Plan d’action pour les sites contaminés fédéraux rapport annuel 2019-2020

Résumé

Au Canada, il y a des milliers de sites contaminés, notamment des dépotoirs, des mines, des opérations industrielles et militaires abandonnées, du carburant stocké ou déversé ou des produits chimiques toxiques. Bon nombre de ces sites existent parce que les particuliers, les entreprises et parfois même le gouvernement ne comprenaient pas les effets à long terme de leur présence sur l’environnement ou sur la santé des générations futures. Certains sont le résultat d’accidents.

Les sites contaminés fédéraux sont situés sur des terres ou dans des zones aquatiques qui sont détenues ou louées par le gouvernement fédéral, ou pour lesquelles le gouvernement fédéral a accepté la responsabilité de la contamination. La sensibilisation croissante à la nécessité d’une intendance environnementale à long terme a mené à l’établissement du Plan d’action pour les sites contaminés fédéraux (PASCF).

Créé par le gouvernement du Canada en 2005, le PASCF fournit des fonds aux ministères et organismes fédéraux et aux sociétés d’État consolidées (appelés gardiens) pour gérer les sites contaminés dont ils sont responsables. Les trois premières phases du PASCF ont duré 15 ans, de 2005 à 2019, avec un financement fédéral total de 4,54 milliards de dollars. En 2019, le PASCF a été reconduit pour une période supplémentaire de 15 ans (de 2020 à 2034) et doté pour la phase IV, de 2020 à 2024, d’un financement de 1,16 milliard de dollars qui a été annoncé dans le budget de 2019.

Ce rapport décrit les progrès réalisés en 2019-2020, la dernière année de la phase III du PASCF.

Pourquoi avoir un plan d’action pour les sites contaminés fédéraux?

Le principal objectif du PASCF consiste à réduire les risques pour la santé humaine et l’environnement que présentent les sites contaminés fédéraux connus ainsi que les passifs financiers connexes. Le programme aide également les Canadiens, les collectivités et les entreprises, car le PASCF finance des projets qui visent à :

Dépenses du PASCF en 2019-2020

À l’échelle nationale en 2019-2020, les ministères, organismes et sociétés d’État fédéraux participant au PASCF ont déclaré des dépenses totales de 411,1 millions de dollars, y compris le financement du PASCF et le partage des coûts de gardien (figure 1).

Figure 1 : Répartition des dépenses en 2019-2020

Figure 1 : Répartition des dépenses en 2019-2020
Description longue

Cette figure montre la répartition des dépenses en 2019-2020. Les dépenses totales s’élevaient à 411,1 millions de dollars. Les dépenses de gestion du programme s’élevaient à 19,9 millions de dollars, ce qui représente 5 % des dépenses totales. Les dépenses d’évaluation s’élevaient à 2,7 millions de dollars, ce qui représente 1 % des dépenses totales. Les dépenses d’assainissement s’élevaient à 388,5 millions de dollars, ce qui représente 94 % des dépenses totales.

Principaux résultats

Communiquer les résultats au niveau fédéral

Chaque année, les résultats principaux du PASCF, notamment les dépenses et l’état des sites, sont déclarés dans l’Inventaire des sites contaminés fédéraux (ISCF), qui est géré par le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada. À la fin de 2019-2020, l’ISCF comptait 23 714 sites, dont 1 795 sont suspectés, 4 860 sont en cours d’évaluation ou d’assainissement et 17 059 sont fermés et ne nécessitent aucune autre mesure.

Le PASCF a été la principale source de financement de la gestion des sites contaminés fédéraux, couvrant environ 80 % de toutes les dépenses liées aux sites signalées dans l’ISCF depuis 2005-2006.

En 2019-2020, quelque 65 % des dépenses déclarées à l’ISCF ont été attribuées aux sites financés par le PASCF, qui comprenaient le financement du PASCF et la part des coûts du gardien. Les 35 % restants étaient des dépenses déclarées pour des sites non financés par le PASCF et des organisations fédérales ne faisant pas partie du PASCF. 

Passif

La contamination des sites fédéraux peut entraîner un passif pour le gouvernement du Canada. En 2019-2020, les sites contaminés qui pourraient être admissibles au financement du PASCF représentaient 6,450 milliards de dollars du passif total du gouvernement du Canada pour les sites contaminés en 2019-2020.

Le passif est une estimation. Le montant total peut changer en raison de forces économiques comme l’inflation ou des changements dans les coûts des projets. Elle peut également changer pour certains sites – par exemple, lorsqu’une évaluation révèle une contamination inattendue ou détermine que le site ne pose pas de risque.

Les dépenses d'assainissement en 2019-2020 associées au PASCF ont réduit le passif de 377 millions de dollars, mais cela a été compensé par 1,396 milliard de dollars d'ajustements financiers et des coûts du projet.

Personne-ressource

Pour toute question ou tout commentaire sur ce rapport, veuillez communiquer avec :

Secrétariat du PASCF
Division des sites contaminés
Direction des activités de protection de l’environnement
Environnement et Changement climatique Canada
351, boulevard Saint-Joseph, 17e étage
Gatineau (Québec)  K1A 0H3
Courriel : FCSAP.PASCF@ec.gc.ca

Abréviations et acronymes

AAC
Agriculture et Agroalimentaire Canada
APC
Agence Parcs Canada
CCME
Conseil canadien des ministres de l’environnement
CCN
Commission de la capitale nationale
CNRC
Conseil national de recherches Canada
ECCC
Environnement et Changement climatique Canada
ISCF
Inventaire des sites contaminés fédéraux
MDN
Ministère de la Défense nationale
MPO
Pêches et Océans Canada
PASCF
Plan d’action pour les sites contaminés fédéraux
PJCCI
Les Ponts Jacques Cartier et Champlain Incorporée
RCAANC
Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada
RNCan
Ressources naturelles Canada
SAC
Services aux Autochtones Canada
SCC
Service correctionnel du Canada
SCT
Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
SPAC
Services publics et Approvisionnement Canada
TC
Transports Canada

Glossaire

Assainissement
L’amélioration d’un site contaminé pour prévenir, minimiser ou atténuer les dommages pour la santé humaine et l’environnement. L’assainissement concerne l’élaboration et l’application d’une approche planifiée qui réduit l’exposition des récepteurs aux contaminants préoccupants. L’assainissement consiste généralement à retirer les contaminants d’un site, à les détruire ou à les contenir en vue de leur traitement ou de leur élimination hors site.
Évaluation du site
L’évaluation du site fait intervenir une analyse détaillée, scientifique ou technique, en vue de déterminer la nature et l’étendue de la contamination. Elle permet de déterminer les risques pour la santé de la population et pour l’environnement. Une évaluation à grande échelle de l’importance de la contamination d’un site donné est un long processus complexe (voir le processus fédéral en 10 étapes). Évaluer les sites contaminés permet au gouvernement fédéral d’élaborer une estimation précise du niveau de responsabilité financière auquel il doit faire face.
Gestion des risques
La gestion des risques s’entend de la sélection et de la mise en œuvre d’une stratégie de contrôle du risque suivie d’un processus de contrôle et d’évaluation de l’efficacité de cette stratégie. La gestion des risques fait appel à des stratégies de réduction de la probabilité, de l’intensité, de la fréquence ou de la durée de l’exposition à la contamination. Elle consiste habituellement à gérer les contaminants en place à l’aide de recouvrements ou de mesures administratives afin de bloquer les voies d’exposition pouvant constituer un risque.
Inventaire des sites contaminés fédéraux
L’Inventaire des sites contaminés fédéraux est une base de données qui contient des renseignements sur tous les sites fédéraux contaminés connus qui sont sous la garde des ministères, des organismes et des sociétés d’État ainsi que sur ceux qui font ou ont fait l’objet d’une enquête visant à déterminer s’il y existe une contamination, découlant d’une utilisation passée des terres, qui pourrait constituer un risque pour la santé de la population ou pour l’environnement. Cet inventaire comprend également les sites contaminés non fédéraux pour lesquels le gouvernement du Canada a accepté d’assumer une partie ou l’ensemble des responsabilités financières.
Ministère
La définition juridique d’un ministère se trouve dans la Loi sur la gestion des finances publiques (LGFP), et comprend les ministères mentionnés aux annexes I et I.1 de la LGFP, ainsi que les établissements publics mentionnés à l’annexe II de la LGFP.
Organismes
Un organisme fédéral est une entité permanente ou semi-permanente dans les rouages du gouvernement, chargée du contrôle et de l’administration de fonctions précises, comme Parcs Canada. Il existe une grande variété d’organismes. Bien que l’utilisation du terme diffère, un organisme gouvernemental est habituellement distinct des ministères ou des autres organismes publics établis par le gouvernement. Ses fonctions sont souvent d’ordre exécutif, car d’autres types d’organismes (comme les commissions) sont utilisés pour des fonctions consultatives. L’autonomie, l’indépendance et l’obligation de rendre des comptes des organismes gouvernementaux peuvent également varier grandement. Pour obtenir la liste des organismes distincts, consulter l’annexe V de la Loi sur la gestion des finances publiques.
Partage des coûts
Le financement du PASCF est fondé sur le principe du pollueur-payeur, ce qui signifie que ceux qui ont créé le passif environnemental sont responsables des coûts de l’assainissement. Plus précisément, les gardiens doivent payer 20 % des coûts d’évaluation et 15 % des coûts d’assainissement de leurs sites contaminés, à moins que la valeur du projet soit de 90 millions de dollars ou plus, auquel cas le partage des coûts d’assainissement est supprimé.
Passif
Les passifs environnementaux sont les coûts estimatifs restants pour l’assainissement des sites contaminés et la gestion des risques connexes. Ils sont établis lorsque le gouvernement du Canada est obligé ou sera probablement obligé d’engager ces coûts. Les passifs sont consignés chaque année dans les Comptes publics du Canada.
Passif relatif à l’assainissement
Le passif relatif à l’assainissement est l’estimation des coûts futurs associés au nettoyage (à l’assainissement) des sites contaminés fédéraux pour assurer la protection de l’environnement et de la santé humaine. Ils sont établis lorsque le gouvernement du Canada est obligé ou sera probablement obligé d’engager ces coûts. Les passifs sont consignés chaque année dans les Comptes publics du Canada.
Plan d’action pour les sites contaminés fédéraux (PASCF)
Le PASCF est un programme créé par le gouvernement du Canada qui fournit des fonds aux ministères et organismes fédéraux et aux sociétés d’État consolidées (appelés gardiens) pour gérer les sites contaminés dont ils sont responsables. Le principal objectif du PASCF consiste à réduire les risques pour la santé humaine et l’environnement que présentent les sites contaminés fédéraux connus ainsi que les passifs financiers connexes.
Principe du pollueur-payeur
Au Canada, le gouvernement fédéral fait la promotion du principe du « pollueur-payeur » : la partie responsable de la pollution doit être tenue responsable de payer pour les dommages causés à l’environnement. Par conséquent, les entreprises privées sont habituellement responsables des coûts de nettoyage (ou d’assainissement) des terrains qu’elles contaminent. Les gouvernements provinciaux, territoriaux et fédéral sont quant à eux responsables du coût de la décontamination des sites qu’ils détiennent ou louent.
Processus fédéral en 10 étapes
L’approche fondée sur le risque à l’égard de la gestion des sites contaminés incorpore plusieurs éléments, notamment l’identification et la caractérisation du site, des reconnaissances du sol et des évaluations de risques détaillées, l’évaluation de différentes stratégies de gestion des risques, la mise en œuvre d’une stratégie de gestion choisie, de l’évaluation et de la surveillance. Ces composantes sont réalisées au moyen d’un processus en 10 étapes défini dans l’Approche fédérale en matière de sites contaminés, entièrement détaillé dans le Cadre décisionnel pour les sites contaminés fédéraux. Ces étapes définissent les outils scientifiques, les documents et les autres ressources qui peuvent être utilisés dans la gestion des sites contaminés fédéraux.
Site contaminé
Conformément à la Politique sur la gestion des biens immobiliers du Conseil du Trésor, un site contaminé est un « site dans lequel la concentration des substances nocives : (1) est supérieure aux niveaux naturels et pose ou peut poser un danger immédiat ou futur à la santé ou à l’environnement ou (2) dépasse les niveaux indiqués dans les politiques et les règlements ».
Site contaminé fédéral
Les sites contaminés qui sont situés sur des terres ou dans des zones aquatiques qui sont détenues ou louées par le gouvernement fédéral, ou pour lesquelles le gouvernement fédéral a accepté la responsabilité de la contamination.
Société d’État entreprise
Une société qui ne dépend pas des crédits parlementaires et dont la principale activité et source de revenus est la vente de biens ou de services à des parties externes. Chaque société d’État entreprise doit rendre des comptes au Parlement par l’entremise d’un ministre responsable.
Sociétés d’État consolidées
Sociétés qui comptent sur le gouvernement pour la majeure partie de leur financement et qui sont contrôlées par le gouvernement. Chaque société d’État consolidée doit rendre des comptes au Parlement par l’entremise d’un ministre responsable. Le nombre de sociétés d’État consolidées peut varier d’une année à l’autre, mais une liste se trouve dans les Comptes publics du Canada. Par exemple, se reporter à la section 4 du volume 1 – Comptes publics du Canada 2019-2020.
Surveillance à long terme
Inspections périodiques, qui peuvent comprendre l’échantillonnage et les analyses, entreprises dans le cadre d’une stratégie globale de gestion des risques propres au site pour veiller au maintien des objectifs de gestion des risques.

1. Introduction

Créé par le gouvernement du Canada en 2005, le Plan d’action pour les sites contaminés fédéraux (PASCF) fournit des fonds aux ministères et organismes fédéraux et aux sociétés d’État consolidées (appelés gardiens) pour gérer les sites contaminés dont ils sont responsables. Les trois premières phases du PASCF ont duré 15 ans, de 2005 à 2019, avec un financement fédéral total de 4,54 milliards de dollars. En 2019, le PASCF a été reconduit pour une période supplémentaire de 15 ans (de 2020 à 2034) et doté pour la phase IV, de 2020 à 2024, d’un financement de 1,16 milliard de dollars qui a été annoncé dans le budget de 2019. Ce rapport décrit les progrès réalisés en 2019-2020, la dernière année de la phase III du PASCF.

Objectifs du programme

Son objectif premier est de réduire : 1) les risques pour l’environnement et la santé humaine générés par les sites contaminés fédéraux; 2) les passifs financiers connexes. Le programme offre aussi des avantages socioéconomiques en appuyant le réaménagement des sites contaminés, en favorisant les technologies d’assainissement novatrices et durables et en créant ou en maintenant des emplois et des possibilités de formation au sein de l’industrie canadienne de l’assainissement de l’environnement. Ces emplois et ces possibilités de formation s’étendent aux peuples autochtones et aux personnes vivant en milieu rural.

Qu’est-ce qu’un site contaminé?

Conformément à la Politique sur la gestion des biens immobiliers du Conseil du Trésor, un site contaminé est un « site dans lequel la concentration des substances nocives : (1) est supérieure aux niveaux naturels et pose ou peut poser un danger immédiat ou futur à la santé ou à l’environnement ou (2) dépasse les niveaux indiqués dans les politiques et les règlements ».

Les sites contaminés fédéraux sont situés sur des terres ou dans des zones aquatiques qui sont détenues ou louées par le gouvernement fédéral, ou pour lesquelles le gouvernement fédéral a accepté la responsabilité de la contamination. La dimension et l’étendue des sites contaminés fédéraux varient grandement, et il s’agit notamment de mines abandonnées sur des terres publiques dans le Nord, d’aéroports, de phares et de bases militaires. La contamination est plus souvent le résultat d’activités antérieures ayant des conséquences sur l’environnement qui n’étaient pas bien comprises à ce moment-là.

Nettoyer – pour le présent et l’avenir

Le gouvernement du Canada est passé à l’action avec le PASCF et demeure déterminé à gérer adéquatement les sites contaminés dont il a la responsabilité. Le Canada a maintenant des politiques et des lois pour prévenir la contamination future des sites. On comprend également beaucoup mieux les effets des activités gouvernementales, commerciales et industrielles sur l’environnement, et les moyens de prévenir et d’assainir la contamination. Le public comprend également mieux la nécessité de respecter l’environnement. Les gardiens fédéraux sont chargés d’entreprendre leurs activités d’une manière respectueuse de l’environnement afin de protéger et de sauvegarder la santé des générations futures et de l’environnement.

Le PASCF contribue également à un effort mondial visant à mieux respecter l’environnement. Dans le cadre de sa Stratégie ministérielle de développement durable, Environnement et Changement climatique Canada a lié le PASCF à la cible 12.4 de l’Objectif de développement durable 12 : Consommation et production responsables : « D’ici à 2020, instaurer une gestion écologiquement rationnelle des produits chimiques et de tous les déchets tout au long de leur cycle de vie, conformément aux principes directeurs arrêtés à l’échelle internationale, et réduire considérablement leur déversement dans l’air, l’eau et le sol, afin de minimiser leurs effets négatifs sur la santé et l’environnement. »

Au Canada, le gouvernement fédéral fait la promotion du principe du pollueur-payeur : la partie responsable de la pollution doit être tenue responsable de payer les dommages causés à l’environnement. Par conséquent, les entreprises privées sont habituellement responsables des coûts de nettoyage (ou d’assainissement) des terrains qu’elles contaminent. Les gouvernements provinciaux, territoriaux et fédéral sont quant à eux responsables du coût de la décontamination des sites qu’ils détiennent ou louent.

2. Financement et activités du PASCF

Six phases du Plan d’action pour les sites contaminés fédéraux (PASCF) ont été approuvées jusqu’à présent. Chaque phase s’appuie sur les progrès réalisés au cours des phases précédentes. 

Qui finance le programme?

Le programme est fondé sur le principe du « pollueur-payeur » et suit une approche de partage des coûts où le PASCF fournit une partie du financement et les gardiens fournissent le reste du financement (connu sous le nom de partage des coûts).

Admissibilité

Le PASCF finance l’évaluation et l’assainissement des sites contaminés dont les gardiens fédéraux sont responsables. Le programme ne couvre que les sites qui ont été contaminés par des activités historiques, c’est-à-dire que la contamination devait avoir lieu avant le 1er avril 1998.

Au cours de la phase III, le PASCF a financé une évaluation pour permettre aux gardiens de déterminer si un site suspecté est contaminé et si des activités d’assainissement ou de gestion des risques sont nécessaires. Les gardiens ont utilisé le Système national de classification des lieux contaminés du Conseil canadien des ministres de l’environnement et le Système de classification des sites aquatiques mis au point par le PASCF, selon qu’ils se trouvent sur terre ou dans l’eau, pour classer leurs activités sur les sites contaminés et en établir l’ordre de priorité.

À la phase III, le PASCF a financé l’assainissement de deux classes de sites :

Le Conseil du Trésor approuve l’affectation des fonds du PASCF en fonction des activités d’évaluation et d’assainissement prévues par les gardiens fédéraux.

Les gardiens fédéraux sont responsables du financement du PASCF qu’ils reçoivent. Ils doivent s’assurer que leurs sites répondent aux critères d’admissibilité au financement et sont gérés conformément à la Politique sur la gestion des biens immobiliers du Conseil du Trésor. Les gardiens doivent avoir des motifs de soupçonner qu’un site est contaminé (normalement en raison des activités passées sur le site) avant que les activités d’évaluation environnementale du site puissent être financées. Les gardiens doivent établir l’ordre de priorité des sites sur lesquels ils travailleront chaque année, parce que les fonds et les ressources pourraient ne pas être disponibles pour évaluer ou assainir tous leurs sites. Le Secrétariat du PASCF a élaboré des lignes directrices pour s’assurer que les gardiens dépensent leur financement pour des activités d’évaluation et d’assainissement admissibles.

Rôles essentiels

Les principaux intervenants du programme sont les gardiens, le Secrétariat du PASCF, le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada et les ministères experts :

Gardiens

Ministères, organismes et sociétés d’État consolidées du gouvernement fédéral responsables de l’évaluation et de l’assainissement des sites contaminés fédéraux

Secrétariat du PASCF et Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada

Assurer l’administration, la surveillance, l’orientation et le soutien aux gardiens

Ministères de soutien expert

Fournir des conseils d’expert et une assistance technique aux gardiens, élaborer des documents d’orientation, offrir de la formation et promouvoir des technologies d’assainissement novatrices et durables.

Plusieurs autres intervenants jouent un rôle unique dans le programme :

Approche commune

Afin de s’assurer que les gardiens adoptent une approche commune pour la gestion des sites contaminés fédéraux, le PASCF a adopté le processus en 10 étapes défini dans l’Approche fédérale en matière de sites contaminés, entièrement détaillé dans le Cadre décisionnel pour les sites contaminés fédéraux.

Étape 1 : Déterminer si le site est suspect – Déterminer les sites potentiellement contaminés sur la base des activités antérieures ou actuelles effectuées sur le site ou près de celui-ci.

Étape 2 : Examen historique – Recueillir et examiner tous les renseignements historiques se rapportant au site.

Étape 3 : Programme d'essai initial – Permettre d’établir une première caractérisation de la contamination et de l’état d’un site.

Étape 4 : Classifier le site contaminé au moyen du Système national de classification des lieux contaminés du Conseil canadien des ministres de l’environnement (CCME) – Affecter un ordre de priorité au site en vue des activités futures d’enquête, d’assainissement ou de gestion des risques.

Étape 5 : Programme d'essai détaillé – S’attarder aux zones préoccupantes relevées à l’étape 3 et procéder à une enquête et à une analyse plus approfondies.

