Polio : Pour les professionnels de la santé  

Pour en savoir plus sur les meilleures pratiques en matière de prévention, de détection et de lutte contre le poliovirus, de même que sur les rôles et les responsabilités découlant d’une réponse coordonnée dans tout le Canada, consultez :

Sur cette page

Manifestations cliniques

La poliomyélite (polio) est une maladie virale très contagieuse causée par le poliovirus et pouvant être prévenue grâce à la vaccination. La polio peut s'attaquer au système nerveux central et endommager les cellules nerveuses qui activent les muscles.

Chez environ 75 % des personnes infectées, la polio ne cause aucun symptôme et peut passer inaperçue.

Dans environ 25 % des cas, les symptômes peuvent être les suivants :

  • Fièvre
  • Maux de gorge
  • Maux de tête
  • Malaises
  • Symptômes neurologiques, tels que :
    • Douleurs abdominales
    • Nausées
    • Vomissements

Ces symptômes non spécifiques peuvent se manifester de 3 à 6 jours après l'exposition au virus. La méningite peut également survenir dans environ 1 % des cas.

Dans moins de 1 % des cas, il peut y avoir une paralysie. La paralysie peut être partielle ou complète et est généralement asymétrique. Elle tend à affecter les jambes plus souvent que les bras et peut affecter les muscles respiratoires. Une paralysie bulbaire peut également toucher les nerfs crâniens. La période entre l'exposition et le début de la paralysie est d'environ 7 à 21 jours. La paralysie est souvent permanente. La faiblesse ou la paralysie peut persister 60 jours après l'apparition de la maladie.

Environ 25 à 40 % des adultes ayant contracté la poliomyélite paralytique pendant l'enfance peuvent développer un syndrome de post-poliomyélite non infectieux 15 à 40 ans après l'infection initiale.

Les symptômes du syndrome de post-poliomyélite peuvent être les suivants :

  • Faiblesse musculaire progressive
  • Perte de fonction musculaire
  • Atrophie musculaire
  • Douleur et fatigue

La faiblesse musculaire peut entraîner des difficultés respiratoires et de déglutition.

Agent infectieux

Le poliovirus est un entérovirus.

Il existe 3 sérotypes de poliovirus :

  • Type 1
  • Type 2
  • Type 3

Grâce aux efforts de l'Initiative mondiale pour l'éradication de la poliomyélite (IMEP) (en anglais seulement), les poliovirus de type sauvage 2 et 3 ont été éradiqués mondialement depuis 2015 et 2019, respectivement.

Il existe 2 types de vaccins contre la polio :

  1. Le vaccin antipoliomyélitique inactivé (VPI)
  2. Le vaccin antipoliomyélitique oral (VPO) ou vaccin Sabin

Le VPO peut causer des maladies identiques à la polio de 2 façons :

  1. Le VPO est un poliovirus vivant et affaibli qui, rarement, peut causer une paralysie chez le receveur du vaccin ou ses contacts étroits (appelée poliomyélite paralytique associée à la vaccination ou PPAV). Le risque de PPAV est estimé à 1 sur 750 000 pour la première dose de VPO et à 1 sur 2,4 millions pour toutes autres doses de VPO.
  2. Si la souche de poliovirus présente dans le VPO circule dans des populations à faible couverture vaccinale, ou se réplique chez un hôte immunosupprimé, elle peut subir des mutations et revenir à une forme causant une maladie paralytique qui ne se distingue pas de la polio sauvage. C'est ce qu'on appelle le poliovirus dérivé d'une souche vaccinale (PVDV). Si le PVDV circule dans la communauté et entraîne plusieurs détections, il s'agit d'un poliovirus dérivé d'un vaccin en circulation (PVDVc). Le séquençage génétique peut être utilisé pour distinguer les souches de VPO du PVDV. Le Canada a cessé l'administration du VPO et l'a remplacé par le VPI exclusivement à compter de 1996.

Pour en savoir plus sur les vaccins contre le poliovirus, consultez le document Vaccin contre la poliomyélite : Guide canadien d'immunisation.

