Voyez la vision mise en pratique : La vision se concrétise déjà
Article 1
Collaboration et données ouvertes
La plateforme géospatiale fédérale
Qu'est-ce que c'est?
Le gouvernement fédéral possède une quantité d'information géospatiale (de localisation) et d'expertise. C'est un atout énorme en cette ère technologique, où les données sont la nouvelle devise mondiale. La Plateforme géospatiale fédérale (PGF) consistera en un environnement collaboratif en ligne où il sera possible de trouver et de visualiser facilement sur des cartes les données géospatiales pertinentes du gouvernement, afin d'appuyer la prise de décisions, de promouvoir l'innovation et de mieux servir les Canadiens. La PGF changera du tout au tout la façon dont le gouvernement du Canada gère, partage et utilise les données géospatiales.
Pourquoi est-ce important?
L'exploitation des données géospatiales du gouvernement est essentielle, car elle prépare la voie à une transformation à plus long terme. La mise en service de la plateforme devrait intervenir progressivement au début de 2014. La PGF est appelée à jouer un rôle de premier plan dans l'intégration des données économiques, sociales et environnementales du gouvernement, afin d'appuyer la prise de décisions d'ordre géospatial sur toute une série de dossiers complexes tels que l'exploitation responsable des ressources, la gestion de l'environnement, les examens réglementaires, la sûreté et la sécurité.
Par exemple, en cas d'examen réglementaire d'une mine, la PGF donnerait aux analystes du gouvernement, aux intervenants et aux citoyens une idée précise de tous les facteurs à prendre en compte dans le processus de prise de décisions. La PGF permettrait aux parties intéressées de voir la nouvelle exploitation minière sur une carte régionale avec d'autres renseignements pertinents, notamment des statistiques sur l'emploi et la croissance économique dans la région en question, des données sur les infrastructures locales (ports accessibles et communautés environnantes), et des informations importantes sur l'environnement (réserves d'espèces sauvages fragiles et limites des parcs). Il s'agit de pouvoir communiquer clairement des idées complexes et de favoriser ainsi une prise de décisions éclairées et transparentes.
« La plateforme géospatiale fédérale est un excellent exemple d'initiative de transformation qui appuie Objectif 2020. C'est un effort collaboratif entre 21 ministères et agences, qui aidera la fonction publique à devenir un organisme moderne et technohabilité capable de gérer ses données géospatiales plus efficacement pour favoriser les priorités en matière de politiques.
»
–David Harper, Sciences de la terre, Ressources naturelles Canada
La PGF sera également utile sur le plan de la sûreté et de la sécurité, car elle facilitera la production d'applications pratiques et innovantes, comme des cartes de catastrophe en temps réel pour le Canada, lesquelles aideront à sauver des vies.
La plateforme sera aussi un moteur d'innovation et de stimulation du développement économique. Permettre au public, au milieu universitaire, au secteur privé et à d'autres d'avoir accès aux données géospatiales de façon cohérente, c'est favoriser une exploitation plus efficace de la plateforme en matière de recherche et de développement de produits et d'applications à valeur ajoutée. Cela concorde avec le plan d'action du Canada pour un gouvernement ouvert.
Comme solution pangouvernementale, la plateforme contribuera à améliorer l'efficacité opérationnelle et la productivité interne de la fonction publique, une priorité clé du gouvernement.
Quels sont les facteurs déterminants de la décision d'aller de l'avant?
De nombreux ministères et agences investissent beaucoup dans la collecte et la gestion de grandes quantités de données géospatiales, mais pour diverses raisons, un certain nombre d'obstacles empêchent de procéder à l'intégration et au partage de cette information en temps opportun avec les ministères et organismes fédéraux et d'autres partenaires. En concertation avec les différents secteurs du gouvernement, le Comité fédéral de géomatique et d'observation de la Terre (CFGOT) s'est affairé à éliminer ces obstacles et à exploiter pleinement le potentiel des données géospatiales du gouvernement au moyen de l'initiative de la PGF.
Le CFGOT représente 21 ministères et organismes fédéraux qui produisent ou utilisent des données géospatiales. Ils collaborent tous volontairement à ce vaste effort du gouvernement fédéral et ont tous adopté une approche inclusive, ouverte et transparente entre eux, autant dans l'intérêt du gouvernement fédéral que dans celui des Canadiens. L'exécution de cette initiative a été rendue possible par le fait de reconnaître la puissance et le potentiel des nouvelles technologies et des nouveaux médias, ainsi que l'importance de données fiables, ouvertes pour l'économie du savoir et la compétitivité du Canada.