Étape 6 : Reclassification du site au moyen du Système de classification national du CCME – Actualiser le rang accordé d’après les résultats des essais détaillés.

Étape 7 : Élaboration d’une stratégie d’assainissement ou de gestion des risques – Élaborer un plan particulier au site pour traiter les problèmes de contamination.

Étape 8 : Mise en œuvre de la stratégie d’assainissement et de gestion des risques – Mettre en œuvre le plan propre au site qui vise à corriger les problèmes de contamination.

Étape 9 : Échantillonnage de confirmation et rapport final – Vérifier et documenter le succès de la stratégie d’assainissement et de gestion des risques.

Étape 10 : Surveillance à long terme – Au besoin, la surveillance à long terme permet de s’assurer que les objectifs d’assainissement et de gestion des risques à long terme sont atteints.

3. Résultats du programme (2019-2020)

Treize gardiens ont mené des activités d’évaluation et d’assainissement au cours de l’exercice 2019-2020Note de bas de page 1  et ont fait rapport des progrès réalisés sur leurs sites contaminés tout au long de l’année. Leurs résultats sont réunis dans le présent rapport afin de déterminer le rendement du Plan d’action pour les sites contaminés fédéraux (PASCF) dans son ensemble. Les résultats de ces activités ont été comparés aux cibles de mesure du rendement établies pour la phase III du PASCF.

Les activités s’inscrivent dans quatre domaines clés du programme :

  1. gestion du programme
  2. évaluation
  3. réduction des risques 
  4. réduction du passif

Principaux résultats

Chacun des résultats de programme suivants pour 2019-2020 est décrit plus en détail dans cette section :

3.1 Gestion du programme

Le financement de la gestion du programme sert à payer les salaires des employés et à financer des activités comme l’administration du programme, l’approvisionnement et la gestion des contrats, ainsi que des activités liées à la planification du programme et à la production de rapports. Il permet également à quatre ministères de soutien expert (Environnement et Changement climatique Canada, Pêches et Océans Canada, Santé Canada et Services publics et Approvisionnement Canada) de fournir des conseils d’expert et de l’aide technique aux gardiens à l’appui du programme. Voir l’annexe A pour obtenir de plus amples renseignements sur les activités de gestion de programme menées en 2019-2020.

3.2 Évaluation

Les gardiens peuvent avoir des raisons de croire qu’un site est contaminé en raison d’activités passées – par exemple, des réservoirs de stockage de carburant qui auraient fui. Dans de tels cas, les gardiens peuvent effectuer une évaluation environnementale qui permettra de déterminer la nature et l’étendue de la contamination à ces sites. Une évaluation permet de déterminer si des activités d’assainissement ou de gestion des risques seraient nécessaires.

L’évaluation environnementale d’un site peut impliquer le prélèvement et l’analyse d’échantillons pour déterminer les niveaux de contamination. Ces niveaux sont alors comparés aux recommandations pour la qualité de l’environnement sur la gestion des contaminants dans les sols, les sédiments, les eaux douces et les eaux marines publiées par le Conseil canadien des ministres de l’environnement (CCME). Les sites contaminés fédéraux sont classés et priorisés selon le Système national de classification des lieux contaminés du CCME et le Système de classification des sites aquatiques établi par le PASCF, selon qu’ils se trouvent sur le sol ou dans l’eau.

En 2019-2020, le PASCF a financé des activités d’assainissement sur 97 sites, pour un coût de programme de 2,1 millions de dollars. Un montant supplémentaire de 0,6 million de dollars a été dépensé dans le cadre de l’exigence de partage des coûts par le gardien.

Sur les 97 sites où les évaluations ont eu lieu en 2019-2020, 12 sites requièrent des mesures d’assainissement ou de gestion des risques, 12 sites ne requièrent aucune autre mesure et 73 sites requièrent une évaluation plus poussée (figure 2). L’évaluation d’un site peut prendre quelques mois, voire quelques années, selon le type et l’étendue de la contamination, les connaissances scientifiques sur la contamination, l’emplacement du site et les conditions météorologiques.

Figure 2 : Résultats des évaluations en 2019-2020

Figure 2 : Résultats des évaluations en 2019-2020
Description longue

Cette figure montre les résultats des évaluations en 2019-2020 : 12 sites ne requièrent aucune mesure supplémentaire, 12 sites requièrent des travaux d’assainissement/de gestion des risques et 73 sites requièrent une évaluation plus approfondie.

Services aux Autochtones Canada (SAC) et la Commission de la capitale nationale (CCN) ont mené 80 % (78 sur 97) de toutes les évaluations de sites financées par le PASCF en 2019‑2020. Les gardiens qui ont consacré le plus d’argent aux évaluations étaient SAC et le ministère de la Défense nationale (MDN). Ces deux gardiens ont dépensé 62 % (1,3 million de dollars sur 2,1 millions de dollars) des dépenses d’évaluation du PASCF déclarées en 2019‑2020. Le tableau B.1 de l’annexe B présente une ventilation détaillée par gardien du nombre de sites évalués, des fonds disponibles pour l’évaluation et des dépenses d’évaluation.

À l’échelle régionale, les plus importantes dépenses d’évaluation du PASCF ont été effectuées en Ontario et au Manitoba, représentant 81 % du total (figure 3). Les provinces qui comptaient le plus grand nombre de sites évalués étaient également l’Ontario et le Manitoba, avec 85 % du total.

Figure 3 : Répartition des dépenses et des sites d’évaluation du PASCF, par province et territoire, 2019-2020

Description longue

Cette figure montre la répartition des dépenses d’évaluation du PASCF et le nombre de sites, par province et territoire, en 2019‑2020.

Alberta : des dépenses d’évaluation du PASCF de 0,01 million de dollars pour 1 site

Colombie-Britannique : des dépenses d’évaluation du PASCF de 0,1 million de dollars pour 3 sites

Manitoba : des dépenses d’évaluation du PASCF de 0,3 million de dollars pour 15 sites

Nouveau-Brunswick : des dépenses d’évaluation du PASCF de 0,08 million de dollars pour 1 site

Terre-Neuve-et-Labrador : des dépenses d’évaluation du PASCF de 0 dollar pour 0 site

Territoires du Nord-Ouest : des dépenses d’évaluation du PASCF de 0 dollar pour 0 site

Nouvelle­-Écosse : des dépenses d’évaluation du PASCF de 0,04 million de dollars pour 1 site

Nunavut : des dépenses d’évaluation du PASCF de 0,08 million de dollars pour 2 sites

Ontario : des dépenses d’évaluation du PASCF de 1,4 million de dollars pour 67 sites

Île-­du-­Prince-­Édouard : des dépenses d’évaluation du PASCF de 0 dollar pour 0 site

Québec : des dépenses d’évaluation du PASCF de 0,1 million de dollars pour 7 sites

Saskatchewan : des dépenses d’évaluation du PASCF de 0 dollar pour 0 site

Yukon : des dépenses d’évaluation du PASCF de 0 dollar pour 0 site

3.3 Réduction des risques pour la santé humaine et pour l’environnement

Une fois que les activités d’évaluation des sites sont terminées, les gardiens fédéraux peuvent déterminer si le risque pour la santé humaine ou l’environnement est dans les limites établies pour les contaminants. Si ce n’est pas le cas, les gardiens peuvent alors mener des activités de réduction des risques (assainissement et gestion des risques) à ces sites. Les méthodes utilisées pour décontaminer chacun des sites dépendent de leur efficacité, de leur coût et des circonstances particulières du site.

En 2019-2020, le PASCF a financé des activités de réduction des risques à 388 sites au coût de 358,2 millions de dollars. Un montant supplémentaire de 30,3 millions de dollars a été dépensé dans le cadre de l’exigence de partage des coûts par le gardien. Des activités de réduction des risques ont été menées à bien sur 23 sites.

Trois gardiens (le MDN, Pêches et des Océans Canada et SAC) ont travaillé sur environ 60 % des sites d’assainissement financés par le PASCF (228 sur 388) en 2019-2020. Le tableau B.2 de l’annexe B présente une ventilation détaillée par gardien du nombre de sites assainis, des fonds disponibles pour l’assainissement et des dépenses d’assainissement.

Deux gardiens représentent 71 % des dépenses d’assainissement du PASCF (253 sur 358 millions de dollars) en 2019-2020 : Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC) a dépensé 176 millions de dollars, et le ministère de la Défense nationale (MDN), 77 millions de dollars.

Ces deux gardiens ont travaillé sur l’assainissement de sites vastes, complexes et éloignés. Ils ont dépensé 54 % du total de 358 millions de dollars en dépenses d’assainissement du PASCF en 2019-2020 pour trois projets :

Le tableau B.5 de l’annexe B présente une liste complète des sites auxquels des dépenses d’assainissement du PASCF ont été consacrées en 2019–2020. La section 8 contient des mises à jour sur les trois projets, ainsi que sur d’autres projets prioritaires.

À l’échelle régionale, les plus importantes dépenses d’assainissement du PASCF ont été engagées en Colombie-Britannique, dans les Territoires du Nord-Ouest et au Yukon, représentant 79 % du total (figure 4). Les provinces ayant le plus grand nombre de sites ayant fait l’objet d’activités d’assainissement étaient l’Ontario, la Colombie-Britannique et le Québec (59 % du total).

Figure 4 : Répartition des dépenses et des sites d’assainissement du PASCF, par province et territoire, de 2019 à 2020

Figure 4 : Répartition des dépenses et des sites d’assainissement du PASCF, par province et territoire, de 2019 à 2020
Description longue

Cette figure montre la répartition des dépenses d’assainissement du PASCF et le nombre de sites, par province et territoire, en 2019‑2020.

Alberta : des dépenses d’assainissement du PASCF de 2,4 millions de dollars pour 13 sites.

Colombie-Britannique : des dépenses d’assainissement du PASCF de 100,4 millions de dollars pour 87 sites.

Manitoba : des dépenses d’assainissement du PASCF de 2,1 millions de dollars pour 8 sites.

Nouveau-Brunswick : des dépenses d’assainissement du PASCF de 0,05 million de dollars pour 4 sites.

Terre-Neuve-et-Labrador : des dépenses d’assainissement du PASCF de 12,9 millions de dollars pour 34 sites.

Territoires du Nord-Ouest : des dépenses d’assainissement du PASCF de 72,8 millions de dollars pour 31 sites.

Nouvelle­-Écosse : des dépenses d’assainissement du PASCF de 1,2 million de dollars pour 18 sites.

Nunavut : des dépenses d’assainissement du PASCF de 13,8 millions de dollars pour 32 sites.

Ontario : des dépenses d’assainissement du PASCF de 24,2 millions de dollars pour 94 sites.

Île-­du-­Prince­-Édouard : des dépenses d’assainissement du PASCF de 0 dollar pour 0 site.

Québec : des dépenses d’assainissement du PASCF de 14,2 millions de dollars pour 47 sites.

Saskatchewan : des dépenses d’assainissement du PASCF de 5,7 millions de dollars pour 3 sites.

Yukon : des dépenses d’assainissement du PASCF de 108,5 millions de dollars pour 17 sites.

3.4 Réduction du passif

Le passif relatif à l’assainissement est l’estimation des coûts futurs associés au nettoyage (à l’assainissement) des sites contaminés fédéraux pour assurer la protection de l’environnement et de la santé humaine. Les passifs sont consignés chaque année dans les Comptes publics du Canada.

Augmentation et diminution du passif

Les passifs pour un site donné sont habituellement d’abord déclarés lorsqu’une évaluation détermine que des travaux d’assainissement seront nécessaires. À mesure que les gardiens assainissent les sites contaminés, le passif diminue généralement, car les risques restants pour les personnes et l’environnement sont réduits ou éliminés. Cependant, d’autres facteurs peuvent modifier les montants du passif :

La réduction du passif n’est pas linéaire, mais variable; et une diminution du passif une année peut être suivie d’une augmentation du passif l’année suivante.

Passif total par rapport au passif pour les sites financés par le PASCF

Le PASCF finance seulement une partie des sites qui composent le passif d’assainissement total déclaré dans les Comptes publics du Canada. Les gardiens et d'autres organisations fédérales effectuent en outre également des travaux dans des sites contaminés qui ne sont pas admissibles au financement du PASCF. Quelle que soit la source de financement, les organisations sont tenus de déclarer toutes les dépenses d’assainissement et les passifs environnementaux aux Comptes publics du Canada. Voici des exemples de sites qui ne sont pas admissibles au financement du PASCF dans la phase III :

Du 31 mars 2019 au 31 mars 2020, le passif total pour l’assainissement des sites contaminés, comme indiqué dans les Comptes publics du Canada (par 21 organisations fédérales, y compris les gardiens du PASCF), a augmenté de 894 millions de dollars, passant de 6,455 milliards de dollars à 7,349 milliards de dollars. Les sites qui pourraient être admissibles au financement du PASCF représentaient 6,450 milliards de dollars du passif total déclaré pour 2019-2020.

Les Comptes publics du Canada montrent que les dépenses d’assainissement ont réduit le passif environnemental de 585 millions de dollars, dont 377 millions de dollars au titre du PASCF.

Toutefois, ces réductions ont été compensées par des changements de 1,428 milliard de dollars aux coûts estimatifs d’assainissement et par un nouveau passif de 54 millions de dollars pour des sites qui n’avaient pas encore été comptabilisés.

Un rajustement de 2,5 millions de dollars des recouvrements prévus a également été déclaré en 2019-2020. Un recouvrement prévu est enregistré lorsqu’il est probable que la Couronne le recevra et qu’il est possible de faire une estimation raisonnable du montant recouvré. Comme l’indique le tableau C.1 de l’annexe C, ces facteurs ont contribué à l’augmentation nette du passif de 894 millions de dollars.

Les sites financés par le PASCF

Il y avait 15 gardiens responsables de la partie de passif d’assainissement associé aux sites contaminés fédéraux qui pourraient être admissibles au financement du PASCF. Deux gardiens (le CNRC et VIA Rail) n’ont pas déclaré de dépenses dans le cadre du PASCF en 2019-2020, mais leurs passifs ont été inclus dans le montant associé aux sites admissibles au PASCF. L'augmentation globale du passif de 1,082 milliard de dollars, passant de 5,368 milliards de dollars à 6,450 milliards de dollars au cours de l'exercice 2019-2020, est principalement due à la révision des estimations de coûts, la déclaration d’un passif pour la première fois et aux ajustements pour l’inflation. Une estimation plus précise de l’incidence du PASCF sur le passif total du gouvernement du Canada se trouve aux tableaux C.2 et C.3 de l’annexe C, qui indiquent que le passif d'assainissement associé aux sites contaminés fédéraux qui pourraient être admissibles au financement du PASCF est estimé à 6,450 milliards de dollars.

Sur les 15 gardiens responsables de la partie du passif relatif à l’assainissement des sites contaminés fédéraux qui pourraient être admissibles au PASCF, 11 ont déclaré des augmentations du passif en 2019-2020, totalisant 1,095 milliard de dollars. Le gardien qui a connu la plus forte augmentation du passif était RCAANC, qui a déclaré une augmentation du passif de 589 millions de dollars. Cette augmentation était principalement due à la révision des estimations de coûts, aux ajustements pour l’inflation et aux calculs de la valeur actuelle nette. SAC a également déclaré une augmentation du passif de 379 millions de dollars. Ces deux gardiens comptent pour environ 88 % de l’augmentation de 1,095 milliard de dollars du passif. Cinq autres gardiens (APC, MDN, MPO, SPAC, TC) ont déclaré des augmentations de passif supérieures à 10 millions de dollars, soit 10 % de l’augmentation globale. Les quatre autres gardiens ont déclaré des augmentations de moins de 10 millions de dollars chacun et représentaient moins de 2 % de l’augmentation globale (figure 5). Quatre gardiens ont déclaré une diminution totale du passif de 10,7 millions de dollars en 2019-2020 (figure 6).

Figure 5 : Gardiens du PASCF dont le passif a augmenté

Figure 5 : Gardiens du PASCF dont le passif a augmenté
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Cette figure montre les gardiens du PASCF ayant signalé une augmentation du passif en 2019­-2020.

Relations Couronne-­Autochtones et Affaires du Nord Canada : augmentation du passif de 589 millions de dollars.

Services aux Autochtones Canada : augmentation du passif de 379 millions de dollars.

Pêches et Océans Canada : augmentation du passif de 42 millions de dollars.

Transports Canada : augmentation du passif de 22 millions de dollars.

Agence Parcs Canada : augmentation du passif de 19 millions de dollars.

Ministère de la Défense nationale : augmentation du passif de 15 millions de dollars.

Services publics et Approvisionnement Canada : augmentation du passif de 14 millions de dollars.

Agriculture et Agroalimentaire Canada, Les Ponts Jacques Cartier et Champlain Incorporée, Ressources naturelles Canada et VIA Rail Canada : augmentation du passif de 15 millions de dollars.

Figure 6 : Gardiens du PASCF dont le passif a diminué

Figure 6 : Gardiens du PASCF dont le passif a diminué
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Cette figure montre les gardiens du PASCF ayant signalé une baisse du passif en 2019­-2020.

Environnement et Changement climatique Canada : baisse du passif de 7,6 millions de dollars.

Commission de la capitale nationale : baisse du passif de 1,5 million de dollars.

Conseil national de recherches Canada : baisse du passif de 1,1 million de dollars.

Service correctionnel du Canada : baisse du passif de 0,6 million de dollars.

3.5 Avantages socioéconomiques

De nombreux projets du PASCF ont des avantages socioéconomiques positifs, particulièrement dans les collectivités autochtones et dans les régions du nord ou les régions rurales. Par l’entremise de plans conjoints établis entre les gardiens et les collectivités locales, les travaux effectués sur les sites contaminés offrent des occasions pour les résidents et les entrepreneurs locaux d’apprendre et de développer des compétences, ainsi que de se bâtir une carrière et une entreprise. Les partenariats noués entre les travailleurs et les entreprises, en particulier au niveau local, contribuent à créer un sentiment d’appropriation des résultats des projets.

Au cours de l’exercice 2019-2020, les activités du PASCF ont permis la création ou le maintien d’environ 2 000 emplois. Ces emplois génèrent des revenus et stimulent la croissance économique. Les activités du PASCF aident les travailleurs à acquérir des compétences qu’ils peuvent ensuite appliquer à d’autres sites contaminés ou à d’autres types de projets de construction et de génie. Par exemple, les projets d’assainissement du PASCF emploient régulièrement des résidents du Nord et des Canadiens autochtones du Nord en tant que soudeurs, mécaniciens de véhicules lourds, électriciens et mécaniciens de chantier.

Grâce au PASCF, l’industrie canadienne de l’assainissement a la possibilité de faire progresser de nouvelles solutions lors du nettoyage des sites contaminés fédéraux. Le programme fait mieux connaître les technologies novatrices et durables en faisant connaître les réussites au sein de la collectivité fédérale et avec le secteur privé. Des études de cas sont présentées sur le portail Web des sites contaminés fédéraux, ainsi que dans des rapports et des ateliers à l’intention des gestionnaires de sites contaminés fédéraux et des représentants de l’industrie.

Par exemple, une étude de cas décrivant la collaboration entre SAC et la Première Nation de Wasauksing se trouve à la section 7 du présent rapport.

3.6 Incidence sur l’Inventaire des sites contaminés fédéraux

L’Inventaire des sites contaminés fédéraux (ISCF), géré par le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, comprend de l’information sur les sites contaminés fédéraux sous la garde d’organismes et de ministères fédéraux ainsi que de sociétés d’État consolidées, de même que sur les sites contaminés non fédéraux pour lesquels le gouvernement du Canada a accepté une partie ou toute responsabilité financière.

Les sites passent du statut « suspecté » à « actif » une fois que la contamination est confirmée. Les sites suspectés peuvent également être fermés si un examen documentaire ou une évaluation environnementale de site de phase I détermine qu’il est peu probable que les activités passées aient entraîné une contamination. Les sites en cours d’évaluation sont généralement fermés si l’évaluation détermine qu’aucun contaminant n’est présent ou encore, que les contaminants présents ne posent pas un risque inacceptable pour la santé humaine ou pour l’environnement. Les sites sont également fermés après que les activités d’assainissement, de gestion des risques, ou de surveillance à long terme ont réduit les risques à des niveaux acceptables.

Suspecté : Une évaluation plus approfondie est nécessaire pour déterminer s’il s’agit d’un « site contaminé fédéral ».

Actif : Les sites actifs sont des sites dont la contamination a été confirmée et qui doivent ou pourraient faire l’objet de travaux de restauration.

Fermé : Aucune autre mesure n’est requise.

En date du 31 mars 2020, l’Inventaire contenait plus de 23 714 sites, dont 17 059 (72 %) ont été fermés. Il y a 4 860 sites (20 %) actifs, ce qui signifie que la contamination a été confirmée et que des mesures correctives sont en cours d’exécution ou doivent être prises. Au total, 1 795 sites (8 %) peuvent être contaminés, mais n’ont pas encore été évalués (figure 7).

Figure 7 : Statut des sites de l’Inventaire des sites contaminés fédéraux, au 31 mars 2020

Figure 7 : Statut des sites de l’Inventaire des sites contaminés fédéraux, au 31 mars 2020
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Cette figure montre le statut des sites dans l’Inventaire des sites contaminés fédéraux, en date du 31 mars 2020.

