Le gouvernement du Canada verse des fonds pour rendre l’éducation postsecondaire plus abordable pour tous

Communiqué de presse

Le 3 février 2021              Gatineau (Québec)              Emploi et Développement social Canada

La pandémie de COVID-19 a mis les Canadiens à l’épreuve de nombreuses façons. Cependant, alors que les Canadiens unissent leurs efforts pour lutter contre la COVID-19, ils doivent continuer à planifier l’avenir. Et pour certains, cela signifie d’épargner pour assurer l’éducation de leurs enfants à la fin des études secondaires. Soutenir les familles et les collectivités à risque et leur permettre de se préparer plus facilement aux étapes importantes de la vie sont des éléments qui figurent au cœur même de ce plan.

C’est la raison pour laquelle la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées, Carla Qualtrough, a annoncé aujourd’hui un financement pouvant atteindre 6,7 millions de dollars pour la phase II du projet pilote du Bon d’études canadien. Cette initiative s’inscrit dans un appel de propositions visant à sélectionner des organismes partenaires. Ces fonds permettront au gouvernement du Canada de financer des projets qui feront mieux connaître le Bon et faciliteront l’accès. Les enfants qui en ont le plus besoin pourront ainsi bénéficier de cet incitatif à l’épargne-études.

Cette deuxième phase s’appuie sur la réussite de la Phase I, qui a permis de financer 12 projets communautaires partout au Canada. Les projets en phase 1 mettent à l’essai des approches novatrices pour joindre les Canadiens vulnérables dans leur lieu de résidence et de manière à répondre à leurs besoins. Des ateliers, des séances individuelles, des vidéos animées et d’autres méthodes créatives ont été utilisés pour sensibiliser les gens au Bon d’études canadien et accroître l’adhésion au Bon dans les collectivités canadiennes.

Pendant la deuxième phase, les organismes admissibles pourraient recevoir jusqu’à 1 million de dollars de financement sur deux ans pour des projets qui testent des manières d’aider la population à ouvrir des Régimes enregistrés d’épargne-études et à accéder au Bon d’études canadien. La priorité de ces projets : les enfants pris en charge ou issus de familles à faible revenu ou monoparentales, les enfants et les familles vivant en milieu rural ou éloigné ou pour les jeunes qui s’apprêtent à faire des études postsecondaires. Ils devront également tenir compte des obstacles liés à la pandémie de COVID-19. Sont encouragés à lire le guide et à présenter une demande d’ici le 17 mars 2021 les organismes de bienfaisance et à but non lucratif, les organismes des secteurs de l’éducation, des services sociaux et des services à l’emploi, les municipalités et les organisations autochtones.

Citations

« Nous voulons tous ce qu’il y a de mieux pour nos enfants. Mais certains Canadiens doivent relever divers défis et l’économie d’argent n’est peut-être pas aussi facile qu’auparavant. C’est pourquoi le Bon d’études canadien est un outil si précieux pour préparer la réussite d’un enfant. Et pourtant, nos collectivités les plus vulnérables sont celles qui ont le moins accès à cette aide avantageuse. Grâce au financement que j’annonce aujourd’hui, nous pouvons aider davantage de familles canadiennes à se bâtir un meilleur avenir. »

– La ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées, Carla Qualtrough

Faits en bref

  • Le Bon d’études canadien est offert aux enfants admissibles nés en 2004 ou après et issus de familles à faible revenu; les familles reçoivent un paiement initial de 500 $, auquel on ajoute 100 $ pour chaque année d’admissibilité jusqu’à l’âge de 15 ans, à concurrence de 2 000 $. 

  • Dans le cadre du budget de 2017, le gouvernement du Canada s’est engagé à verser 12 millions de dollars en subventions et contributions pour le lancement du projet pilote du Bon d’études canadien. Ce dernier finance des initiatives communautaires, aidant ainsi les familles à planifier les études postsecondaires de leurs enfants.

  • Le gouvernement du Canada offre également la Subvention canadienne pour l’épargne-études, qui permet d’épargner pour l’avenir d’un enfant. Cette Subvention comprend un montant de base de 20 % sur la première tranche de 2 500 $ de cotisations personnelles annuelles à un régime enregistré d’épargne-études (offert à tous les enfants admissibles, peu importe le revenu familial), ainsi que le montant supplémentaire de la Subvention, qui correspond à :

    • 10 % de la première tranche de 500 $ de cotisations personnelles annuelles pour les enfants de familles dont le revenu rajusté se situe entre 49 020 $ et 98 040 $;
    • 20 % de la première tranche de 500 $ de cotisations personnelles annuelles si le revenu rajusté de la famille de l’enfant est égal ou inférieur à 49 020 $.

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Personnes-ressources

Pour les demandes des médias, veuillez contacter :

Marielle Hossack
Attachée de presse
Cabinet de la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées,
Carla Qualtrough
819-654-5552
marielle.hossack@hrsdc-rhdcc.gc.ca

Bureau des relations avec les médias
Emploi et Développement social Canada
819-994-5559
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