Inclusion économique et sociale infographie - 2021

Formats substituts

Figure 1 : Inclusion économique et sociale Inclusion économique et sociale – 2021
Figure 1 – Description textuelle

Inclusion économique et sociale

L’inclusion est un moteur de croissance qui peut conduire à une économie plus résiliente

Les avantages économiques de l’inclusion comprennent :

  • l’augmentation de la productivité sur le lieu de travail;
  • de meilleurs résultats en matière d’emploi;
  • l’amélioration de la santé mentale;
  • l’amélioration de la santé physique; et
  • la réduction du coût des services sociaux.

Source: Deloitte, 2019.

L’inclusion économique et sociale est la capacité de participer pleinement aux aspects politiques, éducatifs, économiques et sociaux de sa communauté. Les facteurs qui contribuent à l’inclusion économique et sociale se renforcent mutuellement.

L’exclusion a un prix

Les coûts de l’exclusion pour les personnes comprennent :

  • des pertes de salaires;
  • des revenus plus faibles au cours de la vie;
  • de mauvais résultats pédagogiques; et
  • des répercussions négatives au travail.

Les coûts de l’exclusion pour le Canada comprennent :

  • l’augmentation des dépenses relatives aux programmes sociaux;
  • la baisse des recettes fiscales;
  • la réduction de la croissance du produit intérieur brut (PIB); et
  • moins de richesse en capital humain.

Source : La banque mondiale, 2021

Le racisme et la discrimination entraînent des coûts supplémentaires et cumulatifs en matière de santé physique et mentale sur le plan individuel, ce qui entraîne des coûts sociaux.

Bien que le Canada ait fait des progrès pour rendre la société plus inclusive, des défis persistent

De nombreux facteurs influent sur l’inclusion économique et sociale, notamment :

La participation au marché du travail est relativement élevée, mais des inégalités persistent pour les groupes marginalisés qui sont également confrontés à des revenus moins élevés

Diagramme 1 texte : Participation à la vie active et revenus d'emploi individuels pour des groupes sélectionnés (âgés de 25 à 64 ans)
Groupes (25 à 64 ans) Taux d'activité Taux de participation au marché du travail Année
Hommes 89% $47,500 2019
Femmes 81% $29,900 2019
Immigrant récent (moins de 10 ans) 87% $28,600 2019
Personnes en situation de handicap 65% $18,800 2017
Autochtones (hors reserve) 78% $27,400 2019
Groupes racisés (Minorités visibles) 80% $35,100 2016
Personnes seules 84% $35,600 2019

* Le revenu d’emploi et les taux de participation au marché du travail pour différents groupes correspondent à la population en âge de travailler, soit entre 25 et 64 ans, et utilisent des données provenant de plusieurs sources. Les estimations fondées sur d’autres sources de données et différentes tranches d’âge peuvent varier.

Source : Enquête canadienne sur le revenu 2019, Enquête canadienne sur l’incapacité 2017, Recensement de la population 2016

En moyenne, les Canadiens ont un taux élevé d’éducation post-secondaire, mais les niveaux d’instruction inférieurs constituent un obstacle à la participation au marché du travail et ont une incidence sur les revenus. Pourtant, pour certains, comme les nouveaux immigrants, un niveau d’études plus élevé ne se traduit pas par un salaire plus élevé.

Diagramme 2 texte : Niveau de scolarité postsecondaire atteint pour les groupes sélectionnés (entre 25 et 64 ans)
Groupes (25 à 64 ans) Niveau d'études postsecondaires (%)
Hommes 67%
Femmes 74%
Immigrant récent (moins de 10 ans) 81%
Personnes en situation de handicap 56%
Autochtones (hors reserve) 57%
Groupes racisés (Minorités visibles) 69%
Personnes seules 69%

* Niveau de scolarité postsecondaire atteint pour les groupes sélectionnés (entre 25 et 64 ans). Comprend l’obtention d’un diplôme postsecondaire.

