2e Compagnie du renseignement

Insigne de la branche des services de renseignement

E TENEBRIS LUX

"De l'ombre, la lumière"

Lcol George Taylor Denison III Armoury
1 Yukon Lane
Toronto, ON M3K 0A1

Réserve de l'Armée

Graphique : Joanna Gajdicar

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Entraînement

septembre à juin:

  • mercredi soir
  • 19 h à 22 h
  • une fin de semaine par mois.

L'emploi d'été à plein temps est disponible de mai à août.

Métiers dans notre unité

Équipement

La 2e Compagnie du renseignement est principalement chargée du renseignement tactique ou du renseignement de combat, dont le but est d’obtenir un avantage tactique. Le renseignement stratégique et le renseignement de combat se distinguent essentiellement par leur portée et leur point de vue. Lorsqu’un commandement est en déploiement, le renseignement de combat porte surtout sur l’opération en cours et il est généralement produit par des sources organiques de ce commandement, tandis que le renseignement stratégique est axé davantage sur le soutien de la planification de la défense au niveau national.

En général, les militaires du renseignement doivent surveiller et évaluer les capacités et le fonctionnement de la manœuvre, de la puissance de feu et des systèmes des opérations d’information ennemis, ainsi que leurs systèmes de protection et de maintien en puissance. Lorsqu’on comprend les fonctions de l’adversaire dans une zone d’opérations donnée, on peut prédire les intentions de ce dernier.

Les militaires du renseignement utilisent au maximum les bases de données classifiées et non classifiées, les organismes locaux et les systèmes avancés de recherche d’information tels que les satellites de surveillance pour compléter les moyens habituels de recherche de l’information de combat.

Les tâches liées au renseignement comprennent l’établissement et le maintien de diverses bases de données comprenant la totalité ou une partie des éléments suivants : cartes, documents, rapports, vidéos, imagerie et supports multimédias. Comme ces bases de données peuvent être matérielles ou électroniques, les compétences en informatique sont de plus en plus importantes.

Les militaires occupent habituellement au début un poste de compilateur, de traceur ou de consignateur, c’est-à-dire qu’ils traitent les données reçues et qu’ils structurent et manipulent les bases de données à l’intention des analystes. Ils doivent aussi effectuer des recherches au moyen de diverses ressources conventionnelles et électroniques. Lorsque les militaires sont devenus compétents dans la gestion et la recherche de données, ils deviennent analystes, c’est-à-dire qu’ils convertissent les données en renseignement utile qu’ils peuvent transmettre aux utilisateurs pertinents.

Lorsque vous vous joignez à notre unité, vous recevrez une rémunération concurrentielle pour votre travail à temps partiel ou à temps plein. Vous êtes également admissible pour une formation en cours d’emploi qui pourrait vous être utile dans votre vie civile. Aussi, il y a des avantages médicaux, dentaires et éducatifs qui sont offerts aux réservistes de l’Armée.

Voici les détails :

  • Commandant : Major I.K Chen, CD
  • Sergent-major : Adjudant A.S. Tanchak, CD

2e Compagnie du renseignement
Lcol George Taylor Denison III Armoury
1 Yukon Lane
Toronto, ON M3K 0A1

Courriel: 2intcoy.recruiting@forces.gc.ca

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Le renseignement est la somme de nos connaissances et de notre compréhension de l’environnement dans lequel les activités militaires se déroulent. Le renseignement comprend les connaissances liées aux activités, aux capacités et aux intentions des adversaires, des parties belligérantes aux opérations de soutien de la paix, des intervenants neutres et de l’environnement physique où les forces militaires doivent opérer. En général, le personnel du renseignement est chargé de tenir à jour la connaissance de la situation de l’ennemi, des conditions météorologiques et du terrain.

Le renseignement est le résultat du traitement de l’information concernant les nations étrangères, les forces hostiles ou les zones d’opérations. Le terme renseignement désigne aussi l’activité qui résulte de ces produits. Les produits du renseignement peuvent comprendre des rapports et des résumés écrits officiels, des graphiques, des exposés oraux ou tout autre moyen qui permet de communiquer le mieux possible l’information à ceux qui en ont besoin.

Au sein d’un quartier général, l’état-major du renseignement est chargé de diriger la recherche de l’information en étudiant, en gérant et en analysant l’information reçue pour produire un renseignement pertinent et le diffuser aux décideurs supérieurs. Ce renseignement sert ensuite à planifier et à exécuter les opérations. En résumé, le personnel du renseignement est le gestionnaire de l’information des commandants.