Soupçonnés : 1 795 sites
Actifs : 4 860 sites
Fermés : 17 059 sites

Progression des sites dans le cadre de l’ISCF

Avant la mise en place du PASCF en 2005-2006, l’ISCF contenait environ 2 000 sites contaminés fédéraux suspectés et 4 200 sites actifs. Depuis, les gardiens ont ajouté des sites à l’ISCF lorsqu’ils en soupçonnaient la contamination et ont mené des activités d’évaluation et d’assainissement sur ces sites, au besoin. Au 31 mars 2020, l’ISCF comptait 23 714 sites, dont 47 % (11 060 sites) ont reçu du financement du PASCF pour faire progresser leurs activités sur les sites contaminés depuis le début du PASCF en 2005-2006.

En 2019-2020, quelque 65 % des dépenses déclarées à l’ISCF ont été attribuées aux sites financés par le PASCF, qui comprenaient le financement du PASCF et la part des coûts du gardien. Les 35 % restants étaient des dépenses déclarées pour des sites non financés par le PASCF et des organisations fédérales ne faisant pas partie du PASCF. Au cours de l’exercice 2019-2020, cet investissement combiné a entraîné une diminution de 3 % du nombre de sites suspects, qui est passé de 1 842 à 1 795, une diminution de 2 % du nombre de sites actifs, qui est passé de 4 980 à 4 860, et une augmentation de 1 % du nombre de sites fermés, qui est passé de 16 845 sites à 17 059 sites, comme le montre la figure 8.

Figure 8 : Statut des sites de l’ISCF de 2005 à 2020

Figure 8 : Statut des sites de l’ISCF de 2005 à 2020
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Cette figure montre le statut des sites dans l’Inventaire des sites contaminés fédéraux, de 2005 à 2020.

En 2005-­2006, 4 609 sites étaient soupçonnés; 5 352 sites étaient actifs et 1 129 sites étaient fermés.

En 2006­-2007, 11 841 sites étaient soupçonnés; 6 476 sites étaient actifs et 1 630 sites étaient fermés.

En 2007-­2008, 11 510 sites étaient soupçonnés; 6 601 sites étaient actifs et 2 505 sites étaient fermés.

En 2008­-2009, 10 809 sites étaient soupçonnés; 5 710 sites étaient actifs et 3 825 sites étaient fermés.

En 2009­-2010, 7 434 sites étaient soupçonnés; 6 949 sites étaient actifs et 5 215 sites étaient fermés.

En 2010-­2011, 6 958 sites étaient soupçonnés; 7 399 sites étaient actifs et 7 660 sites étaient fermés.

En 2011­-2012, 4 929 sites étaient soupçonnés; 6 845 sites étaient actifs et 10 480 sites étaient fermés.

En 2012­-2013, 4 014 sites étaient soupçonnés; 6 568 sites étaient actifs et 11 800 sites étaient fermés.

En 2013­-2014, 3 020 sites étaient soupçonnés; 6 144 sites étaient actifs et 13 427 sites étaient fermés.

En 2014­-2015, 2 606 sites étaient soupçonnés; 5 785 sites étaient actifs et 14 429 sites étaient fermés.

En 2015­-2016, 2 353 sites étaient soupçonnés; 5 340 sites étaient actifs et 15 381 sites étaient fermés.

En 2016­-2017, 2 060 sites étaient soupçonnés; 5 239 sites étaient actifs et 15 980 sites étaient fermés.

En 2017­-2018, 1 987 sites étaient soupçonnés; 5 067 sites étaient actifs et 16 436 sites étaient fermés.

En 2018-­2019, 1 842 sites étaient soupçonnés; 4 980 sites étaient actifs et 16 845 sites étaient fermés.

En 2019­-2020, 1 795 sites étaient soupçonnés; 4 860 sites étaient actifs et 17 059 sites étaient fermés.

4. Financement, dépenses et écarts du PASCF

Les dépenses du Plan d’action pour les sites contaminés fédéraux (PASCF), pour l’exercice 2019-2020 étaient de 380,2 millions de dollars. Cela représente 83 % du financement disponible du PASCF pour l'exercice. Les gardiens ont également dépensé 31,0 millions de dollars de leurs propres fonds pour répondre aux exigences du partage des coûts.

Types de dépenses

Au cours de l’exercice 2019-2020, 94 % des dépenses totales du PASCF ont été consacrées à l’assainissement et à la gestion des risques des sites contaminés, 1 % à l’évaluation des sites et 5 % à la gestion des programmes (figure 9). Le tableau B.3 de l’annexe B décrit en détail les affectations pour les trois types de financement du PASCF.

Figure 9 : Répartition des dépenses du PASCF en 2019-2020

Figure 9 : Répartition des dépenses du PASCF en 2019-2020
Description longue

Cette figure montre la répartition des dépenses du PASCF en 2019-­2020. Les dépenses totales du PASCF s’élevaient à 380,2 millions de dollars. Les dépenses de gestion du programme s’élevaient à 19,9 millions de dollars, ce qui représente 5 % des dépenses totales du PASCF. Les dépenses d’évaluation s’élevaient à 2,1 millions de dollars, ce qui représente 1 % des dépenses totales du PASCF. Les dépenses d’assainissement s’élevaient à 358,2 millions de dollars, ce qui représente 94 % des dépenses totales du PASCF.

Qu’advient-il des fonds non dépensés?

Les gardiens n’ont pas dépensé tout le financement du PASCF à leur disposition en 2019-2020, principalement en raison des retards dans les contrats et les projets. Par exemple, les conditions météorologiques peuvent soit empêcher l’accès aux sites, soit limiter les types de travaux qui peuvent être effectués. Le processus d’appel d’offres a également été retardé pour certains projets, ce qui a entraîné le report des travaux d’assainissement et de gestion des risques à l’exercice financier suivant. Dans certains cas, le report des travaux prévus au prochain exercice peut réduire les coûts du projet de l’année en cours.

Les fonds non dépensés peuvent être reportés pour les activités du PASCF dans les années à venir au moyen de trois méthodes :

Ces processus permettent aux gardiens de faire preuve de souplesse dans leur réponse à des situations imprévisibles, comme les conditions météorologiques. Le Secrétariat du PASCF encourage et facilite le transfert de fonds entre les gardiens.

Le financement qui n’est pas reporté ou transféré entre les gardiens est considéré comme inutilisé, ce qui signifie que les fonds ne seront pas disponibles pour les activités du PASCF à l’avenir.

Pendant l’exercice 2019-2020, 74 % des fonds du PASCF non dépensés ont été reportés par le gouvernement, 12 % ont été reportés à un exercice ultérieur, 10 % ont fait l’objet d’un processus de gestion de trésorerie à l’interne et 3 % ont été inutilisés (figure 10). Cela signifie que 77,6 M$ (97 %) des 80,3 M$ de fonds non dépensés en 2019-2020 seront mis à la disposition des gardiens dans les années à venir. Le tableau B.4 de l’annexe B présente une ventilation par type de financement des fonds non dépensés. Des 80,3 M$ du financement du PASCF qui n’ont pas été dépensés en 2019-2020, 80,1 M$ (99 %) ont été consacrés à l’assainissement, 0,08 M$ (0,1 %) à l’évaluation et 0,1 M$ (0,1 %) à la gestion du programme.

Figure 10 : Répartition de l’écart du PASCF

Figure 10 : Répartition de l’écart du PASCF
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Cette figure montre la répartition de l’écart dans les dépenses du PASCF (correspondant aux fonds non dépensés). L’écart total s’élève à 80,3 millions de dollars. Des fonds de 59,4 millions de dollars ont été réaffectés, ce qui représente 74 % de l’écart total. Des fonds de 9,9 millions de dollars ont été reportés, ce qui représente 12 % de l’écart total. Des fonds de 8,3 millions de dollars ont fait l’objet d’une gestion de trésorerie, ce qui représente 10 % de l’écart total. Des fonds de 2,7 millions de dollars n’ont pas été utilisés, ce qui représente 3 % de l’écart total.

5. Résultats de la phase III (2016-2019)

La présente section résume les résultats globaux de la phase III du Plan d’action pour les sites contaminés fédéraux (PASCF), qui a eu lieu de 2016 à 2019.

Au cours de la phase III, les gardiens fédéraux ont continué d’évaluer et d’assainir les sites contaminés fédéraux hautement prioritaires et de réduire les passifs environnementaux connexes. Les gardiens ont déclaré des dépenses totales du PASCF de 1,624 milliard de dollars pour la phase III (ce qui comprend 203,6 millions de dollars de financement de l’Initiative visant les infrastructures fédérales). La répartition des dépenses totales du PASCF est de 48,1 millions de dollars pour les évaluations, de 1,485 milliard de dollars pour l’assainissement et la gestion des risques et de 91,4 millions de dollars pour les activités de gestion de programme liées aux sites contaminés fédéraux (figure 11). Un montant supplémentaire de 124,9 millions de dollars a été dépensé dans le cadre de l’exigence de partage des coûts du gardien pour le PASCF.

Figure 11 : Répartition des dépenses du PASCF à la phase III

Figure 11 : Répartition des dépenses du PASCF à la phase III
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Cette figure montre la répartition des dépenses du PASCF au cours de la phase III. Les dépenses totales du PASCF s’élevaient à 1,624 milliard de dollars. Les dépenses de gestion du programme s’élevaient à 91,4 millions de dollars, ce qui représente 6 % des dépenses totales du PASCF. Les dépenses d’évaluation s’élevaient à 48,1 millions de dollars, ce qui représente 3 % des dépenses totales du PASCF. Les dépenses d’assainissement s’élevaient à 1,485 milliard de dollars, ce qui représente 91 % des dépenses totales du PASCF.

À la fin de 2019-2020, 1,624 milliard de dollars (95 %) du financement total disponible pour la phase III ont été dépensés, 77,6 millions de dollars (4,5 %) du financement ont été reportés ou gérés en espèces pour la phase IV et 10,0 millions de dollars (0,6 %) du financement n’ont pas été utilisés.

Activités d’évaluation de la phase III – principaux résultats

À la fin de la phase III, les gardiens avaient effectué des évaluations à 844 sites, dépassant la cible de rendement sur quatre ans de 569 évaluations (figure 12). La cible était fondée sur l’information de planification fournie par les gardiens. Bien que les cibles aient été ajustées pour tenir compte du financement supplémentaire reçu dans le cadre de l’Initiative visant les infrastructures fédérales, les gardiens ont été en mesure d’évaluer plus de sites que prévu à l’origine.

Figure 12 : Nombre de sites où des évaluations financées par le PASCF ont été menées au cours de la phase III

Figure 12 : Nombre de sites où des évaluations financées par le PASCF ont été menées au cours de la phase III
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Cette figure montre la cible sur quatre ans et le résultat atteint après 2019-­2020 pour les évaluations. La cible sur quatre ans consistait à effectuer des activités d’évaluation dans 569 sites financés par le PASCF au cours de la phase III. Le résultat obtenu après 2019-­2020 est que des activités d’évaluation ont été effectuées dans 844 sites financés par le PASCF au cours de la phase III.

Les deux gardiens qui ont consacré le plus d’argent aux évaluations étaient le ministère de la Défense nationale et Services aux Autochtones Canada, qui, ensemble, ont dépensé 57 % des dépenses d’évaluation du PASCF déclarées à la phase III (27,3 millions de dollars sur 48,1 millions de dollars). Ces deux gardiens ont également effectué 64 % de toutes les évaluations de sites financées par le PASCF au cours de la phase III (539 des 844 sites).

Les dépenses d’évaluation les plus importantes ont eu lieu en Ontario et en Colombie‑Britannique, représentant 52 % de toutes les dépenses d’évaluation du PASCF à la phase III (24,9 millions de dollars sur 48,1 millions de dollars). Ces deux provinces comptaient également le plus grand nombre de sites ayant des activités d’évaluation (50 %, soit 421 sites sur 844), comme le montre la figure 13.

Figure 13 : Répartition des dépenses et des sites d’évaluation du PASCF à la phase III, par province et territoire

Figure 13 : Répartition des dépenses et des sites d’évaluation du PASCF à la phase III, par province et territoire
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Cette figure montre la répartition des dépenses d’évaluation du PASCF et le nombre de sites, par province et territoire, au cours de la phase III.

Alberta : des dépenses d’évaluation du PASCF de 4,1 millions de dollars pour 83 sites

Colombie-Britannique : des dépenses d’évaluation du PASCF de 11,0 millions de dollars pour 226 sites

Manitoba : des dépenses d’évaluation du PASCF de 3,2 millions de dollars pour 74 sites

Nouveau-Brunswick : des dépenses d’évaluation du PASCF de 0,9 million de dollars pour 22 sites

Terre-Neuve-et-Labrador : des dépenses d’évaluation du PASCF de 1,6 million de dollars pour 22 sites

Territoires du Nord-Ouest : des dépenses d’évaluation du PASCF de 0,2 million de dollars pour 6 sites

Nouvelle-­Écosse : des dépenses d’évaluation du PASCF de 2,7 millions de dollars pour 51 sites

Nunavut : des dépenses d’évaluation du PASCF de 2,4 millions de dollars pour 16 sites

Ontario : des dépenses d’évaluation du PASCF de 13,9 millions de dollars pour 195 sites

Île­-du­-Prince-­Édouard : des dépenses d’évaluation du PASCF de 0,2 million de dollars pour 3 sites

Québec : des dépenses d’évaluation du PASCF de 4,2 millions de dollars pour 96 sites

Saskatchewan : des dépenses d’évaluation du PASCF de 2,3 millions de dollars pour 27 sites

Yukon : des dépenses d’évaluation du PASCF de 1,4 million de dollars pour 23 sites

Activités d’assainissement et de gestion des risques de la phase III – principaux résultats

Le Secrétariat du PASCF assure le suivi de deux indicateurs liés aux activités de réduction des risques, soit le nombre de sites financés par le PASCF où des activités de réduction des risques ont été menées et où ces activités ont été réalisées.

À la fin de la phase III, les gardiens avaient réalisé des activités de réduction des risques à 1 104 sites, dépassant ainsi l’objectif de rendement sur quatre ans de 974 sites (figure 14). La cible était fondée sur l’information de planification fournie par les gardiens. Bien que les cibles aient été ajustées pour tenir compte du financement supplémentaire reçu dans le cadre de l’Initiative visant les infrastructures fédérales, les gardiens ont été en mesure de mener des activités de réduction des risques dans un plus grand nombre de sites que prévu à l’origine.

Figure 14 : Nombre de sites financés par le PASCF où des activités de réduction des risques ont été menées à la phase III

Figure 14 : Nombre de sites financés par le PASCF où des activités de réduction des risques ont été menées à la phase III
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Cette figure montre la cible sur quatre ans et le résultat atteint après 2019-­2020 pour les activités de réduction des risques. La cible sur quatre ans consistait à effectuer des activités de réduction des risques dans 974 sites financés par le PASCF au cours de la phase III. Le résultat obtenu après 2019-­2020 est que des activités de réduction des risques ont été effectuées dans 1 104 sites financés par le PASCF au cours de la phase III.

Le nombre de sites faisant l’objet d’activités d’assainissement et de gestion des risques varie d’une année à l’autre. Des problèmes météorologiques ou techniques imprévus peuvent causer des retards à certains endroits, surtout dans les régions éloignées du Nord. À la fin de la phase III, les gardiens avaient atteint 42 % de l’objectif de 4 ans pour la réalisation des activités de réduction des risques (figure 15). L’assainissement et la gestion des risques d’un site sont des processus complexes qui peuvent prendre de nombreuses années. La durée des activités d’assainissement d’un site dépend du type et de l’étendue de la contamination, des connaissances scientifiques sur la contamination, de l’emplacement du site et des conditions météorologiques.

Figure 15 : Nombre de sites financés par le PASCF où des activités de réduction des risques ont été terminées, 2019-2020

Figure 15 : Nombre de sites financés par le PASCF où des activités de réduction des risques ont été terminées, 2019-2020
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Cette figure montre la cible sur quatre ans et le résultat atteint après 2019-­2020 pour la réalisation d’activités de réduction des risques. La cible sur quatre ans consistait à effectuer des activités de réduction des risques dans 548 sites financés par le PASCF au cours de la phase III. Le résultat obtenu après 2019­-2020 est que des activités de réduction des risques ont été effectuées dans 232 sites financés par le PASCF au cours de la phase III, ce qui représente 42 % de la cible.

Les deux gardiens qui ont consacré le plus d’argent à l’assainissement et à la gestion des risques étaient Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada et le ministère de la Défense nationale, qui ont dépensé ensemble 66 % des dépenses d’assainissement du PASCF déclarées à la phase III (978 millions de dollars sur les 1,485 milliard de dollars). Pêches et Océans Canada, Services aux Autochtones Canada et le ministère de la Défense nationale ont effectué 66 % de tous les travaux d’assainissement financés par le PASCF à la phase III (732 des 1 104 sites).

Les dépenses les plus importantes ont eu lieu en Colombie-Britannique, dans les Territoires du Nord-Ouest et au Yukon, représentant 70 % de toutes les dépenses d’assainissement du PASCF de la phase III (1,042 milliard de dollars sur 1,485 milliard de dollars). La Colombie‑Britannique, l’Ontario et le Québec (49 %, soit 538 sites sur 1 104) ont été les provinces dont le plus grand nombre de sites ont fait l’objet d’activités d’assainissement, comme le montre la figure 16.

Figure 16 : Répartition des dépenses d’assainissement du PASCF et des sites de la phase III, par province et territoire

Figure 16 : Répartition des dépenses d’assainissement du PASCF et des sites de la phase III, par province et territoire
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Cette figure montre la répartition des dépenses d’assainissement du PASCF et le nombre de sites, par province et territoire, au cours de la phase III.

Alberta : des dépenses d’assainissement du PASCF de 11 millions de dollars pour 59 sites

Colombie-Britannique : des dépenses d’assainissement du PASCF de 397 millions de dollars pour 198 sites

Manitoba : des dépenses d’assainissement du PASCF de 39 millions de dollars pour 46 sites

Nouveau-Brunswick : des dépenses d’assainissement du PASCF de 4 millions de dollars pour 38 sites

Terre-Neuve-et-Labrador : des dépenses d’assainissement du PASCF de 85 millions de dollars pour 130 sites

Territoires du Nord-Ouest : des dépenses d’assainissement du PASCF de 353 millions de dollars pour 53 sites

Nouvelle­-Écosse : des dépenses d’assainissement du PASCF de 15 millions de dollars pour 109 sites

Nunavut : des dépenses d’assainissement du PASCF de 69 millions de dollars pour 53 sites

Ontario : des dépenses d’assainissement du PASCF de 109 millions de dollars pour 188 sites

Île-­du-­Prince-­Édouard : des dépenses d’assainissement du PASCF de 1 million de dollars pour 21 sites

Québec : des dépenses d’assainissement du PASCF de 102 millions de dollars pour 152 sites

Saskatchewan : des dépenses d’assainissement du PASCF de 8 millions de dollars pour 32 sites

Yukon : des dépenses d’assainissement du PASCF de 292 millions de dollars pour 25 sites

Passifs de la phase III – principaux résultats

Pour la phase III, le Secrétariat du PASCF a suivi deux indicateurs liés à la réduction du passif :

Pour le premier indicateur, les gardiens ont estimé que le passif de ces sites serait réduit de 574 millions de dollars d’ici la fin de la phase III. À la fin de la phase III, les gardiens avaient atteint 90 % de l’objectif de réduction du passif sur quatre ans. Les activités d'assainissement et de gestion des risques à ces sites ont réduit le passif de 515 millions de dollars (figure 17). Toutefois, cette réduction a été compensée par une augmentation du passif de 338 millions de dollars, en raison d'éléments tels que des changements dans les coûts du projet, ce qui a entraîné une réduction nette du passif de 177 millions de dollars.

Figure 17 : Réduction du passif des sites financés par le PASCF, d’ici la fin de la phase III

Figure 17 : Réduction du passif des sites financés par le PASCF, d’ici la fin de la phase III
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Cette figure montre la cible sur quatre ans et le résultat atteint après 2019-2020 pour la réduction du passif dans les sites financés par le PASCF à la fin de la phase III. La cible sur quatre ans consistait à réduire le passif dans les sites financés par le PASCF de 574 millions de dollars au cours de la phase III. Le résultat obtenu après 2019­-2020 est que le passif a été réduit de 515 millions de dollars dans les sites financés par le PASCF, ce qui représente 90 % de la cible.

Le deuxième indicateur est lié au pourcentage des dépenses d’assainissement qui réduisent le passif au cours des quatre années de la phase III. À la fin de la phase III, 95 %des dépenses d’assainissement du PASCF (1,41 milliard de dollars sur 1,48 milliard de dollars) avaient permis de réduire le passif (figure 18). Cela correspond à la cible fixée pour la phase III, à savoir 95 %.

Figure 18 : Pourcentage des dépenses d’assainissement du PASCF qui réduisent le passif lié aux sites du PASCF dans la phase III

Figure 18 : Pourcentage des dépenses d’assainissement du PASCF qui réduisent le passif lié aux sites du PASCF dans la phase III
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Cette figure montre le pourcentage des dépenses d’assainissement du PASCF, qui a permis de réduire le passif au cours de la phase III. Des dépenses d’assainissement du PASCF de 1,41 milliard de dollars, ou 95 % des dépenses d’assainissement du PASCF, ont permis de réduire le passif au cours de la phase III. Des dépenses d’assainissement du PASCF de 70 millions de dollars, ou 5 % des dépenses d’assainissement du PASCF, n’ont pas permis de réduire le passif.

6. Préparation de la phase IV du PASCF

Le 24 juillet 2019, le ministre des Transports a annoncé, au nom du ministre de l’Environnement et du Changement climatique, que le gouvernement du Canada renouvelait le PASCF pour une autre période de 15 ans (2020-2034) et investissait 1,16 milliard de dollars entre 2020 et 2024, conformément au budget de 2019. Le nouvel investissement permettra aux gardiens de poursuivre l’assainissement des sites contaminés fédéraux. En retour, ces travaux amélioreront la santé de l’environnement, stimuleront la croissance économique et créeront des emplois, notamment pour les personnes vivant dans les collectivités autochtones et nordiques.

