Histoires de réussite : Reconnaissance des titres de compétences
Chaque jour, Ressources humaines et Développement des compétences Canada et ses partenaires de portefeuille influent sur la vie des Canadiennes et des Canadiens. Voici des histoires de réussite de Canadiennes et de Canadiens qui ont changé leur vie, ou celle d’autres personnes, grâce au Programme de reconnaissance des titres de compétences étrangers.
Liste des histoires
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Vidéo: Choisir le Canada, trouver de l’aide et devenir un professionnel
Après avoir comparé de nombreux pays, M. Bin a choisi de s’établir au Canada. Le projet pilote de prêts pour la reconnaissance des titres de compétences étrangers du gouvernement du Canada l’a aidé à assumer les frais nécessaires pour obtenir la reconnaissance de ses titres de compétences et de son savoir-faire au Canada. Il occupe aujourd’hui un poste professionnel et il en est très heureux.
Transcription
Tout le monde a une raison de venir au Canada.
J’ai comparé beaucoup d’autres pays et villes et j’ai finalement choisi de venir ici.
Il y a un programme pour nous, les professionnels formés à l’étranger.
En fait, le programme est une sorte de pont qui nous relie, les professionnels formés à l’étranger, à un poste.
Avant de venir au Canada, j’étais là. Une fois ici, j’ai fait tout ce que je devais faire pour survivre sans me battre.
Travailler dans une cuisine m’a aidé à survivre, j’ai aussi travaillé au Richmond Night Market et comme technicien dans un laboratoire dentaire où je polissais les prothèses.
Mais grâce à cette aide, à ce programme, à ce prêt, j’ai reçu de l’information et un soutien financier.
Et je travaille maintenant en tant que professionnel, comme dentiste.
Ce programme a donc assurément changé ma vie. J’en suis heureux.
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Programme de transition en environnement pour les immigrants
Calgary (Alberta) - L’intégration au marché du travail comporte de nombreux défis. Pour les immigrants, le fait de ne pas posséder de diplôme acquis au Canada peut représenter un défi de taille.
Tommy Meza est originaire du Guatemala, où il a obtenu un diplôme universitaire en génie agricole. Arrivé au Canada en 2007, il s’est installé à Calgary, en Alberta. Une fois au Canada, il a rapidement compris que, malgré son niveau d’éducation, il aurait à se perfectionner et à faire reconnaître ses titres de compétence pour pouvoir trouver un emploi dans son domaine.
Heureusement, Tommy a eu vent du Programme de transition en environnement pour les immigrants (PTEI), auquel il s’est inscrit.
La Calgary Catholic Immigration Society dirigeait le PTEI comme projet pilote financé par le Programme de reconnaissance des titres de compétences étrangers (PTEI) de Emploi et Développement social Canada. Le PTEI vise à favoriser l’intégration des professionnels formés à l’étranger à la population active du secteur canadien de l’environnement. Le Programme verse des fonds aux provinces et aux territoires ainsi qu’à des intervenants, comme des employeurs, des organismes de réglementation et des établissements d’enseignement postsecondaire, et collabore avec eux afin d’établir une approche commune pour l’évaluation et la reconnaissance des titres de compétence acquis à l’étranger.
Le PTEI a aidé Tommy à combler ses lacunes et à obtenir un emploi correspondant à ses objectifs de carrière. Nous avons interrogé Tommy sur ses antécédents et sur son cheminement vers l’obtention d’un emploi dans l’industrie canadienne de l’environnement.
« À l’université, j’ai fait une majeure en agriculture et, au Guatemala, j’ai travaillé à plusieurs projets axés sur l’environnement, dit Tommy. Au début de ma carrière, j’ai travaillé pour une organisation non gouvernementale; j’y ai acquis de l’expérience en agriculture et dans le domaine de l’environnement. Plus tard, j’ai travaillé comme agronome pour les Nations Unies et pour d’autres organisations. Mon dernier emploi dans mon pays d’origine était dans les secours aux sinistrés pour le secrétaire de la Sécurité alimentaire et de la Nutrition du gouvernement du Guatemala, après l’ouragan Stan. »
Tommy travaille actuellement comme coordonnateur de la qualité pour la santé, la sécurité et l’environnement au sein de l’entreprise INOVA, qui fabrique de l’équipement et des logiciels sismographiques.
