Archivée - Série d'orientation - Évaluation, sélection et nomination



État d'avancement :
Ébauche : document de travail
Date d'entrée en vigueur :
Décembre 2005
Contact :
Conseillers au soutien en dotation
Documents connexes :

Évaluation


Sélection et nomination

 

Table des matières

  1. Évaluation
  2. Sélection
  3. Nomination

Introduction

Le présent document se veut un outil pratique pour les conseillers en ressources humaines (RH) leur permettant de fournir des renseignements et une orientation en ce qui a trait à l'évaluation, à la sélection et à la nomination. La souplesse dans les processus de nomination s'est grandement accrue, comme en témoignent les nombreux exemples présentés dans ce document. Parallèlement, on ne peut surestimer l'importance de la transparence et de la responsabilisation. Les décisions doivent être communiquées ouvertement et elles doivent être justifiées.

La Commission de la fonction publique (CFP), par l'entremise de ses Lignes directrices en matière de nomination, a exposé ses attentes selon lesquelles les nominations doivent être fondées sur le mérite, l'impartialité et les valeurs directrices que sont la justice, la transparence, l'accessibilité et la représentativité. De plus, les nominations doivent être exemptes de toute influence politique. Les administrateurs généraux doivent également s'assurer que les évaluations sont élaborées et mises en place de façon impartiale, qu'elles n'entraînent pas d'obstacles systémiques et de favoritisme personnel et que les processus et les méthodes d'évaluation évaluent efficacement les critères de mérite. Ces attentes aideront à forger l'opinion des gestionnaires délégataires au moment où ils entrent dans l'étape de planification et de gestion des processus d'évaluation, de sélection et de nomination. Les gestionnaires comptent également sur l'avis des conseillers en RH pour les aider à envisager les options et à prendre des décisions éclairées. Ce document renferme des exemples d'options, mais les gestionnaires peuvent, à leur discrétion et selon leur jugement, en explorer d'autres. Au fur et à mesure que les organisations acquerront de l'expérience dans les secteurs de l'évaluation, de la sélection et de la nomination, conformément à la Loi sur l'emploi dans la fonction publique (LEFP), et qu'elles exploreront de nouvelles possibilités, on s'attend à ce que d'autres options se présentent.

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1. Évaluation

Le mérite a été défini autrement et il n'est désormais plus nécessaire de comparer et de classer les candidats (déterminer le mérite relatif). Ces seuls facteurs ont des répercussions importantes sur la façon dont l'évaluation sera menée. Par exemple, un gestionnaire peut, en premier lieu, décider d'évaluer une qualification qui constitue un atout afin d'identifier les personnes qu'il voudra évaluer de façon exhaustive.

Un processus d'évaluation, peu importe s'il fait partie d'un processus de nomination annoncé ou non, comprend une planification minutieuse, une communication ouverte, du temps et des efforts. De cette façon, on sélectionnera des personnes compétentes, capables d'effectuer le travail. Par conséquent, l'établissement de critères de mérite par le gestionnaire est une étape importante du processus de nomination, puisque ces critères serviront de fondement pour l'élaboration ou le choix des méthodes ou des outils d'évaluation appropriés et, finalement, la nomination d'une personne qualifiée.

Message clé : Une nomination devrait être perçue comme un investissement à long terme, puisque la personne sélectionnée peut demeurer à l'emploi de l'organisation ou de la fonction publique pendant de nombreuses années. Ainsi, la qualité du processus d'évaluation et des outils utilisés est essentielle si l'on veut identifier des personnes qualifiées.

1.1 Planification

La planification intégrée des RH et des activités est le fondement qui permet de comprendre les besoins actuels et futurs d'une organisation et ceux de la fonction publique dans son ensemble. Les résultats d'une planification intégrée peuvent aider les gestionnaires à déterminer les options de nomination, à identifier les qualifications essentielles et les autres critères de mérite que l'on retrouve dans le processus de nomination (p. ex., les besoins organisationnels découleraient de la planification intégrée des RH et des activités, plutôt que d'être définis de façon arbitraire) ainsi que dans la prise en considération des méthodes d'évaluation. Les conseillers en RH peuvent apporter leur aide à ce processus de planification en demandant aux gestionnaires de se pencher sur un certain nombre de questions, telles que :

Un plan d'évaluation (ou guide de cotation) devrait être préparé par le gestionnaire, de concert avec les personnes responsables de l'évaluation et le conseiller en RH. Ce plan établirait un lien entre chaque critère de mérite et les outils d'évaluation sélectionnés ou élaborés. Le plan devrait décrire :

Modèle de tableau des critères et des méthodes d'évaluation
Critère/outil Test Entrevue Vérification des références
Connaissance des lignes directrices en matière de nomination Oui Oui  
Réflexion stratégique   Oui  
Valeurs et éthique   Oui Oui
Gestion des personnes   Oui Oui
Communication orale   Oui Oui

Message clé : Un plan d'évaluation clair est un outil précieux qui a pour but d'aider le gestionnaire à identifier les personnes qualifiées et de gérer le processus d'évaluation. Ce plan peut aider le comité d'évaluation à trouver un consensus sur la signification des critères de mérite, ainsi que sur le mode d'évaluation. De plus, un plan peut être utilisé pour fournir de la rétroaction aux personnes lors des discussions informelles, lors d'une enquête ou lorsqu'une plainte est déposée devant le Tribunal de la dotation de la fonction publique (TDFP). Enfin, dans un rôle de surveillance ou de vérification, ce plan peut donner un aperçu de la façon dont les renseignements ont été recueillis et utilisés au cours du processus de nomination et soutenir la décision prise quant à la sélection.

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1.2 Communication

Un milieu de travail marqué par un dialogue et des pratiques ouvertes qui reflète la planification intégrée des RH et des activités stimulera la confiance des personnes à l'égard du cadre de nomination. La façon dont les gestionnaires traitent les personnes dans le cadre du processus, leur ouverture et le niveau de confiance qu'ils ont établi constituent des facteurs importants pour atteindre cet objectif.

Les gestionnaires devront tenir compte des facteurs de réussite lorsqu'ils prendront leurs décisions d'évaluation ou lorsqu'ils élaboreront leurs modes d'évaluation. Par exemple, décider de faire passer des examens et d'utiliser des évaluations de rendement afin d'évaluer certaines qualifications ou déterminer, dès le départ, la façon dont un processus fonctionnera, comme la représentation accrue qui constituerait un critère de mérite pour certains postes puis communiquer ces décisions aux personnes participant au processus de nomination.

