Discours du ministre de la Diversification du commerce international, l’honorable Jim Carr, à l’occasion d’un point de presse sur le canola avec la ministre Bibeau

Discours

Merci Madame la ministre.

Je veux débuter en faisant écho aux propos de la ministre Bibeau, qui disait qu’il importe de régler la question des restrictions imposées par la Chine sur ses importations de graines de canola en provenance du Canada.

Il est prioritaire de régler cette question. C’est essentiel pour nos agriculteurs et leur famille, pour notre industrie agricole et nos collectivités, et pour l’économie canadienne dans son ensemble. Nos agriculteurs prennent des décisions calculées, dès les récoltes, sur ce qu’ils planteront au prochain printemps. Ces décisions ont une incidence non seulement sur la récolte de l’année suivante, mais aussi sur celle d’après et, souvent, sur celle d’après aussi. Un marché stable et prévisible est une pièce très importante de ce casse-tête.

Le Canada a inventé le canola, et nous en sommes fiers. En tant que ministre venant des Prairies, j’en suis moi-même particulièrement fier. Le canola est la culture la plus importante au pays; il représente 11 milliards de dollars en exportations annuellement et est vendu dans quelque 50 pays partout dans le monde.

Je souhaite réassurer les Canadiens en leur disant que nous essayons par tous les moyens de régler ce différend.

La semaine dernière, j’ai rencontré des dirigeants de l’industrie et des représentants élus du Manitoba et de la Saskatchewan. Au cours de ces réunions, certains points clés ont été répétés à maintes reprises.

Le canola canadien est reconnu dans le monde entier pour sa qualité. J’ai pu le constater de première main lors d’une visite à une usine de trituration du canola près de Clavet, en Saskatchewan. Toutes les mesures sont prises pour garantir un produit sûr et de qualité supérieure.

Nous devons travailler ensemble, dans une optique inspirée de celle « d’équipe Canada », pour résoudre ce problème. Dans mes conversations au Manitoba et en Saskatchewan la semaine dernière, il était clair que tous les ordres de gouvernement souhaitent travailler ensemble à cet égard.

Un commerce international ouvert et prévisible, fondé sur des règles, est la seule façon d’assurer le succès du commerce mondial, d’une manière qui profite à tous les citoyens.

Même si la Chine est le deuxième plus important partenaire commercial du Canada et que cette question doit être résolue, nous devrions également nous efforcer d’accroître nos exportations de canola vers d’autres pays.

Alors, que faire ensuite?

Comme la ministre Bibeau l’a dit, c’est d’abord sur le plan scientifique que nous cherchons à résoudre nos problèmes actuels d’accès aux marchés de la Chine. Si nos expéditions sont problématiques, qu’on nous montre les données scientifiques qui le prouvent pour que nos leaders compétents et dévoués de l’industrie prennent les mesures voulues.

La ministre Bibeau et moi-même continuerons de communiquer avec nos principaux homologues provinciaux et les premiers ministres provinciaux au cours des semaines et des mois à venir, et nous travaillerons ensemble à trouver une solution. Nous jouons pour la même équipe.

Il nous faut de nouveaux marchés. Nous y arriverons en concluant de nouveaux accords commerciaux avec l’Europe, avec les pays de l’Asie-Pacifique et grâce au nouvel ALENA. Nous entamons aussi des discussions avec les pays de l’ANASE.

Pour les exportateurs canadiens, l’accord commercial Asie-Pacifique donne accès à des marchés, accès qui devrait se traduire, uniquement pour cet accord, par des exportations supplémentaires de canola d’une valeur de 780 millions de dollars par année.

Je discute également avec mes homologues d’autres pays, qui importent actuellement du canola canadien, sur les possibilités d’augmenter le volume de leurs exportations.

Nous continuerons d’explorer ces possibilités tout en travaillant d’arrache-pied pour relever les défis actuels avec la Chine.

Nos produits agricoles et agroalimentaires de haute qualité sont en demande partout dans le monde, et nous voulons nous assurer que nos clients ont accès à une grande variété de produits canadiens.

La Chine et le reste du monde peuvent continuer d’avoir pleinement confiance dans les produits canadiens.

Nous continuerons de travailler en étroite collaboration avec les producteurs et les exportateurs canadiens, ainsi qu’avec nos homologues provinciaux, pour régler cette question le plus rapidement possible.

Merci. 

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