En prévision de la phase IV du PASCF, le Secrétariat du PASCF, les ministères experts et les gardiens ont travaillé à la mise en œuvre des conseils régionaux de planification intégrée (CRPI). Les objectifs des CRPI sont les suivants :

7. Études de cas

Assainissement de l’ancienne station météorologique de Fort Reliance

Lieu : Fort Reliance, Territoires du Nord-Ouest
Gardien : Environnement et Changement climatique Canada (ECCC)

L’ancienne station météorologique de Fort Reliance se trouve à environ 270 km à l’est de Yellowknife, à l’extrémité est du Grand lac des Esclaves, et dans la réserve de parc national Thaidene Nene.

Depuis 1993, le site est vacant, à l’exception d’une petite station météorologique automatisée exploitée par ECCC. Le site contenait également des bâtiments et des infrastructures abandonnés, des vestiges des opérations du ministère de la Défense nationale des années 1940 au début des années 1970, ainsi que l’utilisation du Service de l’environnement atmosphérique de la fin des années 1950 au début des années 1990.

Évaluation de la contamination

ECCC, Services publics et Approvisionnement Canada et divers experts-conseils en environnement mènent des enquêtes depuis la fin des années 1980 afin de déterminer et de caractériser les secteurs préoccupants sur le plan environnemental découlant de l’utilisation antérieure du site :

Assainissement historique et moderne

Les seuls travaux d’assainissement effectués pendant les opérations ont commencé en 1991, lorsqu’ECCC a installé un système de confinement des hydrocarbures et de biorestauration. Ce système était situé parallèlement à la rive du Grand lac des Esclaves et en aval du parc de réservoirs de carburant. En 1993, le système avait extrait environ 19 millions de litres d’eau souterraine et l’avait traitée avec un séparateur, du peroxyde d’hydrogène et des éléments nutritifs, réduisant la concentration totale de HCP dans la tranchée d’extraction d’environ 65 %.

En 2019-2020, ECCC a mis en œuvre un plan d’assainissement physique et de gestion des risques de trois mois pour traiter la contamination restante. Plusieurs mesures ont été prises :

Cet assainissement a permis d’atteindre les objectifs environnementaux pour la réhabilitation du site.

Collaboration et prochaines étapes

Le principal facteur qui a contribué à la réussite du projet a été la coordination et la participation active des principales parties et des principaux intervenants.

ECCC a tenu des consultations officielles avec la Première Nation des Dénés Łutsël K’e, qui considère Thaidene Nene comme un lieu sacré. Les consultations ont été couronnées de succès, car elles ont permis de recueillir des commentaires sur le projet et de le faire accepter, tout en veillant à ce que des possibilités économiques, d’emploi et de formation soient offertes à la collectivité. ECCC a également coordonné avec l’Office des terres et des eaux de la vallée du Mackenzie l’obtention de permis, ainsi qu’avec un consultant en environnement et d’autres entrepreneurs qui ont joué un rôle clé dans la réussite du projet.

Comme l’Agence Parcs Canada (APC) a exprimé son intérêt à acquérir le site, ECCC a coordonné avec l’APC tout au long du projet et a veillé à ce que les normes d’essai respectent celles exigées par l’APC dans une réserve de parc national. De plus, bien que les 16 bâtiments du site soient tous préoccupants sur le plan environnemental, cinq d’entre eux sont importants sur le plan historique et ont été désignés bâtiments du patrimoine fédéral. La coordination avec l’APC a permis à ECCC de maintenir l’importance historique des bâtiments pendant la mise hors service et l’assainissement.

La participation du soutien expert à diverses étapes du projet a été une ressource inestimable.

L’avenir du site de Fort Reliance est prometteur. ECCC s’est engagé à surveiller les conditions du site pour s’assurer que les activités d’assainissement continuent de profiter aux générations futures de Canadiens.

Ce projet a été financé dans le cadre du Plan d’action pour les sites contaminés fédéraux du Canada (PASCF). Le PASCF fournit des fonds pour évaluer et assainir les sites contaminés fédéraux et pour réduire les risques pour l’environnement et la santé humaine posés par les sites contaminés fédéraux connus.

Projet d’assainissement des fosses d’huile usée de la Première Nation de Wasauksing

Lieu : Première Nation de Wasauksing
Gardien :
Services aux Autochtones Canada (SAC)

Le projet d’assainissement des fosses d’huile usée, achevé en novembre 2019, comprenait l’assainissement de quatre fosses d’huile usée grâce à l’enlèvement de 8 855 tonnes de sol contaminé. Le site du projet se trouve dans la Première Nation Wasauksing, sur l’île Parry, sur la rive est de la baie Georgienne. La Première Nation de Wasauksing englobe toute l’île Parry, qui, avec 7 800 hectares, est la deuxième plus grande île du lac Huron.

Historiquement, les fosses d’huile ont été utilisées pour l’élimination des déchets de combustible retirés du port de Parry Sound entre 1951 et 1952, après un important déversement de pétrole en 1950. SAC a évalué les fosses dans le cadre de la phase III de l’évaluation environnementale du site, terminée en 2018, qui a révélé que le sol était contaminé par des hydrocarbures pétroliers et des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). L’un des sites contenait également des déchets divers, comme de vieilles voitures et de la ferraille.

Le 28 juin 2019, Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) a attribué les travaux de conception de l’assainissement à un consultant spécialisé dans la prestation de services environnementaux aux Premières Nations, aux Inuits et aux collectivités du Nord. Une fois les travaux de conception terminés, SPAC a lancé un processus concurrentiel et attribué les travaux d’assainissement le 4 septembre 2019 à une entreprise contractante en environnement. L’équipe du projet était composée de membres de la Première Nation de Wasauksing, de SAC, de SPAC, de consultants en environnement et d’entrepreneurs. Le succès du projet est principalement attribuable à la grande collaboration entre les parties.

Effectuer l’assainissement

Les travaux d’assainissement ont été réalisés par les membres de la Première Nation de Wasauksing en vertu d’un contrat avec l’entrepreneur et ont eu lieu dans les quatre fosses d’huile du 26 septembre au 26 novembre 2019. Les activités d’assainissement comprenaient :

L’enlèvement des sols contaminés des fosses à déchets a été effectué au moyen d’une excavatrice qui enlève la terre en la soulevant. L’équipe de projet a ensuite chargé les sols touchés sur des camions de transport pour être acheminés vers une installation hors site agréée pour élimination. Pendant le remplissage, les camions étaient situés sur une aire de décontamination qui se trouve à côté de chaque site. Sur deux des sites, la gestion de l’eau était nécessaire pendant les travaux d’assainissement, et l’entrepreneur a pompé l’eau dans des réservoirs de stockage hors sol temporaires, puis l’a retirée avec de l’équipement d’hydrovac et l’a éliminée hors site en toute sécurité.

Résolution de problèmes

Comme pour tout projet de cette envergure, certains écarts par rapport au plan initial sont devenus nécessaires :

Prochaines étapes

Les échantillons de sol et d’eau souterraine prélevés après l’assainissement ont démontré que le projet répondait à tous les critères d’assainissement applicables. L’équipe du projet a également effectué des analyses de la qualité de l’eau de puits à deux des sites et a démontré que les échantillons satisfaisaient aux critères relatifs à l’eau potable. Les semences de graminées ont été placées après l’assainissement des quatre sites en novembre 2019, soit vers la fin de la saison de croissance. Toutefois, l’équipe de projet a inspecté et évalué la croissance au printemps 2020 et a corrigé toute lacune.

Les travaux d’assainissement respectaient les normes d’utilisation des terres résidentielles, permettant à la collectivité d’utiliser ces sites sans restriction.

Ce projet a été financé dans le cadre du Plan d’action pour les sites contaminés fédéraux du Canada (PASCF). Le PASCF fournit des fonds pour évaluer et assainir les sites contaminés fédéraux et pour réduire les risques pour l’environnement et la santé humaine posés par les sites contaminés fédéraux connus.

Assainissement et gestion des risques dans une ancienne zone de formation des pompiers à Ferguson’s Cove, en Nouvelle-Écosse

Lieu : Ferguson’s Cove (Municipalité régionale d’Halifax), Nouvelle-Écosse
Gardien :
Ministère de la Défense nationale (MDN)

L’école de la Division du contrôle des avaries (DCA) du MDN à Ferguson’s Cove, en Nouvelle‑Écosse, a donné de la formation aux pompiers de 1959 jusqu’à la mise en service d’une nouvelle installation de formation sur place en 2002.

Dans l’ancienne zone de formation des pompiers, la formation des pompiers comprenait la combustion contrôlée du carburant diesel, du mazout et de l’essence, ainsi que de l’eau usée, du bicarbonate de potassium, du dioxyde de carbone et des mousses extinctrices pour éteindre les incendies. En 1995, l’école de la DCA a mis en place des activités de contrôle et de confinement des déversements pour tenter de contenir les mousses et de réduire au minimum les impacts potentiels sur l’environnement. 

Mise hors service et gestion initiale des risques

Après avoir mis hors service l’installation à l’été 2005, le MDN a évalué l’état du site et les risques pour la santé humaine et l’environnement, et a mis en œuvre un plan de gestion des risques causés par les hydrocarbures pétroliers sur la propriété.

À la suite de l’évaluation, le MDN a installé un revêtement de gravier et de végétation sur le site et mis en œuvre un programme de surveillance des eaux souterraines. La surveillance des eaux souterraines pour détecter les hydrocarbures pétroliers s’est poursuivie jusqu’en 2019, lorsqu’il a été déterminé que le risque potentiel pour l’environnement et la santé humaine était minime. Le MDN continue d’inspecter visuellement la couverture de hautes performances chaque année pour en assurer l’intégrité.

Les anciennes activités de formation des pompiers avaient également eu des répercussions sur une terre humide et une plage à proximité de la propriété de l’école de la DCA. Au milieu des années 1990, le MDN a assaini la plage en creusant le sol et en le traitant hors site, et a procédé à la biorestauration de 2003 à 2005. Toutefois, la biorestauration n’a pas permis de réduire la contamination importante par le pétrole dans les terres humides. Par conséquent, le MDN a effectué d’autres travaux d’excavation et de traitement hors site du sol et des sédiments contaminés en 2009. Après l’excavation, le MDN a réinstallé la terre humide.

Substance toxique nouvellement identifiée

En décembre 2006, le sulfonate de perfluorooctane (SPFO), un composé du groupe des substances chimiques poly- et perfluoroalkylées (SPFA), a été ajouté à la liste des substances toxiques de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement.

Les SPFA sont des produits chimiques manufacturés utilisés dans divers produits de consommation et industriels, y compris les mousses extinctrices. Les SPFA sont des produits très stables, ce qui signifie qu’ils ne se décomposent pas facilement dans la nature. Ils sont également très solubles dans l’eau, de sorte qu’ils se dissolvent facilement dans l’eau et peuvent s’y déplacer sur de longues distances. Pour ces raisons, la compréhension des propriétés des SPFA dans l’environnement continue d’évoluer, de même que les pratiques exemplaires pour les gérer.

Puisque l’école de la DCA a utilisé des mousses extinctrices contenant des SPFA dans le cadre de ses activités de formation, le MDN a évalué l’ancien secteur de formation des pompiers pour y détecter ces produits en 2007. L’évaluation initiale a permis de déterminer les concentrations de SPFA dans les eaux souterraines dans l’ancien secteur de formation, ce qui a mené à d’autres enquêtes sur les SPFA dans l’ensemble de la propriété de l’école de la DCA de 2007 à 2021. Les études ont été réalisées pour évaluer les SPFA dans divers milieux (eaux souterraines, sol, eaux de surface et sédiments), ainsi que pour mieux comprendre les risques potentiels de leur migration hors site.

Lutte contre les SPFA

Pour contrer l'éventuelle migration des SPFA hors site dans les eaux souterraines, le MDN a installé deux puits de surveillance profonds en 2017-2018 près de la limite sud de la propriété de Ferguson’s Cove. L’analyse des eaux souterraines a indiqué que la migration hors site des SPFA dans les eaux souterraines était peu probable, car les concentrations de SPFA étaient inférieures aux limites de détection en laboratoire. Les risques pour la santé humaine ont ainsi été écartés.

Par souci de prudence, le MDN a procédé à des échantillonnages supplémentaires du sol, des eaux souterraines et des eaux de surface dans le cadre d’une évaluation des risques écologiques afin de déterminer si d’autres mesures d’assainissement ou de gestion des risques étaient nécessaires. Le MDN a consulté les ministères de soutien expert, en particulier Environnement et Changement climatique Canada et Pêches et Océans Canada, lors de la planification de l’évaluation des risques écologiques, qui comprenait l’examen des rapports initiaux de caractérisation du site pour les SPFA, l’examen de la formulation du problème et du plan de travail de l’évaluation du risque écologique, en plus des valeurs de référence proposées pour la toxicité et des espèces en péril considérées comme des récepteurs préoccupants sur le site. Le MDN continuera de faire appel aux ministères de soutien expert pour l’évaluation des risques écologiques.

En 2018-2019, le MDN a terminé l’échantillonnage supplémentaire du sol dans les zones avoisinantes de l’ancien secteur de formation des pompiers situé sur la propriété de l’école de la DCA, y compris la terre humide et la plage qui avaient été assainies précédemment. Le MDN a également terminé les premières étapes de l’évaluation des risques écologiques, ce qui a aidé à mieux comprendre la présence des SPFA dans la région et les risques potentiels.

En 2019-2020, la planification de l’évaluation des risques écologiques s’est poursuivie, et un site a été choisi pour échantillonner et analyser le sol, les sédiments, les eaux de surface, la végétation sous-marine et terrestre, les petits mammifères, les amphibiens et les poissons, ainsi que la végétation dans la région. Cette analyse a lieu dans l’ancien centre de formation des pompiers ainsi que dans une autre propriété hors site choisie pour obtenir des renseignements généraux. Cette évaluation est réalisée en 2020-2021.

Le MDN utilisera l’évaluation des risques écologiques propres au site en cours pour déterminer si d’autres mesures de gestion des risques ou d’assainissement sont nécessaires. Le MDN continuera également de surveiller les eaux souterraines en vue d’une éventuelle migration hors site.

Ce projet a été financé dans le cadre du Plan d’action pour les sites contaminés fédéraux du Canada (PASCF). Le PASCF fournit des fonds pour évaluer et assainir les sites contaminés fédéraux et pour réduire les risques pour l’environnement et la santé humaine posés par les sites contaminés fédéraux connus.

Projet d’assainissement de l’île Bathurst et du Haut-Arctique

Lieu : Nunavut
Gardien :
Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC)

Le projet d’assainissement de l’île Bathurst et du Haut-Arctique a été conçu pour 12 sites situés à une distance d’environ 120 à 630 kilomètres au nord de la baie Resolute, au Nunavut, qui représente la collectivité la plus proche. Tous ces sites étaient d’anciens sites d’exploration et de production de pétrole et de gaz mis en valeur par Panarctic Oils Limited entre les années 1960 et le début des années 1980. Les sites sont répartis sur six îles de l’Extrême‑Arctique, au nord du 75e parallèle. Certains sites sont également situés dans les limites du nouveau parc national Qausuittuq et de la réserve nationale de faune de Nanuit ltillinga (vallée Polar Bear) sur l’île Bathurst. La seule infrastructure sur les sites comprend quelques remorques d’exploration abandonnées, des indicateurs de puits et des débris non dangereux éparpillés. Ce sont les sites les plus septentrionaux que le Programme des sites contaminés du Nord de RCAANC a tenté de traiter.

Sites du Haut-Arctique
Description longue

Cette carte montre l’emplacement des sites contaminés de l’Extrême-Arctique.

Les sites contaminés de Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada dans l’Extrême-Arctique sont :

  • Drake Point
  • Rea Point
  • Dale Payne
  • Thor Island
  • Lougheed Island
  • Bent Horn
  • Ile Vanier
  • Stokes Range
  • Young Inlet
  • J-34
  • N-12

Les sites communautaires sont :

  • Grise Fiord
  • Resolute

Entre 2011 et 2015, RCAANC a terminé les phases I, II et III de l’évaluation environnementale des sites pour chaque site afin de déterminer l’étendue des contaminants préoccupants. Les contaminants identifiés étaient principalement des hydrocarbures de pétrole et des métaux; toutefois, le sol contaminé par les biphényles polychlorés (BPC) était également présent à un site. Parmi les autres dangers, mentionnons de nombreux fûts contenant du carburant, des bouteilles de gaz comprimé, des batteries et des matières dangereuses comme des thermostats au mercure et de l’amiante dans certaines des structures abandonnées.

Une approche différente

Compte tenu des défis associés à l’éloignement des sites et des coûts extrêmement élevés des méthodes classiques d’assainissement, RCAANC a exploré une solution de rechange à la gestion des risques. La première étape de cette exploration a consisté à effectuer des évaluations quantitatives préliminaires des risques pour chacun des sites. Ces évaluations ont tenu compte de l’utilisation potentielle des terres par les chasseurs et les visiteurs inuits, ainsi que des effets environnementaux potentiels sur les sources de nourriture. L’information recueillie au cours des évaluations, ainsi que certaines hypothèses prudentes, ont indiqué certains risques aux sites – la plupart étant jugés faibles, en raison du nombre limité de récepteurs et des voies d’exposition active. Avec la participation de la collectivité de Resolute, RCAANC a élaboré des plans d’assainissement et de gestion des risques pour chaque site afin de gérer les risques et les dangers les plus élevés. Comme les sites étaient à quelques centaines de kilomètres l’un de l’autre et qu’ils contenaient des contaminants semblables, RCAANC les a regroupés en un seul projet pour des raisons d’efficience et de rentabilité.

L’assainissement et la gestion des risques commencent

Le RCAANC a terminé les activités d’assainissement et de gestion des risques en juillet et août 2019, en fondant les opérations à Resolute, avec des vols quotidiens à destination et en provenance des sites. Les travaux sur les sites comprenaient :

Le RCAANC a également aidé l’Agence Parcs Canada à nettoyer les débris non dangereux dans les sites situés à l’intérieur des limites du parc national Qausuittuq, afin d’utiliser le financement le plus efficacement possible pour les deux organismes fédéraux.

Défis et retards

L’équipe de terrain a dû relever de nombreux défis, notamment :

En raison du temps perdu et des conditions sur le terrain, les travaux n’ont pas tous été achevés en 2019-2020. Les travaux restants ont été initialement reportés à 2020-2021, mais en raison de l’éclosion de la COVID-19, l’achèvement du projet a été reporté à 2021-2022. Ces travaux comprendront la collecte et la conteneurisation de matières dangereuses, de liquides, de fûts et de sols contaminés. Tous les déchets doivent être expédiés par bateau aux installations d’élimination au sud à l’automne 2021.

Une fois le projet terminé en 2021, RCAANC examinera les résultats et élaborera une stratégie de surveillance à long terme pour les sites. Le plan consistera probablement à surveiller l’utilisation des terres dans la région et à vérifier les hypothèses de l’évaluation des risques.

Collaboration vers des objectifs communs

Le projet comprenait des exigences visant à maximiser la participation communautaire et à soutenir l’emploi des Inuits. À ces fins, RCAANC a établi des relations de travail avec la collectivité de Resolute tout au long du projet, y tenant des réunions communautaires en 2015, 2016, 2018 et en juin 2019 avant le début de l’assainissement et de la gestion des risques. Cette réunion a servi à présenter l’entrepreneur et à informer la collectivité. L’entrepreneur a embauché plusieurs Inuits de Resolute comme membres de l’équipe de terrain; le projet a également utilisé des fournitures appartenant aux Inuits et des entreprises locales.

Une dernière présentation communautaire aura lieu une fois les travaux terminés, afin d’informer la collectivité des résultats.

Le projet a été réalisé avec la collaboration et le soutien de Services publics et Approvisionnement Canada, de l’Agence Parcs Canada, du Service canadien de la faune, du Comité de cogestion de la région de Sulukvaut et des résidents de Resolute.

L’adoption d’une stratégie de gestion des risques pour ces sites éloignés a permis de réaliser d’importantes économies.

L’achèvement du projet permettra d’atteindre les objectifs du Programme des sites contaminés du Nord visant à protéger la santé et la sécurité des Nunavummiut, à protéger l’environnement, à réduire la responsabilité associée aux sites contaminés et à remplir les obligations de gardien de RCAANC.

Ce projet a été financé dans le cadre du Plan d’action pour les sites contaminés fédéraux du Canada (PASCF). Le PASCF fournit des fonds pour évaluer et assainir les sites contaminés fédéraux et pour réduire les risques pour l’environnement et la santé humaine posés par les sites contaminés fédéraux connus.

Participation autochtone au projet d’assainissement de la mine de Faro

Lieu : Faro (Yukon)
Gardien : Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC)

Avec la présentation du projet d’assainissement de la mine de Faro à l’Office d’évaluation environnementale et socioéconomique du Yukon (OEESY) en mai 2019, l’OEESY et l’Agence canadienne de développement économique du Nord, au nom du gouvernement du Canada, ont mobilisé le Conseil des Dénés de Ross River, la Première Nation de Liard et la Première Nation de Selkirk afin de confirmer leur participation passée au projet et d’échanger de l’information sur le processus d’évaluation en cours.