Conseils

Message clé : Transparence! Un gestionnaire devrait communiquer aux personnes autant de renseignements pertinents que possible concernant le processus de nomination (à l'exception de renseignements personnels à propos des autres candidats et candidates) : quels sont les critères de mérite, quel processus sera utilisé, comment les renseignements seront recueillis et comment les décisions seront prises.

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1.3 Critères de mérite

Comme le stipule la LEFP, le mérite comporte plusieurs éléments. La personne qui sera nommée doit posséder toutes les qualifications essentielles (y compris la compétence dans les langues officielles) pour le travail à accomplir. De plus, le gestionnaire (ou tout autre délégataire de l'administrateur général) peut prendre en considération les qualifications qui constituent un atout pour le travail à accomplir, toutes les exigences opérationnelles et tous les besoins organisationnels, qu'ils soient actuels ou futurs. Les besoins organisationnels peuvent également comprendre les besoins actuels et les besoins futurs de la fonction publique, tels qu'identifiés par l'employeur. Les qualifications essentielles, les qualifications qui constituent un atout, les exigences opérationnelles et les besoins organisationnels, désignés collectivement comme les critères de mérite, constituent le fondement pour l'évaluation du mérite. Vous trouverez de plus amples renseignements sur les critères de mérite et les conditions d'emploi sur le site Web du Bureau du dirigeant principal des ressources humaines.

Les qualifications essentielles sont des qualifications qui sont requises de la personne pour qu'elle puisse effectuer le travail. Pour que l'on tienne compte de la candidature d'une personne aux fins de nomination, cette personne doit posséder toutes les qualifications essentielles. Lorsqu'un gestionnaire identifie une qualification comme étant essentielle, il affirme qu'une personne qui ne possède pas cette qualification ne sera pas en mesure d'exercer les fonctions du poste. Donc, si cinq qualifications essentielles ont été identifiées, il faut posséder chacune d'elles. Si une qualification n'est pas essentielle pour le travail à accomplir, on peut alors la considérer comme une qualification constituant un atout et, le cas échéant, elle devrait être identifiée comme telle.

Le gestionnaire devrait préciser clairement ce qu'il recherche. Par exemple, au besoin, il devrait fournir davantage de détails sur les qualifications essentielles afin que les personnes puissent comprendre les attentes du ou de la gestionnaire.

Le gestionnaire pourrait déterminer que chaque élément est essentiel et que chacun doit être satisfait. En revanche, le gestionnaire peut décider de procéder à une évaluation globale de ces deux éléments. Par exemple, le gestionnaire peut estimer satisfaisant que la personne ne possède qu'un seul des deux éléments de la qualification essentielle. La méthode doit être clairement établie et consignée au dossier dès le départ. Bien que ces éléments ne figurent pas nécessairement sur l'énoncé des critères de mérite, ils devraient être précisés dans le plan d'évaluation, d'autant plus que le choix des outils repose sur la nature de ces éléments. Ils seront également utiles lorsque le gestionnaire expliquera ses décisions lors de discussions informelles.

Conseils

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1.4 Application des critères de mérite

Les critères de mérite peuvent être appliqués dans n'importe quel ordre (consultez la section 2.6 - Exemples d'options pour la sélection). Afin d'accroître l'efficacité, une exigence opérationnelle pourrait être appliquée en premier et les qualifications essentielles seraient ensuite évaluées uniquement chez les personnes qui répondent à l'exigence opérationnelle. Cela signifie que la nomination pourrait être fondée sur le fait qu'une personne réponde à une qualification qui constitue un atout, à un besoin organisationnel ou à une exigence opérationnelle et que les critères de mérite, autres que les qualifications essentielles, pourraient être utilisés afin de restreindre le processus de nomination aux candidats qui répondent à ces critères.

Il est important de se rappeler qu'un processus de nomination peut être utilisé pour combler des postes qui ont des critères de mérite communs, mais également des postes qui ont des critères de mérite distincts propres à eux.

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1.5 Présélection

Une fois que les critères de mérite ont été établis pour un processus de nomination donné, le gestionnaire et les personnes responsables de l'évaluation doivent décider de quelle façon les qualifications essentielles seront évaluées, quels autres critères s'appliqueront et seront évalués pour chaque nomination, ainsi que la meilleure façon de procéder (certaines activités peuvent être menées en parallèle, d'autres selon un ordre séquentiel) pour évaluer les critères. Le processus d'évaluation peut comprendre diverses étapes où les candidats doivent répondre à des critères précis sinon leur candidature ne sera pas retenue. Un processus initial de présélection est souvent une des premières étapes de ce processus d'élimination de candidatures, avant de procéder à une évaluation exhaustive des qualifications et d'appliquer les critères de mérite. La présélection comprend habituellement une première décision quant à l'admissibilité des candidats fondée sur les renseignements fournis dans leur demande d'emploi ou disponibles dans le dossier afin d'identifier les candidats qui passeront à l'étape suivante.

Il est important que tous les critères de mérite qui seront utilisés à des fins de présélection soient précisés de façon claire dans les annonces et les renseignements à propos des répertoires afin que les candidats éventuels puissent déterminer si le poste les intéresse et afin qu'ils connaissent les renseignements à inscrire sur leur demande d'emploi ou leur fiche d'inscription à un répertoire dans le but de démontrer s'ils répondent à ces critères.

Les qualifications d'une personne sont évaluées selon le mode de notation « satisfait » ou « ne satisfait pas » en fonction des critères établis par le gestionnaire aux fins de présélection, comme les études, l'expérience et l'accréditation professionnelle.

Conseil

Toute qualification essentielle, toute qualification qui constitue un atout (ou un agencement des deux), tout besoin organisationnel ou toute exigence opérationnelle peut être utilisé à des fins de présélection.

Une qualification peut être évaluée selon le mode de notation « satisfait » ou « ne satisfait pas » à l'étape de la présélection et elle peut être utilisée pour la suite du processus d'évaluation. Le comité d'évaluation devrait s'assurer que les personnes soient évaluées de la même façon, en fonction de leurs qualifications, tout au long du processus, y compris lors de la présélection.

