | 2,1 % | 13,8 % |
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales | 54,0 % | 14,8 % | 31,2 % |
Télécommunications et radiodiffusion | 76,4 % | 6,5 % | 17,1 % |
Dans tous les secteurs, 14,3 % des employés qui avaient accès à un programme d’aide aux employés ou à un service de consultation ont indiqué avoir utilisé ce service au cours des 2 dernières années (figure 11). Les 85,7 % restants des employés n’avaient pas eu recours à ce service. Les employés des services de télécommunications et de radiodiffusion (19,9 %), du transport ferroviaire (16,9 %) et des banques (15,7 %) étaient les plus susceptibles de déclarer avoir utilisé le programme d’aide aux employés ou le service de consultation offert par leur employeur. Par contre, les employés de la farine, des semences, des aliments pour animaux et des céréales (9,2 %) et du transport routier (9,4 %) étaient les moins susceptibles de déclarer avoir utilisé ce service.
Dans l’ensemble, les femmes (19,0 %) étaient plus susceptibles que les hommes (10,9 %) d’avoir utilisé un tel service. Cela était vrai dans tous les secteurs. Les femmes dans le transport ferroviaire (32,3 %) et dans le transport routier (18,3 %) étaient plus de 2 fois plus susceptibles que les hommes (14,2 % dans le transport ferroviaire et 7,1 % dans le transport routier) de déclarer avoir utilisé le programme d’aide aux employés ou le service de consultation offert par leur employeur.

Figure 11: version textuelle
Secteur | Hommes et Femmes | Hommes | Femmes |
---|---|---|---|
Tous les secteurs | 14,3 % | 10,9 % | 19,0 % |
Transport aérien | 10,6 % | 8,9 % | 13,6 % |
Transport ferroviaire | 16,9 % | 14,2 % | 32,3 % |
Transport routier | 9,4 % | 7,1 % | 18,3 % |
Transport maritime | 10,4 % | 9,0 % | 14,2 % |
Services de messagerie et pipelines | 10,9 % | 8,8 % | 16,5 % |
Banques | 15,7 % | 12,1 % | 18,5 % |
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales | 9,2 % | 8,1 % | 12,9 % |
Télécommunications et radiodiffusion | 19,9 % | 15,5 % | 26,4 % |
Source de données, méthodes et notes au lecteur
Source de données et méthodes
La source de données utilisée pour le présent rapport est l'Enquête auprès des employés de compétence fédérale (EECF) de 2022. L'enquête a été menée par Statistique Canada pour le compte du Programme du travail d'Emploi et Développement social Canada. L'objectif de l'enquête était de recueillir des données sur les conditions de travail des employés qui travaillent dans les milieux de travail sous réglementation fédérale. Les sujets abordés comprennent les heures de travail, la santé et la sécurité, l'équilibre entre travail et vie personnelle, l'exposition au harcèlement et à la discrimination en milieu de travail, ainsi que l'accès aux congés, aux avantages sociaux, aux modalités de travail flexibles et à la couverture de la négociation collective. Statistique Canada a distribué l'enquête à 37 500 employés au début de 2022 (de janvier à mars). Environ 19 060 employés ont répondu à l'enquête.
L'enquête a ciblé les employés qui travaillent pour des employeurs visés par la partie III du Code canadien du travail. La partie III du Code canadien du travail couvre environ 6 % de tous les employés au Canada, ce qui comprend les employés qui travaillent dans les 8 secteurs suivants : le transport aérien; le transport ferroviaire; le transport routier; le transport maritime; les services de messagerie et les pipelines; les banques; les aliments pour animaux, farine, semences et céréales; et les télécommunications et la radiodiffusion. Dorénavant, la terminologie « compétence fédérale » (CF) est utilisée pour désigner ces secteurs. L'enquête n'a pas permis de recueillir de données auprès d'employés travaillant dans diverses activités à l'extérieur de ces 8 secteurs, comme certaines sociétés d'État et de gouvernance partagée fédérale, des mines sous réglementation fédérale et des entreprises engagées dans la gestion des pêches. L'enquête n'incluait pas non plus les conseils de bande des Premières Nations et leurs activités connexes.
Notes au lecteur
- La base d'échantillonnage de l'EECF a été constituée à partir de listes d'employés réputés travailler dans des établissements relevant de la compétence fédérale. Ces listes ont été fournies par les employeurs ou dérivées de sources de données administratives telles que les données fiscales. Pour certains employeurs, les listes d'employés n'ont pas été fournies ou n'étaient pas utilisables, ce qui a entrainé était une sous-représentation dans l'échantillon. Cette sous-représentation était plus importante chez les grands établissements postaux du secteur des services de messagerie et des pipelines et les établissements du secteur du transport ferroviaire. Il s'agit d'une source potentielle de biais dans les estimations pour ces domaines. De plus, en raison de la sous-représentation des services postaux et, par conséquent, de la contribution beaucoup plus importante des services de messagerie, le secteur a été renommé « services de messagerie et des pipelines » au lieu de « services postaux et des pipelines. »
- Le secteur des pipelines a été fusionné avec le secteur des services postaux et de messagerie. Étant donné que les pipelines sont un secteur composé d'un nombre relativement restreint d'entreprises, toutes les statistiques qui seraient déclarées pour ce seul secteur auraient tendance à entrer en conflit avec les exigences de confidentialité et qualité des données de Statistique Canada en matière de déclaration des statistiques.
- Les estimations présentées dans le présent rapport sont fondées uniquement sur des réponses valides, les réponses non valides ayant été exclues.
- Le cas échéant, les estimations peuvent ne pas totaliser exactement 100 % en raison des arrondis.
- L'EECF comprenait des questions sur le sexe à la naissance et le genre. Le présent rapport utilise la variable « genre », qui est conforme à l'approche utilisée dans le plus récent Recensement de la population. Étant donné que la taille de la catégorie représentant diverses identités n'était pas suffisante pour être déclarée, statistique Canada a agrégé les réponses de la catégorie représentant diverses identités de genre dans les catégories de genre binaires. Les répondants qui ont refusé de répondre à la question « Quel est votre genre » sont traités comme des non-réponses et sont donc exclus des résultats déclarés selon le genre.
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