Source : Enquête canadienne sur le revenu 2019, Enquête canadienne sur l’incapacité 2017, Recensement de la population 2016

La discrimination est à l’origine de l’exclusion pour de nombreuses personnes. Au Canada, de nombreuses personnes âgées de 15 ans et plus ont rapporté avoir été victimes d’une forme de discrimination

Diagramme 3 texte :Pourcentage de la population (âgée de 15 ans et plus) ayant déclaré avoir été victime de discrimination
Groupe (15 ans et plus) Pourcentage de personnes ayant déclaré avoir été victimes de discrimination
Pas une minorité visible 12%
Asiatique du Sud-Est 14%
Philippin 15%
Chinois 15%
Asiatique de l'Ouest 15%
Coréen 18%
Minorité visible (tous) 20%
Asiatique du Sud 20%
Autochtones (hors réserve) 23%
Latino-Américain 26%
Noir 27%
Arabe 29%
Personnes non handicapées 11%
Personnes handicapées 22%

* Victime de discrimination, y compris la discrimination fondée sur la race ou la couleur de la peau, l’origine ethnique ou la culture, le sexe, l’âge, l’apparence physique, la religion, l’orientation sexuelle, le handicap physique ou mental, la langue, ou toute autre raison, 15 ans et plus.

Source : Enquête sociale générale, 2014

La pauvreté est à la fois une cause et un effet de l’exclusion économique et sociale. Les préjugés liés à la pauvreté aggravent l’exclusion. Le seuil de pauvreté officiel du Canada (COPL) est basé sur la mesure du panier de consommation

Diagramme 4 texte : Cibles de réduction de la pauvreté en fonction de la Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté, 2020 et 2030 (seuil de pauvreté officiel du Canada, mesure du panier de consommation, base 2018).
Année Taux de pauvreté selon le seuil de pauvreté officiel du Canada Cibles 2020 Cibles 2030
2012 15.0% 11.60% 7.25%
2013 14.4% 11.60% 7.25%
2014 13.6% 11.60% 7.25%
2015 14.5% 11.60% 7.25%
2016 12.8% 11.60% 7.25%
2017 11.7% 11.60% 7.25%
2018 11.0% 11.60% 7.25%
2019 10.1% 11.60% 7.25%

* La série de base 2018 a été rétrospectivement établie pour 2012 à 2014 à l’aide de techniques d’étalonnage.

Source : Enquête canadienne sur le revenu

Conformément à la Loi sur la réduction de la pauvreté, le gouvernement du Canada s’est engagé à réduire la pauvreté de 20 % d’ici 2020, et de 50 % d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 2015. L’objectif de réduction de la pauvreté pour 2020 a été atteint, mais les taux de pauvreté demeurent élevés pour certains groupes.

Le logement est essentiel pour l’inclusion, mais l’accès demeure un défi. En 2018, les données recueillies auprès de 61 collectivités ont montré qu’une nuit donnée, 32 000 personnes étaient sans abri :

  • 79 % vivaient de l’itinérance absolue (dans des refuges ou à découvert)
  • 30 % étaient Autochtones
  • 60 % ont déclaré avoir été sans abri pendant 6 mois ou plus au cours de la dernière année
  • 50 % ont déclaré avoir connu leur première expérience d’itinérance avant l’âge de 25 ans

Source : Tout le monde compte, 2018

COVID a mis en évidence les disparités existantes qui ont une incidence disproportionnée sur des populations déjà marginalisées

Même avec quelques signes récents de reprise économique, les effets à long terme de la pandémie de COVID-19 ne sont pas encore entièrement connus.

Les groupes de minorités visibles ont connu des taux disproportionnés de perte d’emploi ainsi que de réduction des heures et de la capacité à répondre aux besoins essentiels en raison de la COVID-19
Diagramme 5 texte : Répercussions de la pandémie de COVID-19 sur les finances et l'emploi, selon les groupes de minorités visibles, mai et juin 2020
Groupes Perte d'emploi ou réduction des heures de travail chez les personnes employées avant la COVID-19 Personnes qui signalent des répercussions importantes ou moyennes liées à la COVID-19 concernant la capacité à faire face à ses obligations financières ou à ses besoins essentiels.
Blanc 34% 23%
Japonais 35% 25%
Chinois 31% 27%
Latino-Américain 34% 32%
Autres minorités visibles 37% 33%
Coréen 40% 36%
Asiatique du sud 37% 39%
Noir 38% 39%
Asiatique du sud-est 40% 40%
Asiatique de l'Ouest 47% 42%
Philippin 42% 43%
Arabe 33% 44%