Diagnostic et tests en laboratoire

Définition nationale de cas de poliomyélite paralytique

Enquêter sur tous les cas confirmés, probables et soupçonnés de polio le plus tôt possible, conformément aux lignes directrices provinciales et territoriales.

Cas confirmés

  • Maladie cliniqueNote de bas de page * avec confirmation de l'infection en laboratoire :
    • Isolation du poliovirus (dérivé d'une souche vaccinale ou de type sauvage) à partir d'un spécimen clinique approprié ou
    • Détection de l'ARN du poliovirus à partir d'un spécimen clinique
  • Ou maladie cliniqueNote de bas de page * chez une personne ayant un lien épidémiologique avec un cas confirmé en laboratoire

Cas probables

  • Maladie cliniqueNote de bas de page * sans détection du poliovirus à partir d'un spécimen clinique approprié et sans preuve d'infection par d'autres virus neurotropes, mais avec l'une des confirmations d'infection en laboratoire suivantes :
    • Augmentation importante (par exemple au moins 4 fois) du titre des IgG de la poliomyélite selon n'importe quel test sérologique normalisé entre le sérum de la phase aiguë et celui de la phase convalescenteNote de bas de page ** ou
    • Test sérologique positif pour l'anticorps IgM de la polio en l'absence d'un vaccin récent contenant le poliovirusNote de bas de page **

Cas soupçonnés

  • Maladie cliniqueNote de bas de page * et aucune confirmation d'infection en laboratoire (aucune détection du poliovirus ou preuve sérologique), y compris des résultats de test négatifs et une enquête inadéquate ou inexistante

Détection

Les selles sont l'échantillon clinique requis pour l'enquête en laboratoire et le diagnostic de la poliomyélite. Pour les cas cliniques, veiller à prélever au moins 2 échantillons de selles (au moins 2 grammes par échantillon, prélevés à au moins 24 heures d'intervalle) dans les 2 semaines suivant l'apparition des symptômes dans le cadre d'études virologiques. Les selles peuvent être prélevées jusqu'à 6 semaines après l'apparition des symptômes si ce n'est pas possible plus tôt. Les échantillons de selles sont préférables aux écouvillons rectaux puisqu'ils sont plus sensibles. Tous les échantillons positifs pour le poliovirus ou les échantillons prélevés à la suite d'un cas présumé de polio ou de paralysie flasque aiguë (PFA) doivent être envoyés au Laboratoire national de microbiologie (LNM) pour des analyses de confirmation.

Si des échantillons d'eaux usées soupçonnés de contenir le poliovirus sont prélevés, ils doivent être envoyés au LNM aux fins d'analyse. Tous les échantillons (échantillons de sécrétions respiratoires, de matières fécales humaines, d'eaux usées concentrées et dérivés de ces échantillons) prélevés à un moment et dans un lieu où le poliovirus pourrait avoir été en circulation sont considérés comme du matériel potentiellement infectieux (MPI). Lors de l'utilisation et de l'entreposage du MPI, des mesures d'atténuation des risques doivent être prises pour prévenir les ruptures de confinement liées aux installations, comme l'indique le document d'orientation en matière de MPI de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) (2e édition) (en anglais seulement). Le LNM est le seul laboratoire de référence régional de l'OMS pour la polio au Canada et est assujetti aux normes et aux certifications de confinement de l'OMS afin d'atténuer le risque de ruptures de confinement liées aux installations.

Pour en savoir plus :

Déclaration

La polio est à déclaration obligatoire à l'échelle nationale au Canada et à l'échelle mondiale. Tout cas confirmé ou probable de poliomyélite (si les définitions de cas respectives présentées ci-dessus sont respectées) doit être déclaré immédiatement à l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC). Toutes les autres détections de poliovirus confirmées en laboratoire (sources humaines et non humaines) doivent être déclarées immédiatement à l'ASPC.

Veuillez envoyer un courriel aux adresses vpd-mev@phac-aspc.gc.ca et hpoc-cops@phac-aspc.gc.ca dans les 24 heures suivant la détection.