À mesure que le plan d’assainissement du site de la mine Faro évolue, les Premières Nations et leurs conseillers techniques continuent de contribuer aux aspects techniques du projet en participant au Comité d’examen technique. Cet organisme de gouvernance réunit des représentants de RCAANC, des Premières Nations touchées, du gouvernement du Yukon et des experts-conseils techniques pour examiner et discuter de l’état actuel du site, des activités de soins et d’entretien, ainsi que des travaux urgents et des composantes de conception. Le Comité a tenu 24 réunions aux deux semaines au cours de l’exercice 2019-2020.

La participation aux réunions du comité de gouvernance donne fréquemment l’occasion aux Premières Nations touchées et à leurs représentants de partager leurs points de vue et leurs intérêts et de contribuer aux décisions. RCAANC fournit un financement annuel de la capacité pour appuyer la participation des Premières Nations touchées à tous les aspects du projet, et l’équipe du projet continuera de veiller à ce que les mécanismes et les processus de gouvernance appropriés demeurent en place pour assurer la participation efficace des Premières Nations.

Cette année, un important partenariat a été établi avec la Dena Nezziddi Development Corporation de Ross River, grâce à la déviation de la fourche nord du ruisseau Rose sur le site. Ce partenariat a généré d’importants avantages socioéconomiques grâce à la formation, à l’emploi et à la sous-traitance aux entreprises et aux citoyens de Ross River.

À mesure que le projet avance, d’importants travaux sont entrepris avec le Conseil Dena de Ross River pour élaborer des objectifs communautaires d’utilisation des terres qui orienteront les futurs essais de revégétalisation et, éventuellement, le plan de revégétalisation du site de la mine Faro.

Ce projet a été financé dans le cadre du Plan d’action pour les sites contaminés fédéraux du Canada (PASCF). Le PASCF fournit des fonds pour évaluer et assainir les sites contaminés fédéraux et pour réduire les risques pour l’environnement et la santé humaine posés par les sites contaminés fédéraux connus. À compter de 2020-2021, ce projet sera financé dans le cadre du Programme de remise en état des mines abandonnées du Nord.

Participation autochtone au projet d’assainissement de la mine Giant

Lieu : Yellowknife (Territoires du Nord-Ouest)
Gardien : Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC)

La mine Giant a déjà été un important moteur économique pour les Territoires du Nord-Ouest. Exploitée de 1948 à 2004, elle a produit plus de 7,5 millions d’onces d’or à partir de formations de minerai d’arsénopyrite situées sur la rive nord de la baie de Yellowknife. Le traitement de l’or consistait à griller le minerai, créant ainsi un sous-produit de poussière de trioxyde de diarsenic hautement toxique. Le contrôle de la propriété, ainsi que les principaux passifs environnementaux, a été transféré à RCAANC après la fermeture de la mine.

Le site de la mine Giant se trouve à l’intérieur du territoire traditionnel revendiqué des Premières Nations dénées de l’Akaitcho et à l’intérieur des limites étendues du Monfwi (Môwhì Gogha Dè Nîîtåèè), comme définies dans l’Accord sur la revendication territoriale et l’autonomie gouvernementale des Tlicho. Le site se trouve également à la limite du secteur visé par l’Entente sur les mesures provisoires de la Nation métisse des Territoires du Nord-Ouest. En tant que gardien du projet d’assainissement de la mine Giant, RCAANC reconnaît l’importance d’offrir à tous les intervenants des occasions de discuter de façon significative de questions clés. L’équipe du projet apprécie également l’importance de montrer comment les commentaires des intervenants ont été recueillis et intégrés à la prise de décisions.

Depuis que les ministres responsables ont pris une décision sur l’évaluation environnementale en 2014, le processus de mobilisation a évolué et s’est simplifié. Des activités clés, comme la participation à la conception de la surface, ont permis d’établir une dynamique et une confiance avec certains groupes d’intervenants, en particulier la Première Nation des Dénés Yellowknives et l’Alliance métis North Slave. Grâce aux activités de consultation en cours, l’équipe du projet a également acquis d’importantes connaissances qui ont permis de planifier et d’exécuter plus facilement et plus efficacement les séances de mobilisation et les événements publics.

Au cours de l’exercice financier de 2019-2020, l’équipe du projet a entrepris ou participé à 67 activités de mobilisation. Ces séances portaient notamment sur l’évaluation quantitative des risques, le plan de soins perpétuels, la conception quant à l’emprunt, l’étude Hoèla Weteèst’èè : Understanding Community Well-being Around Giant Mine (dans le cadre de la mesure 10) et travailler à la mise en œuvre de la stratégie socioéconomique au moyen de réunions continues avec le Groupe de travail socioéconomique et le Conseil consultatif socioéconomique. De plus, l’équipe du projet a participé à des séances techniques et à des audiences publiques dans le cadre du processus de délivrance de permis d’utilisation des eaux de l’Office des terres et des eaux de la vallée du Mackenzie. L’équipe du projet a également mené des mesures de sensibilisation auprès des jeunes d’écoles locales en offrant aux élèves des expériences scientifiques pratiques et des visites en classe.

L’équipe du projet d’assainissement de la mine Giant reconnaît également l’importance d’intégrer les connaissances traditionnelles dans la planification de l’assainissement final du site et elle continuera de travailler avec la Première Nation des Dénés Yellowknives et l’Alliance métis North Slave pour s’assurer que la collecte et l’utilisation des connaissances traditionnelles continuent de s’améliorer. À mesure que le projet avance, la mobilisation au cours de l’année à venir sera également axée sur les plans de surveillance et de gestion requis par le permis d’utilisation des eaux, ainsi que sur la mobilisation par l’entremise d’un comité consultatif sur les activités aquatiques.

Ce projet a été financé dans le cadre du Plan d’action pour les sites contaminés fédéraux du Canada (PASCF). Le PASCF fournit des fonds pour évaluer et assainir les sites contaminés fédéraux et pour réduire les risques pour l’environnement et la santé humaine posés par les sites contaminés fédéraux connus. À compter de 2020-2021, ce projet sera financé dans le cadre du Programme de remise en état des mines abandonnées du Nord.

8. Mises à jour sur les projets prioritaires

Projet d’assainissement de la mine de Faro

Lieu : Faro (Yukon)
Gardien : Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC)

Le complexe minier de Faro est situé dans le Centre-Sud du Yukon, à 22 km au nord de la ville de Faro et à près de 350 km au nord-est de Whitehorse. La mine est à 30 minutes d’avion ou à quatre heures de route de Whitehorse. Le complexe minier se trouve sur le territoire traditionnel de la nation Kaska et en amont du territoire traditionnel de la Première Nation Selkirk.

Historique

Ancienne mine à ciel ouvert de plomb et de zinc, la mine de Faro a été exploitée pendant 30 ans jusqu’à la mise sous séquestre de son dernier exploitant en 1998, Anvil Range Mining Corporation. En 2003, le pouvoir de gérer les terres et les ressources publiques, y compris les sites miniers abandonnés, a été transféré au gouvernement du Yukon, aux termes de l’Accord de transfert au Yukon d’attributions relevant du Programme des affaires du Nord et de la Loi sur le Yukon (2002). Selon cet accord, le gouvernement fédéral est financièrement responsable de l’assainissement de la mine de Faro, et le gouvernement du Yukon est responsable de la gestion du projet d’assainissement. Ce modèle de gouvernance commune a posé quelques problèmes pour la gestion de ce projet complexe, à haut risque et de grande envergure. Afin d’aligner la gestion du projet sur les pratiques exemplaires et de gérer efficacement les risques, le gouvernement du Yukon et le gouvernement du Canada ont négocié une entente pour modifier leurs rôles et faire passer le site sous le contrôle total du gouvernement fédéral. L’entente devrait être signée en 2020-2021.

Contamination

La mine de Faro est maintenant l’un des sites les plus importants et les plus contaminés au Canada. Le site comprend des décharges de stériles, des installations de traitement du minerai, des usines de traitement de l’eau, des installations d’élimination des résidus, des bureaux et d’autres bâtiments. Il y a environ 70 millions de tonnes de résidus et 320 millions de tonnes de stériles dans l’ensemble du complexe minier.

Ces matériaux peuvent libérer des métaux et drainer les roches acides, ce qui se produit lorsque les stériles et les résidus miniers contenant du sulfure sont exposés à l’air et à l’eau. Cela deviendra plus problématique à mesure que les concentrations d’acide atteindront la saturation et commenceront à se libérer à des concentrations élevées dans l’environnement. Si rien n’est fait, cela rendrait les eaux en aval du bassin hydrographique de la rivière Pelly très toxiques pour les poissons. Le précipité orange-rouge résultant de l’oxydation des sulfures enroberait les lits des cours d’eau, ce qui les rendrait inhospitaliers pour les organismes aquatiques et le frai des poissons. Les résidus sont contenus derrière trois bassins de retenue, mais ceux-ci sont physiquement instables. Si le bassin de retenue principal des résidus venait à s’effondrer, les dommages en aval pourraient être irréparables.

Maintenance et fermeture

RCAANC continue de gérer les activités d’entretien et de maintenance nécessaires à la mine de Faro, afin de protéger la santé humaine, la sécurité publique et l’environnement. Ces activités comprennent le pompage et le traitement de l’eau, le détournement de cours d’eau, l’entretien des bâtiments, l’inspection et la surveillance continues des barrages et la sécurité du site.

En 2008, RCAANC, le gouvernement du Yukon et les Premières Nations ont élaboré le Plan de fermeture privilégié de la mine de Faro, qui prévoit la stabilisation et le recouvrement des stériles et des résidus miniers, et la mise en place d’un système permanent de gestion et de traitement de l’eau.

Voici quelques réalisations notables pour l’exercice 2019-2020 :

Ce projet a été financé dans le cadre du Plan d’action pour les sites contaminés fédéraux du Canada (PASCF). Le PASCF fournit des fonds pour évaluer et assainir les sites contaminés fédéraux et pour réduire les risques pour l’environnement et la santé humaine posés par les sites contaminés fédéraux connus. À compter de 2020-2021, ce projet sera financé dans le cadre du Programme de remise en état des mines abandonnées du Nord.

Projet d’assainissement de la mine Giant

Lieu : Yellowknife (Territoires du Nord-Ouest)
Gardien : Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC)

Le site de la mine Giant couvre environ 900 hectares à l’intérieur des limites de la ville de Yellowknife. Le site s’étend sur la rive ouest de la baie de Yellowknife, qui fait partie du Grand lac des Esclaves. Le site est une ancienne mine d’or qui a été exploitée presque continuellement de 1948 à 2004. Les opérations ont entraîné une contamination importante, dont 237 000 tonnes de poussière de trioxyde de diarsenic stockées dans 15 chambres souterraines. De plus, 16 millions de tonnes de résidus contaminés à l’arsenic sont stockées dans des bassins de résidus de surface. L’eau des mines souterraines, les bâtiments industriels et les sols de surface sont tous contaminés par l’arsenic. En outre, comme un ruisseau traverse le site minier, au-dessus des chambres à arsenic et à proximité des ouvertures de la mine, il y a un risque d’inondation de la mine.

La mine Giant était exploitée par des intérêts privés jusqu’à ce que son dernier exploitant, Royal Oak Mines Inc. soit mis sous séquestre en avril 1999. Après quoi, la cour supérieure de l’Ontario, en vertu des dispositions de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité (1985), a ordonné que la propriété, y compris toute la responsabilité environnementale, soit transférée du séquestre intérimaire à RCAANC, au nom de la Couronne fédérale.

Stabilisation du site et gestion des risques

Depuis 2006, RCAANC a effectué ou sous-traité une grande quantité de travaux sur le site :

Mise en œuvre des mesures d’évaluation environnementale de la mine Giant

En août 2014, le ministre responsable (qui portait alors le titre de ministre des Affaires autochtones et du Développement du Nord canadien) a approuvé la décision de poursuivre le projet. Toutefois, cette approbation était soumise à 26 mesures juridiquement contraignantes recommandées par l’évaluation environnementale, qui ont modifié la portée, l’échéancier et le coût du projet. Ces mesures ont obligé RCAANC à effectuer un examen approfondi du projet, y compris par le biais de nombreuses consultations auprès du grand public et des parties intéressées. Elles permettront à une équipe de projet d’établir des estimations de coûts précises et de déterminer la portée, le calendrier, le coût et les incidences des mesures quant aux risques. Certaines de ces mesures sont interdépendantes; ainsi, l’intégration des mesures dans le plan du projet et la collecte de données propres au site se poursuivront pendant le reste de la phase de définition de l’ensemble du projet d’assainissement de la mine Giant, afin de continuer à éclairer la stratégie d’assainissement.

Les mesures réalisées à ce jour concernent notamment la négociation d’un accord environnemental et la création du conseil de surveillance de la mine Giant (mesures 3, 4, 7 et 8), la publication d’un rapport final sur les possibilités de financement à long terme (mesure 6) et l’étude des options pour le ruisseau Baker (mesure 11) et l’établissement d’objectifs de qualité de l’eau propres au site (mesure 12).

Les investissements requis pour mettre en œuvre des mesures, comme les évaluations des risques pour la santé humaine et l’environnement et les résultats de l’évaluation quantitative des risques (mesure 5), sont en cours et se poursuivront au cours des prochaines années.

Activités en 2019-2020

Les activités de la dernière année étaient principalement axées sur le travail à l’appui du processus de délivrance de permis d’utilisation des eaux, l’avancement de plusieurs plans de conception de projet, l’avancement de plusieurs mesures et des travaux de stabilisation supplémentaires. Parmi les principales activités, notons les suivantes :

Le point sur la situation socioéconomique

Dans le cadre de l’engagement de RCAANC à promouvoir les avantages socioéconomiques et à soutenir les efforts de réconciliation avec les peuples autochtones du Canada, l’équipe du projet a mené à bien les activités suivantes :

Les ministères experts du PASCF (Environnement et Changement climatique Canada, Santé Canada et Pêches et Océans Canada) participent tous au Groupe de travail sur la mine Giant de façon continue.

Ce projet a été financé dans le cadre du Plan d’action pour les sites contaminés fédéraux du Canada (PASCF). Le PASCF fournit des fonds pour évaluer et assainir les sites contaminés fédéraux et pour réduire les risques pour l’environnement et la santé humaine posés par les sites contaminés fédéraux connus. À compter de 2020-2021, ce projet sera financé dans le cadre du Programme de remise en état des mines abandonnées du Nord.

Projet d’assainissement de la mine United Keno Hill

Lieu : Centre du Yukon
Gardien : Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC)

Les propriétés de United Keno Hill Mines (UKHM) couvrent environ 15 000 hectares près de l’ancien site de la ville d’Elsa et du village de Keno City dans le centre du Yukon, à environ 350 kilomètres au nord de Whitehorse. Une route de gravier praticable à l’année relie le site à la ville de Mayo (à 60 kilomètres au sud) et à Keno City. Le site se trouve sur le territoire traditionnel de la Première Nation des Nacho Nyak Dun.

Historique

Pendant plus d’un siècle, la propriété a fonctionné sous diverses structures de propriété. De 1946 à 1989, 5 340 000 tonnes de minerai ont été extraites et broyées, produisant principalement de l’argent, ainsi que du plomb et du zinc. La production a cessé en 1989. Les tentatives de réouverture de la mine dans les années 1990 ont échoué. Le 18 février 2000, UKHM Limited a déposé une demande de protection contre ses créanciers. Plusieurs créanciers ont tenté de vendre les actifs, sans succès, en raison d’un manque de financement de la part des acheteurs potentiels et de l’absence d’un plan global pour régler les problèmes environnementaux sur le site.

Les préoccupations environnementales associées au site comprennent les suivantes :

Propriété et gestion

En juin 2003, la propriété a été déclarée abandonnée en vertu de la Loi sur les eaux du Yukon et de la Loi sur l’extraction du quartz du Yukon. Par conséquent, elle a été classée en avril 2003 comme un site de type II aux termes de l’Accord de transfert au Yukon d’attributions relevant du Programme des affaires du Nord, qui établit une approche coopérative (fédérale et territoriale) pour la gestion du site. L’Accord identifie le gouvernement du Canada comme étant financièrement responsable des passifs environnementaux historiques, tandis que le gouvernement du Yukon est responsable de la gestion continue.

Le 6 avril 2004, la Cour suprême du Yukon a nommé Pricewaterhouse Coopers inc. à titre de séquestre et séquestre-gérant intérimaire de la propriété, avec le mandat de vendre les actifs et d’élaborer une solution à long terme aux problèmes environnementaux sur le site minier. Pricewaterhouse Coopers a annoncé la mise en vente de la propriété en janvier 2005. Un processus d’évaluation, auquel ont participé Pricewaterhouse Coopers et les gouvernements fédéral et territorial, s’est terminé en juillet 2005 avec la sélection d’Alexco Resource Corporation comme acheteur privilégié.

En décembre 2007, le gouvernement du Yukon a déterminé que son rôle de gestionnaire de projet et d’autorité contractante du gouvernement n’était pas approprié. Comme le site n’était plus abandonné, le gouvernement du Yukon a demandé à RCAANC d’assumer le rôle de gestionnaire de projet du gouvernement et d’autorité contractante. L’ensemble du projet est maintenant géré par une équipe de projet. L’équipe est composée de la filiale en propriété exclusive d’Alexco, Elsa Reclamation and Development Corporation (ERDC), et de RCAANC, le gouvernement du Yukon et la Première Nation des Nacho Nyak Dun assumant des rôles secondaires.

Maintenance et fermeture

Pour protéger la santé humaine, la sécurité publique et l’environnement, l’équipe du projet a entrepris des activités d’entretien et de maintenance de base, qui englobent les activités nécessaires pour la conformité au permis d’utilisation de l’eau, la gestion de l’eau (pompage et traitement) la surveillance des eaux de surface et souterraines, l’entretien des bâtiments, l’inspection et la surveillance continues des barrages, et la sécurité du site.

En préparation à la fermeture du site, RCAANC et ERDC ont terminé l’évaluation environnementale complète du site. Ils ont rédigé un rapport qui décrit les options d’assainissement qui réduiront ou élimineront les risques pour la santé humaine et l’environnement. À la suite de consultations avec le gouvernement du Yukon et la Première Nation des Nacho Nyak Dun, des options préférées quant à la fermeture ont été choisies, et approuvées par les gouvernements en 2014-2015. Ces options impliquant la stabilisation et le recouvrement des stériles et des résidus miniers, ainsi que la mise en place d’un système permanent de gestion et de traitement de l’eau.

Grâce à un processus d’examen collaboratif et avec la contribution de RCAANC, du gouvernement du Yukon et de la Première Nation des Nacho Nyak Dun, ERDC a préparé un plan de remise mentionnant un coût indicatif (approuvé par le gouvernement du Canada le 15 mars 2018). Le plan de remise en état a permis d’élaborer et de soumettre la proposition de projet le 28 septembre 2018 à l’Office d’évaluation environnementale et socioéconomique du Yukon (OEESY) aux fins de l’évaluation environnementale. L’OEESY a publié un rapport d’évaluation le 24 février 2020 recommandant que le projet de remise en état aille de l’avant, sous réserve de 29 modalités. Le processus d’évaluation environnementale se terminera en 2020-2021 par un document de décision préparé conjointement par RCAANC et le gouvernement du Yukon.

Les activités réalisées en 2019-2020 comprenaient l’assurance de la conformité au permis renouvelé d’entretien de l’eau, l’avancement du plan de remise en état et l’établissement des coûts du niveau indicatif au niveau substantif grâce à des activités de conception technique détaillée, et la conclusion du processus de l’OEESY.

En 2020-2021, le projet vise à présenter une demande de permis d’utilisation de l’eau à l’Office des eaux du Yukon et à finaliser les activités de conception technique détaillées, ce qui permettra de faire progresser le plan de remise en état et d’établir les coûts à un niveau substantiel.

Services publics et Approvisionnement Canada appuie RCAANC en tant que membre de l’équipe de projet et examine le contenu du point de vue de l’approvisionnement et de la constructibilité.

Ce projet a été financé dans le cadre du Plan d’action pour les sites contaminés fédéraux du Canada (PASCF). Le PASCF fournit des fonds pour évaluer et assainir les sites contaminés fédéraux et pour réduire les risques pour l’environnement et la santé humaine posés par les sites contaminés fédéraux connus. À compter de 2020-2021, ce projet sera financé dans le cadre du Programme de remise en état des mines abandonnées du Nord.

Projet d’assainissement à Goose Bay

Lieu : 5e Escadre Goose Bay, Happy Valley-Goose Bay (Terre-Neuve-et-Labrador)
Gardien : Ministère de la Défense nationale (MDN)

Le ministère de la Défense nationale (MDN) a à cœur la durabilité environnementale et la réduction au minimum des répercussions des opérations militaires sur l’environnement. En 2009, le Ministère a lancé le Projet d’assainissement de Goose Bay afin de réduire les risques potentiels pour la santé humaine et l’environnement que présentait la contamination à la base. La contamination découlait en majeure partie de la manutention et de l’entreposage passés de diverses substances au cours de décennies d’activités militaires. Les contaminants cernés à la base comprenaient :

Les leçons tirées des projets d’assainissement précédents du MDN ont été mises en pratique pour l’approche du Projet d’assainissement de Goose Bay. Le MDN a examiné toutes les zones contaminées collectivement pour comprendre les conditions environnementales générales du site. Après cette analyse, 10 zones ont été établies aux fins d’assainissement et de gestion des risques.

L’exercice 2019-2020 a vu la fin du projet d’assainissement de Goose Bay, avec l’achèvement des rapports de projet et des plans de surveillance à long terme pour les sous-projets où ils sont requis. Bien que le projet lui-même soit terminé, les sites contaminés demeureront ouverts, car les travaux dépassent la portée du projet initial.