Article 2
Des services aux Canadiens plus simples et plus accessibles
À l'Agence du revenu du Canada (ARC), nous croyons que les Canadiens sont plus susceptibles de respecter volontairement leurs obligations fiscales si nous facilitons leurs interactions avec nous. Notre rôle est de nous assurer qu'ils disposent des renseignements et des outils nécessaires pour ce faire. L'amélioration et l'élargissement de nos services en ligne font partie des meilleures façons que nous connaissons pour améliorer l'observation volontaire.
Les Canadiens passent plus de temps en ligne que dans tout autre pays dans le monde. Le gouvernement doit relever le défi de communiquer les renseignements que les Canadiens veulent, dans le format qu'ils veulent, et ce, quand et où ils le veulent. Les employés de l'ARC nous ont également dit, lors des discussions sur Objectif 2020, qu'ils veulent plus d'outils électroniques pour mieux servir les Canadiens. En permettant aux contribuables d'interagir davantage avec nous en utilisant nos services en ligne, nous répondons aux attentes des personnes et des entreprises que nous servons et qui désirent des options de service simples, efficaces et à coût modique.
Les Canadiens s'attendent à des services exceptionnels; le lancement de nouvelles initiatives nous permet de garder l'avantage.
Les Canadiens ont adopté nos services en ligne actuels. Par exemple, la production électronique connaît une croissance rapide. Au cours de l'année d'imposition 2013, 76 % des déclarations de revenus des particuliers et 70 % des déclarations de revenus des sociétés ont été produites en ligne. Les avantages de ce service sont nets : la production en ligne est rapide, simple et sécuritaire. La transmission électronique des déclarations est plus pratique et plus exacte que la production sur papier, et les contribuables reçoivent plus rapidement leurs remboursements. Dans certains cas, combiner la production électronique et le dépôt direct permet aux particuliers de recevoir leur remboursement en aussi peu que huit jours. En moyenne, nous traitons les déclarations produites par voie électronique en 11 jours, comparativement à 39 jours dans le cas des déclarations produites sur papier. De plus, le coût de traitement d'une déclaration des particuliers produite par voie électronique est beaucoup plus faible que le coût de traitement d'une déclaration produite sur papier.
Andrew Treusch, commissaire de l’ARC, et des participants
à la webdiffusion de l’Agence.
Nous continuons aussi à apporter des améliorations à nos portails de services en ligne populaires et sécurisés : Mon dossier, Mon dossier d'entreprise et Représenter un client. À l'heure actuelle, plus de 2,4 millions de particuliers sont inscrits à Mon dossier, et il y a plus de 1,7 million d'inscriptions à Mon dossier d'entreprise. L'ARC élabore constamment de nouvelles fonctions et capacités qui promettent de faire augmenter encore plus ces nombres. Déjà, un nouveau service de courrier en ligne à l'intention des petites entreprises canadiennes a été lancé, permettant à celles-ci de communiquer en ligne avec l'ARC de manière sécurisée et de simplifier leurs interactions avec nous. Un service de demandes de renseignements en ligne a aussi récemment été ajouté à Mon dossier d'entreprise. Grâce à ce service, les entreprises ou leurs représentants peuvent poser des questions en ligne à l'ARC concernant leur compte et recevoir des réponses en ligne et par écrit. De nombreux employés de l'ARC — plus de 21 000, et ce nombre ne cesse d'augmenter — misent sur ces avancées en matière de services en participant et en contribuant à Objectif 2020.
L'ARC est sans conteste un chef de file en matière de services en ligne. Cependant, nous savons aussi que les Canadiens ont malgré tout parfois besoin de communiquer avec une « vraie personne ». L'an dernier, nos agents des centres d'appels ont répondu à près de 21 millions d'appels, et nos bénévoles du Programme communautaire des bénévoles en matière d'impôt ont aidé de façon concrète environ un demi-million de Canadiens à produire leurs déclarations de revenus.
Les Canadiens disposent aujourd'hui de plus de façons que jamais auparavant pour interagir avec nous. Les idées novatrices que les employés de l'ARC ont proposées lors des processus de mobilisation pour Objectif 2020 nous permettront de continuer d'offrir des services de calibre mondial au coût le plus bas possible.