Les cas compatibles avec la définition de cas de paralysie flasque aiguë doivent être déclarés à l'autorité locale de santé publique si la loi l'exige dans la province ou le territoire.

Avis de l'ASPC à l'OMS

En vertu du Règlement sanitaire international (RSI), un avis est requis pour toutes les détections de sources humaines ou non humaines de :

  • poliovirus sauvage (PVS)
  • poliovirus dérivé d'une souche vaccinale (PVDV), y compris :
    • le type 1
    • le type 2
    • le type 3
  • virus de type Sabin 2 et virus semblables au type Sabin 2, dans les secteurs où le VPO2 Sabin n'a pas été administré au cours des 4 mois précédents
    • Les virus de types Sabin 1 et 3 et les virus semblables aux types Sabin 1 et 3 ne sont pas à déclaration obligatoire

En tant que coordonnateur national du RSI, l'ASPC doit satisfaire à plusieurs exigences de la réglementation, y compris l'obligation d'aviser d'urgence l'OMS.

Remarque : différents types de poliovirus sont distingués en fonction du séquençage génétique. Les virus Sabin sont présents dans le VPO, tandis que les virus semblables à ceux de Sabin ont commencé à diverger génétiquement de la souche Sabin, mais dans une moindre mesure.

Occurrence mondiale

L'Assemblée mondiale de la Santé a établi l'Initiative mondiale pour l'éradication de la poliomyélite dans le but d'éradiquer la poliomyélite dans le monde entier. Cette initiative est devenue le plus important effort international de santé publique à ce jour.

Depuis le début des efforts mondiaux d'éradication en 1988, l'incidence mondiale annuelle de la poliomyélite a diminué de plus de 99 %. Dans la région des Amériques, le dernier cas de poliovirus sauvage a été détecté en août 1991 au Pérou. Puis, 3 ans plus tard, en 1994, le poliovirus sauvage a été officiellement déclaré éliminé dans la région, devenant ainsi la première région de l'OMS à obtenir cette distinction.

Les pays où la transmission du poliovirus sauvage endémique a été éradiquée peuvent être touchés de façon intermittente par les importations de poliovirus sauvage en provenance de pays où le virus est encore endémique ou par l'émergence et la circulation de la PVDV. Une liste à jour des pays présentant des cas confirmés de poliomyélite sauvage et de circulation de poliovirus dérivé d'une souche vaccinale peut être consultée sur le site Web de l'IMEP (en anglais seulement).

L'OMS considère la propagation internationale de la poliomyélite comme une urgence de santé publique de portée internationale depuis 2014. L'ASPC travaille en étroite collaboration avec des partenaires internationaux, y compris l'OMS, pour surveiller l'activité de la poliomyélite partout dans le monde. Le Canada appuie également les efforts mondiaux visant à éradiquer complètement la poliomyélite.

Occurrence nationale

L'incidence de la poliomyélite au Canada a considérablement diminué avec l'introduction des programmes de vaccination dans les années 1950 (voir la figure 1). Le dernier cas de poliovirus sauvage contracté au Canada remonte à 1977. En 1994, le Canada a été certifié exempt de poliovirus sauvage par l'OMS. Seuls de rares cas de poliomyélite paralytique ont été signalés depuis que le Canada et la région des Amériques ont été déclarés comme ayant éradiqué le poliovirus sauvage endémique. Ces cas rares étaient principalement attribuables à des personnes non vaccinées ou non complètement vaccinées qui ont été exposées au virus lorsqu'elles voyageaient à l'étranger dans des régions où la transmission du poliovirus se produit et sont revenues au Canada. Par ailleurs, des cas peuvent être signalés chez des personnes non vaccinées ou non complètement vaccinées qui sont exposées à une autre personne excrétant du poliovirus à la suite d'une vaccination au moyen du VPO. Depuis 2004, 4 importations de poliovirus de type Sabin et un cas probable de PPAV ont été déclarés au Canada en provenance de régions administrant le VPO.

Tant que l'éradication de la poliomyélite ne sera pas complète à l'échelle mondiale, il existe un risque d'importation de la poliomyélite au Canada depuis les pays touchés.