Le MDN a utilisé plusieurs technologies tout au long du projet pour divers contaminants et caractéristiques du site. Des techniques de récupération des combustibles, comme l’extraction à la vapeur à double phase et à phases multiples, ont été utilisées pour enlever des produits pétroliers souterrains en phase libre. Le Ministère a également utilisé des techniques d’assainissement comme l’épandage contrôlé, l’oxydation chimique et le lavage des sols pour traiter les sols contaminés. Le MDN a également utilisé des approches de gestion des risques sur divers sites – par exemple, en mettant en place un cadre pour les liquides légers en phase non aqueuse, car de nombreux sites contiennent des hydrocarbures liquides en phase libre. Le MDN a également mis en place des mesures de confinement sur les décharges historiques et a recouvert les sédiments contaminés.

Depuis 2004, le projet d’assainissement de Goose Bay fait participer les intervenants à des discussions sur les causes, les effets et l’assainissement de la contamination à Goose Bay. Les participants à ces discussions comprenaient des résidents locaux, des groupes autochtones (Innus, Métis et Inuits), des organisations environnementales locales, des représentants de l’industrie régionale, nationale et internationale et des experts en sciences et en génie, ainsi que tous les ordres de gouvernement. La mobilisation a eu lieu dans le cadre de diverses réunions publiques et individuelles, de journées portes ouvertes, de présentations publiques, d’ateliers de l’industrie, et plus encore. Cette mobilisation a joué un rôle important dans l’avancement du projet et se poursuivra tout au long du projet.

De plus, un Groupe consultatif technique composé de représentants des ministères de soutien expert du PASCF a été mis sur pied au début du projet. La principale fonction du Groupe consultatif technique était de fournir un forum technique à l’équipe du projet pour diffuser de l’information sur l’état du projet et les activités particulières aux membres qui s’intéressent au projet. Pendant toute la durée du projet, les membres ont participé à des visites et à des réunions annuelles sur place, ainsi qu’à l’examen technique de divers rapports (c.-à-d. évaluations des risques pour la santé humaine et l’environnement, cadres de gestion pour les liquides légers en phase non aqueuse) à la demande du MDN.

Ce projet a été financé dans le cadre du Plan d’action pour les sites contaminés fédéraux du Canada (PASCF). Le PASCF fournit des fonds pour évaluer et assainir les sites contaminés fédéraux et pour réduire les risques pour l’environnement et la santé humaine posés par les sites contaminés fédéraux connus.

Projet d’assainissement du port d’Esquimalt

Lieu : Victoria (Colombie-Britannique)
Gardien : Ministère de la Défense nationale (MDN)

Lancé en 2014, le Projet d’assainissement du port d’Esquimalt vise la contamination historique qui s’est accumulée dans le fond marin du port pendant près de 200 ans d’utilisation commerciale, militaire et industrielle. Le Projet d’assainissement est principalement financé par l’entremise du Plan d’action pour les sites contaminés fédéraux (PASCF) et permet de réduire les risques pour la santé écologique associés aux sédiments contaminés dans le port.

Il y a plus de 25 contaminants connus dans le fond marin du port et tous sont présents en quantités plus élevées que ce que préconisent les Recommandations canadiennes pour la qualité de l’environnement en ce qui concerne les sédiments. On trouve :

Les projets d’assainissement du port d’Esquimalt représentent un investissement pour l’avenir et ont entraîné d’importants avantages économiques et environnementaux pour la région. Les travaux d’assainissement du port d’Esquimalt ont déjà permis de réduire les risques écologiques associés aux sédiments contaminés, de réduire au minimum le potentiel de recontamination et d’offrir des possibilités de développement économique aux collectivités environnantes. Ces travaux d’assainissement ont également contribué à ouvrir la voie à des mises à niveau essentielles de l’infrastructure à la Base des Forces canadiennes Esquimalt, qui fournissent une infrastructure moderne et fonctionnelle à l’arsenal maritime pour appuyer le succès opérationnel à long terme de la Marine royale canadienne.

Plus précisément, le MDN a prélevé des sédiments contaminés dans six zones du port où il exerce ses activités : jetée A, jetée B, jetée C, quais flottants ML, jetée Y et Lang Cove. En plus de ce projet, le nettoyage a progressé dans cinq autres secteurs du port d’Esquimalt, notamment : jetée D, jetée F/G, Ashe Head, Plumper Bay et Central Constance Cove. Un plan de gestion des risques à l'échelle du port est également en cours d'affinement afin de traiter toute contamination restante une fois l'assainissement des zones prioritaires complété.

Au cours de l’exercice financier de 2019-2020, les travaux d’assainissement des sédiments dans le port d’Esquimalt ont franchi plusieurs jalons :

Ce projet a été financé dans le cadre du Plan d’action pour les sites contaminés fédéraux du Canada (PASCF). Le PASCF fournit des fonds pour évaluer et assainir les sites contaminés fédéraux et pour réduire les risques pour l’environnement et la santé humaine posés par les sites contaminés fédéraux connus.

Annexe A – Administration du programme

Au cours de l’exercice 2019-2020, 19,9 millions de dollars ont été consacrés aux activités de gestion de programme pour les gardiens, le Secrétariat du Plan d’action pour les sites contaminés fédéraux (PASCF), le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada et les services de soutien expert. La répartition des dépenses est présentée dans le tableau A.1. Pour quelques ministères, les augmentations salariales et les paiements rétroactifs dus à la signature de nouvelles conventions collectives et les changements au taux utilisé pour les régimes d'avantages sociaux des employés ont entraîné des dépenses qui ont dépassé le financement disponible. Cela a été payé par le financement du ministère et non par le PASCF.

Tableau A.1 : Résumé des dépenses de gestion du programme du PASCF (2019-2020)
Ministère Financement disponible du PASCF ($) Dépenses du PASCF ($) Écart ($)*
Agence Parcs Canada 362 800 243 357 119 443
Agriculture et Agroalimentaire Canada 70 000 70 000 0
Commission de la capitale nationale 102 000 102 000 0
Conseil national de recherches Canada 0 0 0
Défense nationale 1 138 124 1 124 776 13 348
Environnement et Changement climatique Canada - - -
Gardien 436 000 446 844 -10 844
Secrétariat 2 772 155 2 163 269 608 886
Soutien expert 2 534 980 3 131 779 -596 799
Les Ponts Jacques Cartier et Champlain Incorporée 0 0 0
Pêches et Océans Canada - - -
Gardien 907 000 902 127 4 873
Soutien expert 2 112 846 2 467 026 -354 180
Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada 2 675 000 2 675 000 0
Ressources naturelles Canada. 0 0 0
Santé Canada (Soutien expert) 2 114 958 2 311 195 -196 237
Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada 535 000 567 787 -32 787
Service correctionnel du Canada 149 891 149 891 0
Services aux Autochtones Canada 2 222 885 2 222 885 0
Services publics et Approvisionnement Canada - - -
Gardien 200 000 192 842 7 158
Soutien expert 565 000 564 817 183
Transports Canada 594 909 594 909 0
VIA Rail Canada 0 0 0
Ajustements 594 048 0 594 048
Dépenses totales 20 087 596 19 930 504 157 092

* Écart = Financement disponible du PASCF – Dépenses du PASCF

Activités principales

Gardiens

Au cours de l’exercice 2019-2020, les gardiens ont continué de gérer les sites contaminés fédéraux dont ils sont responsables. Il s’agissait notamment d’activités liées à la planification du programme, à la production de rapports et à la réponse aux demandes d’information du Secrétariat du PASCF. Les gardiens ont élaboré des plans de travail annuels et à long terme en prévision de la phase IV. 

Secrétariat du Plan d’action pour les sites contaminés fédéraux

À titre de Secrétariat du Plan d’action pour les sites contaminés fédéraux (PASCF), Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) a continué, avec l’aide du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, de réaliser les activités globales de surveillance, de soutien et d’administration du programme.

Au cours de l’exercice financier de 2019-2020, le Secrétariat du PASCF a mené des activités dans les domaines suivants :

Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada

En 2019-2020, le SCT a appuyé ECCC dans la gestion du programme du PASCF en lui fournissant des conseils et des orientations stratégiques. Dans ce rôle, le SCT :

Ministères de soutien expert

En 2019-2020, les ministères de soutien expert ont continué d’élaborer des documents d’orientation et de dispenser des formations sur la gestion des sites contaminés fédéraux. Ils ont également fourni des conseils, procédé à des examens de projets de gestion de sites contaminés et fait la promotion de technologies d’assainissement innovantes et durables. Les points saillants de chacune des activités de ces ministères sont fournis ci-dessous.

Pêches et Océans Canada (MPO) a fourni des conseils scientifiques et techniques aux responsables sur la gestion de leurs sites contaminés en ce qui concerne les risques et les conséquences sur les poissons et leur habitat. Le MPO a effectué 115 examens de classification de sites pour confirmer l’admissibilité au financement du PASCF. Il a également examiné 34 documents techniques à l’appui de l’évaluation et de l’assainissement des sites ainsi que la gestion des risques afin de garantir que les conséquences possibles sur les poissons et leur habitat soient correctement prises en compte et de promouvoir le respect de la législation et de la réglementation pertinentes.

Afin d’élaborer du matériel d’orientation, et de fournir des conseils d’expert et de la formation sur la gestion des sites du PASCF aux ministères gardiens, le MPO :

Le MPO a également participé à des groupes de travail interministériels nationaux et régionaux du PASCF et à des comités techniques locaux.

Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) a servi de guichet unique pour tous les services d’experts régionaux aux ministères gardiens fédéraux pour la gestion de leurs sites contaminés. Le Ministère a coordonné les activités de soutien expert dans les régions impliquant les autres ministères de soutien expert. Au nombre de ces activités, on compte la transition importante des groupes de travail interministériels régionaux aux CRPI, les réunions de mise à jour des projets et la planification intégrée du travail. ECCC a examiné les cotes de classification des sites et les rapports techniques propres aux sites soumis par les gardiens et leur a fourni des conseils techniques sur l’évaluation, l’assainissement et la gestion des risques de leurs sites contaminés. ECCC a également diffusé de l’information sur les outils et les lignes directrices du programme, partagé les leçons apprises, répondu aux besoins des gardiens et supervisé la cohérence nationale.

Parmi les réalisations particulières, on peut citer les suivantes :

  1. ECCC a mis en œuvre les conseils régionaux de planification intégrée.
  2. En collaboration avec les autres ministères de soutien expert, ECCC a effectué 115 examens de classification de sites soumis par les gardiens pour confirmer leur admissibilité au financement et a examiné 50 documents techniques pour aider les gardiens dans leurs projets d’évaluation et d’assainissement et pour promouvoir la conformité à la réglementation.
  3. ECCC a élaboré ou contribué à l’élaboration ou à la mise à jour de documents d’orientation sur la gestion des sites du PASCF dans les domaines suivants :
    • évaluation des risques écologiques : orientation générale, définition des conditions de fond et utilisation des concentrations de fond, évaluation des risques écologiques pour les amphibiens et valeurs toxicologiques de référence par défaut propres à la faune;
    • atténuation naturelle surveillée dans le sol et les eaux souterraines;
    • gestion des liquides légers en phase non aqueuse sur les sites contaminés fédéraux;
    • mise en œuvre du standard pancanadien relatif aux hydrocarbures pétroliers dans le sol;
    • gestion et traitement des valeurs inférieures à la limite de détection ou de quantification;
    • prestation d’avis experts cohérents;
    • examens de la classification des sites dans la phase IV.
  4. ECCC a dispensé des formations aux gardiens et aux ministères de soutien expert sur les sujets suivants :
    • évaluation du risque écotoxicologiques;
    • niveaux I et II du standard pancanadien relatif aux hydrocarbures pétroliers dans le sol du Conseil canadien des ministres de l’environnement (CCME);
    • Loi sur les espèces en péril;
    • module 5 de l’évaluation du risque écotoxicologique qui définit les conditions de fond et l’utilisation des concentrations de fond;
    • sensibilisation aux peuples autochtones;
    • valeurs de référence (lignes directrices du CCME et autres critères de qualité de l’environnement), Système national de classification des sites contaminés et Système de classification des sites aquatiques.

Santé Canada a continué de fournir des conseils scientifiques et techniques aux responsables fédéraux. Cela a demandé une étroite collaboration avec les autres ministères de soutien expert pour traiter les problèmes liés aux produits chimiques actuels et émergents, tels que le sulfonate de perfluorooctane et l’acide perfluorooctanoïque, dans les sites contaminés fédéraux.

Plus précisément, les activités de Santé Canada comprenaient :

Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) a continué de fournir des conseils en matière de gestion de projet et d'approvisionnement aux gardiens fédéraux et a élaboré des outils, comme le Formulaire de préparation aux projets du PASCF, en collaboration avec un groupe de travail. SPAC a recueilli et partagé des approches novatrices et durables avec l’industrie – par exemple, deux nouveaux profils technologiques sont maintenant disponibles en plus des profils existants. SPAC a également abordé les questions d’approvisionnement et a informé le secteur privé sur la demande fédérale de services. Par conséquent, SPAC a élaboré l’outil cartographique interactif du PASCF pour achever le rapport d’analyse des prévisions de la demande des sites contaminés de la phase IV du PASCF, qui a été présenté à l’industrie à cinq reprises dans l’ensemble du pays à environ 400 participants. SPAC a également organisé l’atelier régional de l’IBIC sur les sites contaminés fédérauxportant sur les SPFA et d’autres contaminants émergents, et a organisé deux brefs cours sur le dragage et la gestion des matériaux, tous deux à Halifax. Enfin, SPAC a appuyé la planification intégrée de la phase IV du PASCF en coprésidant les CRPI.

Annexe B – Tableaux de données

Tableau B.1 : Fonds et dépenses d’évaluation disponibles, par gardien (2019-2020)
Gardien Nombre de sites liés à des activités Financement disponible du PASCF ($)* Dépenses d’évaluation engagées au titre du PASCF ($) Dépenses des gardiens (partage des coûts) ($) Dépenses totales ($)
AAC 0 0 0 0 0
APC 6 315 100 262 704 159 296 422 000
CCN 16 150 233 150 233 37 558 187 791
CNRC 0 0 0 0 0
ECCC 2 128 000 128 000 42 047 170 047
MDN 7 298 327 298 327 74 582 372 909
MPO 3 254 590 230 425 57 606 288 031
PJCCI 0 0 0 0 0
RCAANC 0 0 0 0 0
RNCan 1 53 124 53 124 0 53 124
SAC 62 973 826 973 826 279 832 1 253 658
SCC 0 0 0 0 0
SPAC 0 0 0 0 0
TC 0 0 0 0 0
VIA Rail 0 0 0 0 0
Total 97 2 173 200 2 096 639 650 921 2 747 560

* Financement disponible = financement alloué à partir de la présentation au CT + tout financement reporté/géré de l’argent des années précédentes + tout financement transféré d’un autre gardien (ou moins tout financement transféré à un autre gardien)