Dans le but de faciliter la présélection des candidats, il est important que le gestionnaire mette au point une définition de certains mots : par exemple, la signification d'une expérience récente ou appréciable. Une fois qu'une telle définition a été établie, le gestionnaire, ou le comité d'évaluation si le gestionnaire en fait la demande, devrait être prêt à répondre aux demandes et à transmettre ces renseignements aux candidats éventuels. Lorsque le gestionnaire apporte des précisions aux critères de mérite, il devrait éviter de donner à une qualification une définition dont le sens serait plus large que celui qui figure sur l'énoncé des critères de mérite, ce qui pourrait avoir des répercussions sur les personnes qui n'ont pas postulé, mais qui l'auraient fort probablement fait si elles avaient su que la définition de la qualification serait élargie. Les définitions sont élaborées en fonction des exigences du poste et non pas d'après l'expérience ou les compétences du candidat. Par conséquent, elles devraient être élaborées avant de passer en revue les candidatures et les qualifications des personnes considérées.

Les personnes qui satisfont aux critères de présélection sont admissibles à la seconde étape de l'évaluation qui porte sur l'évaluation des autres critères de mérite. Les personnes qui ne satisfont pas aux critères de présélection ne verront pas leur candidature retenue dans le processus de nomination. À des fins de justice, de transparence et d'efficacité et conformément aux Lignes directrices en matière de discussions informelles de la CFP, les personnes dont la candidature n'a pas été retenue dans le processus de nomination interne sont informées des résultats en temps opportun afin qu'elles puissent déposer une demande de discussion informelle.

Conseil

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1.6 Évaluation des qualifications et des autres critères de mérite

L'évaluation relative à chaque nomination effectuée dans le cadre d'un processus de nomination doit être complétée avant que la nomination puisse être effectuée. Toutefois, il n'est pas nécessaire de compléter d'un seul coup l'évaluation de tous les critères de mérite pouvant s'appliquer à toutes les nominations possibles. Les qualifications essentielles doivent toujours être évaluées, mais il n'est pas nécessaire d'évaluer à tout coup les autres critères identifiés dès le début du processus de nomination pour chaque décision de nomination. Le gestionnaire décidera quels seront les autres critères qui s'appliqueront à la sélection de la personne qui convient au poste à pourvoir (c.-à-d., il est possible d'appliquer différents critères pour différentes nominations dans le cadre du même processus de nomination).

Dans le cadre de processus de nomination de grande envergure desquels découleront de nombreuses nominations échelonnées sur une certaine période, il pourrait être plus efficace d'évaluer tous les éléments communs tôt dans le processus et d'appliquer les autres critères au fur et à mesure que les postes doivent être dotés. Cette procédure pourrait être utilisée surtout lorsque le gestionnaire ou les gestionnaires appliquent des critères différents aux diverses nominations, selon les facteurs propres à chaque poste. En revanche, il pourrait s'avérer plus efficace, dans certaines situations, de déterminer quelles personnes répondent à un besoin organisationnel ou à une exigence opérationnelle (et leur donner l'occasion de déterminer si elles peuvent y satisfaire) avant d'évaluer les qualifications essentielles.

Il en va de la responsabilité de la personne de démontrer qu'elle satisfait aux critères de mérite qui seront évalués, puisque les résultats de l'évaluation seront fondés sur les renseignements recueillis lors du processus d'évaluation.

Le comité d'évaluation devrait utiliser tous les renseignements mis à sa disposition, tant que ces renseignements sont basés sur des faits. Cela inclut l'information directe ou personnelle sur le candidat dont les personnes responsables de l'évaluation peuvent disposer.

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1.7 Vérification des attestations d’études

Il faut s’assurer que les exigences relatives aux qualifications en matière d’études sont satisfaites. Pour ce faire, il faut généralement examiner les attestations d’études, qui prouvent qu’un programme d’enseignement a été terminé avec succès.

Ce sont les gestionnaires d’embauche qui sont chargés de s’assurer que les exigences relatives aux qualifications en matière d’études sont satisfaites. Une preuve d’attestation d’études d’un niveau supérieur à celui qui est demandé peut être acceptable. Par exemple, la preuve que le candidat possède un baccalauréat serait acceptable dans le cas où un diplôme d’études secondaires est requis. Consultez la page « Foire aux questions » pour les Normes de qualification du Secrétariat du Conseil du Trésor.

Les gestionnaires ont le pouvoir discrétionnaire de choisir la méthode à utiliser, mais ils doivent tout de même tenir compte des considérations importantes énumérées ci‑dessous :

Voici une liste non exhaustive de documents acceptables :

Certains facteurs contextuels peuvent faire en sorte qu’un candidat satisfasse ou non aux exigences liées aux qualifications en matière d’études pour un poste donné. Il existe notamment des normes de qualification s’appliquant aux groupes professionnels; par exemple, pour le groupe Gestion du personnel (PE), la norme de qualification prévoit qu’une alternative à la norme minimale d’études s’applique à un poste en particulier, et non à tous les postes faisant partie de ce groupe professionnel. Dans le cadre de la dotation de postes faisant partie de groupes professionnels où ce type de norme s’applique, il est possible que la vérification préalable de l’attestation d’études d’un candidat ait été effectuée en fonction de cette alternative aux études précise et qu’elle ne soit donc pas valide pour d’autres postes à doter. De plus, les normes de certains groupes professionnels, comme le groupe Systèmes d’ordinateurs (CS), contiennent des dispositions spéciales sur le maintien des droits acquis, lesquelles doivent être respectées.

Par conséquent, ce qui peut constituer une méthode appropriée et efficace d’évaluation des attestations d’études dans une situation donnée peut ne pas l’être dans une autre. Par exemple, les quatre situations suivantes doivent faire l’objet d’une attention particulière : nouvelle nomination à la fonction publique; changement d’un groupe professionnel à un autre, qui est assorti d’une norme de qualification différente sur le plan des études; augmentation des exigences en matière d’études pour un poste donné; et prise en considération d’une qualification constituant un atout sur le plan des études.

Dans tous les cas, il faut verser au dossier de dotation les documents indiquant la méthode utilisée et confirmant que les candidats ont bel et bien été évalués en fonction de la méthode choisie.

