Le Canada fournit du financement pour répondre aux crises au Soudan et en République démocratique du Congo

Le 21 mars 2025 – Ottawa (Ontario) – Affaires mondiales Canada

Le Canada reconnaît que le monde est aux prises avec une incertitude géopolitique croissante, caractérisée par des conflits qui s’étendent sur plusieurs continents et touchent des millions de personnes. C’est pourquoi le Canada est déterminé à faire sa part pour soutenir les personnes dans le besoin, en collaborant avec des partenaires fiables et dignes de confiance dans le cadre des efforts d’aide internationale.

Aujourd’hui, le peuple soudanais continue de subir les conséquences du conflit entre les Forces armées soudanaises et les Forces de soutien rapide, qui a débuté en avril 2023. Plus de 12,8 millions de personnes ont été contraintes de fuir le pays, s’exposant à des violations innommables des droits de la personne et du droit international humanitaire. De plus, en République démocratique du Congo (RDC), l’escalade de la violence a entraîné le déplacement de centaines de milliers de personnes dans l’est du pays et aggravé la crise humanitaire qui sévit depuis longtemps.

Afin de répondre aux besoins des personnes touchées par ces conflits, la ministre des Affaires étrangères et du Développement international, l’honorable Mélanie Joly, a annoncé aujourd’hui que le Canada versera plus de 116 millions de dollars en aide humanitaire, en aide au développement et en aide à la paix et à la sécurité au Soudan (75 millions de dollars) et en RDC (plus de 41 millions de dollars).

Au Soudan, cette aide comprend :

• 60 millions de dollars en aide humanitaire, ce qui porte la réponse humanitaire totale du Canada au Soudan à 64 millions de dollars en 2025; ce financement est accordé aux Nations Unies, à la Croix-Rouge et à des organisations non gouvernementales (ONG) partenaires pour offrir une assistance vitale, y compris des services alimentaires, de protection, de santé, d’eau, d’assainissement et d’hygiène;
• 5 millions de dollars en aide au développement pour accroître la dignité et la sécurité des survivants et survivantes de violences sexuelles liées au conflit et pour renforcer les capacités des prestataires de soins de santé en matière de gestion clinique et de services psychologiques de premiers secours;
• 10 millions de dollars pour assurer la paix et la sécurité afin de protéger les civils et civiles et le personnel humanitaire, et de faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire indispensable dans les zones touchées par les conflits en réduisant la menace de contamination par des engins explosifs.

En RDC, cette aide comprend :

• plus de 26 millions de dollars en aide humanitaire, ce qui porte la réponse humanitaire du Canada en RDC à plus de 42 millions de dollars en 2025; ce financement est fourni aux Nations Unies, à la Croix-Rouge et à des ONG partenaires pour fournir une assistance vitale, y compris des services alimentaires, de protection, de santé, d’eau, d’assainissement et d’hygiène;
• 15 millions de dollars en aide au développement pour renforcer la capacité des institutions nationales et de la société civile locale à protéger les femmes et les filles touchées par les conflits contre la violence fondée sur le genre, pour fournir des soins holistiques aux victimes de violences sexuelles et fondées sur le genre et pour accompagner les familles déplacées dans leur transition de l’aide alimentaire d’urgence vers des sources de nourriture et des moyens de subsistance durables.

Le Canada demande à toutes les parties impliquées dans ces conflits de protéger la population et les infrastructures civiles, conformément à leurs obligations au titre du droit international humanitaire. Toutes les parties doivent permettre et faciliter un passage sûr, rapide et sans entraves de l’aide humanitaire pour les civils et civiles dans le besoin. Le Canada les exhorte également à promouvoir la reddition de comptes en cas de violations du droit international humanitaire et des droits de la personne. Le Canada continue également d’appeler toutes les parties au conflit à cesser immédiatement les hostilités et à négocier de bonne foi en vue d’une résolution pacifique au moyen d’un dialogue inclusif.