Tableau B.2 Fonds et dépenses d’assainissement disponibles, par gardien (2019-2020)
Gardien Nombre de sites liés à des activités Financement disponible du PASCF ($) Dépenses d’assainissement du PASCF ($) Dépenses des gardiens (partage des coûts) ($) Dépenses totales ($)
AAC 1 92 000 92 000 27 056 119 056
APC 22 4 268 400 2 808 469 377 527 3 185 996
CCN 19 9 881 601 3 381 924 593 523 3 975 447
CNRC 0 0 0 0 0
ECCC 9 37 369 230 22 389 636 1 892 150 24 281 786
MDN 83 107 630 753 76 554 161 2 562 984 79 117 145
MPO 76 4 008 780 3 622 925 652 851 4 275 776
PJCCI 2 3 852 911 1 358 494 239 734 1 598 228
RCAANC 50 189 813 150 176 418 671 13 714 390 190 133 061
RNCan 1 335 721 20 305 0 20 305
SAC 69 24 044 688 24 044 688 5 380 325 29 425 013
SCC 3 120 000 107 781 19 020 126 801
SPAC 20 26 485 757 21 793 372 3 298 595 25 091 967
TC 33 30 375 277 25 560 076 1 555 704 27 115 780
VIA Rail 0 0 0 0 0
Total 388 438 278 268 358 152 502 30 313 859 388 466 361
Tableau B.3 : Sommaire du financement disponible du PASCF au niveau du programme (2019-2020)
Fonds du PASCF Gestion du programme ($) Évaluation
($)
Assainissement ($) Total
($)
Approbation du financement du PASCF pour 2019-2020 19 211 739 1 932 450 281 834 847 302 979 036
Financement du PASCF provenant des exercices précédents 235 924 652 251 156 077 805 156 965 980
Fonds du PASCF reçus d’un autre gardien (+) 0 0 0 0
Fonds du PASCF donnés à un autre gardien (-) 0 0 0 0
Fonds du PASCF transférés à l’interne à un autre service (évaluation, assainissement, gestion du programme) (±) 45 885 -411 501 365 616 0
Ajustements 594 048 0 0 594 048
Total des fonds disponibles du PASCF 20 087 596 2 173 200 438 278 268 460 539 064
Tableau B.4 : Sommaire des dépenses et de l’écart du PASCF au niveau du programme (2019-2020)
Fonds du PASCF Gestion du programme ($) Évaluation
($)
Assainissement
($)
Total
($)
Total des fonds disponibles du PASCF 20 087 596 2 173 200 438 278 268 460 539 064
Dépenses du PASCF 19 930 504 2 096 639 358 152 502 380 179 644
Écart total 157 092 76 561 80 125 766 80 359 420
Explication des écarts : - - - -
Fonds du PASCF reportés à un exercice ultérieur 13 348 0 59 410 026 59 423 374
Fonds du PASCF reportés à un exercice ultérieur 119 443 75 510 9 662 301 9 857 254
Gestion interne de la trésorerie des fonds du PASCF pour un exercice ultérieur 0 0 8 334 196 8 334 196
Fonds du PASCF non utilisés 24 301 1 051 2 719 246 2 744 598
Tableau B.5 : Liste des sites à assainir financés par le PASCF (2019-2020)
Gardien Nom du site Identificateur de site fédéral Province ou territoire Dépenses d’assainissement du PASCF ($) Dépenses des gardiens ($)
AAC Centre de recherches de l'Atlantique sur les aliments et l'horticulture 02731004 N.-É. 92 000 27 056
APC A1 poste de transfert des déchets 15412001 Alb. 11 178 6 009
APC Acquisition Walker 00024680 Sask. 246 128 22 354
APC Ancien dépotoir de Garden River 15841002 Alb. 117 137 7 453
APC B1 fosse de déchets industriels 15412015 Alb. 10 818 4 181
APC C2 - ateliers Tangle Creek 15412017 Alb. 10 909 4 719
APC D26 Lac Little au Lac Rice 09731004 Ont. 85 236 6 692
APC Feu côtier majeur 00023458 C.-B 18 149 0
APC Garage 20106005 Yn 384 000 62626
APC Lieu historique de Fort Conger 00008328 Nt 14 771 6 287
APC Marais de l'arrière - port de Kingston 00023391 Ont. 121 275 21 539
APC Parc d'entretien 10667002 Ont. 77 727 19 201
APC Parc d'entretien du col Rogers 18752001 C.-B 495 189 29 047
APC Passe Active 00023457 C.-B 138 723 5 875
APC Phare abandonné 00023460 C.-B 8 018 65
APC Point McLean 17800008 C.-B 114 667 8 381
APC Propriété familiale de l'Île Russell 00024299 C.-B 4 000 65
APC Site 13.3 06959007 Qc 495 100 93 891
APC Site d'enfouissement Cascade 15404013 Alb. 25 891 3 444
APC Site d'enfouissement de Forty Mile Creek 15404044 Alb. 4 665 8 194
APC Tertre (est) 56488005 Alb. 167 913 5 277
APC Tertre (ouest) 56488004 Alb. 167 913 10 192
APC Tour de phare de l'Île Saturna 00023462 C.-B 89 063 65
CCN 150 rue Middle 00024007 Ont. 148 307 26 172
CCN 160 rue Middle 00023977 Ont. 607 107
CCN 160 rue Middle 00027601 Ont. 607 107
CCN 161 rue Middle 00027616 Ont. 607 107
CCN Bayview 00022831 Ont. 90 224 15 922
CCN Hurdman Nord 00022822 Ont. 18 753 3 309
CCN Hurdman Ouest 00022836 Ont. 15 755 2 780
CCN Hurdman Ouest 00023354 Ont. 2 630 465
CCN Île Victoria 00023306 Ont. 64 640 11 407
CCN Île Victoria 00023990 Ont. 53 602 9 459
CCN Montcalm 00022813 Qc 56 013 9 884
CCN Montcalm 00022815 Qc 7 330 1 293
CCN Parc Kingsview 00023326 Ont. 653 315 115 291
CCN Pine Grove 00023325 Ont. 18 629 0
CCN Ridge Road ancien site d'enfouissement 00000001 Ont. 22 270 3 930
CCN Rivière Ottawa 00027614 Ont. 516 079 91 073
CCN Rue Middle 00027602 Ont. 1 711 343 302 002
CCN Rue Middle 00027617 Ont. 607 107
CCN Rue Middle a rue Booth 00027615 Ont. 607 107
ECCC Centre Environnemental du Pacifique N/A C.-B 11 667 453 0
ECCC Eureka Station météorologique de l'Extrême-Arctique 00002747 Nt 159 124 28 081
ECCC Fort Reliance 00002376 T.N.-O. 4 145 926 731 634
ECCC Île Sable 07610122 N.-É 59 075 8 323
ECCC Iqaluit Bâtiment 1082 Service Canadien des Glaces 00011582 Nt 25 050 4 421
ECCC Lansdowne House 12204000 Ont. 46 078 8 131
ECCC Marais Wilmer (dépotoir) 16096079 C.-B 28 321 4 509
ECCC Mould Bay (HAWS) 70944001 T.N.-O. 6 126 515 1 081 150
ECCC Rivière Shamattawa à l'embouchure du lac Shamattawa 00002361 Ont. 132 094 23 311
MDN 5e Escadre Goose Bay - côté canadien et côté nord 01822018 T.-N.-L. 1 319 007 0
MDN 5e Escadre Goose Bay - décharges de l'escarpement sud (SES série 1000) 01822087 T.-N.-L. 333 247 0
MDN 5e Escadre Goose Bay - Dôme Mountain, RCAF et sites du camp N7075001 T.-N.-L. 2 825 887 0
MDN 5e Escadre Goose Bay - les eaux dormantes de l'escarpement sud (SES série 1100) 00008429 T.-N.-L. 233 707 0
MDN 5e Escadre Goose Bay - parc de réservoirs supplémentaires (STF série 3000) 01822086 T.-N.-L. 188 552 0
MDN 5e Escadre Goose Bay - parc de stockage inférieur (LTF série 2000) 01822094 T.-N.-L. 4 045 274 0
MDN 5e Escadre Goose Bay - porte principale & rue Hamilton River (UPL série 16000) N7077001 T.-N.-L. 571 688 0
MDN 8e Escadre - site d'entraînement pompiers/entrepôt matières dangereuses 09540012 Ont. 195 001 34 412
MDN Aerodrome - ouest de la piste 18-36 07930004 Qc 127 639 22 525
MDN AH-1 Caserne Albert Head Centre-Ouest 17431004 C.-B 64 557 11 392
MDN Aire d'entraînement des pompiers 07930007 Qc 640 091 112 957
MDN Aire d'entrainement pour les pompiers 17970012 C.-B 1 219 072 215 130
MDN Aire d'exercices d'incendie #1 11022039 Ont. 279 869 49 389
MDN Alert B-145 maison Cat 20247019 Nt 40 104 7 077
MDN Alert Baker's Dozen 20247035 Nt 34 170 6 030
MDN Ancien champ de tir au pigeon d'argile 00008337 Qc 24 854 4 386
MDN Ancien dépotoir route Château 05906047 Qc 3 825 675
MDN Ancien SFC Moisie - site admin N7096001 Qc 109 741 19 366
MDN Ancien site de refinition ATESS 00008541 Ont. 1 586 975 280 054
MDN Ancienne zone de démolition Le RHIN 05906041 Qc 4 378 773
MDN Annexe de l'AM (1101) - zone de stockage matières dangereuses  (W45) 03009015 N.-É 12 820 2 262
MDN Bâtiment 113 09540005 Ont. 362 601 63 988
MDN BFC Petawawa CTSE - secteur 8 (aire de démolition) 00008335 Ont. 8 602 1 518
MDN BFC Shearwater (207) - anciens réservoirs de stockage souterrains au Hangar 3 02863007 N.-É 1 774 313
MDN BFC Shearwater (211) - décharge 1 02863011 N.-É 20 784 3 668
MDN BFC Shearwater (213) - décharge 3 02863013 N.-É 36 919 6 515
MDN BFC Shearwater (214) - décharge 4 02863014 N.-É 24 604 4 342
MDN BFC Shearwater (223) - bâtiments 4 et H (PP) 02863023 N.-É 24 038 4 242
MDN BFC Shearwater (229) - Compl. Sup. carburant pt décharge supérireur 02863029 N.-É 10 927 1 928
MDN BFC Shearwater (230) - bâtiment 31, 31A, 31B, 32 (support mobile)  02863030 N.-É 30 912 5 455
MDN BFC Shearwater(216) - secteur remplissage à l'ouest de la voie Alpha 02863016 N.-É 162 130 28 611
MDN Casernement Wolseley 10869001 Ont. 79 705 14 066
MDN Centrale Thermique 07930011 Qc 54 531 9 623
MDN Champ de tir de Niagara-on-the-lake 10626002 Ont. 11 013 1 944
MDN Champs antichar de Wellington 00008409 N.-B. 527 93
MDN Colwood - ancien depot de mazout secteur nord 00024819 C.-B 104 550 18 450
MDN Complexe des PP 04089001 N.-B. 17 680 3 120
MDN Complexe des PP - secteur des reservoirs retires 09540020 Ont. 24 427 4 311
MDN Complexe pour VR 11378001 Ont. 87 942 15 519
MDN Contamination au TCE - complexe Highbury 10868001 Ont. 3 579 062 631 599
MDN Contamination au TCE - Valcartier 29757007 Qc 263 036 46 418
MDN DAN-1 Naden Jr MNC 00000965 C.-B 51 634 9 112
MDN DAN10 Naden sud - est de la propriété d'amiraux 00008616 C.-B 51 658 9 192
MDN Décharge de Royal Roads 15684029 Alb. 40 969 7 230
MDN Décharge déchets solides du camp de cadets et champ de tir 00008347 Ont. 138 910 24 514
MDN Dépotoir de la route Shirley 04089010 N.-B. 1 016 179
MDN DMFC Bedford (801) - décharge Ridge 02859001 N.-É 37 308 6 584
MDN DMFC Bedford (803) - ancienne decharge (ouest du B162) 02859003 N.-É 25 357 4 475
MDN DY-4 Chantier naval IMF consolidation 17403003 C.-B 824 395 154 034
MDN École EGNFC (907) - secteur d'exercices des incendies 03044007 N.-É 107 250 18 926
MDN ESQ-1 - port d'Esquimalt 17403011 C.-B 52 119 868 0
MDN Gare principale d'Alert 20247006 Nt 95 200 16 800
MDN Hangar 5 & 6 00024810 Ont. 106 837 18 854
MDN Île Moras 06872002 Qc 40 500 7 147
MDN MA-1a secteur pigeon d'argile Masset 00008529 C.-B 55 250 9 750
MDN Manage militaire Sudbury 00008448 Ont. 25 889 4 569
MDN Marais - nord de la route 170 07930017 Qc 191 767 33 841
MDN Matériaux secs (ancien dépotoir de), RDDC - sud  29757002 Qc 210 095 37 076
MDN MDR (ancien dépotoir de), RDDC - essais 29757006 Qc 9 041 1 595
MDN Mountain View - site d'enfouissement intérieur 34476004 Ont. 489 589 86 398
MDN NCSM Champlain - réserve navale de Chicoutimi 69920001 Qc 161 035 28 418
MDN Petit calibre (ancien dépotoir), RDDC - sud  29757001 Qc 229 343 40 472
MDN PHL - parc pétrolier 07930009 Qc 431 704 76 183
MDN PHL T-610  au Centre Castor 05906059 Qc 34 553 6 098
MDN Plateau (site de démolition), RDDC - essais 29757009 Qc 12 172 2 148
MDN RDDC (1408) - point de décharge solvant de déchets (est de bâtiment 2)  03013004 N.-É 60 072 10 601
MDN Reseau DEW - CAM-1 Île Jenny Lind C7017001 Nt 220 429 38 899
MDN Réseau DEW - DYE-M Cap Dyer C7026001 Nt 393 354 0
MDN Reseau DEW - FOX-3 Lacs Dewar C7023001 Nt 12 231 2 158
MDN Reseau DEW - FOX-4 Cap Hooper C7024001 Nt 2 644 467
MDN Reseau DEW - PIN-3 pointe Lady Franklin C7016001 Nt 225 720 39 833
MDN Réseau DEW - PIN-4 Baie Byron C7015001 Nt 211 823 37 381
MDN Ruisseau drainant l'ancien dépôt de DDT à Farnham 00008562 Qc 138 675 24 472
MDN Secteur du bâtiment 307, RDDC - essais 29757005 Qc 20 561 3 628
MDN Secteurs d'entraînement, ancien champ de tir CARPIQUET 05906044 Qc 1 288 227
MDN Sédiments de la Baie Saglek N7040001 T.-N.-L. 4 250 750
MDN SFC St. John's (4710) - champ de tir Cambrai 00273001 T.-N.-L. 52 636 9 289
MDN SFC St. John's (5210) - parc de stockage Shea Heights 32044002 T.-N.-L. 65 402 11 541
MDN Simulation d'ambiance (ancien dépotoir), RDDC - sud 29757003 Qc 86 611 15 284
MDN Site d'enfouissement UDMA 09540010 Ont. 101 222 17 863
MDN Stony Point (former Camp Ipperwash) 10829001 Ont. 622 314 109 820
MDN Terrain adjacent à l'ancien puits d'alimentation P-2 05906061 Qc 3 273 578
MDN Zone administrative - Îles Domaine, Lozeau et Bougainville 06294001 Qc 74 099 13 076
MPO Anchor Point (lot d'eau) 01693002 T.-N.-L. 56 903 10 700
MPO Anse McCoy - feu à secteurs 00020345 C.-B 16 264 3 000
MPO Bartletts Harbour (lot d'eau - No du RBIF : 01660) 00019008 T.-N.-L. 57 728 10 845
MPO Burin (plan d'eau - anse Collins - Parcelle 90-1 et anse Ship 4) 00019039 T.-N.-L. 76 712 14 195
MPO Cabot Head - ancien bâtiment de la corne de brume, logement de l'ancien phare et du gardien du phare 36440002 Ont. 522 614 92 226
MPO Cap Beale 17809001 C.-B 4 218 750
MPO Cap Gaspé - station de phare 05203001 Qc 33 048 5 832
MPO Cap Mudge 18225001 C.-B 4 218 750
MPO Cap Scott - station principale 19007001 C.-B 4 218 750
MPO Champney's West (lot d'eau  - propriété) 01085002 T.-N.-L. 119 454 21 738
MPO Chance Cove (lot d'eau) 00019054 T.-N.-L. 64 252 11 997
MPO Change Islands (site du quai côtier - lot d'eau - No du RBIF : 01376) 00019056 T.-N.-L. 23 487 4 803
MPO Change Islands (usine de transformation du poisson - lot d'eau  - No du RBIF : 31346) 00022958 T.-N.-L. 23 487 4 803
MPO Channel-Port aux Basques (plan d'eau) 00748001 T.-N.-L. 48 010 9 130
MPO Conception Harbour (lot d'eau - No du RBIF : 26796) 00023129 T.-N.-L. 35 290 6 886
MPO Conception Harbour (zone intertidale - No du RBIF : 26796) 00019062 T.-N.-L. 35 290 6 886
MPO Cow Head (plan d'eau) 01633002 T.-N.-L. 58 922 11 056
MPO Écloserie du ruisseau Pallant 00021044 C.-B 139 978 22 500
MPO Fair Haven (site du quai - No du RBIF : 23017 - plan d'eau) 00019086 T.-N.-L. 65 058 12 139
MPO Falaise Boat 67678001 C.-B 4 218 750
MPO Fortune (quai de l'usine de transformation du poisson - No du RBIF : 00494 - hautes terres) 00490002 T.-N.-L. 30 544 6 048
MPO Île Addenbroke 67677001 C.-B. 4 218 750
MPO Île Bonilla - feu à secteurs 19482001 C.-B 4 218 750
MPO Île Bragg's (plan d'eau) 00019030 T.-N.-L. 75 391 13 962
MPO Île Brion - phare et dalle de béton 05078001 Qc 2 191 387
MPO Île Chrome - feu d'alignement 18001001 C.-B 4 218 750
MPO Île Country - hydrocarbures et métaux près de l'ancienne pompe à huile 00013071 N.-É. 219 500 40 000
MPO Île Cove - décharge principale 00024545 Ont. 30 618 5 403
MPO Île Cove - sol entourant le phare et les structures connexes 00000863 Ont. 91 853 16 220
MPO Île du Corossol - feu côtier mineur 00000877 Qc 8 429 1 487
MPO Île Egg 67680001 C.-B 4 218 750
MPO Île Entrance 17611001 C.-B 4 218 750
MPO Île Gereaux (station d'ESC de Britt) - zone de rejet de déchets - sud 00024547 Ont. 64 852 11 445
MPO Île Great Duck - phare/bâtiment des moteurs/décharge - métaux, PH, HAP 07503001 Ont. 124 405 21 954
MPO Île Green 67681001 C.-B 4 218 750
MPO Île Griffith - près du phare 58231001 Ont. 29 912 5 279
MPO Île Ivory 67682001 C.-B 4 218 750
MPO Île Langara 19401001 C.-B 4 218 750
MPO Île Lennard 17812001 C.-B 4 218 750
MPO Île McInnes 67683001 C.-B 4 218 750
MPO Île Merry 18460001 C.-B 4 218 750
MPO Île Minstrel, quai et quais flottants - plan d'eau 00021370 C.-B 37 600 7 500
MPO Île Nootka 18086001 C.-B 4 218 750
MPO Île Pine 19125001 C.-B 4 218 750
MPO Île Rouge - phare 08204001 Qc 8 554 1 510
MPO Îles Lucy - contamination par des hydrocarbures près du phare 84377001 C.-B 128 048 22 500
MPO Îles Trial 17330001 C.-B 4 218 750
MPO Jerseyside (plan d'eau) 00013081 T.-N.-L. 58 817 11 037
MPO Kraut Point (Riverport) (sol et eaux souterraines contaminés par des hydrocarbures et des métaux) 00017804 N.-É 171 500 30 265
MPO Lamèque (sol et eaux souterraines contaminés par du pétrole et des HAP - anciens déversements de carburant) 04939001 N.-B. 34 000 6 000
MPO Lunenburg - quai des pêcheurs (sédiments contaminés - HAP/cadmium) 00012643 N.-É 86 500 15 000
MPO Melocheville (feu postérieur) 82065001 Qc 1 501 265
MPO Mont Discovery - déversement de carburant dans la zone de remplissage de carburant 72020002 C.-B 12 953 2 250
MPO Passage Jannacks - phare (ancien et actuel) 83474001 Ont. 59 660 10 528
MPO Pointe Carmanah 17533001 C.-B 4 218 750
MPO Pointe Chatham 18090001 C.-B 4 218 750
MPO Pointe des Grondines - amont, feu antérieur 06155001 Qc 1 501 265
MPO Pointe Dryad 67679001 C.-B 4 218 750
MPO Pointe Estevan 17813001 C.-B 4 218 750
MPO Pointe Heath - roulottes, phare, héliport et réservoirs 08028002 Qc 1 530 270
MPO Pointe Pachena 17810001 C.-B 4 218 750
MPO Pointe Pulteney 19084001 C.-B 4 218 750
MPO Pointe Scarlett 19052001 C.-B 4 218 750
MPO Quai de Yellowknife (zone de stationnement) 00016201 T.N.-O. 60 792 10 728
MPO Quatsino, Île Kains - résidence de l'assistant du gardien de phare et salle des machines 19006001 C.-B 4 218 750
MPO Red Harbour (lot d'eau ) 00019291 T.-N.-L. 59 356 11 132
MPO Rivière Powell Nord 00012646 C.-B 42 500 7 500
MPO Rivière-St-Paul (Île des Esquimaux, PPB, lot d'eau, sédiments) 00022172 Qc 18 185 3 209
MPO Rocher aux Oiseaux - phare et autres bâtiments 05077003 Qc 27 171 4 795
MPO Ruisseau Mathers - mise en valeur 00021003 C.-B 127 500 22 500
MPO Savage Cove (lot d'eau) 55767002 T.-N.-L. 57 991 10 892
MPO Steveston (Paramount) - centre d'entretien (bâtiment 33) 16760001 C.-B 210 493 37 500
MPO Valleyfield (plan d'eau - propriété) 01261002 T.-N.-L. 61 236 11 464
MPO Wesleyville (plan d'eau principal du quai - propriété) 01267003 T.-N.-L. 54 572 10 288
MPO Whitby (plan d'eau) 27530001 Ont. 99 361 17 534
MPO Zeballos 00021460 C.-B 37 737 7 500
PJCCI Parcelle 1 00000903 Qc 941 155 166 086
PJCCI Parcelle 3 00002327 Qc 417 338 73 648
RCAANC Arctic Gold et Silver C2506001 Yn 987 479 174 261
RCAANC BAF 5 - Île Resolution C1017001 Nt 2 270 789 400 727
RCAANC Baie Knight (Kidney Pond) 00024120 T.N.-O. 150 402 26 541
RCAANC Bent Horn - Île Cameron 00024167 Nt 329 077 58 072
RCAANC CAM C - Point Matheson C1001001 Nt 987 466 174 259
RCAANC CAM E - Baie Keith C1003001 Nt 1 644 350 290 179
RCAANC Clinton Creek C1052001 Yn 1 808 729 319 188
RCAANC FOX D - Kivitoo C1021001 Nt 1 364 435 240 783
RCAANC Haut-Arctique (Dale Payne) 00000400 Nt 105 533 18 623
RCAANC Île Bathurst - bras de mer Young (est de Humphries Hill) 00000266 Nt 131 414 23 191
RCAANC Île Bathurst - N-12 Allison R 00025589 Nt 224 817 39 674
RCAANC Île Burnt 00023547 T.N.-O. 37 601 6 635
RCAANC Île Lougheed (L1) 00000288 Nt 21 990 3 881
RCAANC Île Outpost C1038001 T.N.-O. 142 239 25 101
RCAANC Île Thor/Panarctic Oil/ H-28 00000230 Nt 21 990 3 881
RCAANC Île Vanier 00000282 Nt 476 253 84 045
RCAANC Lac Spectrum 00023964 T.N.-O. 226 530 39 976
RCAANC Mine Beaulieu 00023544 T.N.-O. 75 115 13 256
RCAANC Mine Camlaren (Hump Vein) 00000162 T.N.-O. 376 004 66 354
RCAANC Mine Cantung 00000154 T.N.-O. 8 600 670 0
RCAANC Mine Colomac C1047001 T.N.-O. 385 002 67 942
RCAANC Mine de Blanchet Island 00000402 T.N.-O. 94 826 16 734
RCAANC Mine du Lac Bullmoose (anciennement Lac Mann) 00000068 T.N.-O. 237 029 41 829
RCAANC Mine du Lac Chipp (Lac Cliff, Eileen) 00023777 T.N.-O. 50 471 8 907
RCAANC Mine du Lac Contact C1051001 T.N.-O. 11 856 0
RCAANC Mine El Bonanza 00000076 T.N.-O. 8 169 0
RCAANC Mine Faro C2503001 Yn 96 193 244 10 688 138
RCAANC Mine Giant C1048001 T.N.-O. 46 421 077 0
RCAANC Mine Goodrock (Lac Gordon) 00000351 T.N.-O. 37 600 6 635
RCAANC Mine Joon 00000405 T.N.-O. 73 656 12 998
RCAANC Mine Mount Nansen C2505001 Yn 2 501 912 0
RCAANC Mine Port Radium/Mine Eldorado C1046001 T.N.-O. 217 650 38 409
RCAANC Mine Roberts Bay C1056001 Nt 100 269 17 694
RCAANC Mine Ruth Gold C1033001 T.N.-O. 203 355 35 886
RCAANC Mine Storm 00023548 T.N.-O. 39 423 6 957
RCAANC Mine Tundra-Taurcanis C1035001 T.N.-O. 1 020 926 0
RCAANC Mine United Keno Hill C2509001 Yn 3 326 886 0
RCAANC Mine Westbay (Black Ridge) C1037001 T.N.-O. 112 801 19 906
RCAANC North Rankin Inlet C1054001 Nt 144 407 25 484
RCAANC PIN D - Point Ross C1040001 Nt 96 174 16 972
RCAANC Pointe Rea (1)/Île Melville 00000231 Nt 21 991 3 881
RCAANC Rivière Ketza C2504001 Yn 311 353 54 945
RCAANC Romulus - Panarctic C-42 - site du puits 00024258 Nt 10 996 1 940
RCAANC Sawmill Bay/Grand Lac de l'Ours 00000403 T.N.-O. 34 688 0
RCAANC Sentier Canol 00025577 T.N.-O. 2 682 677 473 414
RCAANC Terra No  2 (Mine Northrim, Silver Bear Properties) C1011001 T.N.-O. 91 589 0
RCAANC Terra No 1 (Mine North, Silver Bear Properties) C1010001 T.N.-O. 947 975 0
RCAANC Terra No 3 (Mine Norex, Silver Bear Properties) C1012001 T.N.-O. 78 788 0
RCAANC Terra No 4 (Mine Smallwood, Silver Bear Properties) C1013001 T.N.-O. 32 131 0
RCAANC Venus - Site de résidus miniers et de traitement C2507001 Yn 946 868 167 094
RNCan 555 rue Booth 58475001 Ont. 20 305 0
SAC 79 - Atikamekw d'Opitciwan - 06105 - OBEDJIWAN 28 - 0301032102 05205004 Qc 48 076 8 484
SAC 79 - Atikamekw d'Opitciwan - 06105 - OBEDJIWAN 28 - 0302543305 00005225 Qc 8 964 1 582
SAC 126 - Couchiching First Nation - 06241 - COUCHICHING 16A - 3000014095 05152001 Ont. 422 615 85 000
SAC 128 - Naicatchewenin - 06243 - RAINY LAKE 17A - 3000026995 05178001 Ont. 25 741 6 435
SAC 136 - Wasauksing First Nation - 06205 - PARRY ISLAND FIRST NATION - 3000075096 00025832 Ont. 95 500 0
SAC 136 - Wasauksing First Nation - 06205 - PARRY ISLAND FIRST NATION - 3000037495 05175006 Ont. 2 130 839 50 000
SAC 143 - Attawapiskat - 06259 - ATTAWAPISKAT 91 - 3000051796 00006891 Ont. 393 098 68 370
SAC 164 - Mohawks of the Bay of Quinte - 06217 - TYENDINAGA MOHAWK TERRITORY - ON04878217 00026491 Ont. 558 963 32 880
SAC 183 - Eabametoong First Nation - 06296 - FORT HOPE 64 - 3000025795 00000458 Ont. 125 897 22 217
SAC 183 - Eabametoong First Nation - 06296 - FORT HOPE 64 - 3000025895 00000457 Ont. 169 720 29 950
SAC 183 - Eabametoong First Nation - 06296 - FORT HOPE 64 - 3000025995 05157001 Ont. 83 553 14 745
SAC 183 - Eabametoong First Nation - 06296 - FORT HOPE 64 - 3000026095 05157006 Ont. 56 698 10 005
SAC 183 - Eabametoong First Nation - 06296 - FORT HOPE 64 - 3000026395 05157007 Ont. 15 366 2 712
SAC 201 - Serpent River - 06185 - SERPENT RIVER 7 - 3000047696 05185001 Ont. 301 077 82 445
SAC 204 - North Caribou Lake - 06315 - WEAGAMOW LAKE 87 - 0402702806 00006671 Ont. 57 267 10 106
SAC 204 - North Caribou Lake - 06315 - WEAGAMOW LAKE 87 - 0402705206 00006675 Ont. 68 720 12 127
SAC 204 - North Caribou Lake - 06315 - WEAGAMOW LAKE 87 - 3000005894 05190003 Ont. 118 939 20 989
SAC 204 - North Caribou Lake - 06315 - WEAGAMOW LAKE 87 - 3000020095 05190006 Ont. 48 456 8 552
SAC 204 - North Caribou Lake - 06315 - WEAGAMOW LAKE 87 - 3000020395 05190007 Ont. 110 128 19 434
SAC 207 - Bearskin Lake - 06319 - BEARSKIN LAKE - 0403509708 00006985 Ont. 2 671 364 471 417
SAC 207 - Bearskin Lake - 06319 - BEARSKIN LAKE - 0404783610 00007862 Ont. 5 939 1 048
SAC 207 - Bearskin Lake - 06319 - BEARSKIN LAKE - 3000006994 05147001 Ont. 11 267 1 989
SAC 207 - Bearskin Lake - 06319 - BEARSKIN LAKE - 3000017495 05147006 Ont. 6 026 1 064
SAC 207 - Bearskin Lake - 06319 - BEARSKIN LAKE - 3000054196 00007881 Ont. 33 786 5 962
SAC 207 - Bearskin Lake - 06319 - BEARSKIN LAKE - 3000117000 00007891 Ont. 6 524 1 151
SAC 208 - Pikangikum - 06320 - PIKANGIKUM 14 - 3000007494 05176001 Ont. 1 144 919 257 372
SAC 208 - Pikangikum - 06320 - PIKANGIKUM 14 - 3000007994 05176004 Ont. 143 115 32 172
SAC 208 - Pikangikum - 06320 - PIKANGIKUM 14 - 3000008294 05176006 Ont. 143 115 32 171
SAC 211 - Sandy Lake - 06323 - SANDY LAKE 88 - 3000036995 05182004 Ont. 106 823 0
SAC 213 - Muskrat Dam Lake - 06327 - MUSKRAT DAM LAKE - 3000008694 05170001 Ont. 180 651 189 276
SAC 213 - Muskrat Dam Lake - 06327 - MUSKRAT DAM LAKE - 3000008794 05170002 Ont. 203 232 212 937
SAC 213 - Muskrat Dam Lake - 06327 - MUSKRAT DAM LAKE - 3000009094 05170004 Ont. 67 744 70 978
SAC 217 - Wunnumin - 06333 - WUNNUMIN 1 - 3000035695 05194003 Ont. 25 064 4 423
SAC 217 - Wunnumin - 06333 - WUNNUMIN 1 - 3000035995 05194004 Ont. 9 270 1 636
SAC 220 - Nipissing First Nation - 06152 - NIPISSING 10 - 3000034495 00006318 Ont. 170 000 30 000
SAC 239 - Neskantaga First Nation - 06355 - LANSDOWNE HOUSE INDIAN SETTLEMENT - 3000028795 05164002 Ont. 616 220 96 269
SAC 239 - Neskantaga First Nation - 06355 - LANSDOWNE HOUSE INDIAN SETTLEMENT - 3000029095 05164005 Ont. 47 163 8 323
SAC 239 - Neskantaga First Nation - 09213 - NESKANTAGA - ON04790610 00007873 Ont. 95 352 16 827
SAC 239 - Neskantaga First Nation - 09213 - NESKANTAGA - ON04795110 00008212 Ont. 17 768 3 136
SAC 240 - Webequie - 06337 - WEBIQUI INDIAN SETTLEMENT - 0404167609 00007586 Ont. 16 616 2 932
SAC 240 - Webequie - 06337 - WEBIQUI INDIAN SETTLEMENT - 0404167709 00007587 Ont. 193 213 34 096
SAC 240 - Webequie - 06337 - WEBIQUI INDIAN SETTLEMENT - ON04827711 00008210 Ont. 3 195 564
SAC 270 - Little Grand Rapids - 06376 - LITTLE GRAND RAPIDS 14 - MB04839112 19118041 Man. 247 350 43 650
SAC 293 - Swan Lake - 06412 - SWAN LAKE 7 - MB04789710 00007866 Man. 10 990 1 939
SAC 297 - Garden Hill First Nations - 06448 - GARDEN HILL FIRST NATION - 4000018696 00025923 Man. 211 443 37 313
SAC 298 - St. Theresa Point - 09147 - ST THERESA POINT - 0503606908 00007045 Man. 910 452 160 668
SAC 298 - St. Theresa Point - 09147 - ST THERESA POINT - 4000038700 00006601 Man. 40 375 7 125
SAC 306 - Tataskweyak Cree Nation - 06461 - SPLIT LAKE 171 - 0502224705 00000532 Man. 560 720 80 346
SAC 308 - Barren Lands - 06458 - BROCHET 197 - 0501870404 05260005 Man. 61 200 10 800
SAC 311 - Mathias Colomb - 06456 - PUKATAWAGAN 198 - 4000002393 00006814 Man. 36 542 5 459
SAC 351 - Fond du Lac - 00178 - FOND DU LAC 231 - 0603056806 00006788 Sask. 1 897 827 398 970
SAC 395 - Flying Dust First Nation - 06584 - FLYING DUST FIRST NATION 105 - SK04876417 00026013 Sask. 3 603 688 635 945
SAC 448 - Dene Tha' - 06671 - HAY LAKE 209 - AB04884218 00026543 Alb. 1 697 123 297 718
SAC 471 - Stoney - 06642 - STONEY 142-143-144 - 6000004094 05131002 Alb. 24 127 6 032
SAC 531 - Gitanmaax - 06755 - GITANMAAX 1 - 7000099898 00006404 C.-B 15 300 2 700
SAC 540 - Kitasoo - 07886 - KITASOO 1 - BC04825611 00008201 C.-B 90 012 9 300
SAC 554 - Tla'amin Nation - 07961 - SLIAMMON 1 - 7000055295 05379001 C.-B 60 350 10 650
SAC 555 - Squamish - 07969 - CAPILANO 5 - BC04886418 00026582 C.-B 255 000 45 000
SAC 558 - Aitchelitz - 08006 - AITCHELITCH 9 - BC04847813 00025861 C.-B 116 450 20 550
SAC 562 - Skatin Nations - 08015 - SKOOKUMCHUCK 4 - 0904500209 00007708 C.-B 29 920 9 530
SAC 562 - Skatin Nations - 08015 - SKOOKUMCHUCK 4 - 0904500309 00007709 C.-B 29 920 9 530
SAC 562 - Skatin Nations - 08015 - SKOOKUMCHUCK 4 - 0904501609 00007711 C.-B 29 920 9 530
SAC 562 - Skatin Nations - 08015 - SKOOKUMCHUCK 4 - 7000081096 05092008 C.-B 29 920 9 530
SAC 562 - Skatin Nations - 08016 - SKOOKUMCHUCK 4A - 0904501809 00007713 C.-B 29 920 9 530
SAC 564 - Kwantlen First Nation - 08029 - WHONNOCK 1 - BC04791810 00008251 C.-B 212 500 37 500
SAC 569 - Semiahmoo - 08047 - SEMIAHMOO - 0903374908 00006932 C.-B 1 545 000 255 000
SAC 584 - Cheam - 08081 - CHEAM 1 - BC04898819 00026637 C.-B 42 500 7 500
SAC 648 - Snuneymuxw First Nation - 06817 - NANAIMO RIVER 3 - 0903801608 00007210 C.-B 1 470 106 1 291 784
SAC 688 - Tk'emlúps te Secwépemc - 07173 - KAMLOOPS 1 - BC04879817 00026493 C.-B 28 050 4 950
SCC 441-L02 Collins Bay - Lieu d'enfouissement au sud de la propriété (près de la rue Front) 00024662 Ont. 48 953 8 639
SCC 441-L03 Établissement Frontenac - Dépot #3 près du chemin Quarry et du ruisseau Little Cataraqui 00012990 Ont. 4 106 725
SCC 530-L01 Drumheller - Ancien site d'enfouissement au sud-ouest 00013023 Alb. 54 721 9 657
SPAC 98 rue Manitoba 11181001 Ont. 149 898 0
SPAC Ancien dépotoir Sambault 20625001 Qc 2 513 747 443 426
SPAC Ancienne Fonderie St-Germain 20624001 Qc 423 427 74 710
SPAC Cale sèche d'Esquimalt 17410002 C.-B 1 499 897 0
SPAC Cale sèche d'Esquimalt 17410007 C.-B 1 159 774 0
SPAC Cale sèche d'Esquimalt - association de voile des Forces canadiennes (AVFC) plans d'eau 17410014 C.-B 380 563 67 040
SPAC Décharge B du secteur Nord 55793012 T.-N.-L. 1 728 000 250 894
SPAC Dépotoir Contrecoeur 23148001 Qc 1 768 911 311 965
SPAC Route de l'Alaska - 202 chemin du camp d'entretien NWSC K-19 09401180 C.-B 2 194 953 387 429
SPAC Route de l'Alaska - ancien établissement militaire (centre réc. Fort Nelson) P-08I 09401270 C.-B 8 500 1 500
SPAC Route de l'Alaska - camp d'entretien de Fireside 09401080 C.-B 966 988 170 636
SPAC Route de l'Alaska - camp d'entretien de Liard 09401070 C.-B 485 008 85 590
SPAC Route de l'Alaska - camp d'entretien de Muncho Lake 09401060 C.-B 575 895 103 031
SPAC Route de l'Alaska - camp d'entretien de Sikanni 09401020 C.-B 256 521 45 268
SPAC Route de l'Alaska - camp d'entretien de Steamboat 09401040 C.-B 510 201 90 064
SPAC Route de l'Alaska - camp d'entretien de Toad River 09401050 C.-B 1 427 321 253 548
SPAC Route de l'Alaska - camp d'entretien de Wonowon 09401010 C.-B 2 727 745 481 410
SPAC Route de l'Alaska - camp d'entretien d'Iron Creek 09401090 Yn 603 292 106 372
SPAC Route de l'Alaska - gravière de Fort Nelson 09401030 C.-B 53 478 9 437
SPAC Terrain inutilisé (rivière Prophet) 22208001 C.-B 2 359 255 416 273
TC Aéroport de London - anciennes aires d'entraînement à la lutte contre les incendies 10855002 Ont. 89 613 15 814
TC Aéroport de Williams Lake - aires d'entraînement à la lutte contre les incendies - anciennes N0033001 C.-B 33 665 5 941
TC Aéroport International de Thunder Bay - ancienne aire d'entraînement à la lutte contre les incendies 11943001 Ont. 398 233 70 276
TC Aire de trafic de Cambridge Bay 00024301 Nt 90 900 16 041
TC Aire d'entraînement à la lutte contre les incendies N0010002 Nt 60 230 10 629
TC Aire d'entraînement à la lutte contre les incendies N0014002 T.N.-O. 26 854 4 739
TC Aire d'entraînement maritime à la lutte contre les incendies 00339015 T.-N.-L. 8 500 1 500
TC Ancien garage à 6 places - ZPEP 11 20146012 Yn 169 990 29 998
TC Ancien site d'enfouissement/ancienne réserve de barils principale N0017003 Nt 4 276 920 80 608
TC Ancien site d'enfouissement/d'usine à asphalte d'Otter Creek 01831001 T.-N.-L. 397 988 70 233
TC Ancienne aire de lutte contre les incendies (SPFA) 00026104 Qc 38 344 6 767
TC Ancienne base militaire à l'ouest des pistes - ZPEP 20C 00024670 Yn 267 128 47 140
TC Ancienne citerne enterrée (garage d'entretien et hangar) - ZPEP 6 N0281008 Yn 347 271 61 283
TC Ancienne installation d'avitaillement du locataire - ZPEP 6 20146003 Yn 132 272 23 342
TC Barils du lac Watson - ZPEP 5 N0281007 Yn 21 250 3 750
TC Base militaire historique - ZPEP 22 N0281012 Yn 73 069 12 895
TC Centre d'entretien et des opérations côté piste 15473005 Alb. 26 547 4 685
TC Dépôt de service d'incendie régional - ZPEP 8 20146004 Yn 371 543 65 566
TC KEL,SET (Reay) Creek and Reay Creek Pond 00026091 C.-B 844 894 149 099
TC Lot 17 : plancher du port de Victoria; Pointe Ellice (rue Bay); rue Johnson; Pointe Ellice (rue Bay); Selkirk Est; Macaulay 17348020 C.-B 2 018 397 0
TC Lot 2A : décharge du port médian, plancher du port 17348003 C.-B 10 706 925 0
TC Lot 6A : Barclay Point; décharge de Rock Bay Est; décharge de Rock Bay Nord; décharge Est de la rue Bay; décharge centrale de la rue Bay J-15, rue Bay J-16 17348008 C.-B 198 958 0
TC Mont Louis - sédiments et matériaux dans le quai 30458001 Qc 4 156 399 733 482
TC Nitchequon N0285001 Qc 83 366 14 712
TC Parcelles dans le village de Kuujjuaq 08389003 Qc 161 628 28 523
TC Port intérieur 22905009 Ont. 151 957 26 816
TC Port Stanley - lots de terrains 10611002 Ont. 99 387 17 539
TC Sédiments - quai de Gaspé 72064003 Qc 80 993 93 265
TC Site de l'ancien poste d'avitaillement 00967016 T.-N.-L. 22 289 3 933
TC Site d'élimination no 2 et aire d'entraînement à la lutte contre les incendies 00339002 T.-N.-L. 64 084 11 309
TC Site d'enfouissement - décharge à ferraille N0015006 Nt 31 205 5 507
TC Sites de remplissage du port d'Esquimalt 00025820 C.-B 84 198 14 858
TC Stationnement de l'aérogare - ZPEP 20A 20146001 Yn 25 079 21 154