Figure 1 : Nombre de cas déclarés de poliomyélite paralytique, Canada, 1950 à 2020
Figure 1 : Nombre de cas déclarés de poliomyélite paralytique, Canada, 1950 à 2020
Figure 1 - Description textuelle

Les années au cours desquelles le Canada a introduit le VPI et le VPO sont représentées par des flèches en 1955 et 1962 respectivement. Le Canada cesse d'utiliser le OPV et passe au VPI en 1995/1996.

Nombre de cas déclarés de poliomyélite paralytique, Canada, 1950 à 2020
Année Cas
1950 911
1951 2568
1952 2334
1953 5384
1954 1526
1955 584
1956 404
1957 185
1958 249
1959 1887
1960 909
1961 188
1962 88
1963 122
1964 19
1965 3
1966 3
1967 2
1968 0
1969 2
1970 2
1971 6
1972 2
1973 4
1974 3
1975 2
1976 0
1977 2
1978 6
1979 3
1980 0
1981 0
1982 0
1983 0
1984 1
1985 1
1986 0
1987 1
1988 3
1989 3
1990 0
1991 0
1992 1
1993 0
1994 0
1995 1
1996 0
1997 0
1998 0
1999 0
2000 0
2001 0
2002 0
2003 0
2004 0
2005 0
2006 0
2007 0
2008 0
2009 0
2010 0
2011 0
2012 0
2013 0
2014 0
2015 0
2016 0
2017 0
2018 0
2019 0
2020 0

Réservoir

Les humains sont le seul réservoir connu de poliovirus.

Transmission

La transmission du poliovirus se fait principalement par voie fécale-orale, en particulier dans les régions où les conditions sanitaires sont mauvaises (où le virus excrété peut contaminer les aliments ou l'eau). La propagation par voie respiratoire est également possible, par gouttelettes, mais elle est moins fréquente. La période d'incubation est de 3 à 6 jours avec l'apparition de la paralysie dans 7 à 21 jours. La contagion est plus grande au début de la maladie lorsque le virus est présent en concentrations élevées dans la gorge et les matières fécales. Le virus, y compris le virus dérivé d'une souche vaccinale en cas d'administration du VPO, peut être excrété dans les sécrétions nasopharyngées pendant 1 à 2 semaines. Cependant, le poliovirus peut continuer d'être excrété dans les selles pendant 3 à 6 semaines, même chez les personnes asymptomatiques. Les patients immunosupprimés (et, dans de rares cas, les personnes immunocompétentes également) peuvent excréter le poliovirus après une infection ou après avoir reçu le VPO pendant de longues périodes (de plus de 6 mois à un certain nombre d'années).

Après la vaccination au moyen du VPO, le virus est excrété dans les selles. En cas de réplication ou de transmission prolongée, la souche du vaccin peut perdre ses propriétés d'atténuation (affaiblissantes) et muter de nouveau en une forme pouvant causer la paralysie. Il s'agit d'une PVDV qui peut se produire dans les collectivités où la couverture vaccinale est faible, car le virus se propage d'une personne non vaccinée à une autre sur une longue période (environ 12 à 18 mois). La réplication prolongée du virus chez les personnes immunosupprimées peut également entraîner une PVDV.

Voir la carte des cas de poliovirus sauvage de type 1 et de poliovirus dérivé d'un vaccin en circulation (en anglais seulement).

Groupe de risque

La poliomyélite est plus fréquente chez les enfants de moins de 5 ans. Toutefois, toute personne qui n'est pas immunisée contre le poliovirus, peu importe son âge, peut être infectée, y compris les personnes non vaccinées ou non complètement vaccinées. Les personnes non vaccinées ou non complètement vaccinées qui se rendent dans des pays où sévit une épidémie sont également plus à risque.

Prévention et contrôle

La vaccination peut prévenir la poliomyélite. Le Comité consultatif national de l'immunisation recommande la vaccination systématique des enfants contre la polio. Le VPI a été introduit au Canada en 1955 et le VPO en 1962. Les programmes de vaccination au Canada sont passés du VPO au VPI en 1996. Le VPO n'est plus recommandé ni disponible au Canada.