Source : Statistique Canada, Répercussions de la COVID-19 sur les Canadiens – Confiance à l’égard des autres, 2020 Séries de collecte de données (5323). Les données ont été recueillies au moyen d’un questionnaire d’externalisation ouverte, entre les mois de mai et juin 2020

Les personnes aux plus faibles revenus (décile inférieur) ont connu des taux de mises à pied mensuelles beaucoup plus élevés que les personnes ayant les revenus les plus élevés (décile supérieur)
Diagramme 6 texte : Taux de licenciement mensuel moyen des salariés par décile de salaire, 2020
Décile de salaire Taux de licenciement mensuel moyen
Décile inférieur 7%
2e décile 6%
3e décile 4%
4e décile 4%
5e décile 3%
6e décile 2%
7e décile 2%
8e décile 2%
9e décile 2%
Décile supérieur 1%

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, de janvier à février, de février à mars, jusqu’à novembre à décembre 2020

L’évolution des principaux indicateurs du marché du travail entre février 2020* et septembre 2021 montre que les femmes ont été touchées de manière disproportionnée par la pandémie
Diagramme 7 texte : Évolution des principaux indicateurs du marché du travail entre février 2020* et septembre 2021 pour les hommes et les femmes âgés de 25 à 64 ans (variation en %)
Sexe Population active Emploi à temps plein Emploi à temps partiel Taux de participation Taux d’emploi Population inactive
Hommes (15 ans et plus) 1.5% -1.2% 7.5% 0.0% -1.5% 1.1%
Femmes (15 ans et plus) 1.2% 1.7% -4.5% -0.3% -1.4% 1.9%

*Février 2020=100

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population, tableau 14-10-0287-01

Répercussion de la pandémie de COVID-19

Plus d’un tiers des personnes autochtones, un groupe dont le taux de pauvreté est déjà relativement plus élevé, ont déclaré que la pandémie avait provoqué une instabilité financière, tandis qu’un quart des personnes non autochtones ont fait le même constat.

Les mères autochtones sont plus susceptibles d’effectuer un travail non rémunéré, comme s’occuper des enfants ou des proches. Au mois de décembre 2020, le taux d’emploi pour les femmes autochtones vivant hors réserve était 10,9 % plus bas que les taux de 2019, tandis que cet écart pour les hommes autochtones était de 1,5 %.

Le fardeau découlant de la pandémie s’est révélé beaucoup plus lourd pour les femmes. Plus particulièrement, les femmes faiblement rémunérées étaient sur-représentées dans les industries touchées par la pandémie. Comparativement aux niveaux pré-pandémiques de février 2020, 29,8 % (246 600) moins d’emplois faiblement rémunérés étaient occupés par des femmes en mai 2021 par rapport à 21,6% (108 500) moins d’emplois occupés par des hommes.

Les fermetures d’écoles et de garderies ont eu une importante incidence sur les emplois de mères de jeunes enfants.

Des données récentes démontrent que le taux d’emploi a remonté aux niveaux de février 2020. Cependant, 218 000 Canadiens de plus travaillaient toujours moins de 50 % de leurs heures habituelles.

Source : Statistique Canada, 2020 et 2021 (Incluant l’Enquête sur la population active, septembre 2021)

Régler le dossier vaste et complexe de l’inclusion économique et sociale nécessite une approche axée sur l’ensemble de la société

Le gouvernement fédéral soutient l’inclusion par des mesures telles :

  • le système d’imposition et de transferts;
  • des programmes de la sécurité du revenu tels que :
    • l’Allocation canadienne pour enfants;
    • l’Allocation canadienne pour les travailleurs;
    • la Sécurité de la vieillesse;
    • le Supplément de revenu garanti;
    • l’assurance-emploi;
  • l’accessibilité en vertu de la Loi canadienne sur l’accessibilité et des initiatives connexes;
  • les programmes pour le perfectionnement de la main-d’œuvre;
  • le financement direct d’organisations qui offrent des programmes communautaires; et
  • des prêts étudiants

Tous les ordres de gouvernement, les communautés, le secteur privé, la société civile, les établissements d’enseignement et autres jouent un rôle important dans le soutien de l’inclusion.

Détails de la page

Date de modification :