Annexe C – Passif environnemental pour les sites contaminés fédéraux

Les passifs environnementaux sont les coûts estimatifs de l’assainissement des sites contaminés lorsque le gouvernement du Canada est obligé ou probablement obligé d’engager ces coûts. Le Plan d’action pour les sites contaminés fédéraux (PASCF) vise à traiter en particulier le passif d’assainissement. Un passif éventuel est divulgué lorsque l’obligation du gouvernement envers un site contaminé est inconnue et où des événements futurs sont attendus pour résoudre cette incertitude. L’enregistrement des passifs environnementaux est une exigence de la Directive sur les normes comptables du Conseil du Trésor, et les passifs sont inscrits annuellement dans les Comptes publics du CanadaNote de bas de page 2 .

Selon les directives du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, un passif environnemental pour l’assainissement des sites contaminés doit être reconnu lorsque tous les critères suivants sont respectés :

Le gouvernement a relevé environ 6 860 sites qui pourraient être contaminés et devoir faire l’objet d’une évaluation, d’un assainissement et d’un suivi. De ce nombre, le gouvernement a relevé 2 444 sites où des mesures pourraient être prises et pour lesquels un passif net de 7 117 milliards de dollars a été comptabilisé. Cette estimation du passif a été établie après la réalisation de l’évaluation des sites par des experts en environnement. De plus, pour estimer le passif d’un groupe de sites non évalués, le gouvernement utilise un modèle statistique fondé sur une projection du nombre de sites qui seront remis en état et sur les coûts actuels et historiques. Ce groupe comprend 3 562 sites non évalués, dont 1 464 devraient être assainis et pour lesquels un passif estimatif de 258 millions de dollars a été comptabilisé. Ces deux estimations, fondées sur les renseignements disponibles au 31 mars 2020, totalisent 7,375 milliards de dollars, soit la meilleure estimation du gouvernement des coûts requis pour assainir les sites conformément à la norme environnementale minimale actuelle.

Pour les 854 sites restants, le gouvernement n’a comptabilisé aucun passif d’assainissement. Certains de ces sites sont à différents stades d’essais et d’évaluations et si l’assainissement est nécessaire, un passif sera comptabilisé dès qu’une estimation raisonnable pourra être déterminée. Pour d’autres sites, le gouvernement ne prévoit pas renoncer à des avantages économiques futurs (il y a absence probable de toute incidence environnementale importante ou menace pour la santé humaine). Ces sites seront réexaminés et un passif d’assainissement sera comptabilisé si les avantages économiques futurs sont abandonnés.

Tableau C.1 : Variations du passif d’assainissement des sites contaminés (2019-2020)
- 31 mars 2019
($)
31 mars 2020
($)
Différence
($)
Solde d’ouverture 5 710 488 358 6 478 074 737 767 586 379
Moins : Dépenses liées à la réduction des passifs d’ouverture 583 549 885 585 673 239 2 123 354
Plus : Changement dans les coûts estimés d’assainissement 1 127 718 946 1 428 328 494 300 609 548
Plus : Nouveau passif relatif à des sites non inscrits antérieurement 223 417 318 54 418 978 -168 998 340
Solde de clôture (brut) 6 478 074 737 7 375 148 970 897 074 233
Moins : Recouvrements prévusa 23 161 964 25 655 597 2 493 633
Solde de clôture (net) 6 454 912 773 7 349 493 373 894 580 600

a Un recouvrement prévu est enregistré lorsqu’il est probable que la Couronne le recevra et qu’il est possible de faire une estimation raisonnable du montant recouvré.

Tableau C.2 : Passif d’assainissement estimé associé aux sites contaminés fédéraux qui pourraient être admissibles au financement du PASCF (2019-2020)
- 31 mars 2019
($)
31 mars 2020
($)
Différence
($)
Total du passif d’assainissement des sites contaminésa 6 478 074 737 7 375 148 970 897 074 233
Moinsb : Affaires mondiales Canada 15 934 16 253 319
Moinsb : Agence des services frontaliers du Canada 1 317 794 1 770 812 453 018
Moinsb : Autorité du pont Windsor-Detroit 19 523 000 9 088 000 -10 435 000
Moinsb : Énergie atomique du Canada Limitée 1 054 978 000 877 196 000 -177 782 000
Moinsb : Gendarmerie royale du Canada 11 088 614 11 260 019 171 405
Moinsb : Société Radio-Canada 352 000 273 000 -79 000
Moinsb : Recouvrements prévus 23 161 964 25 655 597 2 493 633
Passif d’assainissement estimé associé aux sites contaminés fédéraux qui pourraient être admissibles au financement du PASCF 5 367 637 431 6 449 889 289 1 082 251 858

a Total du passif d’assainissement des sites contaminés, comme indiqué dans les Comptes publics du Canada, 2020.

b Certaines organisations ne font pas partie du PASCF, car elles ont leurs propres sources de financement ou leurs sites ne satisfont pas aux exigences d’admissibilité du PASCF.

Tableau C.3 : Passif d’assainissement estimé associé aux sites contaminés fédéraux qui pourraient être admissibles au financement du PASCF, par gardien participant (2019 2020)
Gardien 31 mars 2019
($)
31 mars 2020
($)
Différence
($)
Agence Parcs Canada 76 892 665 96 177 742 19 285 077
Agriculture et Agroalimentaire Canada 5 978 858 9 284 096 3 305 238
Commission de la capitale nationale 65 354 000 63 901 000 -1 453 000
Conseil national de recherches Canada 3 458 402 2 358 615 -1 099 787
Défense nationale 526 425 304 541 307 536 14 882 232
Environnement et Changement climatique Canada 213 611 159 206 021 558 -7 589 601
Les Ponts Jacques Cartier et Champlain Incorporée 26 592 000 34 396 000 7 804 000
Pêches et Océans Canada 226 345 681 268 022 078 41 676 397
Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada 3 772 146 710 4 361 394 318 589 247 608
Ressources naturelles Canada. 1 800 845 1 866 717 65 872
Service correctionnel du Canada 3 211 004 2 649 382 -561 622
Services aux Autochtones Canada 38 534 379 387 007 379 348 473
Services publics et Approvisionnement Canada 239 334 375 253 480 574 14 146 199
Transports Canada 228 297 858 250 208 263 21 910 405
VIA Rail Canada Inc. 1 312 000 5 090 000 3 778 000
Moins : Recouvrements prévus 23 161 964 25 655 597 2 493 633
Passif d’assainissement estimé associé aux sites contaminés fédéraux qui pourraient être admissibles au financement du PASCF 5 367 637 431 6 449 889 289 1 082 251 858

Source : Comptes publics du Canada, 2020

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