Les vaccins contre la poliomyélite administrés au Canada contiennent les 3 sérotypes du poliovirus sauvage et sont disponibles sous forme de VPI trivalent ou de vaccins combinés. Le VPI est très efficace afin de prévenir la paralysie.

  • L'immunisation systématique des enfants de 2, 4 et 6 mois et de 12 à 23 mois (généralement administrée à 18 mois) avec une dose de rappel à l'âge de 4 à 6 ans est recommandée. Une dose de VPI n'est pas requise à l'âge de 6 mois pour une série complète de vaccins primaires contre la polio. Cependant, il est acceptable d'administrer la dose supplémentaire de VPI à l'âge de 6 mois pour des raisons de commodité, en combinaison avec le DTCa et le Hib ou le DTCa, le Hib et le HB.
  • Comme pour les enfants, la vaccination des adultes est recommandée pour prévenir l'introduction et la circulation de la polio. L'immunisation primaire est indiquée pour les adultes non immunisés.
  • Il pourrait être nécessaire de vacciner de nouveau certaines personnes à risque élevé d'exposition au poliovirus (comme celles qui se rendent dans des régions où il y a des éclosions de poliomyélite sauvage ou dérivée d'une souche vaccinale ou celles qui prévoient travailler dans des régions où il y a d'autres risques d'exposition). Les enfants qui ont une série primaire complète n'ont pas besoin de doses supplémentaires de VPI avant de voyager. Pour les adultes présentant un risque accru d'exposition à la poliomyélite, il est recommandé de leur administrer une seule dose de rappel à vie de vaccin contenant du VPI. L'OMS a récemment approuvé l'administration du VPI pour répondre aux éclosions dans les pays qui n'utilisent que le VPI pour l'immunisation systématique des enfants.

Pour de plus amples renseignements sur les vaccins contre le poliovirus, consultez le document Vaccin contre la poliomyélite : Guide canadien d'immunisation

Pour de plus amples renseignements pour les voyageurs, veuillez consulter :

Surveillance des cas

La poliomyélite est une maladie à déclaration obligatoire à l'échelle nationale dans toutes les provinces et tous les territoires, et les cas sont déclarés aux ministères provinciaux ou territoriaux de la Santé. À ce titre, une définition nationale de cas de poliomyélite a été élaborée.

Des données épidémiologiques de base sur la poliomyélite depuis 1924 se trouvent sur la plateforme Maladies à déclaration obligatoire en direct.

Pour s'assurer qu'il n'y a toujours pas de poliomyélite au Canada, l'ASPC effectue une surveillance de routine de la PFA, l'une des caractéristiques de la poliomyélite. La PFA implique l'apparition aiguë d'une paralysie d'un ou de plusieurs membres et peut survenir pour diverses raisons, notamment des troubles neurologiques ou le botulisme.

À l'instar de la polio, elle est également à déclaration obligatoire à l'échelle nationale; une définition nationale de cas pour la PFA a été élaborée. Cependant, ce ne sont pas toutes les provinces et tous les territoires qui incluent la PFA dans leurs listes provinciales ou territoriales de maladies à déclaration obligatoire. Pour cette raison, l'ASPC, en collaboration avec la Société canadienne de pédiatrie, effectue une surveillance accrue de la PFA chez les enfants de moins de 15 ans. Grâce à la recherche active de cas d'infection par la poliomyélite au Canada et en écartant la présence de celle-ci, le Canada peut fournir des preuves continues qu'il demeure exempt de poliomyélite.

Les données sur les cas de PFA sont recueillies à partir des programmes de surveillance suivants, gérés par la Société canadienne de pédiatrie :

Les résultats de la surveillance de la PFA figurent dans les publications des résultats annuels du PSPC et sont également communiqués à l'Organisation panaméricaine de la santé tous les 2 ans.

Les définitions de cas pour les maladies sous surveillance nationale comprennent :

Liens connexes

Surveillance

Lignes directrices et recommandations sur la poliomyélite

Processus en laboratoire et biosécurité

Immunisation

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