La 2e Compagnie du renseignement perpétue la présence d’une unité de renseignement militaire à Toronto, présence qui date de 1903 lors de la fondation de la No. 2 Mounted Guides Company initiale. Avant la Première Guerre mondiale, les forces armées britanniques et canadiennes font appel à des unités de guides à cheval pour effectuer les tâches d’éclaireurs et de reconnaissance à longue distance. Une tentative précédente de formation d’une unité de guides canadiens avait été de courte durée : les Guides royaux de Montréal remportent une escarmouche contre les envahisseurs féniens en 1866 et les Dennis’ Scouts, composés de militaires de l’Ouest, ont servi d’éclaireurs aux forces canadiennes pendant la Rébellion du Nord-Ouest en 1885.

Le renseignement de combat comme nous le connaissons débute véritablement en Grande-Bretagne et dans ses dominions lors de la guerre des Boers (1899-1902) pendant laquelle les Services de renseignement de campagne, une organisation vouée à la reconnaissance et à la collecte de renseignement, ont vu le jour en 1900. Plusieurs Canadiens servent alors en Afrique du Sud et jouent des rôles liés au renseignement. À la fin de la guerre, l’importance de ce type d’organisation est si manifeste qu’on décide d’en doter en permanence toutes les armées du Dominion : le Corps canadien des Guides en 1903, le British Intelligence Corps en 1905 et l’Australian Intelligence Corps en 1907. Des compagnies de guides de la milice voient le jour dans tous les districts militaires du Canada, dont la No. 2 Company de Toronto.

Quand la Grande Guerre éclate en 1914, de nombreux officiers du Corps canadien des Guides sont intégrés à l’Imperial Intelligence Corps dont les membres exercent les responsabilités inhérentes au renseignement pour tous les contingents de l’Empire britannique. Les officiers du renseignement portent des tirettes vertes sur leurs uniformes afin de se distinguer des autres officiers d’état-major qui portent des tirettes rouges. Les tâches de renseignement pendant la Première Guerre mondiale sont très semblables à celles d’aujourd’hui, par exemple la production de résumés renseignement (INTSUM) qui brossent un portrait détaillé de la menace. Selon les archives, la 1re Division du Canada est la première division des armées de l’Empire britannique à produire un INTSUM périodique à compter de 1915. Les formations canadiennes comptent également un plus grand nombre d’officiers du renseignement que celles des autres pays puisque chaque brigade possède son propre officier du renseignement (O Rens), une pratique inconnue dans les brigades britanniques.

Il est à noter que même si l’importance de former des spécialistes du renseignement avait été démontrée, la Grande-Bretagne et le Canada choisissent de dissoudre le Corps du renseignement à la fin de la guerre… et ils doivent le remettre sur pied à partir de rien ou presque au début de la Deuxième Guerre mondiale, 20 ans plus tard. Le British Intelligence Corps est recréé en 1940 et son homologue canadien (rebaptisé le Corps canadien du renseignement) est fondé officiellement en octobre 1942. Cependant, le nouveau Corps canadien du renseignement a alors déjà subi trois pertes à Dieppe, le 19 août 1942, où cinq autres de ses membres ont été faits prisonniers.

Les tâches liées au renseignement pendant la Deuxième Guerre mondiale consistent à interroger les prisonniers et à analyser les documents pris à l’ennemi ainsi qu’à tenir à jour ce qui correspond à nos « bases de données » actuelles sur les forces ennemies ainsi que sur l’amélioration de leurs armes et de leur équipement. Les émissions radio de l’ennemi sont interceptées, décodées, puis étayées par les rapports des patrouilles canadiennes de reconnaissance et des photos de reconnaissance aérienne tactique. Les renseignements tirés de toutes ces sources sont soigneusement étudiés, puis transmis au commandant canadien… sensiblement de la même façon que le renseignement sur le champ de bataille de nos jours. À la fin de la guerre, plusieurs centaines de Canadiens font partie d’équipes de renseignement dispersées dans le monde entier.