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1.8 Comité d'évaluation

Le rôle du gestionnaire est de déterminer les critères de mérite, de décider lesquels seront évalués/appliqués pour chaque poste et de sélectionner les personnes qui seront nommées. Un gestionnaire peut toutefois décider de faire appel à d'autres personnes pour l'aider dans le cadre du processus d'évaluation. Un comité d'évaluation peut être formé d'une ou de plusieurs personnes et peut comprendre ou non le gestionnaire. Un gestionnaire peut choisir de nommer d'autres personnes au comité d'évaluation en raison de l'efficacité accrue qui en résulterait ou parce qu'il aimerait accroître la perception d'impartialité qui s'en dégagerait. De plus, un comité d'évaluation peut être composé de membres provenant de l'extérieur de l'organisation. Par exemple, les membres du comité peuvent provenir d'autres organisations ou du secteur privé et le comité peut faire participer différentes personnes à diverses étapes du processus d'évaluation. Le rôle du comité d'évaluation est d'évaluer la personne par rapport aux critères de mérite, tels qu'établis par le gestionnaire, et fournir au gestionnaire les renseignements nécessaires pour prendre une décision quant à la nomination.

Les gestionnaires peuvent faire en sorte que les décisions en matière de nomination soient impartiales et n'entraînent pas d'obstacles systémiques en :

Les activités du comité d'évaluation sont déterminées par le gestionnaire en fonction du type de processus de nomination choisi (p. ex., annoncé ou non annoncé, interne ou externe) et des outils ou des méthodes d'évaluation choisis. Il est important que le gestionnaire aborde la question des critères de mérite avec les membres du comité d'évaluation avant le début du processus d'évaluation afin de s'assurer qu'ils comprennent bien les exigences du poste.

Le comité d'évaluation joue un rôle important dans le processus de nomination, puisque la qualité du processus d'évaluation et des outils sélectionnés est fondamentale à l'identification des personnes qualifiées. En plus des exigences précisées dans les lignes directrices en matière de nomination de la CFP et de toutes les politiques ou lignes de conduite organisationnelles, le comité d'évaluation peut assumer certaines ou l'ensemble des responsabilités suivantes, telles que déterminées par le gestionnaire :

Lorsqu'il y a un grand nombre de candidats, ou s'il faut évaluer les candidats dans diverses régions, il est parfois impossible pour les mêmes personnes d'évaluer tous les candidats. Dans de tels cas, le gestionnaire devrait prendre les mesures nécessaires pour s'assurer qu'il est possible de procéder à l'évaluation de façon cohérente. Par exemple, toutes les personnes responsables de l'évaluation pourraient prendre part à une conférence téléphonique ou être informées autrement avant le début du processus d'évaluation pour s'assurer que les évaluations sont cohérentes et que l'information recueillie par ces personnes peut être intégrée dans le but de déterminer le mérite de toutes personnes évaluées. Il pourrait s'avérer utile de faire parvenir une trousse d'information (comprenant des renseignements sur le poste à pourvoir et les procédures d'évaluation) à toutes les personnes responsables de l'évaluation, leur rappelant qu'elles devront consigner par écrit leurs motifs, leurs cotes ou leurs observations et fournir des exemples concrets afin de s'assurer que les résultats ont été obtenus en utilisant des critères comparables.

Une fois toutes les évaluations pour cette nomination terminées et après avoir intégré l'information recueillie, le comité d'évaluation transmet cette information au gestionnaire afin qu'il puisse compléter le processus de nomination et sélectionner les personnes dont la candidature a été retenue.

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1.9 Méthodes d'évaluation

Les méthodes d'évaluation sont choisies ou élaborées par le comité d'évaluation en fonction de la qualité de l'information qu'elles peuvent fournir. Le type et la quantité de renseignements nécessaires pour évaluer une qualification donnée doivent être déterminés et un lien clair doit être établi entre la qualification évaluée et les méthodes ou les outils choisis.

Prises ensemble, les méthodes d'évaluation doivent pouvoir produire des résultats pertinents pour toutes les qualifications évaluées. La quantité d'information nécessaire pour évaluer la compétence d'une personne en regard d'une qualification particulière dépend de la nature et de l'importance de cette qualification selon le gestionnaire. La série de documents sur l'Évaluation des compétences fournit des renseignements supplémentaires relatifs à l'élaboration et l'utilisation de diverses méthodes d'évaluation, y compris les renseignements relatifs à l'établissement des points de coupure (ou note de passage), la détermination des profils linguistiques pour les postes bilingues et l'évaluation des candidats handicapés.

L'évaluation devrait être perçue comme un processus plutôt que comme l'administration d'outils d'évaluation individuels. Les conseillers en RH, dans le but d'accroître l'efficacité, peuvent aider les gestionnaires à identifier les outils d'évaluation qui se complètent les uns les autres et ceux qui permettent d'évaluer plus d'une qualification à la fois. L'utilisation de multiples outils d'évaluation bien conçus fournit des renseignements valides et plus complets et l'intégration de l'information à partir de plus d'une source brosse un portrait plus complet et plus juste des candidats évalués. Inversement, un seul outil d'évaluation bien conçu pourrait être utilisé pour évaluer un groupe de qualifications. Le choix des outils d'évaluation peut être influencé par divers facteurs tels que :

Tout d'abord, la décision relative aux outils d'évaluation à utiliser lors d'un processus en particulier devrait reposer sur l'efficacité des outils à évaluer les qualifications identifiées pour le poste; par exemple, s'ils mesurent ces qualifications avec précision. Ainsi, bien qu'une seule question d'entrevue prenne peu de temps et ne coûte presque rien à rédiger et à poser, on pourrait douter de sa capacité à évaluer tous les critères de mérite.

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1.10 Mesures d'adaptation

Le fait de fournir en temps opportun à tous les candidats des renseignements concernant les méthodes et les outils d'évaluation utilisés est conforme aux valeurs directrices de justice et de transparence, de même qu'aux lignes directrices en matière d'évaluation puis donne aux candidats le temps nécessaire pour se préparer adéquatement. Ces renseignements donneront également suffisamment de temps pour préparer l'adaptation, si une personne en fait la demande, et pour discuter des particularités du dossier d'un candidat (p. ex., obtenir des documents médicaux ou faire appel à un spécialiste en matière d'adaptation, provenant de l'organisation ou de la CFP). Il n'est pas nécessaire que les candidats s'auto-identifient pour demander des mesures d'adaptation durant le processus de nomination puisque ces mesures ne sont pas limitées aux membres de groupes désignés. Les mesures d'adaptation s'appliquent à toute personne protégée contre la discrimination selon les motifs décrits dans la Loi canadienne sur les droits de la personne (LCDP).