« Mes responsabilités sont plutôt variées, explique Tommy. Je donne de la formation et des séances d’initiation à la sécurité aux employés et je collabore avec un comité pour régler les problèmes liés à la sécurité et aux risques. »
Dans son Plan d’action économique, le gouvernement du Canada a investi 50 millions de dollars pour améliorer le processus de reconnaissance des titres de compétence étrangers en collaboration avec les provinces, les territoires et les autres intervenants. Ce partenariat a mené à l’élaboration d’un cadre qui apporte des changements importants à la façon dont les titres de compétence des nouveaux arrivants sont évalués et reconnus dans l’ensemble du Canada. En fait, le cadre simplifie la reconnaissance des titres de compétence et de l’expérience acquis à l’étranger dans des domaines professionnels clés, comme le génie et la santé.
Dans le cadre du Plan d’action économique de 2012, le gouvernement du Canada prévoit continuer de travailler en partenariat afin d’améliorer davantage le processus de reconnaissance des titres de compétence étrangers. Ainsi, les nouveaux arrivants formés dans des professions hautement spécialisées pourront plus rapidement trouver du travail dans leur domaine et donc contribuer plus rapidement à l’économie canadienne.
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Un outil de perfectionnement linguistique en ligne pour les bio professionnels formés à l’étranger
Montréal (Québec) —Patrick Bate Ayuk, originaire du Cameroon, est arrivé au Canada en juin 2011. Il est titulaire d’un baccalauréat en science de laboratoire médical obtenu dans son pays natal. Patrick a travaillé à titre bénévole comme chercheur de laboratoire médical au Yufani Medical Centre dans la ville de Limbe. En 2008, il est allé en Suède pour étudier dans le cadre d’un programme de maîtrise ès science en biomédecine.
« Je suis arrivé au Canada en qualité d’immigrant qualifié afin d’y développer ma carrière et de travailler dans le domaine de la science biomédicale et de la recherche scientifique », précise Patrick.
À l’instar de nombreux autres professionnels formés à l’étranger, le plus grand défi auquel était confronté Patrick en tant que nouvel arrivant au Canada consistait à trouver un emploi dans sa profession ou dans un domaine connexe. C’est par le biais d’une agence au service des immigrants à Montréal qu’il a appris l’existence de BioTalent Canada, une organisation nationale à but non lucratif qui met en rapport entre eux les employeurs et les chercheurs d’emploi et qui offre au secteur de la biotechnologie des outils touchant les ressources humaines, l’information et le développement des compétences.
BioTalent Canada a reçu des fonds pour certains de ces cours et programmes par l’intermédiaire du Programme de reconnaissance des titres de compétences étrangers (PRCTE) du gouvernement du Canada. Ce programme, qui a pour but d’améliorer l’intégration au marché du travail des professionnels formés à l’étranger, rend possible la collaboration avec les provinces et les territoires ainsi que divers intervenants, tels que des employeurs, des organismes de réglementation et des établissements d’enseignement postsecondaires, en versant des fonds à ceux-ci aux fins de développer une approche commune en matière d’évaluation et de reconnaissance des titres de compétences acquis dans d’autres pays.
Le PRCTE a permis de financer, entre autres projets de BioTalent Canada, l’élaboration et la mise en œuvre d’un projet pilote visant à offrir un cours en ligne aux bioprofessionnels formés à l’étranger pour qu’ils acquièrent le bagage de connaissances linguistiques et d’ordre culturel requis dans un milieu de travail particulier et améliorent ainsi leur intégration dans le secteur canadien de la biotechnologie. Le cours en question permet d’évaluer diverses compétences, notamment :
- la capacité d’écoute et de compréhension;
- la prononciation (en utilisant la phonétique);
- la connaissance de la terminologie et des acronymes utilisés dans le domaine de la biotechnologie.
