La ministre Bibeau annonce la somme finale versée au Fonds de secours pour la crise au Myanmar

Communiqué de presse

Le 13 décembre 2017 - Ottawa, Ontario - Affaires mondiales Canada

Depuis le 25 août 2017, la crise au Myanmar a provoqué l’exode vers le Bangladesh de 600 000 réfugiés rohingyas de plus, dont la majorité sont des femmes et des enfants. Ces événements ont provoqué une crise humanitaire d’une telle ampleur qu’il faut de toute urgence mettre en œuvre une action internationale concertée.

La ministre du Développement international et de la Francophonie, l'honorable Marie-Claude Bibeau, a annoncé aujourd'hui la somme finale versée au Fonds de secours pour la crise au Myanmar. Ce Fonds a été mis sur pied pour aider à régler la crise humanitaire et de réfugiés dont l’évolution est la plus rapide au monde.

Entre le 25 août et le 28 novembre 2017, les Canadiens ont généreusement donné plus de 12,5 millions de dollars à des organismes de bienfaisance enregistrés, pour aider les centaines de milliers de Rohingyas qui sont aux prises avec la violence qui sévit au Myanmar, dont la plupart sont des femmes et des enfants.

La contribution équivalente de 12,55 millions de dollars du Canada sera attribuée à des partenaires humanitaires expérimentés qui fournissent une aide humanitaire vitale et sensible au genre à ceux qui vivent dans des camps et des installations au Bangladesh, ou qui sont déplacés à l’intérieur du Myanmar. Cette contribution porte à plus de 37,5 millions de dollars l’aide financière globale versée par le Canada en réponse à cette crise humanitaire, et consolide la place du Canada parmi les plus importants donateurs dans le contexte de cette intervention humanitaire.

Le Canada a adopté une Politique d'aide internationale féministe, laquelle appuie l'intervention humanitaire qui tient compte des besoins des femmes et des hommes. Cette démarche permet de mieux répondre aux besoins uniques des femmes et des filles touchées par une crise humanitaire.

À ce titre, la contribution du Canada au Fonds de secours pour la crise au Myanmar sera répartie en vue de répondre aux besoins particuliers des femmes et des filles dans un contexte humanitaire, ce qui comprend les survivantes de la violence sexuelle et fondée sur le genre, les femmes enceintes ou qui allaitent, ainsi que les ménages dirigés par une femme. L’aide du Canada comprendra également des services de santé sexuelle et reproductive, ainsi que des services d’aide psychosociale.

Citations

« Les Canadiens continuent de se montrer généreux et compatissants. Leurs dons aideront nos partenaires à répondre aux besoins humanitaires croissants au Myanmar et au Bangladesh, en concentrant les efforts sur la satisfaction des besoins particuliers des femmes et des filles, qui souffrent le plus de cette crise.

J'ai vu de mes propres yeux ce que notre soutien aux partenaires humanitaires peut apporter aux membres des communautés touchées, qui en ont le plus besoin. Nous remercions les Canadiens, ceux au pays comme ceux qui se trouvent dans la région en crise du Myanmar et du Bangladesh, de contribuer à ces efforts. »

- Marie-Claude Bibeau, ministre du Développement international et de la Francophonie

Faits en bref

  • Le financement annoncé aujourd'hui s'ajoute à l'aide humanitaire de plus de 25 millions de dollars qui a déjà été affectée au Bangladesh et au Myanmar depuis le début de 2017.

  • Depuis le 25 août 2017, plus de 625 000 Rohingyas, principalement des femmes et des enfants, ont fui vers le Bangladesh pour échapper à la violence au Myanmar. Cela s'ajoute aux quelque 300 000 Rohingyas qui avaient déjà cherché refuge au Bangladesh lors des précédentes vagues de déplacement.

  • Le 23 octobre 2017, le premier ministre Justin Trudeau a nommé Bob Rae à titre d'envoyé spécial au Myanmar. Le rôle de M. Rae est de renforcer les efforts visant à résoudre la crise humanitaire et de sécurité au Myanmar, ainsi que de trouver des solutions à la situation à laquelle font face les populations vulnérables.

  • En novembre 2017, la ministre Bibeau a visité des camps de réfugiés à Cox's Bazar, au Bangladesh, où elle a rencontré des survivants de violence fondée sur le genre, des enfants non accompagnés et de nouvelles mères, ainsi que des représentants d'importantes organisations humanitaires.

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