Les Canadiens sont de plus en plus présents dans le monde numérique, et nous devons suivre cette tendance.
Article 3
Peu après sa création, SPC a commencé à recevoir les factures
de 43 ministères et organismes partenaires (en moyenne
75 000 par mois) pour d'innombrables services de
télécommunications et de TI.
La technologie au cœur de la fonction publique de 2020 – une idée déjà en train de se concrétiser
Les consultations entourant Objectif 2020 ont amené les participants à se demander quelle forme prendrait la fonction publique de demain et comment cela se produirait. L'un des sujets qui est ressorti des discussions en ligne et en personne est le pouvoir de la technologie et la manière de l'exploiter pour concrétiser la vision pour Objectif 2020. Pour travailler en réseau, pour fonctionner de manière pangouvernementale, pour avoir un milieu de travail moderne où la technologie est utilisée intelligemment, nous devons adopter une nouvelle approche à l'égard des systèmes et des outils de technologie de l'information (TI) dont nous avons besoin pour faire notre travail. C'est ici que Services partagés Canada (SPC) entre en scène.
Sachant qu'il y avait des gains à réaliser en regroupant les activités et les investissements en matière de TI de tous les ministères, comme la plupart des grandes organisations l'ont fait au cours des dernières années, le gouvernement a créé SPC le 4 août 2011. SPC a reçu du gouvernement le mandat d'offrir des services de courriel, de centres de données et de télécommunication à 43 ministères et organismes fédéraux. L'organisme a tout d'abord étudié la situation de l'infrastructure de TI à l'échelle de ces organisations. Voici quelques-unes de ses observations :
- on trouve 63 systèmes de courriel à l'échelle des 43 organisations recevant des services de SPC — il y a davantage de pare-feu entre les ministères qu'entre le gouvernement et Internet;
- les 43 organisations partenaires administrent en tout 485 centres de données à l'échelle du Canada, nombre desquels datent d'il y a 30 à 40 ans;
- on trouve quelque 4 000 réseaux locaux dans un peu plus de 3 800 immeubles fédéraux occupés par les 43 organisations.
Voici quelques exemples de la modernisation qui sera réalisée par SPC afin de générer des économies, de renforcer la sécurité et d'améliorer les services aux Canadiens grâce à la transformation des TI :
- D'ici mars 2015, SPC regroupera les 63 systèmes de courriel utilisés par quelque 300 000 fonctionnaires en une seule solution (norme minimale Windows 7 et Microsoft Office), ce qui assurera une connexion sans interruption, améliorera l'efficacité, réduira les coûts et la complexité des services et permettra de suivre le même modèle d'adresse courriel pour tous les employés du gouvernement du Canada (prénom.nomdefamille@canada.ca).
- D'ici 2020, SPC regroupera les 485 centres de données existants en un maximum de 7 centres modernes, sécuritaires et à la fine pointe de la technologie. Ceci permettra de maintenir un niveau élevé de sécurité et une redondance assurée pour les données détenues par le gouvernement, y compris les renseignements personnels que nous conservons au nom des Canadiens que nous servons. En outre, cela nous permettra de faire des économies d'échelle qui n'étaient pas possibles lorsque les centres de données étaient gérés individuellement par les ministères.
- D'ici 2020, SPC compte refaire le câblage de plus de 3 800 immeubles, de sorte que tous les fonctionnaires aient accès à des télécommunications sécurisées et sans fil (voix, données et vidéo). Ce nouveau réseau unique de télécommunications permettra de tenir des vidéoconférences sécurisées et peu coûteuses (dans les salles de réunion et à partir des ordinateurs de bureau) et de transmettre des données de manière fiable et efficace.
En fait, si SPC n'existait pas déjà, nous devrions l'inventer pour concrétiser la vision pour Objectif 2020. La jungle des TI que nous connaissons aujourd'hui n'est pas apparue du jour au lendemain, et il ne suffit pas d'un coup de baguette magique pour la transformer. Cependant, SPC a déjà commencé à mettre sur pied l'infrastructure de TI moderne dont la fonction publique a besoin et les améliorations seront mises en œuvre tout au long de la transformation. En adoptant une approche pangouvernementale, comme le veut la vision pour Objectif 2020, SPC sera en mesure d'offrir des services de courriel, de traitement des données, de stockage et de télécommunication fiables et sécurisés à tous les ministères et organismes et, par le fait même, aux Canadiens qu'ils servent.