Patrick a participé au projet pilote en janvier 2012 et il dit que le cours l’a aidé à acquérir les compétences en communication et compétences linguistiques dont il a besoin pour trouver un emploi dans son domaine. L’apprentissage de la prononciation et de la terminologie utilisée en bioéconomie a également contribué à améliorer ses compétences linguistiques générales, ce qui facilitera son adaptation dans le milieu de travail canadien.
Pendant qu’il était à la recherche d’un emploi, Patrick s’est inscrit à un cours sur les bonnes pratiques en laboratoire offert par BioTalent. Ce cours a augmenté ses chances de trouver un emploi et a renforcé ses connaissances et compétences. « De septembre à décembre 2011, j’ai également fait du bénévolat au laboratoire de l’Hôpital général juif à Montréal », dit-il. « J’ai ainsi pu acquérir une précieuse expérience de travail en laboratoire. »
Patrick affirme que son expérience au Canada a eu des répercussions importantes et positives sur sa vie. « Tous les programmes et cours de BioTalent auxquels j’ai participé m’ont donné de la détermination et m’ont aidé à préciser ce que je veux dans la vie », dit-il.
Bien que Patrick n’ait pas encore trouvé un travail dans son domaine, sa participation au cours en ligne et l’expérience qu’il a acquise en faisant du bénévolat l’ont aidé à surmonter quelques-uns des obstacles que rencontrent fréquemment les professionnels formés à l’étranger à la recherche d’un emploi au Canada. Les apprentissages de Patrick, ainsi que son bénévolat, faciliteront son intégration dans le secteur de la biotechnologie canadien.
Un investissement de 50 millions de dollars a été prévu dans le Plan d’action économique du gouvernement du Canada pour assurer, avec les provinces, les territoires et les autres intervenants concernés, la collaboration nécessaire à l’amélioration de la reconnaissance des titres de compétences étrangers. Il s’agit d’un partenariat qui a donné lieu à l’élaboration d’un cadre qui apporte des changements significatifs à la façon dont sont évaluées et reconnues les qualifications des nouveaux arrivants au Canada. Ce cadre simplifie la reconnaissance des titres de compétences et de l’expérience des professionnels étrangers appelés à occuper des postes clés dans des professions des domaines du génie et de la santé.
Dans le Plan d’action économique du Canada de 2012, le gouvernement du Canada a annoncé qu’il continuera de miser sur le partenariat en vue d’améliorer encore davantage la reconnaissance des titres de compétences étrangers. Ainsi, un plus grand nombre de nouveaux arrivants hautement qualifiés pourront trouver plus rapidement un travail dans leur domaine et, par le fait même, contribuer plus rapidement à l’économie canadienne.
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Des ingénieurs formés à l’étranger trouvent leur voie au Canada
Vancouver (Colombie-Britannique) — Victor Xiao a immigré en 2005 de la Chine, où il travaillait comme ingénieur en fabrication. Après avoir postulé sans succès de nombreux emplois au Canada, il s’est inscrit au programme en ligne Engineering Matching and Placement Program (programme de jumelage et de placement destiné aux ingénieurs), ou E-MAP, qui est géré par Manufacturiers et Exportateurs du Canada.
Le programme E-MAP a été créé en 2006 afin de faciliter l’embauche d’ingénieurs formés à l’étranger dans le secteur manufacturier en plein essor de la Colombie Britannique. Il aide les ingénieurs à mettre en pratique leurs connaissances et leurs compétences plus rapidement.
E-MAP est financé par le Programme de reconnaissance des titres de compétences étrangers (PRTCE) d'Emploi et Développement social Canada. Le PRTCE vise à améliorer l’intégration à la population active canadienne des travailleurs formés à l’étranger. Dans le cadre de ce programme, le gouvernement fédéral collabore avec les provinces, les territoires et les intervenants comme les employeurs, les organismes de réglementation et les établissements postsecondaires, en vue d’élaborer une méthode commune d’évaluation et de reconnaissance des titres de compétence acquis à l’étranger.
E-MAP a permis à Victor de trouver un placement au sein d’EaglePicher Technologies, LLC, en mars 2008. Au printemps 2010, il est passé à l’emploi de Westport Innovations Inc. et a été promu après moins d’un an. Il travaille maintenant comme gestionnaire de programme au sein de l’entreprise.