Comme nous l'avons mentionné précédemment, les méthodes d'évaluation doivent traiter toutes les personnes de façon équitable et non discriminatoire; l'évaluation doit être élaborée et mise en place de façon impartiale, sans influence politique, sans favoritisme personnel et elle ne doit entraîner d'obstacles systémiques. Une évaluation équitable n'exige pas nécessairement l'utilisation des mêmes méthodes d'évaluation ou sources d'information pour toutes les personnes; les méthodes et les outils sont plutôt adaptés à chaque situation.

Il peut arriver que l'on doive modifier les modalités d'évaluation pour assurer une évaluation équitable.

Le gestionnaire devrait s'assurer que l'utilisation de différentes méthodes d'évaluation ou sources d'information pour diverses personnes permet de procéder à une évaluation juste et que les renseignements recueillis à l'aide de ces différentes méthodes ou sources sont comparables. Par exemple, la modification ou les mesures d'adaptation ne doivent changer ni le niveau ni la nature de la qualification évaluée. De plus, les mesures d'adaptation dans le cadre de méthodes ou d'outils d'évaluation ne devraient pas avantager les personnes qui en bénéficient.

Il y a des limites aux mesures d'adaptation; par exemple, dans des circonstances où la qualification évaluée est une exigence professionnelle justifiée (EPJ), il ne serait peut-être pas possible d'adapter un outil (p. ex., un test d'acuité visuelle pour un pilote).

Dans le but d'appuyer les gestionnaires dans leur préparation pour relever les défis associés à la création et au maintien d'un milieu de travail diversifié dans la fonction publique fédérale par le biais d'une évaluation inclusive qui n'entraîne pas d'obstacles, le CPP a produit les Lignes directrices relatives à une évaluation équitable dans un milieu de travail diversifié : supprimer les obstacles que rencontrent les membres des minorités visibles et les peuples autochtones ainsi que le Guide relatif à l'évaluation des personnes handicapées.

Conseils

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1.11 Langues officielles

Vous trouverez plus de renseignements sur les exigences en matière des langues officielles liées à l’évaluation dans les Lignes directrices en matière de langues officielles dans le processus de nomination de la CFP, dans le Guide de mise en oeuvre des Lignes directrices en matière de langues officielles dans le processus de nomination, et à la section 5 de la Série d'orientation - Les langues officielles dans le processus de nomination.

Cela inclut la langue d'évaluation pour les qualifications, à l'exception de celles en matière de langues officielles, les implications du fait que la compétence dans les langues officielles est une « qualification essentielle », et l’évaluation de la compétence dans les langues officielles pour les postes unilingues, bilingues et réversibles.

Conseils

1.12 Outils d'évaluation

Il existe divers modes d'évaluation des candidats. L'objectif est d'identifier les outils les plus susceptibles de prévoir le rendement futur d'une personne au travail. Le rendement d'une personne sur une période de temps donnée et selon diverses situations peut être déterminé à l'aide de plusieurs sources et méthodes d'évaluation. Parmi ces types d'évaluation, on retrouve :

Conseils

Tests standardisés

Lorsque les organisations déterminent les méthodes et les processus d'évaluation des qualifications, elles peuvent élaborer ou acheter des outils d'évaluation connus sous le nom de « tests standardisés ». Un test standardisé est une procédure systématique permettant d'échantillonner le comportement d'une personne afin d'évaluer ses qualifications par rapport à un emploi. Le document intitulé Les tests dans l'administration publique fédérale publié par la CFP, énonce les lignes directrices en matière d'élaboration de tests standardisés.

Un certain nombre de tests standardisés, allant des tests de compétences élémentaires, comme les tests de communication écrite, aux épreuves plus complexes visant à évaluer les compétences en leadership et les capacités en gestion que l'on recherche chez les personnes qui aspirent à des postes de gestion intermédiaire et supérieure, comme l'exercice de la corbeille et les simulations, sont disponibles auprès du CPP. De plus, certains tests peuvent être conçus pour répondre à des besoins précis. Les organisations peuvent également consulter le CPP, au besoin, pour obtenir de l'information, des conseils et recevoir de la formation, ou pour se renseigner sur les éléments essentiels de l'élaboration de tests tels que la validité et la fiabilité. Conformément aux Lignes directrices en matière d'évaluation de la CFP, il faut obtenir l'approbation de la CFP, avant d'utiliser tout test de personnalité, d'intelligence, d'aptitude ou tout autre test de nature semblable.

La validité correspond à la mesure dans laquelle un test évalue ce qu'il doit évaluer - diverses preuves peuvent être apportées pour soutenir la validité d'un test.

La fiabilité correspond à la stabilité et à la constance avec lesquelles un test évalue la compétence cible. De plus, les instruments et les services d'évaluation du CPP répondent aux questions d' EE et peuvent également aider les gestionnaires à s'outiller afin de pouvoir relever les défis que pose l'évaluation de personnes ayant une vaste gamme d'antécédents et d'expériences.

Les tests standardisés élaborés par les entreprises privées peuvent également être utilisés. Toutefois, les tests de personnalité, d'intelligence, d'aptitude ou tout autre test de nature semblable doivent être approuvés par le personnel chargé de la surveillance en matière d'évaluation à la CFP. Si vous décidez d'utiliser des tests élaborés par des entreprises privées, il est important de vous assurer que ces tests ont été évalués afin de garantir qu'ils ont été élaborés et mis en place de façon impartiale, de veiller à ce qu'ils soient équivalents dans les deux langues officielles et de faire en sorte à ce qu'ils évaluent correctement les critères de mérite pertinents.

On encouragera les organisations à explorer la gamme complète d'options qui s'ouvrent à elles lors de l'élaboration, de l'adaptation ou de l'utilisation des outils d'évaluation (p. ex., utiliser leurs propres outils d'évaluation internes ou ceux d'autres organisations ou encore utiliser des produits commerciaux).

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1.13 Achèvement de l'évaluation

Au cours d'un processus de nomination interne, les nominations peuvent être effectuées lorsque l'évaluation des personnes a été complétée et que les exigences en matière de notification ont été satisfaites. En général, l'évaluation est complétée lorsque chaque critère de mérite appliqué au poste à pourvoir a été satisfait. De plus, dans le cas d'un processus de nomination unique, au cours duquel un gestionnaire effectue seulement une nomination, ce concept est facile à mettre en application. Le gestionnaire connaît les besoins du poste et l'évaluation pourrait être complétée avant que tous les critères de mérite n'aient été évalués. Par exemple, si seulement une personne possède les qualifications essentielles, le gestionnaire peut alors décider de ne pas évaluer les qualifications qui constituent un atout et procéder à la nomination.