Article 4
Un effectif compétent, confiant et très performant
Saviez-vous que les fonctionnaires fédéraux se servent efficacement des nouvelles technologies pour appuyer les activités de consultation et d'élaboration des politiques?
Une équipe d'employés du Bureau du dirigeant principal des ressources humaines, au Secrétariat du Conseil du Trésor, a connu un succès hâtif dans le cadre d'Objectif 2020 en faisant un usage efficace des nouvelles technologies pour appuyer des activités de consultation portant sur la nouvelle proposition de Compétences clés en leadership dans la fonction publique du Canada.
Voici une entrevue sur le sujet avec Kathryn Jarrett-Ekholm, directrice.
Q. Parlez-nous de l'exercice de consultation. Comment cela s'est-il déroulé?
Ces six derniers mois, nous nous sommes servis de la plateforme GCconnex pour mettre sur pied une tribune ouverte en réseau, afin de rejoindre « toute personne manifestant de l'intérêt véritable pour le développement du leadership ». À son zénith, le nombre de membres a dépassé 900 personnes, ce qui en a fait le deuxième plus populaire sur GCconnex, après Objectif 2020.
Q. Pourquoi avez-vous opté pour la consultation en ligne?
Nous avons vu dans les médias sociaux une possibilité de rejoindre beaucoup de monde de façon efficace partout dans la fonction publique fédérale. Nous voulions aussi donner suite à notre engagement à l'égard d'une culture du travail branchée sur la technologie, confiante et à haut rendement, et exploiter le potentiel d'externalisation ouverte.
Ryan Androsoff, Bureau du dirigeant principal de l'information,
et Kathryn Jarrett-Ekholm, directrice, Bureau du dirigeant
principal des ressources humaines au Secrétariat du Conseil
du Trésor.
Q. Qu'est-ce qui définit votre succès?
Plusieurs choses, en fait. Premièrement, nous avons profité d'un soutien extraordinaire. Le processus de mobilisation pour Objectif 2020 nous a donné l'occasion et le momentum nécessaires. Nos leaders étaient d'accord pour faire une tentative avec GCconnex et pour prendre le risque de partager du contenu avec les participants. Ce n'était pas parfait, car nous y travaillons toujours. Il fallait que nous soyons prêts à dire : « C'est ce qu'on a de mieux… qu'en pensez-vous, mesdames et messieurs les fonctionnaires? ». Des collègues de la DG du dirigeant principal de l'information nous ont fourni un soutien technique et un service d'analyse excellents, en plus de nous aider à nous servir des toutes dernières caractéristiques de GCconnex.
L'engagement permanent est aussi un élément important. Nous avons incorporé les fils de discussion et nous avons travaillé fort à établir des liens avec les conversations sur les autres forums. Nous n'avons pas cessé de solliciter la participation et de voir à ce que tous aient la chance de dire leur mot. Pour cela, nous avons adopté un format mixte de questions et de sondages, toujours dans les deux langues officielles.
Nous avons eu aussi un soutien incroyable de leaders experts en consultation des ministères, des agences et de diverses communautés de pratique. Ils ont fait beaucoup de travail préparatoire pour promouvoir notre initiative et rejoindre les participants potentiels. Nous les avons en retour soutenus au moyen de notre propre forum fermé GCconnex. Nous avons tous acquis une certaine confiance à nous en servir, et nous avons partagé nos expériences et parlé de nos progrès.
Q. Avez-vous des conseils à donner?
Essayez : ça marche! La communauté virtuelle que nous avons créée a vraiment adhéré à l'esprit d'Objectif 2020 en prenant part à ce dialogue. Le fait d'avoir utilisé un outil comme GCconnex a donné une touche d'efficacité à notre travail. Nous avons rejoint tellement de gens, sans engager aucune dépense de voyage! Aussi, nous avons reçu des réponses honnêtes, valables et très personnelles. GCconnex nous a aussi permis de partager de l'information rapidement et d'avoir de la rétroaction presque instantanément. On a dû apprendre des choses au début, nous habituer à la technologie et changer nos façons traditionnelles de faire les choses, mais nous l'avons fait et ça en a valu la peine!
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