« Victor affirme que le placement au sein d’EaglePicher qu’il a reçu d’E-MAP lui a donné la possibilité d’obtenir un emploi au sein de Westport Innovations Inc., sans quoi, selon lui, il n’aurait pas pu poursuivre sa carrière », a déclaré Karen McDiarmid, coordonnatrice du programme E-MAP.
Chris Altiparnakis, d’ascendance grecque et né en Allemagne, est titulaire d’un diplôme en génie chimique et possède de l’expérience dans divers domaines, dont la recherche et le développement, le développement de produits et la technologie aérospatiale. Il est aujourd’hui au service de FortisBC à titre de technologue en planification de la capacité. « J’adore mon emploi; il est parfait pour moi », affirme-t-il.
Lorsque Chris est arrivé au Canada, il a tenté de trouver des ressources pour l’aider dans sa recherche d’emploi. Il lui a fallu près d’un an pour trouver son premier emploi en ingénierie. Pendant ce temps, il a travaillé dans la vente au détail pour améliorer sa maîtrise de l’anglais.
Selon Chris, le plus difficile dans sa recherche d’emploi en ingénierie était de créer des liens avec les employeurs potentiels. Il s’est tissé un réseau et a eu accès à E-MAP par l’intermédiaire d’associations professionnelles. « E-MAP m’a ouvert des portes », a-t-il déclaré. Chris souligne l’importance de s’informer sur les compétences que recherchent les employeurs et d’acquérir ces compétences. Il affirme qu’E-MAP lui a donné accès aux renseignements dont il avait besoin au sujet des employeurs potentiels.
E-MAP a aussi aidé Chris à l’aide de simulations d’entrevue et de renseignements sur la culture du travail au Canada. Selon lui, il est important d’améliorer ses compétences interpersonnelles et d’essayer de comprendre la culture canadienne. « Les professionnels de l’étranger qui cherchent un emploi ici se butent à des obstacles », reconnaît Chris, « mais ils peuvent les surmonter », précise-t-il. Chris a participé à des salons de l’emploi et à des réunions de sociétés d’ingénierie, et il a discuté avec des ingénieurs immigrants afin de savoir ce qu’il pouvait améliorer pour décrocher un emploi.
« Aujourd’hui, dit-il, je suis confiant et j’ai une vie meilleure. »
Ali Faramarzifar est un architecte naval originaire d’Iran qui travaillait pour une compagnie pétrolière à Dubaï avant de venir au Canada pour trouver un emploi plus spécialisé en ingénierie.
Ali indique qu’il a trouvé difficile au début de trouver un emploi dans son domaine, car il ne savait pas par où commencer ses recherches. Par la suite, il a trouvé un centre de recherche d’emploi et a suivi des cours sur la recherche d’emploi et la préparation aux entrevues. Tout en cherchant un emploi dans son domaine, Ali a accepté un emploi dans un magasin d’une chaîne canadienne de commerce au détail qu’il a occupé pendant un an et demi.
Il a entendu parler d’E-MAP par des amis et a envoyé des demandes d’emploi pour environ 20 postes différents. E-MAP l’a mis en contact avec R.A.S. Industries Ltd., une entreprise qui l’a embauché en janvier 2010. Il est devenu gestionnaire du matériel et des stocks l’année suivante.
Ali affirme qu’E-MAP l’a aidé à trouver son emploi, ce qui est très enthousiasmant et porteur de nouveaux défis. Il ajoute qu’E-MAP offre des simulations d’entrevue et des renseignements sur le milieu de travail au Canada et la culture organisationnelle de différentes entreprises, ce qui est selon lui très utile aux ingénieurs immigrants. Il mentionne que le réseautage permet d’obtenir des renseignements qui peuvent aider à décrocher un emploi. Il recommande d’ailleurs aux ingénieurs immigrants de suivre des cours destinés aux nouveaux arrivants et d’en apprendre davantage sur les industries au Canada afin de mieux se préparer à la recherche d’un emploi.
