Le Canada annonce un nouveau financement international destiné à la lutte contre les changements climatiques afin de favoriser des solutions fondées sur la nature
Communiqué de presse
Le 17 février 2022 – Ottawa (Ontario) – Affaires mondiales Canada
Les changements climatiques et la perte de biodiversité ne connaissent aucune frontière. Le Canada reconnaît qu’il est urgent de prendre des mesures pour soutenir les personnes qui vivent dans les régions du monde les plus vulnérables aux effets dévastateurs des changements climatiques.
Aujourd’hui, le ministre du Développement international et ministre responsable de l’Agence de développement économique du Pacifique Canada, l’honorable Harjit S. Sajjan, a renforcé l’engagement du Canada à l’égard de l’adaptation aux changements climatiques, des partenariats climatiques ainsi que des femmes et des filles aux premières lignes de l’action pour le climat, en annonçant un nouveau financement de 315 millions de dollars qui permettra à des organisations du Canada de s’engager dans des activités de lutte contre les changements climatiques.
La nouvelle initiative, intitulée « Partenariats pour le climat », représente une part importante de l’engagement quinquennal du Canada en matière de financement climatique de 5,3 milliards de dollars pris en 2021. L’initiative est conforme à la Politique d’aide internationale féministe, en particulier au champ d’action sur l’environnement et l’action pour le climat, et elle financera des projets de la société civile ainsi que d’organisations autochtones et autres pour soutenir l’adaptation aux changements climatiques dans les pays du Sud.
Deux enveloppes de financement seront créées : la première, de 300 millions de dollars, encouragera un vaste engagement non gouvernemental dans les programmes de lutte contre les changements climatiques en Afrique subsaharienne, y compris 20 millions de dollars pour faire progresser les droits des femmes et l’adaptation aux changements climatiques; la deuxième, de 15 millions de dollars, aidera les peuples et les organisations autochtones du Canada à faire avancer la lutte contre les changements climatiques aux côtés de partenaires autochtones dans les pays en développement.
Le ministre Sajjan a fait cette annonce lors d’une table ronde virtuelle intitulée « Partenariats pour le climat : accroître la résilience grâce aux solutions fondées sur la nature », animée par Richard Florizone, président-directeur général de l’Institut international du développement durable. Le ministre était accompagné de la ministre de la Mer, des Eaux intérieures et des Pêches du Mozambique, Augusta Maita, et de la vice-présidente principale et agente de conservation en chef du Fonds mondial pour la nature (Canada), Mary MacDonald.
L’Afrique subsaharienne est particulièrement vulnérable aux impacts des changements climatiques, qui peuvent nuire aux systèmes alimentaires et hydriques, entraîner le déplacement des populations et entraver le développement économique. Le Mozambique, par exemple, est particulièrement menacé en raison de son littoral étendu, et la fréquence des sécheresses, des cyclones et des inondations dans le pays a augmenté ces dernières années, mettant en péril le grand potentiel économique des zones côtières et rurales.
Le ministre Sajjan a souligné que ce financement est ouvert aux partenariats nouveaux et non traditionnels. Cette ouverture permettra de tirer parti de diverses expériences, ressources et compétences pour trouver des solutions fondées sur la nature (p. ex., la restauration des mangroves, l’agroforesterie, la protection des terres humides, etc.) dans les endroits les plus vulnérables touchés par les changements climatiques.
Citations
« Nous reconnaissons les défis particuliers auxquels font face les pays en développement, en particulier ceux de l’Afrique subsaharienne, pour s’adapter aux menaces croissantes que font peser les changements climatiques. C’est pourquoi nous avons créé l’initiative de financement Partenariats pour le climat, afin d’appuyer la mobilisation des communautés les plus à risque en raison des changements climatiques et de renforcer la résilience. »
- Harjit S. Sajjan, ministre du Développement international et ministre responsable de l’Agence de développement économique du Pacifique Canada
« Le Mozambique s’efforce d’aider ses citoyens et ses collectivités à s’adapter aux effets négatifs des changements climatiques. Nous devons investir dans la prévention et l’adaptation et réunir les gouvernements, les communautés locales et les partenaires internationaux pour relever ces défis. Nous devons aussi investir dans les femmes en tant qu’agentes de changement pour leurs communautés. »
- Augusta Maita, ministre de la Mer, des Eaux intérieures et des Pêches, Mozambique
« Le renforcement des écosystèmes grâce à un financement climatique ciblé non seulement renforce la résilience relativement aux changements climatiques, mais contribue également à la création d’emplois et à une augmentation marquée de la biodiversité. Le financement important annoncé aujourd’hui aidera à assurer un monde plus équitable, plus respectueux de la nature, à zéro émission nette. »
- Mary MacDonald, vice-présidente principale et agente de conservation en chef, Fonds mondial pour la nature (Canada)
Faits en bref
-
Le Canada, qui a annoncé en juin 2021 qu’il doublerait son financement climatique pour le porter à 5,3 milliards de dollars sur 5 ans, fait partie des pays qui ont déjà répondu à l’appel international visant à augmenter leurs contributions au financement climatique.
-
Les effets des changements climatiques en Afrique renversent des décennies d’avancées en matière de développement et contribuent à l’insécurité alimentaire, à l’augmentation des risques de conflit pour les ressources, à la détérioration de la santé, aux déplacements de population et à la pression sur les ressources en eau.
-
Les solutions fondées sur la nature sont des mesures pour la protection, la gestion durable et la restauration des écosystèmes naturels et modifiés. Ces solutions répondent aux défis sociétaux de manière efficace tout en assurant le bien-être humain et des bénéfices pour la biodiversité.
-
Les changements climatiques et la perte de biodiversité touchent de façon disproportionnée les femmes et les filles. Cependant, leur rôle essentiel au sein des familles et des communautés leur a donné des connaissances précieuses et des capacités de leadership qui peuvent aider à faire progresser les approches d’adaptation convenant au milieu.
-
De nombreuses communautés autochtones ont élaboré des stratégies afin d’atténuer les effets des changements climatiques et de s’y adapter, tout en respectant et en protégeant l’environnement naturel. Un peu partout sur la planète, les peuples autochtones agissent souvent comme protecteurs de l’environnement, et partagent leurs approches et leurs connaissances traditionnelles.
Produits connexes
Liens connexes
- Partenariats pour le climat
- Financement climatique du Canada aux pays en développement
- La participation du Canada au financement international de la lutte contre les changements climatiques
- La participation du Canada au financement international de la lutte contre les changements climatiques - Annonces
- Mesures internationales du Canada sur les changements climatiques
- Pacte du G7 pour la nature à l’horizon 2030
- Politique d’aide internationale féministe du Canada
Personnes-ressources
Yentl Béliard-Joseph
Attachée de presse
Cabinet du ministre du Développement international
Yentl.Beliard-Joseph@international.gc.ca
Service des relations avec les médias
Affaires mondiales Canada
media@international.gc.ca
Suivez-nous sur Twitter : @DevCanada
Aimez-nous sur Facebook : Le développement international du Canada – Affaires mondiales Canada
Suivez-nous sur Instagram : @developpementcanada
Détails de la page
- Date de modification :