Dans les cas de processus de nominations multiples auxquels participent plusieurs gestionnaires (ou organisations), ce concept est plus complexe.

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2. Sélection

La sélection désigne l'application des critères de mérite lors du choix parmi les personnes qui, à la suite du processus d'évaluation, ont les qualifications requises pour le poste à pourvoir. Il s'agit d'une étape critique du processus décisionnel, puisqu'elle s'appuie sur les décisions antérieures quant à la définition et à l'évaluation des critères de mérite et de l'étape finale avant la nomination d'une personne. Les valeurs directrices que sont la justice, la transparence, l'accessibilité et la représentativité doivent être respectées lors de chacune des décisions de sélection.

2.1 Options

Il existe un certain nombre d'options possibles auxquelles le gestionnaire peut faire appel au moment de choisir la personne qui convient au poste (souvent appelée « la bonne personne ») et au moment de choisir parmi les personnes qui se sont qualifiées pour le poste, à la suite du processus d'évaluation. En plus d'évaluer les qualifications essentielles, les autres critères de mérite comme les qualifications constituant un atout, les besoins organisationnels ou les exigences opérationnelles identifiés au début du processus de nomination peuvent également être appliqués au moment de la décision de sélection.

Il est également possible d'appliquer différents critères à différentes nominations dans le cadre d'un même processus de nomination annoncé.

Il peut arriver qu'un gestionnaire ait appliqué toutes les qualifications qui constituent un atout, toutes les exigences opérationnelles et tous les besoins organisationnels, et qu'il, doive toujours avoir à choisir parmi deux ou trois personnes qui sont qualifiées et qui semblent toutes être la bonne personne pour le poste à pourvoir. Dans ce cas, le gestionnaire peut décider d'appliquer de manière différente un critère existant afin de procéder à la sélection.

Les gestionnaires peuvent également comparer et classer les personnes dans les cas où les qualifications évaluées se prêtent bien à ce type de classement ou de comparaison. Toutefois, ni la LEFP ni les lignes directrices en matière de nomination de la CFP ne contiennent de telles exigences au moment de la prise de décision aux fins de sélection. Les gestionnaires peuvent se servir de leur jugement lorsqu'ils prendront en considération les valeurs directrices et les aspects pratiques de la gestion.

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2.2 Modification des critères de mérite

Compte tenu de la souplesse qui leur est offerte, les gestionnaires devraient accorder une attention particulière aux valeurs directrices de justice, de transparence, d'accessibilité et de représentativité et respecter ces dernières lorsqu'ils prennent des décisions de sélection. Pour chaque processus de nomination, les décisions doivent être prises en fonction des critères de mérite identifiés pour le poste et elles doivent être communiquées. Si l'on décide d'utiliser des critères de mérite nouveaux ou différents pour sélectionner une personne, cela pourrait être perçu comme une injustice.

Si un gestionnaire décide qu'il est nécessaire de modifier les critères de mérite (p. ex., à la suite d'une révision du travail à effectuer), cette modification devrait être analysée avec soin afin de déterminer les répercussions qu'elle aura sur les personnes participant au processus de nomination. Si la modification aurait pu avoir pour effet d'accroître le bassin de candidats, surtout dans le cas d'un processus de nomination annoncé, il pourrait s'avérer nécessaire d'annoncer à nouveau le processus de nomination. Par exemple, le fait de remplacer une exigence annoncée, soit « expérience en élaboration de politiques en matière d'affaires internationales », par un énoncé plus général comme « expérience en élaboration de politiques », aurait pour effet d'accroître le bassin de personnes. Dans d'autres cas, si une modification touche uniquement les personnes participant déjà au processus, le gestionnaire pourrait alors être en mesure de poursuivre le processus de nomination. Afin de s'assurer que le processus est transparent, les gestionnaires devraient communiquer ouvertement leurs décisions.

2.3 Utilisation des résultats d'évaluations antérieures

Il pourrait s'avérer nécessaire de déterminer si les résultats de l'évaluation obtenus dans le cadre d'un processus de nomination complété peuvent toujours être utilisés. Avant de décider d'enclencher un nouveau processus ou d'utiliser les résultats d'évaluations antérieures, le gestionnaire peut tenir compte des facteurs suivants :

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2.4 Personnes bénéficiaires d'un droit de priorité de nomination

Une personne bénéficiaire d'un droit de priorité de nomination peut être présentée ou peut s'identifier comme telle à tout moment du processus de nomination, mais avant la nomination d'une personne; si elle est qualifiée, elle doit être nommée en priorité avant toutes les autres personnes. Les personnes bénéficiaires d'un droit de priorité de nomination doivent posséder les qualifications essentielles du poste à pourvoir afin d'être nommées.

Tel que mentionné, les personnes peuvent s'identifier comme bénéficiaires d'un droit de priorité de nomination et n'ont pas à être présentées officiellement par la CFP. Si une personne s'identifie comme bénéficiaire d'un droit de priorité de nomination, sa situation d'emploi devrait faire l'objet d'une discussion et être vérifiée auprès de la Section de l'administration des priorités de la CFP avant la poursuite du processus. Vous trouverez de plus amples renseignements dans les Lignes directrices en matière de choix du processus de nomination de la CFP et dans le Guide de mise en œuvre des lignes directrices en matière de choix du processus de nomination.

L'évaluation des personnes bénéficiaires d'un droit de priorité de nomination peut comprendre toutes les méthodes et tous les outils d'évaluation mentionnés précédemment. Par exemple, si une personne bénéficiaire d'un droit de priorité de nomination est identifiée lors d'un processus de nomination et qu'il y a plusieurs postes à pourvoir, il pourrait être plus efficace d'évaluer la personne bénéficiaire d'un droit de priorité de nomination en même temps que tous les autres candidats lors d'un processus de nomination annoncé. Toutefois, cette évaluation ne ferait pas partie du processus de nomination.

2.5 La préférence accordée aux anciens combattants et aux citoyens canadiens

Lors d'un processus de nomination externe annoncé, sous réserve de la prise en compte de personnes bénéficiaires de priorité de nomination, les personnes suivantes, qui possèdent les qualifications essentielles, doivent être nommées avant les autres personnes selon l'ordre indiqué ci-après : les pensionnés de guerre, les anciens combattants ou les survivants d’anciens combattants (c.-à-d., son conjoint ou son conjoint de fait) et les citoyens canadiens.

