Discours du greffier lors de l’événement Transformation, organisé pour souligner la Journée internationale des personnes handicapées

Discours

L’allocution définitive fait foi
4 décembre 2017

Bonjour à tous, c’est un honneur pour moi d’être parmi vous aujourd’hui. Je vous remercie de m’avoir invité.

Quand j’étais champion adjoint pour la collectivité des personnes handicapées, comme on l’appelait à l’époque, j’ai participé à des événements comme celui‑ci pendant de nombreuses années. C’est très important pour moi d’être ici aujourd’hui. J’aurais souhaité avoir la chance de passer plus de temps avec vous, mais je sais que les organisateurs feront un bilan approfondi des résultats. J’ai bien hâte d’entendre le fruit de vos discussions et vos commentaires.

Pour commencer, je tiens à prononcer quelques mots de remerciement.

Tout d’abord, merci à toutes ces personnes qui agissent en tant que championnes et qui donnent de leur temps aux ministères et aux organisations auxquels elles appartiennent. Il y a plus de 300 organisations au sein de la fonction publique, et nous sommes tous très occupés à travailler à produire des résultats pour la population canadienne. Ces fonctionnaires donnent temps et énergie pour améliorer toujours un peu plus leur environnement de travail, c’est un fait reconnu et très apprécié. Je vous remercie tous de vos efforts!

Une partie de ces efforts nécessitent parfois le coup de pouce et l’esprit de direction de quelques personnes présentent aujourd’hui. Donc, j’aimerais remercier Lori Sterling, la sous‑ministre du Travail, pour les aptitudes à diriger qu’elle a démontrées en aidant les ministres à faire avancer un programme en matière d’accessibilité très ambitieux. En effet, l’année 2018 promet d’être une année historique pour le Canada.

Je tiens également à remercier Yazmine Laroche d’être une championne incroyable. Elle est une amie de longue date et une collègue qui, depuis plusieurs années, a déployé beaucoup d’efforts pour mettre en place un programme en matière d’accessibilité et pour s’assurer que la fonction publique fédérale – en tant qu’environnement de travail le plus important du pays – montre l’exemple.

Beaucoup de travail reste encore à souligner et beaucoup de perspectives encourageantes marquent l’avenir.

Je le dis souvent, nous faisons partie de la fonction publique la plus efficace au monde, comme le reflète l’indice d’efficacité de la fonction publique (International Civil Service Effectiveness [InCISE] Index 2017 – anglais seulement). Et c’est bien parce que nous ne nous satisfaisons pas du statu quo, et qu’ainsi, nous ne cessons jamais d’apprendre et nous cherchons constamment à nous améliorer. Nous apprenons de nos erreurs et nous tenons compte des commentaires des représentants, des médias et de nos employés.

Beaucoup d’objectifs n’ont pas encore été atteints en matière d’inclusion et de diversité au sein de la fonction publique. C’est un fait reconnu que la population du Canada est diversifiée, tout comme l’est notre fonction publique.

L’inclusion est un acte de volonté qui exige des efforts. Il nécessite un changement culturel ainsi qu’un effort quotidien pour veiller à ce que personne ne soit laissé de côté, que toutes les voix puissent se faire entendre et qu’aucun talent ne soit ignoré. Il est difficile d’influencer la culture et de modifier des comportements. Je sais que vous en avez discuté aujourd’hui. Il existe des solutions technologiques et physiques, et j’espère que nous avons suscité une autre vague d’idées sur la question. L’inclusion exigera un changement culturel, et c’est une transition à laquelle nous devons travailler. Nous avons besoin d’une fonction publique qui fait preuve de plus d’ouverture, qui est caractérisée davantage par une gestion horizontale que par une gestion pyramidale, qui est plus démocratique, et évidemment, plus inclusive.

Tous ces éléments exigent encore du travail et nous garantissent un programme en matière d’accessibilité chargé. Nous devons également nous assurer que tous ces talents et ces voix aient la possibilité de jouer un rôle. Je ne suis pas satisfait du progrès réalisé à l’égard de certains enjeux, et je crois qu’aucun d’entre vous ne l’est.

Ce qu’il faut retenir sur l’inclusion, c’est le parcours à suivre pour arriver. Je suis heureux d’apporter ma contribution, d’être un porte‑parole et un ambassadeur, mais c’est véritablement ensemble que nous réussirons.

Les paroles qui m’ont marqué le plus lors des discussions de l’année dernière étaient : « Rien ne se fera pour nous, sans nous. »

Voilà ce que je veux accomplir au cours des prochains mois, veiller à ce que nous tentions l’aventure ensemble et que les personnes directement touchées aient la possibilité de participer à l’élaboration des politiques, des lois, des pratiques, des outils et des programmes qui les concernent.  

C’est bien ça, le vrai le message. Encouragements. Remerciements. Espoir. Optimisme pour 2018. Et un peu d’humilité, car il reste tellement à accomplir dans le cadre de cette aventure que nous partageons ensemble.

Merci.

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