Document d’information : Le nouveau soutien du Canada pour protéger la biodiversité dans les pays en développement

Document d'information

Le Canada a annoncé un nouveau financement climatique de 255 millions de dollars pour aider les pays en développement à faire face à la double crise de la perte de biodiversité et des changements climatiques. Les fonds sont distribués comme indiqué ci-dessous.

Projet : Fonds pour l’environnement mondial
Partenaire : Groupe de la Banque mondiale
Financement annoncé : 219 millions de dollars pour les années financières 2022 à 2027

Ce financement représente la contribution du Canada à la 8e reconstitution des ressources du Fonds pour l’environnement mondial (FEM). Le FEM aide à soutenir la gestion durable des terres et des forêts, la réduction des polluants de l’air et de l’eau, et la protection des écosystèmes, en plus de l’atténuation des changements climatiques. Le FEM se concentre également sur la gestion des eaux internationales et des océans.

Le FEM est l’une des plus importantes sources de financement de l’environnement à l’échelle mondiale, et le principal mécanisme du Canada pour aider les pays en développement à relever les défis environnementaux autres que les changements climatiques. La contribution du Canada au FEM comprend 73,92 millions de dollars provenant de son engagement de 5,3 milliards de dollars en matière de financement climatique.

Projet : Partenariats pour le climat - Action féministe pour le climat en Afrique de l’Ouest
Partenaire : Inter Pares et Solidarité Union Coopération (SUCO)
Financement annoncé : 16 millions de dollars pour les années financières 2022 à 2026

Le soutien du Canada permettra d’accroître les réponses communautaires à l’adaptation au climat en renforçant la participation des femmes et des jeunes à la gouvernance locale de la biodiversité et de l’action climatique, en améliorant les pratiques agroécologiques et la réhabilitation des écosystèmes, et en renforçant l’autonomisation économique en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Sénégal et au Togo. Les activités comprennent la conception et la mise en œuvre de plans de gestion et de développement des écosystèmes, le soutien au renforcement des pratiques agroécologiques résilientes face au climat, ainsi que l’installation de pépinières et le reboisement des écosystèmes côtiers.

Ce projet fait partie de l’initiative canadienne Partenariats pour le climat, dotée d’un budget de 315 millions de dollars, qui vise à financer des projets de la société civile, des peuples autochtones et d’autres organisations au Canada qui appuieront l’adaptation aux changements climatiques en Afrique subsaharienne et dans d’autres régions du monde.

Inter Pares et SUCO sont des organisations non gouvernementales canadiennes.

Projet : Solutions financières pour la nature, le climat et les personnes / Initiative de financement de la biodiversité (BIOFIN)
Partenaire : Programme des Nations Unies pour le développement
Financement annoncé : 10 millions de dollars pour les années financières 2022 à 2026

Le financement du Canada à BIOFIN aidera à mettre en œuvre des solutions de financement climatique respectueuses de l’environnement, à améliorer la gestion de la biodiversité et l’adaptation au climat, avec des avantages évidents pour les femmes et les groupes autochtones dans les pays en développement, ainsi qu’à améliorer le bien-être des personnes qui dépendent des services de la nature. Les activités de cette initiative comprennent la clarification des besoins de financement de la biodiversité, l’élaboration d’un plan de financement et la sélection de solutions prioritaires ayant le plus fort potentiel pour mettre en œuvre le Cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020.

Projet : Stratégie forestière marocaine / Projet Femmes résilientes au Moyen Atlas (FERMA)
Partenaire : Société de coopération pour le développement international (SOCODEVI)
Financement annoncé : 10 millions de dollars pour les années financières 2022 à 2028

La contribution du Canada à SOCODEVI, une organisation non gouvernementale canadienne, pour le projet FERMA appuiera l’opérationnalisation de la nouvelle stratégie forestière marocaine dans la région du parc national de Khénifra. S’étendant à l’ensemble des montagnes du Moyen Atlas et couvrant une superficie de 202 700 hectares, le parc compte la plus grande forêt de cèdres du Maroc et des espèces sauvages telles que le rare macaque de Barbarie, le cerf, le sanglier et la gazelle de Cuvier. La surexploitation des zones pastorales, combinée à une sécheresse persistante et à une demande croissante de bois, menace la biodiversité et accentue la précarité des populations marocaines vivant dans cette zone. Ce projet adopte une approche intégrée de la gestion des écosystèmes forestiers et reconnaît le rôle clé des communautés locales dans la protection et la conservation de la biodiversité.

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