Dans le cadre du Plan d’action économique du Canada, le gouvernement a investi 50 millions de dollars dans une démarche de collaboration avec les provinces, les territoires et d’autres intervenants visant à améliorer la reconnaissance des titres de compétences acquis à l’étranger. Ce partenariat a mené à l’élaboration d’un cadre qui propose d’importants changements à la façon dont les titres de compétence des nouveaux arrivants sont évalués et reconnus au Canada. Le cadre en question simplifie la reconnaissance de l’expérience et des titres de compétence acquis à l’étranger à l’égard de professions clés, notamment dans les domaines de l’ingénierie et de la santé.
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Une professionnelle de la santé se bâtit un avenir au Canada
Winnipeg (Manitoba) – Jeanne Munezero Sindikubwabo, une infirmière autorisée originaire de l’Afrique, a émigré au Canada en février 2009 et s’est installée à Winnipeg. « J’ai trouvé difficile de me trouver du travail au Canada en tant qu’infirmière immigrante, » dit-elle. Heureusement, elle a reçu aide et conseils d’un centre multiservice mis sur pied par le Consortium national de formation en santé (CNFS) dans le cadre d’un projet pilote visant à aider les professionnels de la santé francophones formés à l’étranger à se trouver un emploi dans leur domaine. Le projet pilote est financé par le Programme de reconnaissance des titres de compétences étrangers (PRTCE) de EDSC.
Les responsables du PRTCE travaillent en collaboration avec les provinces, les territoires et d’autres intervenants à mettre en œuvre des projets en vue d’élaborer une méthode commune d’évaluation et de reconnaissance des titres de compétence acquis à l’étranger. Ainsi, les nouveaux arrivants comme Jeanne peuvent maintenant s’attendre à ce que leurs titres soient évalués en un an dans n’importe quelle administration au Canada.
Le centre multiservice auquel Jeanne s’est adressée fait partie du Projet régional d’orientation et d’aiguillage des Diplômés internationaux en santé dans les communautés francophones en situation minoritaires. Le personnel du centre l’a guidée tout au long du processus d’obtention des titres de compétence professionnels dont elle a besoin pour pratiquer au Canada. Il l’a aussi aidée à se faire connaître dans la communauté francophone minoritaire de Winnipeg. « Je suis très heureuse d’être venue au Canada et de pouvoir mettre mes connaissances et mon expérience en soins de santé au service des collectivités » [traduction], souligne-t-elle.
Le coordonnateur régional du projet, Mamadou Ka, explique que le Projet régional d’orientation et d’aiguillage du CNFS à Winnipeg a été mis en œuvre grâce au financement du PRTCE. « Jeanne est très déterminée et travaillante, mais aussi très qualifiée en tant qu’infirmière spécialisée en anesthésie et en réanimation » [traduction], indique-t-il. Il estime que c’est en partie grâce au soutien financier du PRTCE que Jeanne a pu entreprendre les démarches nécessaires pour obtenir ses titres de compétence en sciences infirmières ici au Canada. Jusqu’à présent, déclare-t-il, cinq professionnels de la santé francophones ont été placés dans deux institutions de santé francophones à Saint-Boniface.
Jeanne a trouvé un emploi dans son domaine en tant qu’aide en soins de santé et a suivi les cours prescrits. Elle est maintenant infirmière auxiliaire autorisée et suit des cours de mise à niveau pour obtenir son titre d’infirmière autorisée. « Lorsque je deviendrai enfin infirmière autorisée, j’organiserai une grande fête! » dit-elle en souriant.
Dans le cadre du Plan d’action économique du Canada, le gouvernement a investi 50 millions de dollars pour améliorer la reconnaissance des titres de compétences étrangers, en collaboration avec les provinces, les territoires et d’autres intervenants. Ce partenariat a mené à l’élaboration d’un cadre qui propose des changements significatifs à la façon dont les titres de compétence des nouveaux arrivants sont évalués et reconnus au Canada. Ainsi, le cadre simplifie la reconnaissance de l’expérience et des titres de compétence acquis à l’étranger dans des professions clés. Il permet aussi aux professionnels de la santé formés à l’étranger de mettre plus tôt leurs connaissances et leurs compétences au service des collectivités d’un bout à l’autre du Canada.
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