Toutefois, si deux personnes ou plus appartenant à l'un des groupes mentionnés ci-dessus possèdent les qualifications essentielles pour le poste, le gestionnaire peut alors évaluer ces personnes en fonction des autres critères de mérite à savoir, les qualifications qui constituent un atout, les exigences opérationnelles ou les besoins organisationnels.

Exemples

  1. Deux anciens combattants possèdent les qualifications essentielles. Le gestionnaire pourrait choisir de sélectionner la personne qui est la plus qualifiée à l'égard d'un certain critère ou encore évaluer ces personnes à l'égard d'un autre critère de mérite qui lui permettra de procéder à la sélection.
  2. Un ancien combattant et un citoyen canadien possèdent les qualifications essentielles pour le poste. Le gestionnaire doit respecter l'ordre préétabli par la LEFP et sélectionner l'ancien combattant.
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2.6 Exemples d'options pour la sélection

L'exemple de processus de nomination suivant illustre certaines options pour la sélection d'une personne qualifiée qui est la bonne personne dans un cas précis.

2.6.1 Situation

Le ministère des Affaires culturelles a récemment annoncé un processus de nomination afin de pourvoir deux postes d'agent principal des politiques dans différents secteurs du ministère (voir l'Énoncé des critères de mérite ci-dessous). Deux gestionnaires utiliseront ce processus de nomination afin de pourvoir leurs postes respectifs puisque les qualifications essentielles sont les mêmes pour les deux postes. Toutefois, ils ont tous deux des critères de mérite additionnels distincts pur le poste qu'ils ont à doter :

Trente demandes d'emploi ont été reçues en réponse à cette annonce. Les personnes ont été présélectionnées en fonction des qualifications essentielles que sont les études et l'expérience. En conséquence, 20 personnes ont franchi l'étape de la présélection et passeront à l'étape suivante de l'évaluation.

Note : Les critères de mérite peuvent être évalués selon n'importe quel ordre. De plus, puisque les gestionnaires connaissent à l'avance quels critères de mérite seront appliqués à chaque poste, on pourra donc retrouver sur l'annonce les critères de mérite qui s'appliquent à chaque poste. Ainsi, les personnes pourront déterminer le poste ou les postes les intéressent.

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2.6.2 Énoncé des critères de mérite

Poste : Agent principal des politiques

Période d'emploi : Nomination pour une période indéterminée

Qualifications essentielles

  • Exigences linguistiques : Bilingue, nomination impérative CBC-CBC
  • Grade d'une université reconnue avec spécialisation acceptable en économie, en sociologie ou en statistique
  • Expérience de l'élaboration de politiques
  • Expérience en matière d'accords de commerce international
  • Capacité de communiquer oralement et par écrit
  • Compétences efficaces en communications inter-personnelles

Qualifications constituant un atout

  • Grade de maîtrise en commerce international
  • Connaissance du droit international lié au commerce international
  • Capacité de parler et d'écrire le mandarin

Besoin organisationnel

  • Accroître la représentativité des Autochtones (1 poste)

Exigence opérationnelle

  • Être disponible pour travailler à l'occasion la fin de semaine

Condition d'emploi : Cote de sécurité de niveau secret

Notes

  • Les personnes intéressées doivent posséder chaque qualification essentielle pour le poste à pourvoir. Toutefois, une personne peut être nommée même si elle ne possède pas les qualifications qui constituent un atout et ne répond pas à l'exigence opérationnelle ou au besoin organisationnel. Il demeure toutefois souhaitable qu'elle y satisfasse, car ces critères pourraient être des facteurs déterminants dans le choix de la personne qui sera nommée.
  • Les personnes doivent satisfaire à la condition d'emploi ci-dessus et la respecter tant qu'elles demeureront en poste.
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2.6.3 Exemples d'options

Le tableau suivant illustre diverses méthodes d'évaluation et certaines options pour la sélection d'une personne qualifiée qui est la bonne personne pour un poste.

Exemple 1
Option
Résultats de l'évaluation
Sélection
Exemple 2
Option
Résultats de l'évaluation
Sélection
Exemple 3
Option
Résultats de l'évaluation
Sélection
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3. Nomination

Une fois que la décision de sélection a été prise, que la notification concernant les personnes dont la candidature a été retenue aux fins de nomination a été émise et que la période d'attente est terminée, l'offre de nomination peut être faite.

Une offre de nomination orale peut d'abord être faite, mais conformément aux lignes directrices de la CFP, elle doit être suivie d'une offre écrite qui établit clairement toutes les conditions de cette nomination. Toute offre, qu'elle soit orale ou écrite, doit être faite par un délégataire qui possède le pouvoir nécessaire. Il est important de se rappeler que l'offre doit être faite dans la langue officielle choisie par la personne et qu'elle doit être fournie dans un format accessible, le cas échéant.

3.1 Offres conditionnelles

Dans certains cas, lorsqu'il n'est pas possible de faire une offre d'emploi ferme, une lettre d'offre conditionnelle peut être émise. Comme dans le cas de toute offre, une offre conditionnelle doit être faite par une personne à laquelle le pouvoir a été subdélégué. Légalement, elle est aussi exécutoire qu'une offre sans condition, sous réserve du respect de la condition. Une offre conditionnelle peut être nécessaire pour diverses raisons, par exemple pour maintenir l'intérêt d'éventuels fonctionnaires dans un marché concurrentiel ou pour aider à accélérer le processus de nomination en permettant aux personnes de donner un préavis à leur employeur actuel. Les bénéficiaires d'offres conditionnelles doivent bien comprendre que, si la condition n'est pas remplie, l'offre n'est plus valide. Il ne serait pas sage qu'une personne quitte son emploi actuel ou vende sa maison, par exemple, avant que l'offre ne soit définitive. Voici quelques exemples de cas où une offre conditionnelle peut être émise :

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3.2 Date d'entrée en vigueur de la nomination et le serment ou l'affirmation solennelle

Conformément aux Lignes directrices en matière de sélection et de nomination, les personnes nommées ou proposées aux fins de nomination doivent posséder toutes les qualifications essentielles (à l'exception des compétences en matière de langues officielles si elles sont exclues en vertu du Décret d'exemption concernant les langues officielles dans la fonction publique). La nomination peut uniquement entrer en vigueur après que toutes les conditions de la nomination ont été respectées et aucune nomination ou proposition de nomination ne peut être effectuée dans le cadre d'un processus de nomination interne, durant la période d'attente identifiée dans le processus de notification.