Cette fois-ci, à la fin de la guerre, il n’est pas question de dissoudre les unités. En 1948, des compagnies de renseignement de la milice sont créées à nouveau, notamment la 2e Compagnie d’instruction sur le renseignement basée à Toronto, afin d’appuyer l’armée régulière du Canada. Pendant la guerre froide, le renseignement porte en grande partie sur la sécurité en campagne, plus précisément le contre-espionnage. Il semble donc logique, en 1968, que les organisations du renseignement et de la police militaire de l’Armée de terre, de la Marine et de la Force aérienne soient regroupées au sein de la Branche des services de sécurité des Forces canadiennes… dans le cadre de l’unification généralisée menée sous l’égide de Hellyer, qui a donné naissance aux Forces canadiennes telles que nous les connaissons aujourd’hui. Durant cette restructuration, les compagnies du renseignement de la Réserve sont intégrées aux organisations locales de la police militaire, et perdent ainsi leur identité pendant un certain temps.

Cependant, cette situation est de courte durée. En 1982, les Forces canadiennes séparent les fonctions du renseignement de celles de la police et les compagnies du renseignement de la Réserve renaissent une troisième fois. Depuis ce temps, la 2e Compagnie du renseignement de Toronto fournit des renforts qualifiés pour accomplir les tâches de renseignement aux côtés des contingents canadiens à l’étranger… dernièrement en Afghanistan et en Bosnie.

Pendant la Deuxième Guerre mondiale, les membres du renseignement militaire canadien travaillent étroitement avec le British Special Operations Executive (SOE) qui est responsable des opérations clandestines menées derrière les lignes ennemies. Parmi les officiers du renseignement qui travaillent aux côtés de la SOE se trouve le Capt Frank Pickersgill, de Winnipeg. Après avoir obtenu une maîtrise à l’Université de Toronto en 1938, il voyage en Europe au moment où la guerre est déclarée et il est interné à titre d’étranger ennemi par les Allemands qui le mettent aux travaux forcés. Après une évasion audacieuse d’un camp de prisonniers allemands, il revient en Grande-Bretagne. Il refuse un poste au ministère des Affaires extérieures du Canada et il s’enrôle comme officier du renseignement dans l’armée où il a pour tâche de breffer les unités canadiennes sur la situation dans la France occupée par les Allemands. Il se porte volontaire pour être parachuté en France aux côtés du SOE pour appuyer la résistance française. Avec John Kenneth Macalister, un autre étudiant de l’Université de Toronto et boursier de l’Université de Rhodes, originaire de Guelph, en Ontario, il est parachuté dans la nuit du 15 juin 1943. Malheureusement, les deux Canadiens de 28 ans sont presque immédiatement capturés par l’armée allemande lors de patrouilles non planifiées.

Les deux hommes sont torturés par la Gestapo qui veut les amener à prétendre être toujours libres afin d’encourager d’autres membres du SOE à être parachutés et capturés. Ni l’un ni l’autre n’ont coopéré avec l’ennemi. Pickersgill n’a jamais perdu espoir, blessant même un garde à l’aide d’une bouteille et sautant d’une fenêtre située au deuxième étage avant que des gardes SS ne tirent quatre fois sur lui et le capturent à nouveau. Internés au camp d’extermination de Buchenwald, Pickersgill et Macalister sont étranglés pour espionnage au début de septembre 1944. Des survivants de Buchenwald ont raconté que Pickersgill a continué d’essayer de remonter le moral des autres prisonniers jusqu’à la fin en racontant des blagues douteuses et en les encourageant à marcher au pas comme des soldats.

Les membres du renseignement militaire canadien participent également au recrutement et à l’évaluation de candidats pour le SOE au Canada. Ils entrent en contact avec des Canadiens d’origine chinoise, des Canadiens français et des immigrants européens arrivés récemment de Hongrie, de Yougoslavie et d’autres pays et ils leur font passer une entrevue aux fins d’enrôlement avant de les envoyer au camp d’entraînement du SOE en Amérique du Nord, l’École d’instruction spéciale no 103 (connue aussi sous le nom de camp X ou de « la ferme ») à Whitby, en Ontario, où ils sont formés en vue des opérations spéciales.

L’Association du Service du Renseignement (www.intbranch.org)

ELLIOT, S.R., Scarlet to green : a history of intelligence in the Canadian Army 1903-1963, Toronto, Canadian Intelligence and Security Association, 1981, 769 pages.

HAHN, James Emmanuel, The Intelligence Service within the Canadian Corps, 1914-1918, résumé historique de sir Arthur Currie, avant-propos de J.H. MacBrien, Toronto, Macmillan, 1930, 263 pages.

MACLAREN, Roy, Derrière les lignes ennemies : les agents secrets canadiens durant la Seconde Guerre mondiale, Vancouver, UBC Press, 1981, 330 pages.

STAFFORD, David, Camp X, Toronto, Lester & Orpen Dennys, 1986, 327 pages.

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