La ministre des Affaires étrangères, l’honorable Mélanie Joly, a annoncé aujourd’hui que le Canada impose des sanctions supplémentaires à 13 personnes en vertu du Règlement sur les mesures économiques spéciales visant la Russie.

« Alors que nous vivons dans une période marquée par de nombreuses crises interdépendantes, il est important de ne pas perdre de vue les efforts déployés par les Russes dans leur lutte pour les droits fondamentaux et la liberté. Les sanctions adoptées aujourd’hui témoignent encore davantage du front uni à l’encontre des violations flagrantes des droits de la personne commises par le Kremlin et de la répression exercée par le régime russe contre la société civile et l’opposition politique russes. »

- Mélanie Joly, ministre des Affaires étrangères

•  À la suite du décès de M. Navalny, le Canada a convoqué l’ambassadeur de Russie au Canada, Oleg Stepanov, pour exiger une enquête complète et transparente sur sa mort.

•  Le chef de l’opposition russe Alexeï Navalny a commencé sa campagne anticorruption en 2007. De 2011 à 2020, il a été accusé à tort et emprisonné à plusieurs reprises. En août 2020, il a été attaqué par des agents du Service fédéral de sécurité russe au moyen d’un agent chimique Novitchok, interdit par la Convention sur les armes chimiques. Il a ensuite été transporté par avion en Allemagne, où sa convalescence a duré plus de cinq mois. Il est retourné en Russie en janvier 2021 et a été immédiatement arrêté à l’aéroport, avant d’être soumis à une procédure judiciaire très imparfaite et emprisonné pendant plus de trois ans pour des motifs douteux. Par la suite, M. Navalny a été condamné à 30 ans de prison.

• En réponse à l’empoisonnement et à l’emprisonnement de M. Navalny, le Canada a sanctionné, le 21 mars 2021, plusieurs personnes ayant participé à des violations flagrantes et systématiques des droits de la personne en Russie. En novembre 2022, en août 2023 et en mars 2024, le Canada a annoncé des sanctions contre des membres des secteurs de la justice et de la sécurité russes, notamment des membres du corps policier et du personnel d’enquête, des procureurs, des juges et des agents pénitentiaires, ainsi que de hauts fonctionnaires du gouvernement russe. Ces personnes ont été impliquées dans des violations flagrantes et systématiques des droits de la personne en Russie à l’encontre de dirigeants de l’opposition, notamment Alexeï Navalny, Vladimir Kara‑Mourza et d’autres citoyens et citoyennes russes.

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