Toute nomination (ou mutation) d'une personne appartenant à la partie de la fonction publique dans laquelle les nominations relèvent exclusivement de la CFP prend effet à la date dont ont convenu par écrit l'administrateur général et la personne à être nommée, indépendamment de la date de l'entente (c.-à-d., la date qui figure sur la lettre d’offre ne détermine pas la date d'entrée en vigueur).

Toute nomination (ou mutation) d'une personne ne provenant pas de la partie de la fonction publique dans laquelle les nominations relèvent exclusivement de la CFP prend effet uniquement une fois qu'elle a prêté et souscrit le serment ou l'affirmation solennelle (tel qu'indiqué ci-dessous). Dans les cas où faire prêter et souscrire le serment ou l'affirmation solennelle constitue une exigence, la date d'entrée en vigueur de la nomination est la date la plus éloignée à laquelle conviennent, par écrit, l'administrateur général et cette personne et la date à laquelle cette dernière prête et souscrit le serment ou l'affirmation solennelle.

Le serment ou l'affirmation solennelle doit prendre la forme indiquée à l'article 54 de la LEFP.

Le serment ou l'affirmation solennelle doivent être prêté et souscrit devant la personne déléguée pour administrer le serment. Le serment ou l'affirmation solennelle ne peut être administré par le biais d'une lettre d'offre, d'une télécopie, etc., et la signature attestant que la personne nommée a prêté et souscrit le serment ou l’affirmation solennelle doit être apposée devant cette personne. Cette exigence permet à la personne qui fait prêter et souscrire le serment ou l'affirmation solennelle de s'assurer de l'identité de la personne qui fait une déclaration et elle renforce l'importance du serment ou de l'affirmation solennelle pour la personne devant s'y conformer.

Comme les nominations ou les mutations de personnes qui ne sont pas déjà employées dans de la partie de la fonction publique dans laquelle les nominations relèvent exclusivement de la CFP ne peuvent entrer en vigueur avant la prestation du serment ou de l'affirmation solennelle, les administrateurs généraux pourraient envisager l'établissement d'un processus organisationnel visant à ce que l'administration et la documentation relatives au serment ou à l'affirmation solennelle se fassent en temps opportun. Si le serment ou l’affirmation solennelle est prêté et souscrit avant ou lors de la nomination, cette dernière peut entrer en vigueur.

Si la personne n'a pas prêté et souscrit le serment ou l'affirmation solennelle lorsque la nomination entre en vigueur, cela peut avoir une incidence négative sur d'autres volets de l'emploi. À titre d'exemples :

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3.3 Affirmation d’affiliation autochtone

L’affirmation d’affiliation autochtone est une attestation solennelle par laquelle un Autochtone déclare son appartenance autochtone. Le Formulaire d’affirmation d’affiliation autochtone (FAAA) doit être rempli ou signé si la personne nommée ou proposée aux fins de nomination a fait une autodéclaration comme Autochtone et le processus de nomination :

Le FAAA ne remplace pas la section d’auto-déclaration du formulaire de demande d’emploi, utilisée pour déterminer l’admissibilité à une nomination. Il n’est pas utilisé à des fins statistiques liés à la représentation de l’effectif, ni à des fins de gestion des ressources humaines.

Le fait de remplir le FAAA constitue une condition d’emploi. Il doit être rempli et signé avant la présentation de l’offre de nomination ou au moment de celle-ci. Les formulaires remplis sont versés au dossier de dotation organisationnel seulement, et les renseignements fournis sont protégés en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels.

Les Autochtones qui remplissent le FAAA pourraient devoir appuyer les renseignements fournis, qui pourraient faire l’objet d’une vérification. Le fait de présenter des renseignements faux ou trompeurs pourrait être considéré comme de la fraude et pourrait entraîner des mesures correctives après enquête par la CFP.

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3.4 Contenu de l'offre de nomination

L'offre de nomination devrait comprendre tous les renseignements pertinents sur le poste et les conditions qui s'appliquent à cette nomination. Parmi ces renseignements, on pourrait retrouver par exemple :

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3.5 Durée des fonctions

La durée d'emploi est indéterminée à moins que l'administrateur général n'ait précisé une période déterminée (p. ex., un emploi pour une période déterminée, un emploi occasionnel, un emploi pour étudiant ou étudiante, ou une nomination intérimaire). Par conséquent, il est très important de préciser clairement une date de fin d'emploi dans les lettres d'offre de nomination de durée déterminée.

3.6 Langues officielles

Les renseignements sur les langues officielles liés aux nominations sont disponibles dans les Lignes directrices en matière de langues officielles dans le processus de nomination et dans le Guide de mise en œuvre des Lignes directrices en matière de langues officielles dans le processus de nomination et à la section 7 de la Série d'orientation - Les langues officielles dans le processus de nomination.

Entre autres renseignements, vous trouverez les facteurs à prendre en considération dans le cadre de nominations impératives et non impératives, y compris les exemptions particulières énoncées dans le Décret d'exemption concernant les langues officielles dans la fonction publique.

3.7 Obligation de prendre des mesures d'adaptation

Les administrateurs généraux doivent respecter la Politique sur l'obligation de prendre des mesures d'adaptation pour les personnes handicapées dans la fonction publique fédérale établie par le Conseil du Trésor et la CFP, qui exige que tout document soit diffusé, sur demande, dans un format accessible aux fins de communication avec les personnes handicapées lorsqu'il s'agit de présenter une offre de nomination ou d'administrer le serment ou l'affirmation solennelle.

3.8 Documents de dotation

Conformément aux Lignes directrices en matière de sélection et de nomination, les motifs d'une décision en matière de nomination doivent être documentés. Ces documents aideront à assurer la justice et la transparence et renforceront également la responsabilisation du gestionnaire quant aux décisions prises. Ces documents seront utiles lors des discussions informelles ou pour fournir des renseignements lors d'une enquête ou à la suite d'une plainte déposée devant le TDFP. De plus, ces renseignements doivent être accessibles pour une période de cinq ans à partir de la dernière mesure administrative (tel que requis dans l'Instrument de délégation et de responsabilisation en matière de nomination).

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